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Coupe du monde - Suarez opéré

Written By Unknown on Minggu, 25 Mei 2014 | 16.10

Luis Suarez ne sait pas s'il ira au Brésil pour la Coupe du monde. Il a été opéré au genou gauche, jeudi, après avoir ressenti une vive douleur à l'entraînement la veille.

La participation de l'attaquant du FC Liverpool « n'est pas écartée », a assuré l'Association uruguayenne de soccer (AUF) dans un communiqué.

Selon l'AUF, Suarez a subi « une excision partielle du ménisque par voie arthroscopique. Aucune autre lésion n'a été constatée ».

Suarez, 27 ans, meilleur buteur de la saison en Premier League (31 buts), a été élu joueur de l'année par ses pairs et par les journalistes anglais.

Il avait rejoint mardi à Montevideo le groupe de 25 joueurs sélectionnés par Oscar Tabarez pour la Coupe du monde.

L'Uruguay, demi-finaliste en Afrique du Sud en 2010, fait partie du groupe D avec l'Italie, l'Angleterre et le Costa Rica.

Avant de mettre le cap sur le Brésil, l'Uruguay jouera deux matchs amicaux contre des équipes non qualifiées pour la Coupe du monde, soit l'Irlande le 30 mai et la Slovénie le 4 juin, tous les deux au stade Centenario de Montevideo.


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IndyCar - Indy 500 - Tagliani dans le Top 10 pour finir

Written By Unknown on Sabtu, 24 Mei 2014 | 16.10

Alexandre Tagliani a suffisamment d'expérience aux 500 milles d'Indianapolis pour ne rien laisser au hasard. La clé sera de garder la voiture bien équilibrée tout au long des 200 tours.

« La première chose à faire est de survivre aux 100 premiers tours de la course et de se maintenir sur le tour des meneurs, a expliqué Tagliani dans un communiqué.

« Il y a tellement de variables dans une course de 500 milles qu'aucune équipe ne peut établir un plan très précis, mais toutes les équipes, incluant la nôtre, vont préparer différents scénarios pour parer aux imprévus.

« En fin de course, nous aurons le choix enter deux stratégies, attaquer ou rester sur la défensive. Si nous nous retrouvons dans le top 10, nous devrions passer en mode attaque. Là encore, les stratégies vont différer d'une équipe à l'autre. Les neutralisations, l'usure des pneus, la quantité de carburant à bord vont être déterminants dans le choix des directeurs. La moitié des équipes optera pour une stratégie et l'autre fera l'inverse. »

Vendredi, dans la dernière journée d'essais, appelée « carb day » (les pilotes doivent rouler obligatoirement avec leur moteur de course), il a enregistré son meilleur temps au 32e de ses 43tours. Il a fini au 8e rang de la séance avec un chrono de 39,8940 s à la vitesse de 225,598 mph (360,9568 km/h).

Les 33 pilotes inscrits ont tourné en ce vendredi, et ont travaillé sur les techniques d'aspiration et sur les arrêts aux puits. Pour ravitailler en essence et changer les pneus. 

« Durant les 500 milles, nous allons faire neuf changements de pneus. Chaque train de pneus possède des caractéristiques qui peuvent différer les uns des autres. C'est le plus grand facteur dans l'équilibre de la voiture, rappelle Tagliani. Si l'équilibre est compromis, il devient difficile de combler tout retard accumulé sur les meneurs.

« Il faut que l'équipe soit à l'affût de tout changement des conditions de piste afin de corriger la pression des pneus, modifier les réglages pour maintenir l'équilibre entre l'avant et l'arrière de la voiture, et savoir quand réduire l'appui sur l'aileron pour être plus rapide. Il y a baucoup de paramètres, et tout change rapidement », a conclu Tagliani.

Le champion en titre Tony Kanaan (voiture no 10 de l'équipe Ganassi à moteur Chevrolet) a été le plus rapide au terme de ses 46 tours, à 227,838 mph (364,5408 km/h).

Il a devancé son coéquipier Scott Dixon (voiture no 9) de 11 millièmes de seconde.

« Nous avons travaillé fort pour faire oublier notre qualification (16e chrono), a dit Kanaan. Bien sûr, les chronos ne valent pas grand-chose, mais ça fait du bien d'être en haut de la liste. Il y avait beaucoup de circulation et la voiture se comportait bien.

« Tant mieux, car la course sera serrée », assure le Brésilien.

Jacques Villeneuve n'a pu faire mieux que le 30e temps de la séance de 60 minutes, qui s'est déroulée de 11 h à 12 h (HAE).

Dans la voiture no 5 à moteur Honda de l'équipe Sam Schmidt Peterson, il a réussi à son 23e tour un chrono de 40,3365 s à la vitesse de 223,123 mph (356,9968 km/h).

Rappelons qu'en 2013, Tony Kanaan, parti de la 16e place sur la grille, avait remporté l'épreuve de 200 tours, durant laquelle 14 pilotes s'étaient échangé la tête, et durant laquelle il y avait eu 68 changements de meneur.

Si Tony Kanaan devait gagner la course, et conserver son titre, ce serait le premier doublé depuis celui de Hélio Castroneves en 2002.


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Canadien - Rangers - Prust et Carcillo suspendus, Stepan blessé

Le reportage de Diane Sauvé

NEW YORK - Le verdict est tombé : la Ligue nationale a décerné une suspension de deux matchs à l'attaquant du Canadien Brandon Prust, vendredi.

Prust est sanctionné pour une violente mise en échec servie à l'attaquant des Rangers Derek Stepan au tout début du match 3 de la finale de l'Est. Dans sa vidéo explicative, la LNH parle d'un coup « très tardif » et souligne « un contact important avec la tête » de Stepan.

« Prust amorce seulement son action une fois que Stepan a passé la rondelle, entend-on. Prust a le plein contrôle de sa situation et Stepan ne peut pas s'attendre à être frappé aussi tardivement. »

Le fait que Stepan ait subi une fracture de la mâchoire est également mentionné dans la vidéo. Stepan devait d'ailleurs être opéré vendredi.

Le numéro 8 du CH sera admissible à un retour au jeu dans le match 6, si la série n'est alors pas terminée.

La rivalité est née

L'incident Carey Price-Chris Kreider avait entamé une partie du respect mutuel entre le Canadien et les Rangers. Les événements du match 3 n'ont fait qu'ajouter de l'huile sur le feu. Les Rangers en avaient long à dire, vendredi, au lendemain de leur défaite de 3-2 en prolongation.

Et on peut comprendre les New-Yorkais d'être piqués au vif, car ils ont perdu deux avants dans le même match. En plus de la fracture de la mâchoire à Stepan, Daniel Carcillo a été suspendu 10 matchs, pour avoir bousculé un juge de ligne en tentant de venger Stepan quelques minutes après la mise en échec de Prust.

« La mise en échec illégale vers la tête est arrivée 1,4 seconde après la (passe). La rondelle était dans les environs. Quatre personnes (arbitres) nous disent qu'ils ne l'ont pas vu. Je ne doute pas de leur parole. Mais on aurait dû avoir un avantage numérique de cinq minutes. Et Carcillo, même si ce qu'il a fait est inexcusable, n'aurait pas été placé dans cette situation. »

Vigneault était visiblement un homme en mission, peut-être dans le but d'exercer une certaine pression sur la LNH dans sa décision sur Prust. D'une part, il a fait ce que peu d'entraîneurs en séries font, soit dévoiler la nature précise d'une blessure, ce qui aide à prouver que la tête de Stepan était visée. D'autre part, comme Michel Therrien l'avait fait au sujet de Kreider, Vigneault a ressorti quelques éléments du passé pour faire mal paraître Prust.

« Je ne voudrais pas que mes joueurs fassent ce que Prust a fait, soit blesser un joueur adverse, a dit l'entraîneur-chef des Rangers. C'est lui-même qui a mentionné ouvertement ce que Kreider a fait, et à part de certains partisans fanatiques, 95% des gens dans le hockey savent que Kreider n'a pas voulu blesser Price. Mais ce que Prust a fait, avec le retard de la mise en échec, vers sa tête... on va laisser ça comme ça. »

Lourd impact

On ignore toujours la durée de l'absence de Stepan. Mais pour ce que ça vaut, l'attaquant des Canucks de Vancouver Alexandre Burrows avait raté six semaines d'action en milieu de saison après avoir été opéré pour une fracture à la mâchoire.

Stepan comptait 11 points en 17 matchs et pilotait un trio avec Kreider et Rick Nash. Sa perte, ajoutée à celle de Dérick Brassard, fait en sorte que les Rangers sont durement touchés à la position de centre.

« On parle de nos deux meilleurs centres. Au niveau de nos effectifs, ça amène un défi important », a rappelé Vigneault.

À la défense de Prust

Comme les joueurs des Rangers l'avaient fait pour Kreider en début de série, ceux du Canadien ont tout autant défendu le geste de Prust.

« La série est intense, on se battait pour notre vie et ça donnait le ton au match, a rappelé l'attaquant David Desharnais, rencontré en après-midi dans un hôtel new-yorkais. C'était une bonne mise en échec, mais on ne veut jamais voir un gars blessé. »

« Brandon Prust ne voulait pas le blesser intentionnellement, a ajouté Therrien, l'entraîneur-chef du Canadien. Il voulait terminer sa mise en échec, comme chaque joueur. Des fois, ça arrive en une fraction de seconde. Mais son intention n'était pas de le blesser. »

Carcillo logiquement

Par ailleurs, Carcillo a écopé d'une suspension automatique de 10 matchs, comme le prévoit le règlement 40.3 :

« Un joueur qui applique de façon délibérée une force sur l'arbitre sans l'intention de le blesser, ou qui crache sur un arbitre, sera suspendu automatiquement pour 10 matchs. »

L'incident met donc pratiquement fin à ses séries, même si les Rangers passent en finale. Au mieux, l'homme fort des Rangers pourrait disputer le septième match de la finale.

Carcillo a bousculé le juge de lignes Scott Driscoll en première période, après un combat entre Prust et Derek Dorsett.

Carcillo a l'option d'interjeter appel.


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Boxe - WBC Mi-lourds - Une pesée sans histoire

Les sourires étaient moins sympathiques à un peu plus de 24 heures du championnat WBC des mi-lourds. Mais tous les boxeurs ont respecté la limite vendredi.

À commencer par les vedettes de la grande finale baptisée « Collision » par les organisateurs. Le champion en titre Adonis Stevenson (23-1-0, 20 K.-O.) a fait osciller le pèse-personne à 173,5 lb. Son adversaire, le Polonais Andrzej Fonfara (25-2-0, 15 K.-O.) a atteint 174,5 lb. La limite pour les mi-lourds est de 175 lb. Après le traditionnel face-à-face, les deux hommes ont invité leurs partisans à venir assister à leur duel en grand nombre.

Le promoteur Yvon Michel attend une foule de 7000 à 8000 amateurs samedi soir pour la troisième défense de la ceinture de Stevenson.

Tension

S'il y a eu un peu de tension, c'est du côté de David Lemieux qu'il fallait regarder. Tiré à quatre épingles, le Lavallois avait l'air d'être venu à la séance par affaires.

À 159,9 lb contre 159 lb pour son adversaire américain Fernando Guerrero, Lemieux est très conscient de l'importance de ce rendez-vous. Pas question de revivre le cauchemar de 2011 quand il a été ramené sur terre par Marco Antonio Rubio.

Cette ceinture NABF des poids moyens ouvrira la porte du classement mondial WBC. Le vainqueur se retrouvera automatiquement dans le top 15.

Le Triflivien Mikaël Zewski aurait pu bénéficier du même privilège en battant le Ghanéen Prince Duko fils.

Malheureusement, ce dernier n'a pas pu quitter la Floride, où il habite en ce moment, pour une histoire de permis de travail et de séjour incomplets. Du coup, le combat a été annulé et Zewski est rentré chez lui, penaud.

Poids à la pesée:

Super mi-moyens (154 lb) - 12 rounds
Jermell Charlo 153,8 lb - Charlie Bellamy Ota 153 lb

Super mi-moyens (limite à 155 lb) - 12 rounds
Julian Williams 154,8 lb - Michael Medina 154,5 lb

Mi-lourds (175 lb) - 10 rounds
Eleider Alvarez 175 lb - Alexander Johnson (174,6 lb)

Mi-moyens (limite à 152 lb) - 8 rounds
Kevin Bizier 150 lb - Carlos Herrera 151,8 lb

Mi-moyens (limite à 144 lb) - 4 rounds
Junior Ulysse 133,6 lb - Carlos Alberto Olivera 142,2 lb

Mi-lourds (175 lb) - 4 rounds
Erik Bazinian 174,4 lb - Jaudiel Zepeda 179,2 lb


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Canadien - Rangers - Un gardien à étudier

NEW YORK - En général, une équipe en finale d'association ne s'attend pas à se retrouver devant l'inconnu quand vient le temps d'étudier un gardien adverse. Après tout, si une équipe se rend aussi loin, c'est souvent grâce à son gardien.

Mais voilà que les Rangers de New York apprennent à découvrir Dustin Tokarski avec les moyens du bord, soit des matchs de la Ligue américaine et trois prestations en saison dans la Ligue nationale.

Après une sortie correcte dans le match 2 de la finale de l'Est, Tokarski a livré une performance mémorable de 35 arrêts jeudi, pour permettre au Canadien de resserrer l'écart à 2-1 dans la série, au lieu de se retrouver avec un déficit quasi insurmontable de 3-0.

Après un peu plus de 120 minutes contre lui, les Rangers croient tout de même avoir trouvé certaines tendances dans son jeu.

« Il se retrouve plus souvent hors de son demi-cercle que Carey Price, a analysé l'attaquant Chris Kreider, vendredi. Mais je ne m'y attarde pas trop, ça ne change pas mon jeu. J'essaie simplement de me rendre au demi-cercle et de m'installer là. »

« Il est un peu plus petit que Carey, donc si on peut l'empêcher de voir la rondelle, ça pourrait nous aider puisqu'il a un plus petit gabarit », a ajouté le défenseur Kevin Klein.

Sur ce dernier point, difficile de contredire Klein. Tokarski est non seulement plus petit que Price, il fait partie des « nains » de sa profession. Du haut de ses 1,80 m (5 pi 11), il dépasse seulement deux gardiens établis dans la LNH : Jhonas Enroth (Sabres de Buffalo) et Jaroslav Halak (Islanders de New York).

Bons mots de Hamilton

Évidemment, les coéquipiers de Tokarski n'avaient que du bien à dire à son sujet.

« On est tous vraiment contents pour lui, a indiqué l'attaquant Lars Eller. Il semble très humble et des gars comme lui, c'est bon de les voir connaître du succès. Mais on doit y aller un jour à la fois. On a gagné un match, on est encore loin du but. »

Ses deux bonnes prestations ont aussi fait réagir ses frères d'armes des Bulldogs de Hamilton. Martin St-Pierre et Christian Thomas, pour ne nommer qu'eux, y ont été de tweets d'encouragement pour le jeune qui a signé 20 de leurs victoires cette saison dans la Ligue américaine.

« Je ne suis pas surpris, il a été comme ça toute la saison, il nous a gagné des parties seulement avec ses performances, a mentionné St-Pierre, dans une correspondance avec Radio-Canada Sports. Il travaille fort et ça paraît pendant les matchs, il corrige ses erreurs et il veut apprendre.

« Et c'est un très bon gars, terre-à-terre, les gars aiment aller souper avec lui, poursuit-il. Alors ses efforts et la façon dont il se comporte reflètent ce qu'il fait en ce moment. »

Transparence

Cela dit, c'est une décision délicate qu'a prise Therrien en confiant le filet à Tokarski depuis le deuxième match. Peter Budaj est un vétéran populaire dans le vestiaire et joue patiemment son rôle d'auxiliaire depuis trois saisons.

D'ailleurs, Therrien a confirmé avoir consulté son groupe de vétérans pour expliquer sa décision.

« Quand tu prends ce type de décision, tu parles à plusieurs personnes. Je me suis assis avec le capitaine (Brian Gionta), mais aussi avec Josh Gorges. J'ai expliqué mon choix et notre raisonnement. Les deux approuvaient la décision. »

Budaj, lui, affiche le plus grand professionnalisme depuis ce temps. Son langage corporel sur la patinoire, que ce soit à l'entraînement ou à l'échauffement, n'a pas changé. Et une photo de lui qui félicite Tokarski après la victoire de jeudi a fait le tour du web ces dernières heures.


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Coupe Memorial - Lazar met fin au suspense

Dans le plus long match de l'histoire de la Coupe Memorial, les Oil Kings d'Edmonton ont battu les Foreurs de Val-d'Or 4-3 en troisième période de prolongation, vendredi, pour accéder à la finale.

Curtis Lazar a dévié le tir frappé de la pointe de Cody Corbett derrière Antoine Bibeau pour donner la victoire aux siens après 102 minutes et 42 secondes de jeu. Il s'agissait du 55e tir dirigé vers le filet de Bibeau.

Le défenseur Guillaume Gélinas, qui représentait un cas incertain pour le match en raison d'une blessure à un genou, a forcé la tenue de la prolongation en fin de troisième période, quand il ne restait que 36 secondes à faire à la rencontre.

Il s'agissait aussi du premier match de demi-finale à atteindre la deuxième période de prolongation.

Les deux équipes avaient également dû trancher en deuxième prolongation lors du tour préliminaire.

Les Oil Kings affronteront le Storm de Guelph, qui n'a toujours pas subi la défaite, en finale dimanche. Les champions de la Ligue de l'Ouest se sont inclinés 5-2 face au Storm lors de la ronde préliminaire.


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Coupe du monde - Rio 2014 - Pelé a honte

Written By Unknown on Rabu, 21 Mei 2014 | 16.10

Pelé trouve honteux les retards dans la construction des stades de la Coupe du monde, organisée dans son pays, et qui commence dans 25 jours.

L'ancien joueur vedette du Brésil, aujourd'hui porte-parole de Rio 2014, est très déçu par la tournure des événements.

« Il est inacceptable que plusieurs stades ne soient pas prêts. Nous avons eu plusieurs années, bien plus de temps que nécessaire. C'est une honte », a confié Pelé au quotidien allemand Bild, dans un entretien publié lundi.

« Je me réjouis des matchs à venir. Mais quand je vois tout ce bazar, je me fais du souci. C'est frustrant », a ajouté Pelé.

Au sujet des mouvements sociaux qui font régulièrement l'actualité au Brésil, l'ancien joueur vedette de 73 ans affirme « pouvoir comprendre les gens, et les soutenir, aussi longtemps qu'ils manifestent pacifiquement ».

Quatre des 12 stades, notamment l'Arena de Sao Paulo, qui accueillera le match d'ouverture Brésil-Croatie le 12 juin, ne sont pas terminés.

Le stade de Sao Paulo a toutefois été inauguré le dimanche 18 mai. Environ 36 000 spectateurs ont envahi les gradins (d'une capacité de 68 000 places) pour un match du championnat brésilien.

Ils ont pu se rendre compte que les ascenseurs fonctionnaient mal, que le toit n'était pas achevé (une partie de la foule a été copieusement arrosée par une pluie battante), et les communications téléphoniques ont été pratiquement impossibles pendant et après le match.

Le numéro deux de la FIFA, Jérôme Valcke, a promis de veiller à ce que tout soit prêt avant le match d'ouverture.

« Nous avons encore de longues journées de travail bien occupées devant nous », a-t-il dit.


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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Coupe du monde - Rio 2014 - Besoin urgent d'un autre essai

La première fois n'a pas convaincu les organisateurs. L'inauguration du stade de Sao Paulo, dimanche, a été si difficile qu'il subira un autre test.

C'est ce qu'a annoncé la Confédération brésilienne de football (CBF) dans un communiqué publié tard lundi. Ce stade est l'objet d'une attention particulière, car il accueillera le match d'ouverture du Mondial le 12 juin.

Les Corinthians, propriétaires du stade, affronteront Cruzeiro le 29 mai en Championnat du Brésil sur la pelouse de l'Arena.

Le stade est toujours en travaux trois semaines avant la rencontre entre le Brésil et la Croatie.

Initialement, le match de dimanche devait être l'unique test avant le Mondial, mais il n'a pas été jugé concluant.

« Compte tenu de l'attention mondiale qu'attirera le match d'ouverture de la Coupe du monde, il y aura un second test dans ce stade de 69 000 places », a indiqué à l'AFP le Comité d'organisation (COL), en précisant que ce nouveau test porterait plus particulièrement sur les aspects « opérationnels et les services ».

Seulement 36 000 personnes ont assisté au match de dimanche parce qu'une partie des tribunes était fermée, n'étant pas encore jugée sécuritaire par le service des pompiers.

De plus, le toit n'est pas terminé, et une partie des 36 000 spectateurs présents au match a été copieusement arrosée par une pluie battante. Également, les communications par téléphone étaient presque impossibles pendant et après la rencontre.

Par ailleurs, les abords immédiats du stade sont encore en chantier et privés de lumière le soir, avec des grues, des zones VIP en travaux, des portiques de détection de métaux qui ne fonctionnent pas ou qui ne sont pas encore installés.

Le secrétaire général de la FIFA a demandé lundi sur Twitter l'implication « de tous à 100 % pour garantir la structure nécessaire pour l'ouverture » du Mondial.

« Un événement test ne peut pas être comparé, en échelle, aux exigences et à l'attention du match inaugural », a rappelé Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA.


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

Written By Unknown on Selasa, 20 Mei 2014 | 16.11

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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Coupe du monde - Rio 2014 - Pelé a honte

Pelé trouve honteux le retard de construction des stades de la Coupe du monde, organisée dans son pays, et qui commence dans 25 jours.

L'ancien joueur vedette du Brésil, aujourd'hui porte-parole de Rio 2014, est très déçu par la tournure des événements.

« Il est inacceptable que plusieurs stades ne soient pas prêts. Nous avons eu plusieurs années, bien plus de temps que nécessaire. C'est une honte », a confié Pelé au quotidien allemand Bild, dans un entretien publié lundi.

« Je me réjouis des matches à venir, mais quand je vois tout ce bazar, je me fais du souci, a ajouté Pelé. C'est frustrant. »

Au sujet des mouvements sociaux qui font régulièrement l'actualité au Brésil, l'ancien joueur vedette, âgé de 73 ans, affirme « pouvoir comprendre les gens, et les soutenir, aussi longtemps qu'ils manifestent pacifiquement ».

Quatre des 12 stades, notamment l'Arena de Sao Paulo, qui accueillera le match d'ouverture Brésil-Croatie le 12 juin, ne sont pas terminés.

Le stade de Sao Paulo a toutefois été inauguré le dimanche 18 mai, alors que 36 000 spectateurs ont envahi les gradins (d'une capacité de 68 000 places) pour un match du championnat brésilien.

Ils ont pu se rendre compte que les ascenseurs fonctionnaient mal, que le toit n'était pas achevé (une partie de la foule a été copieusement arrosée par une pluie battante), et les communications téléphoniques ont été pratiquement impossibles pendant et après le match.

Le numéro deux de la FIFA, Jérôme Valcke, a promis de veiller à ce que tout soit prêt avant le match d'ouverture, entre le Brésil et la Croatie, à Sao Paulo.

« Nous avons encore de longues journées de travail bien occupées devant nous », a-t-il dit lundi.


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FIFA - Coupe du monde - Histoires de corruption

Written By Unknown on Senin, 19 Mei 2014 | 16.10

L'histoire se répète. Après la Russie et les Jeux de Sotchi, voici que le Brésil révèle des cas de corruption qui ont fait gonfler les factures des stades de soccer.

La facture de la construction du stade de la capitale Brasilia a triplé pour atteindre 900 millions dollars, en grande partie à cause d'un système de fausses factures. C'est ce que révèle une société d'audit dans un rapport rendu public lundi.

Le stade Mane Garrincha est à la fine pointe de la technologie avec ses 288 piliers qui soutiennent un toit... autonettoyant. Brasilia a donc le deuxième stade au monde pour le prix. Et elle n'a même pas d'équipe professionnelle.

Ce stade symbolise à lui seul toute la démesure de la préparation de cette Coupe du monde, qui a coûté 11,5 milliards de dollars.

L'agence Associated Press a analysé les dossiers de cour. Ils montrent qu'il y a eu une très nette augmentation des contributions des entreprises ayant obtenu des contrats aux caisses des partis politiques.

« Ces dons ont rendu ce pays encore plus corrompu, et c'est de plus en plus difficile à contrôler, a dit l'arbitre Renato Rainha à la Cour de Brasilia, qui mène l'enquête sur la corruption entourant la construction du stade. Et les politiciens travaillent pour ceux qui ont financé leurs campagnes. »

Dans un rapport de 140 pages, les audits expliquent avoir découvert un total de 275 millions de dollars en fausses factures. Ils précisent n'avoir examiné que les trois quarts des documents sur le stade de Brasilia. Les fausses factures couvriraient le tiers du coût du stade.

Les exemples sont étonnants. Ainsi, pour le transport de pièces préfabriquées pour les gradins du stade, qui devait coûter 4700 $, le consortium responsable de ce dossier a envoyé au gouvernement une facture de... 1,5 million de dollars. L'entreprise de construction Andrade Gutierrez et la firme d'ingénieurs Via Engenharia ont fait preuve de mauvaise gestion et de mauvaises méthodes de travail, selon le rapport de l'audit, ce qui a fait gonfler la facture.

Le Mondial le plus cher

Pour le moment, personne n'a été arrêté en lien avec ses activités de corruption. Il faut d'abord que ces rapports d'audit soient étudiés dans les tribunaux civils avant de pouvoir porter des accusations. Ce qui pourrait prendre des années.

« Y a-t-il eu corruption dans la préparation de la Coupe du monde? Certainement, sans aucun doute », a dit Gil Castelo Branco, fondateur du comité de surveillance Contas Abertas, qui milite pour une plus grande transparence dans les dépenses publiques.

« La corruption s'installe là où il y a de l'argent. Et au Brésil en ce moment, l'argent est lié à la Coupe du monde », précise-t-il.

Le coût total de rénovation ou de construction des 12 stades a quadruplé par rapport aux prévisions d'origine. Ça fait du Mondial du Brésil le plus cher de l'histoire.

Le responsable gouvernemental du dossier du stade de Brasilia, Claudio Monteiro, s'est défendu en disant que le rapport était erroné, et que toutes les dépenses étaient justifiées.

« Ils tentent de pourrir l'atmosphère de la fête, a-t-il rétorqué. Nous démontrerons que ce rapport n'a rien à voir avec la réalité. »

Mais dans la rue, le sentiment de la population est sans appel.

« Ce stade est un monument au gaspillage et à la tristesse, affirme Paulo Rodrigues, garde de sécurité croisé dans le terrain de stationnement en face du stade de Brasilia. Je n'ai rien contre la Coupe du monde, mais je suis frustré par toute cette corruption qu'elle génère. Quand les politiciens s'en mettent plein les poches à la construction d'une route, au moins, on a une route. Tandis que ce stade ne nous donnera rien. »


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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FIFA - Coupe du monde - Histoires de corruption

Written By Unknown on Minggu, 18 Mei 2014 | 16.11

L'histoire se répète. Après la Russie et les Jeux de Sotchi, voici que le Brésil révèle des cas de corruption qui ont fait gonfler les factures des stades de soccer.

La facture de la construction du stade de la capitale Brasilia a triplé pour atteindre 900 millions dollars, en grande partie à cause d'un système de fausses factures. C'est ce que révèle une société d'audit dans un rapport rendu public lundi.

Le stade Mane Garrincha est à la fine pointe de la technologie avec ses 288 piliers qui soutiennent un toit... autonettoyant. Brasilia a donc le deuxième stade au monde pour le prix. Et elle n'a même pas d'équipe professionnelle.

Ce stade symbolise à lui seul toute la démesure de la préparation de cette Coupe du monde, qui a coûté 11,5 milliards de dollars.

L'agence Associated Press a analysé les dossiers de cour. Ils montrent qu'il y a eu une très nette augmentation des contributions des entreprises ayant obtenu des contrats aux caisses des partis politiques.

« Ces dons ont rendu ce pays encore plus corrompu, et c'est de plus en plus difficile à contrôler, a dit l'arbitre Renato Rainha à la Cour de Brasilia, qui mène l'enquête sur la corruption entourant la construction du stade. Et les politiciens travaillent pour ceux qui ont financé leurs campagnes. »

Dans un rapport de 140 pages, les audits expliquent avoir découvert un total de 275 millions de dollars en fausses factures. Ils précisent n'avoir examiné que les trois quarts des documents sur le stade de Brasilia. Les fausses factures couvriraient le tiers du coût du stade.

Les exemples sont étonnants. Ainsi, pour le transport de pièces préfabriquées pour les gradins du stade, qui devait coûter 4700 $, le consortium responsable de ce dossier a envoyé au gouvernement une facture de... 1,5 million de dollars. L'entreprise de construction Andrade Gutierrez et la firme d'ingénieurs Via Engenharia ont fait preuve de mauvaise gestion et de mauvaises méthodes de travail, selon le rapport de l'audit, ce qui a fait gonfler la facture.

Le Mondial le plus cher

Pour le moment, personne n'a été arrêté en lien avec ses activités de corruption. Il faut d'abord que ces rapports d'audit soient étudiés dans les tribunaux civils avant de pouvoir porter des accusations. Ce qui pourrait prendre des années.

« Y a-t-il eu corruption dans la préparation de la Coupe du monde? Certainement, sans aucun doute », a dit Gil Castelo Branco, fondateur du comité de surveillance Contas Abertas, qui milite pour une plus grande transparence dans les dépenses publiques.

« La corruption s'installe là où il y a de l'argent. Et au Brésil en ce moment, l'argent est lié à la Coupe du monde », précise-t-il.

Le coût total de rénovation ou de construction des 12 stades a quadruplé par rapport aux prévisions d'origine. Ça fait du Mondial du Brésil le plus cher de l'histoire.

Le responsable gouvernemental du dossier du stade de Brasilia, Claudio Monteiro, s'est défendu en disant que le rapport était erroné, et que toutes les dépenses étaient justifiées.

« Ils tentent de pourrir l'atmosphère de la fête, a-t-il rétorqué. Nous démontrerons que ce rapport n'a rien à voir avec la réalité. »

Mais dans la rue, le sentiment de la population est sans appel.

« Ce stade est un monument au gaspillage et à la tristesse, affirme Paulo Rodrigues, garde de sécurité croisé dans le terrain de stationnement en face du stade de Brasilia. Je n'ai rien contre la Coupe du monde, mais je suis frustré par toute cette corruption qu'elle génère. Quand les politiciens s'en mettent plein les poches à la construction d'une route, au moins, on a une route. Tandis que ce stade ne nous donnera rien. »


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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FIFA - Coupe du monde - Histoires de corruption

Written By Unknown on Sabtu, 17 Mei 2014 | 16.11

L'histoire se répète. Après la Russie et les Jeux de Sotchi, voici que le Brésil révèle des cas de corruption qui ont fait gonfler les factures des stades de soccer.

La facture de la construction du stade de la capitale Brasilia a triplé pour atteindre 900 millions dollars, en grande partie à cause d'un système de fausses factures. C'est ce que révèle une société d'audit dans un rapport rendu public lundi.

Le stade Mane Garrincha est à la fine pointe de la technologie avec ses 288 piliers qui soutiennent un toit... autonettoyant. Brasilia a donc le deuxième stade au monde pour le prix. Et elle n'a même pas d'équipe professionnelle.

Ce stade symbolise à lui seul toute la démesure de la préparation de cette Coupe du monde, qui a coûté 11,5 milliards de dollars.

L'agence Associated Press a analysé les dossiers de cour. Ils montrent qu'il y a eu une très nette augmentation des contributions des entreprises ayant obtenu des contrats aux caisses des partis politiques.

« Ces dons ont rendu ce pays encore plus corrompu, et c'est de plus en plus difficile à contrôler, a dit l'arbitre Renato Rainha à la Cour de Brasilia, qui mène l'enquête sur la corruption entourant la construction du stade. Et les politiciens travaillent pour ceux qui ont financé leurs campagnes. »

Dans un rapport de 140 pages, les audits expliquent avoir découvert un total de 275 millions de dollars en fausses factures. Ils précisent n'avoir examiné que les trois quarts des documents sur le stade de Brasilia. Les fausses factures couvriraient le tiers du coût du stade.

Les exemples sont étonnants. Ainsi, pour le transport de pièces préfabriquées pour les gradins du stade, qui devait coûter 4700 $, le consortium responsable de ce dossier a envoyé au gouvernement une facture de... 1,5 million de dollars. L'entreprise de construction Andrade Gutierrez et la firme d'ingénieurs Via Engenharia ont fait preuve de mauvaise gestion et de mauvaises méthodes de travail, selon le rapport de l'audit, ce qui a fait gonfler la facture.

Le Mondial le plus cher

Pour le moment, personne n'a été arrêté en lien avec ses activités de corruption. Il faut d'abord que ces rapports d'audit soient étudiés dans les tribunaux civils avant de pouvoir porter des accusations. Ce qui pourrait prendre des années.

« Y a-t-il eu corruption dans la préparation de la Coupe du monde? Certainement, sans aucun doute », a dit Gil Castelo Branco, fondateur du comité de surveillance Contas Abertas, qui milite pour une plus grande transparence dans les dépenses publiques.

« La corruption s'installe là où il y a de l'argent. Et au Brésil en ce moment, l'argent est lié à la Coupe du monde », précise-t-il.

Le coût total de rénovation ou de construction des 12 stades a quadruplé par rapport aux prévisions d'origine. Ça fait du Mondial du Brésil le plus cher de l'histoire.

Le responsable gouvernemental du dossier du stade de Brasilia, Claudio Monteiro, s'est défendu en disant que le rapport était erroné, et que toutes les dépenses étaient justifiées.

« Ils tentent de pourrir l'atmosphère de la fête, a-t-il rétorqué. Nous démontrerons que ce rapport n'a rien à voir avec la réalité. »

Mais dans la rue, le sentiment de la population est sans appel.

« Ce stade est un monument au gaspillage et à la tristesse, affirme Paulo Rodrigues, garde de sécurité croisé dans le terrain de stationnement en face du stade de Brasilia. Je n'ai rien contre la Coupe du monde, mais je suis frustré par toute cette corruption qu'elle génère. Quand les politiciens s'en mettent plein les poches à la construction d'une route, au moins, on a une route. Tandis que ce stade ne nous donnera rien. »


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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FIFA - Coupe du monde - Histoires de corruption

Written By Unknown on Jumat, 16 Mei 2014 | 16.11

L'histoire se répète. Après la Russie et les Jeux de Sotchi, voici que le Brésil révèle des cas de corruption qui ont fait gonfler les factures des stades de soccer.

La facture de la construction du stade de la capitale Brasilia a triplé pour atteindre 900 millions dollars, en grande partie à cause d'un système de fausses factures. C'est ce que révèle une société d'audit dans un rapport rendu public lundi.

Le stade Mane Garrincha est à la fine pointe de la technologie avec ses 288 piliers qui soutiennent un toit... autonettoyant. Brasilia a donc le deuxième stade au monde pour le prix. Et elle n'a même pas d'équipe professionnelle.

Ce stade symbolise à lui seul toute la démesure de la préparation de cette Coupe du monde, qui a coûté 11,5 milliards de dollars.

L'agence Associated Press a analysé les dossiers de cour. Ils montrent qu'il y a eu une très nette augmentation des contributions des entreprises ayant obtenu des contrats aux caisses des partis politiques.

« Ces dons ont rendu ce pays encore plus corrompu, et c'est de plus en plus difficile à contrôler, a dit l'arbitre Renato Rainha à la Cour de Brasilia, qui mène l'enquête sur la corruption entourant la construction du stade. Et les politiciens travaillent pour ceux qui ont financé leurs campagnes. »

Dans un rapport de 140 pages, les audits expliquent avoir découvert un total de 275 millions de dollars en fausses factures. Ils précisent n'avoir examiné que les trois quarts des documents sur le stade de Brasilia. Les fausses factures couvriraient le tiers du coût du stade.

Les exemples sont étonnants. Ainsi, pour le transport de pièces préfabriquées pour les gradins du stade, qui devait coûter 4700 $, le consortium responsable de ce dossier a envoyé au gouvernement une facture de... 1,5 million de dollars. L'entreprise de construction Andrade Gutierrez et la firme d'ingénieurs Via Engenharia ont fait preuve de mauvaise gestion et de mauvaises méthodes de travail, selon le rapport de l'audit, ce qui a fait gonfler la facture.

Le Mondial le plus cher

Pour le moment, personne n'a été arrêté en lien avec ses activités de corruption. Il faut d'abord que ces rapports d'audit soient étudiés dans les tribunaux civils avant de pouvoir porter des accusations. Ce qui pourrait prendre des années.

« Y a-t-il eu corruption dans la préparation de la Coupe du monde? Certainement, sans aucun doute », a dit Gil Castelo Branco, fondateur du comité de surveillance Contas Abertas, qui milite pour une plus grande transparence dans les dépenses publiques.

« La corruption s'installe là où il y a de l'argent. Et au Brésil en ce moment, l'argent est lié à la Coupe du monde », précise-t-il.

Le coût total de rénovation ou de construction des 12 stades a quadruplé par rapport aux prévisions d'origine. Ça fait du Mondial du Brésil le plus cher de l'histoire.

Le responsable gouvernemental du dossier du stade de Brasilia, Claudio Monteiro, s'est défendu en disant que le rapport était erroné, et que toutes les dépenses étaient justifiées.

« Ils tentent de pourrir l'atmosphère de la fête, a-t-il rétorqué. Nous démontrerons que ce rapport n'a rien à voir avec la réalité. »

Mais dans la rue, le sentiment de la population est sans appel.

« Ce stade est un monument au gaspillage et à la tristesse, affirme Paulo Rodrigues, garde de sécurité croisé dans le terrain de stationnement en face du stade de Brasilia. Je n'ai rien contre la Coupe du monde, mais je suis frustré par toute cette corruption qu'elle génère. Quand les politiciens s'en mettent plein les poches à la construction d'une route, au moins, on a une route. Tandis que ce stade ne nous donnera rien. »


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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Surtitre Blogue Fifa - Titre Blogue Fifa

Written By Unknown on Kamis, 15 Mei 2014 | 16.11

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FIFA - Coupe du monde - Histoires de corruption

L'histoire se répète. Après la Russie et les Jeux de Sotchi, voici que le Brésil révèle des cas de corruption qui ont fait gonfler les factures des stades de soccer.

La facture de la construction du stade de la capitale Brasilia a triplé pour atteindre 900 millions dollars, en grande partie à cause d'un système de fausses factures. C'est ce que révèle une société d'audit dans un rapport rendu public lundi.

Le stade Mane Garrincha est à la fine pointe de la technologie avec ses 288 piliers qui soutiennent un toit... autonettoyant. Brasilia a donc le deuxième stade au monde pour le prix. Et elle n'a même pas d'équipe professionnelle.

Ce stade symbolise à lui seul toute la démesure de la préparation de cette Coupe du monde, qui a coûté 11,5 milliards de dollars.

L'agence Associated Press a analysé les dossiers de cour. Ils montrent qu'il y a eu une très nette augmentation des contributions des entreprises ayant obtenu des contrats aux caisses des partis politiques.

« Ces dons ont rendu ce pays encore plus corrompu, et c'est de plus en plus difficile à contrôler, a dit l'arbitre Renato Rainha à la Cour de Brasilia, qui mène l'enquête sur la corruption entourant la construction du stade. Et les politiciens travaillent pour ceux qui ont financé leurs campagnes. »

Dans un rapport de 140 pages, les audits expliquent avoir découvert un total de 275 millions de dollars en fausses factures. Ils précisent n'avoir examiné que les trois quarts des documents sur le stade de Brasilia. Les fausses factures couvriraient le tiers du coût du stade.

Les exemples sont étonnants. Ainsi, pour le transport de pièces préfabriquées pour les gradins du stade, qui devait coûter 4700 $, le consortium responsable de ce dossier a envoyé au gouvernement une facture de... 1,5 million de dollars. L'entreprise de construction Andrade Gutierrez et la firme d'ingénieurs Via Engenharia ont fait preuve de mauvaise gestion et de mauvaises méthodes de travail, selon le rapport de l'audit, ce qui a fait gonfler la facture.

Le Mondial le plus cher

Pour le moment, personne n'a été arrêté en lien avec ses activités de corruption. Il faut d'abord que ces rapports d'audit soient étudiés dans les tribunaux civils avant de pouvoir porter des accusations. Ce qui pourrait prendre des années.

« Y a-t-il eu corruption dans la préparation de la Coupe du monde? Certainement, sans aucun doute », a dit Gil Castelo Branco, fondateur du comité de surveillance Contas Abertas, qui milite pour une plus grande transparence dans les dépenses publiques.

« La corruption s'installe là où il y a de l'argent. Et au Brésil en ce moment, l'argent est lié à la Coupe du monde », précise-t-il.

Le coût total de rénovation ou de construction des 12 stades a quadruplé par rapport aux prévisions d'origine. Ça fait du Mondial du Brésil le plus cher de l'histoire.

Le responsable gouvernemental du dossier du stade de Brasilia, Claudio Monteiro, s'est défendu en disant que le rapport était erroné, et que toutes les dépenses étaient justifiées.

« Ils tentent de pourrir l'atmosphère de la fête, a-t-il rétorqué. Nous démontrerons que ce rapport n'a rien à voir avec la réalité. »

Mais dans la rue, le sentiment de la population est sans appel.

« Ce stade est un monument au gaspillage et à la tristesse, affirme Paulo Rodrigues, garde de sécurité croisé dans le terrain de stationnement en face du stade de Brasilia. Je n'ai rien contre la Coupe du monde, mais je suis frustré par toute cette corruption qu'elle génère. Quand les politiciens s'en mettent plein les poches à la construction d'une route, au moins, on a une route. Tandis que ce stade ne nous donnera rien. »


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Coupe du monde - L'entraîneur du Brésil face à la justice

L'entraîneur de l'équipe brésilienne Luiz Felipe Scolari fait l'objet d'une enquête pour fraude fiscale au Portugal, à un mois de la Coupe du monde de soccer.

L'enquête porte sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand M. Scolari, âgé de 65 ans, était l'entraîneur de l'équipe du Portugal.

« Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) concernant d'éventuelles infractions fiscales », a indiqué une porte-parole du parquet général.

La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros (10,5 M$CA), a rapporté mardi le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

L'entraîneur a démenti à l'AFP, au Brésil, avoir commis quelque irrégularité que ce soit.

« J'ai fait correctement mes déclarations de revenus, a affirmé Luiz Felipe Scolari. Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine tous les faits. »

La FIFA a refusé de se prononcer dans le dossier. Le code d'éthique de la fédération internationale peut être appliqué pour des gestes « qui endommagent l'intégrité et la réputation du soccer, particulièrement lors d'affaires illégales ou immorales ».

Les sanctions pour avoir enfreint le code vont d'un avertissement au bannissement à vie des activités liées au soccer.

Si les autorités portugaises décident d'accuser M. Scolari à la suite de l'enquête, il pourrait faire face à la justice.

La sentence pour fraude fiscale au Portugal, pour des sommes importantes (ce qui est le cas), peut atteindre huit ans de prison, mais les juges préfèrent habituellement imposer de grosses amendes.


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Canadien - Bruins - Des expériences positives à reproduire

Written By Unknown on Rabu, 14 Mei 2014 | 16.11

Reportage de Diane Sauvé

Pour bien des joueurs du Canadien, un match 7 à Boston ne représente pas exactement de bons souvenirs. C'était dans ce contexte que la saison 2010-2011 du Tricolore avait pris fin, en prolongation, sur un but de Nathan Horton.

Pour Daniel Brière, c'est le contraire. Le petit attaquant y a possiblement vécu le plus grand match de sa carrière.

C'était le 14 mai 2010. Les Flyers avaient déjà réalisé tout un exploit en se rendant au septième match, puisque les Bruins avaient remporté les trois premiers duels. Et après 14 minutes de jeu, tout indiquait que la remontée des Flyers serait vaine. Avec un but de Michael Ryder et un doublé de Milan Lucic, les Bruins s'étaient forgé une avance de 3-0.

« C'est un des matchs les plus spéciaux de ma vie, c'était à Boston. Ça serait le fun de reproduire le même scénario, mais c'est très peu probable », a raconté Brière, mardi.

Un temps d'arrêt légendaire de Peter Laviolette plus tard, les Flyers revenaient dans le match avec un but de James van Riemsdyk avant le premier entracte, créaient l'égalité en période médiane, avant de voir Simon Gagné enfiler le but vainqueur en milieu de troisième.

« C'est un match que tu ne vois pas tellement souvent, mais c'est l'exemple parfait de rester en contrôle, de ne pas paniquer et d'attendre tes chances », rappelle le numéro 48.

C'était là un des quatre septièmes matchs auxquels Brière a participé dans la LNH. Après avoir perdu le premier en 2006 avec les Sabres de Buffalo, il a remporté les trois suivants avec les Flyers. Sa fiche dans ces quatre matchs : deux buts, trois passes.

Gionta, le plus expérimenté

Du côté du CH, le roi des matchs 7 est Brian Gionta. Le capitaine en sera à sa septième expérience du genre. Quatre fois, il a triomphé, dont en finale de la Coupe Stanley, le 9 juin 2003 avec les Devils du New Jersey contre les Ducks d'Anaheim.

« Tout est amplifié. Chaque erreur, chaque présence est encore plus importante, car il n'y a pas de place à l'erreur », rappelle le numéro 21.

Price, un autre type d'expérience

De son côté, Price en sera seulement à un troisième match ultime dans la LNH, mais il commence à s'y connaître dans les rencontres sans lendemain.

Si on calcule son expérience olympique, Price disputera en effet son cinquième match d'élimination en 2014. Il y a eu les quarts de finale, les demi-finales et la finale olympiques, de même que le match 6 de lundi.

On peut certes avancer que Price jouait derrière une formidable machine de hockey à Sotchi, mais le gardien a tout de même remporté les quatre rencontres. Il a accordé un seul but sur 96 tirs...

« Carey, c'est un grand leader, de la façon dont il se comporte, a rappelé Michel Therrien. Il est calme, il peut donner de bonnes performances dans ces moments-là. Hier, il nous a donné une autre grosse performance et, demain, on sait exactement à quoi s'attendre de Carey Price. »

Journée tranquille

Le Canadien a tenu un léger entraînement optionnel avant de se diriger vers le Massachusetts. Neuf patineurs, en plus des gardiens Peter Budaj et Dustin Tokarski, y ont participé.

On notera toutefois qu'Alex Galchenyuk faisait partie du groupe, une première séance avec des coéquipiers depuis qu'il s'est blessé à un genou en fin de saison.

Le jeune homme de 20 ans ne sera pas disponible mercredi, mais il s'approche visiblement d'un retour. Encore faut-il, toutefois, que ses coéquipiers lui achètent le temps nécessaire pour revenir au jeu...


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LNH - Expansion - Bettman rend visite à Seattle

Le commissaire de la LNH Gary Bettman s'est rendu à Seattle afin de rencontrer les autorités locales pour s'informer de la possibilité de la construction d'un nouvel aréna.

Le porte-parole de la LNH Frank Brown a confirmé que Bettman s'était bel et bien rendu à Seattle, mardi. Brown a expliqué que Bettman était sur la côte Ouest pour les éliminatoires de la LNH et qu'il avait rencontré le maire de Seattle, Ed Murray.

Brown a affirmé que Bettman voulait s'informer sur la situation concernant le projet de nouvel aréna proposé par l'investisseur Chris Hansen. Les autorités veulent cependant que la NBA implante une équipe à Seattle avant que la LNH s'y installe.

Dans une entrevue le mois dernier, Hansen a déclaré qu'il ne souhaitait pas devenir propriétaire d'une équipe de la LNH.

La ville de Seattle est au coeur des rumeurs d'expansion de la LNH depuis l'été dernier. Durant les séries, Bettman a affirmé que Seattle devait régler le dossier de l'amphithéâtre avant que la Ligue songe à s'y installer.


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LCF - Repêchage - Lavertu premier élu, Foucault aux Alouettes

Compte rendu de Jean St-Onge

Les Stampeders de Calgary ont sélectionné le joueur de ligne offensive québécois Pierre Lavertu au premier rang du repêchage canadien de la Ligue canadienne de football, mardi soir.

Ce choix est survenu après que Calgary eut échangé le joueur de ligne offensive Jon Gott au Rouge et Noir d'Ottawa.

Lavertu, qui est originaire de Québec, est ainsi devenu le troisième joueur de l'histoire du Rouge et Or de l'Université Laval à être sélectionné au premier rang du repêchage canadien de la LCF.

Après avoir échangé son premier choix, le Rouge et Noir a échangé son quart Kevin Glenn aux Lions de la Colombie-Britannique en retour de leur premier choix -- cinquième au total -- en 2014. La formation de la capitale fédérale a ensuite procédé à un autre échange avec les Alouettes de Montréal, qui disposaient jusque-là du quatrième choix, et jeté son dévolu sur le demi défensif des Carabins de l'Université de Montréal Antoine Pruneau.

« Ce fut un premier tour assez fou. Nous étions habitués lors des dernières années de sélectionner en fin de premier tour, alors nous n'avions pas de munitions pour effectuer une transaction, a expliqué le directeur général des Alouettes Jim Popp en conférence téléphonique. J'ai reçu beaucoup de textos, de courriels et d'appels des autres équipes pour s'informer de notre quatrième choix. À un certain moment, on a même négocié avec deux équipes en même temps, avant de finalement opter pour l'offre du Rouge et Noir. »

Les Montréalais, désormais cinquièmes, ont finalement retenu les services du joueur de ligne offensive des Carabins David Foucault. Il devenait du même coup le troisième joueur du réseau du sport étudiant du Québec à être choisi parmi les cinq premiers. 

« C'était un bon repêchage. Il n'y avait pas tellement de joueurs prêts à entamer leur carrière professionnelle dès cette saison, mais plusieurs joueurs intéressants qui pourront éventuellement aider leur équipe respective, a ajouté Popp. (...) Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur David, un produit local de surcroît. Selon nous, c'était l'un des meilleurs joueurs disponibles dans ce repêchage. »

Matthias Goossen part en deuxième

Entre-temps, les Blue Bombers de Winnipeg ont sélectionné le centre Matthias Goossen au deuxième rang, tandis que les Argonauts de Toronto ont effectué un échange avec les Eskimos d'Edmonton pour acquérir le troisième choix, qui est devenu le porteur de ballon de l'Université Simon Fraser Anthony Coombs.

Les Eskimos ont choisi au sixième rang le receveur de passes Devon Bailey et les Stampeders ont suivi au septième échelon avec le joueur de ligne défensive des Stingers de l'Université Concordia Quinn Smith. Ce dernier a échoué à un test antidopage au camp d'évaluation.

Les Tiger-Cats de Hamilton, qui avaient les deux derniers choix du premier tour, ont respectivement mis la main sur le secondeur Beau Landry et le joueur de ligne défensive Evan Gill.

Pour obtenir Lavertu, les Stampeders ont dû conclure une transaction avec le Rouge et Noir 30 minutes seulement avant que l'identité du premier choix au total soit connue.

Le Rouge et Noir a également offert les droits du centre Marwan Hage aux Stampeders. Hage a annoncé sa retraite de la LCF en avril après avoir été sélectionné par le Rouge et Noir lors du repêchage d'expansion en 2013.

Gott, qui est âgé de 28 ans, a disputé cinq saisons dans la LCF. Il a disputé 16 matchs en 2013, dont 14 à titre de partant au poste de garde à gauche et un autre au centre. Il a également participé à la finale de l'Ouest contre les Roughriders de la Saskatchewan et fut nommé parmi l'équipe d'étoiles de sa section pour la première fois de sa carrière.

Au total, les neuf formations canadiennes auront effectué 65 sélections lors de cette séance de repêchage.


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Rangers 2 - Penguins 1 - New York en finale de l'Est

Les Rangers de New York ont atteint la finale de l'Association de l'Est, mardi soir, en l'emportant 2-1 sur les Penguins à Pittsburgh.

Le gardien Henrik Lundqvist a établi un record de la LNH en remportant une cinquième victoire de suite dans un septième match.

Lundqvist a été choisi première étoile de la rencontre après avoir réalisé 35 arrêts. Il n'a cédé que devant Jussi Jokinen.

« J'étais tellement fatigué à la fin, a dit Lundqvist après la rencontre. Mais c'est tout un sentiment lorsque vous savez que c'est fait et qu'on a complété la remontée. »

« Il a bien géré la situation devant son filet, a déclaré le défenseur des Rangers Ryan McDonagh. Il a négocié avec des écrans devant lui et s'est emparé des rondelles libres. Il a été incroyable. »

Brian Boyle et Brad Richards ont marqué pour les Rangers, qui ont effacé un retard de 1-3 dans une série pour la première fois de leur histoire de 88 ans. Lundqvist a repoussé 102 des 105 derniers tirs auxquels il a fait face.

Marc-André Fleury a effectué 18 arrêts devant le filet des Penguins, qui ont été menés 10-3 au chapitre des buts marqués lors des trois derniers matchs.

New York passe en finale de l'Association de l'Est pour la deuxième fois au cours des trois dernières saisons. Les Rangers affronteront les vainqueurs de la série Bruins-Canadien, qui connaîtra son dénouement mercredi soir à Boston.


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BLACKHAWKS 2 - WILD 1 - Le Wild courbe l'échine

Patrick Kane a marqué à 9:40 de la période de prolongation pour permettre aux Blackhawks de Chicago d'éliminer le Wild du Minnesota en six matchs en vertu d'une victoire de 2-1, mardi.

Kris Versteeg a marqué à 1:58 de la première période et Corey Crawford a réalisé 34 arrêts, dont plusieurs importants pour aider les Blackhawks à accéder en finale de l'association de l'Ouest. Les Hawks affronteront le gagnant de la série entre les Ducks d'Anaheim et les Kings de Los Angeles. Les Ducks mènent la série 3-2 et le match no 6 aura lieu mercredi.

Erik Haula a marqué et Ilya Bryzgalov a repoussé 25 tirs pour le Wild, qui a dominé en fin de rencontre, mais qui n'a pas été en mesure de profiter de ses chances.

Il a payé pour son manque d'opportunisme en prolongation lorsqu'un dégagement de Brent Seabrook a effectué un drôle de rebond dans l'enclave. La rondelle est passée sous le bâton de Peter Regin, mais Kane l'a saisie avant d'enfiler l'aiguille.


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Bruins - Canadien - «Je n’aurais pas dû faire ça» - Thornton

Written By Unknown on Senin, 12 Mei 2014 | 16.11

Dany Dubé analyse le match de samedi et fait ses prédictions pour le reste des séries.

BOSTON - Les Bruins sont peut-être à une victoire d'un retour en finale de l'Est, mais un autre sujet retenait également l'attention dans le vestiaire de l'équipe dimanche matin.

Shawn Thornton ne tenait pas à s'étendre trop longtemps sur l'incident qui a mené la Ligue nationale à lui imposer une amende. L'homme fort des Bruins s'est présenté devant les caméras dans le vestiaire des siens et a évacué la question.

« Je vais parler, faites simplement écouter, a-t-il d'abord lancé à un journaliste qui a amorcé une question. Je me suis laissé emporter par l'émotion. Je vais payer l'amende et passer à autre chose. Je suis désolé que cet incident ait porté ombrage sur notre belle victoire. On doit se concentrer sur des choses plus importantes. Je me suis laissé emporter, je n'aurais pas dû faire ça. On paye l'amende, on se prépare pour le match 6 et on espère un bon match. »

Et il a aussitôt tourné les talons.

En 41 secondes, Thornton a donc réagi à la décision de la LNH de le sanctionner pour son geste commis en troisième période, samedi, dans la victoire de 4-2 sur les Bruins de Boston. Assis au banc des siens, il avait alors aspergé d'eau P.K. Subban, qui passait devant lui pendant que le jeu se déroulait.

« Comme entraîneur, tu veux soutenir tes joueurs, mais il y a certaines choses que tu ne peux pas soutenir. Shawn doit prendre la responsabilité de ses actions », a indiqué l'entraîneur-chef des Bruins, Claude Julien.

Thornton devra débourser 2820,52$, soit l'équivalent d'une demi-journée de travail, le maximum prévu par la convention collective en séries. Il n'avait pas été puni par les arbitres sur le coup.

Direction Montréal

Quelques joueurs des Bruins, principalement des réservistes, ont patiné dimanche matin avant de prendre la route de Montréal, où aura lieu le match 6 de la série qu'ils mènent 3-2. Avec une victoire, ils attendraient le troisième tour des séries pour la troisième fois au cours des quatre dernières saisons.

Depuis l'an passé, les Bruins présentent une fiche de quatre victoires et trois défaites dans les matchs d'élimination. On se souviendra surtout de la frousse qu'ils ont eue au premier tour en 2013, quand ils ont pris une avance de 3-1 sur les Maple Leafs de Toronto, pour seulement remporter la série en sept matchs.

« La ligne est mince entre apprendre des expériences et tourner la page. C'est une nouvelle année. Au premier tour contre Détroit, on menait 3-1 et il y avait des comparaisons avec la série contre Toronto. Tout le monde dit que la quatrième victoire est la plus difficile à obtenir. »

« On doit se fier à l'expérience de notre équipe, a répondu Julien. Tant que tu ne gagnes pas le dernier match, rien n'est acquis. C'est comme ça qu'on aborde le dernier match. »

Le scénario sera exactement le même que celui de 2011. Cette année-là, les Bruins s'étaient présentés à Montréal pour le match 6, forts d'une avance de 3-2. Avec des buts de Michael Cammalleri et Brian Gionta, le CH avait arraché une victoire de 2-1, pour forcer la tenue d'un septième match.

Les Bruins avaient triomphé lors de ce match 7 et soulevaient la Coupe Stanley sept semaines plus tard.


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LNH - Canadien - «Nous devons mieux jouer, moi y compris» - Vanek

Le reportage de Diane Sauvé

Après Max Pacioretty samedi, au tour de Thomas Vanek d'expier ses fautes, dimanche. Mais l'Autrichien a été plus ambigu dans son mea culpa.

Interrogé quant à savoir s'il devait élever la qualité de son jeu, Vanek en a fait une question de groupe.

« Cette série n'est pas l'affaire d'un ou deux joueurs. C'en est une de profondeur, a lancé le numéro 20. Nous avons besoin de tout le monde. Je fais partie du groupe... Nous devons mieux jouer, moi y compris. »

Vanek, qui a été blanchi samedi, compte maintenant 6 points en 9 matchs de séries. Il s'est adressé aux médias plutôt que de prendre part à l'entraînement optionnel, à Brossard. Treize joueurs ont sauté sur la glace dont cinq patineurs qui étaient en uniforme samedi  : Travis Moen, Brandon Prust, Michaël Bournival, Douglas Murray et Mike Weaver. Carey Price a lui aussi enfilé son équipement.

« Les Bruins nous enlèvent beaucoup de temps et d'espace, a fait valoir Vanek. Je n'ai pas eu les occasions que je souhaiterais obtenir, mais je tente tout de même de créer des jeux. Notre trio a eu quelques bonnes chances au match 4 et hier (samedi), nous sommes tombés rapidement dans une situation de rattrapage. »

En effet, il n'y avait pas 22 minutes d'écoulées que les Bruins détenaient une avance de 3 buts.

« À 3-0, c'est toujours plus dur, de renchérir David Desharnais. On sait qu'ils vont fermer le jeu. Lundi, il faudra prendre les devants comme on l'a fait plus tôt dans la série. Ça va être la clé. »

Pour ça, le Canadien devra trouver le fond du filet à cinq contre cinq. Il traverse actuellement une disette de 147 min 7 s en pareille situation.

« On joue contre une très bonne équipe, une des meilleures à cinq contre cinq, a argué Desharnais. Mais il faut trouver un moyen de marquer. On doit profiter de nos avantages numériques pour se donner un rythme et marquer à forces égales. »


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Basketball - Clippers - «Je demande pardon» - Sterling

Le propriétaire déchu des Clippers de Los Angeles Donald Sterling s'est excusé pour les commentaires racistes qui ont mené à son bannissement à vie de la NBA.

Dans une entrevue enregistrée dimanche et qui sera diffusée lundi à CNN, Sterling a affirmé qu'il n'était pas un raciste.

« J'ai fait une terrible erreur. Je suis ici pour demander pardon », a-t-il lâché.

Il s'agit de la première déclaration publique de Sterling depuis que le site Internet TMZ a diffusé l'enregistrement d'une conversation dans laquelle il reproche à sa petite amie de « s'afficher avec des Noirs », le 25 avril dernier.

« Je suis un bon membre qui a fait une erreur, a déclaré Sterling. N'ai-je pas le droit de commettre une erreur, après 35 ans? J'adore ma ligue, mes partenaires. N'ai-je pas le droit à une erreur? C'est une erreur terrible. Je ne recommencerai pas. »

Cette entrevue à CNN survient près de deux semaines après que le commissaire de la NBA Adam Silver l'eut banni à vie, en plus de lui imposer une amende de 2,5 millions de dollars américains. Silver a aussi demandé aux autres propriétaires de forcer Sterling à vendre les Clippers.

« Si les propriétaires considèrent que j'ai droit à une autre chance, ils me la donneront », a-t-il ajouté.

Sterling a expliqué qu'il avait attendu pour faire ses excuses publiques parce qu'il était « émotionnellement troublé » et qu'il ne savait pas comment corriger sa bévue.

Shelly Sterling se battra

L'entrevue de Donald Sterling a eu lieu la même journée où des extraits d'une entrevue de son épouse à Barbara Walters ont été publiés sur le site Internet d'ABC News.

Shelly Sterling, qui n'est plus en couple avec Donald Sterling depuis longtemps, a indiqué qu'elle avait l'intention de se battre afin de conserver les 50 % des parts des Clippers qui lui appartiennent.

« Je me battrai contre cette décision, a-t-elle indiqué. Pour être honnête avec vous, je me demande si une femme d'un des propriétaires, et il y a 30 propriétaires, faisait une chose pareille, qu'elle émettait des propos racistes, est-ce qu'on écarterait son mari? Ou on laisserait son mari à la tête de l'équipe? »

Shelly Sterling a aussi affirmé qu'elle demanderait éventuellement le divorce de son mari, mais qu'elle ne l'avait pas encore fait en raison de considérations financières.

Un porte-parole de la NBA, Mike Bass, a toutefois indiqué dimanche soir que selon la constitution de la NBA, Mme Sterling ne pourra pas garder ses parts si Donald Sterling est forcé de vendre l'équipe en vertu d'un vote à 75 % en faveur de la vente.


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Penguins 1 - Rangers 3 - Pour maman: un but, une victoire, l'égalité

Trois jours après la perte subite de sa mère, Martin St-Louis a inscrit le premier but des Rangers dans une victoire de 3-1 contre les Penguins, dimanche. La série est égale 3-3.

La foule réunie au Madison Square Garden de New York a entonné un « Mar-ty, Mar-ty » lors de sa première présence sur la glace. Des chants qui ne se sont qu'amplifiés quand St-Louis a marqué après 3 min 34 s de jeu.

St-Louis a été nommé la première étoile du match. Ovationné à nouveau par la foule, il a porté la main à sa poitrine. La mère de l'attaquant de 38 ans est décédée jeudi.

« C'est la fête des Mères. Mon père est ici, ma soeur est ici, a dit St-Louis après la rencontre. Ç'a été des moments difficiles pour ma famille. D'être capable de prendre l'avance en première période, ç'a été un bon moment. »

« J'ai profité d'un bond chanceux. Je sais que ma mère m'a aidé sur le jeu. C'est une victoire spéciale pour toute l'équipe », a-t-il ajouté.

Carl Hagelin a ajouté un but en première pour les Rangers qui ont encore une fois évité l'élimination.

Derick Brassard a restauré l'avance de deux buts des Rangers en deuxième période après que Brandon Sutter eut réduit l'écart à un seul but. Marc-André Fleury a stoppé 26 tirs devant la cage des Penguins. Dans la victoire, Henrik Lundqvist a été sensationnel avec 36 arrêts.

La série demi-finale de l'Association Est prendra fin mardi, avec la présentation du match no 7 à Pittsburgh. Les Penguins, qui menaient 3-1 dans la série, avaient gaspillé une première occasion de passer au tour suivant vendredi, quand ils avaient perdu 5-1 à domicile.


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Tour de Californie - 1re étape - Boivin 6e de l'étape initiale

Guillaume Boivin (Cannondale) a entrepris le Tour de Californie en force dimanche. Le cycliste québécois a conclu la première étape de 198 kilomètres au 6e rang à Sacramento.

Son coéquipier slovaque Peter Sagan s'est quant à lui classé 4e.

Le Britannique Mark Cavendish (Omega Pharma Quick-Step) s'est imposé au sprint, stoppant le chrono à 4 h 44 min 17 s. Il a devancé à l'arrivée l'Allemand John Degnenkolb (Giant-Shimano) et le Néerlandais Moreno Hofland (Belkin Pro Cycling) qui ont terminé respectivement 2e et 3e. Les 93 premiers coureurs ont été crédités du même chrono que Cavendish.

« J'avais un peu carte blanche aujourd'hui. Peter et moi étions tous les deux extrêmement bien placés donc on s'est essayé. Ce n'est pas nécessairement l'idéal et ce ne sera probablement pas comme ça à chaque course, mais c'était comme ça cette fois-ci. On était proche dans le final. Il nous a juste manqué un peu de jambes pour être vraiment compétitif, mais on espère que ça va venir au fil du Tour », a commenté le Montréalais avant d'évoquer les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette première course en Californie.

« C'était quand même une étape assez longue et il faisait très chaud. On avait 35 degrés aujourd'hui alors ce n'est pas facile pour l'organisme même s'il n'y avait rien de trop difficile dans le profil de l'étape. C'était très, très venteux aussi. Dans les 50 derniers kilomètres, ç'a vraiment été la bagarre dans le vent de côté. Notre équipe s'est fait un peu piéger et on a dû chasser fort pour rentrer », a-t-il indiqué.

« En arrivant sur le circuit à Sacramento, les gars ont vraiment fait du bon travail pour nous mettre en avant Peter et moi. Peter m'a dit que je pouvais y aller pour mon sprint si je le voulais. On s'est un peu manqué, mais c'était la première fois de l'année qu'on sprintait ensemble. On va essayer de faire mieux dans les prochaines étapes. Il y a quand même des signes encourageants », a dit Boivin, qui entrevoit toutes les possibilités pour la suite de l'épreuve.

« Peut-être que j'aurai encore ma chance de faire les sprints puisque Peter est en reprise ici et il n'est pas dans sa forme optimale. Il sait que tout au long de l'année, je vais travailler pour lui. Alors il espère pouvoir m'aider à gagner une course. »

Lundi, un contre-la-montre de 20,1 kilomètres sera disputé à Folsom.


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NFL - Repêchage - Duvernay-Tardif repêché par les Chiefs

Written By Unknown on Minggu, 11 Mei 2014 | 16.11

Le reportage d'Antoine Deshaies

Avec le 200e choix au total, les Chiefs de Kansas City ont sélectionné le joueur de ligne offensive des Redmen de McGill Laurent Duvernay-Tardif au 6e tour du repêchage de la NFL, samedi.

Duvernay-Tardif, un colosse de 1,96 m et de 144 kg (6 pi 5 po/315 lb), a été le quatrième Canadien à être sélectionné lors de l'encan 2014.

« Ç'a été une longue attente, mais c'est tellement valorisant de recevoir un appel comme ça et d'avoir toute la famille autour de soi. C'est vraiment un moment mémorable », a-t-il exulté.

Il a mentionné avoir été contacté par des représentants des Eagles de Philadelphie et des Cardinals de l'Arizona avant de finalement recevoir la bonne nouvelle de la bouche de l'entraîneur-chef des Chiefs Andy Reid.

Âgé de 23 ans et originaire de Mont-Saint-Hilaire, Duvernay-Tardif devient le huitième Québécois et le dixième joueur issu des rangs universitaires canadiens à être repêché par une équipe de la NFL.

Le spécialiste des longues remises Randy Chevrier était le dernier Québécois à avoir été repêché dans la NFL, au septième tour, par les Jaguars de Jacksonville, en 2001. Il est aussi le seul autre joueur de McGill à avoir mérité cet honneur.

Faire sa chance

Ancien joueur de ligne défensive, Duvernay-Tardif avait prouvé sa valeur lors d'une journée d'évaluation à Montréal en mars dernier, qu'il avait lui-même organisé.

Duvernay-Tardif avait démontré l'étendue de son talent et de ses habiletés physiques devant des représentants de neuf équipes de la NFL, dont les Chiefs, les Eagles et les Cardinals. Les résultats de ses tests physiques étaient dignes de ceux obtenus par les meilleurs joueurs à sa position qui avaient été invités au camp d'évaluation de la NFL à Indianapolis.

Après sa journée d'évaluation, Duvernay-Tardif, qui a fait l'objet d'un article dans le magazine Sports Illustrated, avait visité les installations des neuf équipes de la NFL.

« La chose la plus importante pour moi, c'est la chimie avec les entraîneurs, a-t-il mentionné. Quand je suis allé à Kansas City, j'ai eu la chance de rencontrer les deux entraîneurs de ligne offensive et c'est une des seules équipes qui a pris le temps d'apprendre à me connaître, pas seulement ma connaissance des jeux, mais aussi de voir comment allait mes études, comment je voulais conjuguer ça au football. Ils ont vraiment pris le temps d'apprendre à me connaître et j'ai apprécié ça. »

L'aventure NFL commencera rapidement pour Duvernay-Tardif. Il devrait prendre l'avion en direction de Kansas City, dimanche, et participer à un premier entraînement dès lundi.

Il compte travailler fort afin de faire sa place avec les Chiefs et se croit prêt à passer au prochain niveau.

« Je pense être prêt physiquement, a-t-il déclaré. Je vais devoir m'habituer au calibre de l'opposition et améliorer ma technique afin de pouvoir bien contrer les joueurs adverses. »

Duvernay-Tardif a été nommé à deux reprises sur les équipes d'étoiles canadiennes lors de son séjour à McGill et il a reçu le titre de joueur de ligne par excellence au pays la saison dernière.

Étudiant en médecine, Duvernay-Tardif est également le meilleur espoir en vue du repêchage de la LCF selon la centrale de recrutement du circuit. Le repêchage de la LCF aura lieu mardi.


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Canadien 2 - Bruins 4 (F) - Montréal au mur

Le résumé du match, les échos de vestiaire avec Michel Chabot et l'analyse de Martin Leclerc

BOSTON - La saison du Canadien sera à l'enjeu lundi à Montréal. Les Bruins ont défait le Tricolore 4-2, samedi, pour prendre une avance de 3-2 dans la série de deuxième tour qui les oppose.

Les hommes de Claude Julien ont profité d'un début de match brouillon des visiteurs, et ont finalement débloqué en avantage numérique, pour pousser le Tricolore au bord du précipice.

« Tu repousses n'importe quel animal dans un coin, il sera désespéré. Nous serons désespérés lundi et on a hâte à ce défi », a commenté le gardien Carey Price.

« On est retombés sur nos pattes toute la saison, a ajouté le défenseur Josh Gorges. On a eu nos hauts et nos bas. On ne doit pas avoir le moral trop bas ou trop haut. »

« On était meilleurs ce soir, mais il reste un autre match à gagner, et pour être honnête, ça ne sera pas facile », a ajouté l'entraîneur-chef des vainqueurs, Claude Julien.

Tempête en début de deuxième

C'était 1-0 Boston après 20 minutes, grâce au but de Carl Soderberg, mais les Bruins ont mis une centaine de secondes pour scier les jambes des Montréalais en début de période médiane. Après 64 secondes, Reilly Smith a fait dévier un tir, d'abord du bâton, puis du patin, pour battre Carey Price. Ce dernier venait d'ailleurs de voler à Smith un but certain en étendant la jambière.

Trente-deux secondes plus tard, c'était au tour de Jarome Iginla, lui aussi en avantage numérique, de déjouer Price. Le prolifique marqueur vivait en ermite du côté gauche de l'enclave, pendant que les quatre joueurs en blanc étaient hypnotisés par la rondelle. Il a tout de même fallu une bien jolie passe de Torey Krug, par-derrière, pour qu'Iginla parvienne à ses fins.

D'un coup sec, l'avantage numérique des Bruins, si dangereux en saison et au premier tour, venait de débloquer avec ses deux premiers buts de la série.

« Notre avantage numérique était mûr pour marquer, a estimé Julien. C'était moyen en première période. On en a parlé à l'entracte, on voulait montrer davantage d'intensité, gagner nos bagarres. Ça nous a donné ces deux buts. »

Ce déblocage aurait été impossible sans des arbitres nettement plus interventionnistes que dans les deux derniers matchs. Cela dit, leur zèle valait pour les deux équipes, toutes deux punies cinq fois après 40 minutes. Seulement, c'était 3-0 quand l'avantage numérique du CH s'est mis à fonctionner, tandis qu'à 5 contre 5, c'était la sécheresse.

Brendan Gallagher a redonné vie au Canadien en marquant avec moins de six minutes à écouler à la deuxième période, mais Loui Eriksson a calmé le jeu en fin de match. Un but qui a permis aux quelque 17 000 spectateurs d'entonner dans la joie I'm Shipping Up to Boston, l'équivalent hockey de Sweet Caroline au TD Garden.

P.K. Subban a ajouté un but pour le CH avec moins de trois minutes à écouler au match.

Les malheurs des Tchèques

L'histoire semble se répéter chez le Canadien. Max Pacioretty, David Desharnais et Tomas Vanek semblent encore incapables de se mettre en marche et le temps presse pour eux. Vanek était tout simplement invisible, tandis que Pacioretty a certes tiré six fois au filet, mais n'a plus sa touche d'antan.

Tomas Plekanec a quant à lui connu une première moitié de match à oublier. Coupable du dégagement refusé qui a précédé le premier but, il était en outre au banc des pénalités pour les deux buts des Bruins en début de deuxième période. Le Tchèque s'est bien repris par après en préparant le but de Gallagher.

Ce n'est guère plus rose pour son compatriote chez les Bruins, David Krejci. Blanchi samedi, il ne compte que 3 points en 10 matchs depuis le début des séries. Mais avec les six points du trio de Soderberg, Eriksson et Matt Fraser dans le match 5, voilà que les Bruins pourraient accéder à la finale de l'Est sans même le concours de celui qui a été le meilleur marqueur des séries 2011 et 2013.

« Le trio de Soderberg a été notre meilleur de la série. Il enlève beaucoup de pression sur les autres trios », a rappelé, on ne peut plus justement, Julien.

À noter :

L'attaquant du Canadien Daniel Brière a été laissé de côté pour la rencontre, au profit de Brandon Prust. Interrogé à ce sujet, Therrien a répondu qu'il souhaitait un quatrième trio plus énergique pour un match à l'étranger.


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Sporting 3 - Impact 0 - L'Impact dominé, Saputo promet des changements

L'Impact de Montréal s'est incliné pour la deuxième fois cette saison contre le Sporting de Kansas City, par la marque de 3-0 au Stade Saputo, samedi.

Immédiatement après le cuisant revers, le président de l'équipe, Joey Saputo, s'est exprimé sur les réseaux sociaux : « Nos supporters méritent mieux. Il y aura des changements, je vous le garantis. »

Dom Dwyer a enfilé ses cinquième et sixième buts de la saison, sur un tir de pénalité à la 18e minute de jeu, puis au moyen d'une échappée à la 64e. Il a ainsi réussi un deuxième doublé cette saison contre le onze montréalais. Paulo Nagamura (34e) a inscrit l'autre filet des visiteurs.

L'Impact a joué à 10 contre 11 à partir de la 18e minute, quand Collen Warner a été expulsé pour une faute de main qui a mené au tir de pénalité du Sporting. La sanction était méritée puisque Warner a clairement repoussé de la main un ballon qui allait rouler de l'autre côté de la ligne de but, sous les yeux de l'attaquant du Sporting Oriol Rosell.

Nagamura a fait 2-0 sur un tir en douceur, à la suite d'un centre à ras de sol de Chance Myers. Celui-ci a raté son relais à moitié, mais le ballon a quand même traversé la zone de réparation, au nez et à la barbe du jeune quatuor défensif montréalais.

Nagamura a ensuite fourni la passe en profondeur qui a permis à Dwyer de filer seul dans l'axe et de porter la marque à 3-0.

La défaite, une deuxième contre le Sporting cette saison après le revers de 4-0 du 19 avril à Kansas City, laisse le onze montréalais (1-5-3) près de la cave du classement. Le Sporting est quant à lui assuré de rester au sommet du classement dans l'Association Est.

C'est la quatrième fois cette saison que la troupe de Frank Klopas se fait blanchir, et la deuxième fois à domicile.

En l'absence du défenseur Matteo Ferrari et de l'attaquant Marco Di Vaio, dont les cas étaient incertains la veille, Frank Klopas a accordé un premier départ cette saison à Wandrille Lefèvre. Celui-ci s'est retrouvé flanqué de ses anciens compères de l'académie de l'Impact Maxim Tissot et Karl Ouimette. Jack McInerney a quant à lui joué en tant que seul attaquant en pointe.

Hassoun Camara était quant à lui suspendu en raison d'une accumulation de cartons jaunes.


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Boxe - WBC Lourds - Stiverne (enfin) champion du monde

Le Montréalais Bermane Stiverne a attendu longtemps pour se battre en championnat du monde et il a fait bon usage de l'occasion qui se présentait à lui, samedi.

Il a défait Chris Arreola par arrêt de l'arbitre au sixième round pour devenir champion WBC des poids lourds.

Stiverne (24-1-1, 21 K.-O.) a été pour le moins dominé au cours des premiers rounds, mais il n'a eu besoin que d'une droite bien placée pour envoyer son adversaire au tapis une première fois.

Le boxeur d'origine haïtienne a envoyé Arreola (36-3, 31 K.-O.) au sol à deux autres occasions au cours du round avant que l'arbitre ne décide de mettre fin au combat.

« J'attendais qu'il entre dans sa zone de confort pour l'attaquer et l'envoyer au tapis », a expliqué le champion, visiblement très ému, en entrevue dans le ring après le combat.

Il s'agissait du deuxième combat entre les deux pugilistes. Le premier affrontement s'était aussi terminé à la faveur de Stiverne par décision unanime des juges.

Stiverne devient le premier boxeur d'origine haïtienne à mettre la main sur le titre de champion du monde dans la catégorie des poids lourds. Il succède ainsi à Vitali Klitschko qui a pris sa retraite afin de se consacrer à la politique.

Il était devenu aspirant obligatoire au champion ukrainien en 2011, mais Klitschko avait évité le Montréalais à de nombreuses reprises pour des combats plus lucratifs, avant de s'éloigner du ring pour l'arène politique.

Stiverne devrait affronter l'aspirant obligatoire Deontay Wilder lors de son prochain combat.


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Canadien - Bruins - Subban au cœur de l’action

BOSTON - P.K. Subban attire toujours autant les regards, les huées, mais aussi les confrontations en tout genre. L'une d'elles pourrait coûter quelques dollars à Shawn Thornton.

Un représentant de la Ligue nationale a indiqué à Radio-Canada Sports que la LNH va évaluer la possibilité d'imposer une amende à Thornton pour un geste commis en troisième période du match 5 de la série Canadien-Bruins. Pendant que le jeu se déroulait, Subban est passé devant le banc des Bruins et Thornton lui a alors lancé de l'eau au visage.

Subban s'est aussitôt retourné vers le banc des Bruins, et dès l'arrêt de jeu, s'est plaint à un officiel.

« Je ne peux pas trop commenter, a d'abord expliqué un Subban qui avait retrouvé le sourire malgré tout, après le match. Je ne sais pas si l'eau provenait d'un joueur ou d'une autre personne. Je sais qu'il s'agissait de l'eau puisque ça ne collait pas. À ce moment, j'étais sans doute frustré. On perdait et on cherchait une façon de marquer un but. Il y a assez de distractions pendant un match, tu n'as pas besoin de recevoir de l'eau. Je ne pouvais plus voir. »

« Je n'ai pas vu l'incident, j'ai entendu les mêmes choses que vous, mais je ne peux pas commenter. Mais je désapprouve ce genre de geste », a pour sa part indiqué l'entraîneur-chef des Bruins, Claude Julien.

Le règlement 75.3 de la Ligue nationale soutient qu'une punition mineure doit être décernée « quand un joueur, un entraîneur ou un membre du personnel d'une équipe lance un objet depuis le banc des joueurs, des punitions (ou tout autre endroit à l'extérieur de la patinoire) pendant que le jeu se déroule ou pendant un arrêt de jeu ».

« Je ne crois pas que ça fasse partie du jeu, a ajouté Subban. Si j'avais jeté de l'eau à un autre joueur, ce serait sûrement d'une autre histoire. Je me retrouverais dans les nouvelles pendant trois jours! »

Une valse avec Lucic

En milieu de deuxième période, le meilleur marqueur du Canadien s'est retrouvé aux prises avec un autre homme fort des Bruins, Milan Lucic. Les deux joueurs se sont chamaillés pendant de longues secondes sur la même séquence. Une fois au banc à l'arrêt de jeu, Lucic agissait comme s'il voulait exhiber ses biceps, et Subban y est allé de quelques mots vers le banc des Bruins.

Lucic a-t-il fait perdre à Subban son calme?

« J'ai fait ça un million de fois cette saison, ça ne veut pas dire que je perds ma concentration! », a lancé un Subban assez souriant lorsque questionné sur le sujet.

« Il peut bien gonfler ses bras, il a de plus gros biceps que moi!, a-t-il poursuivi. Je n'ai rien à dire de mal contre Milan. Il joue bien, il travaille fort et il est gros. Je n'ai que du respect envers lui. Je veux toutefois travailler encore plus fort contre lui. Il m'a juste rappelé à quel point il peut être fort. »

Malgré tous ces incidents, Subban a conclu sa soirée avec un but, six tirs sur Tuukka Rask et six autres qui ont été bloqués par des joueurs des Bruins.


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Canadien - Bruins - Fraser, la carte cachée

Written By Unknown on Sabtu, 10 Mei 2014 | 16.10

Les joueurs du Canadien demeurent positifs malgré la défaite crève-coeur de jeudi. Reportage de Jean St-Onge.

BOSTON - Si Matt Fraser souhaitait sortir de l'anonymat, c'est réussi. Un but en prolongation plus tard, il était le joueur le plus en vue dans le vestiaire des Bruins, vendredi matin, au lendemain du match 4 de la série contre le Canadien.

Cela dit, Fraser, une recrue de 23 ans, souhaite laisser une bien plus grande marque dans la Ligue nationale que son but en prolongation à son tout premier match en séries.

« Personne ne veut être reconnu comme une vedette éphémère (« one-hit wonder »), a dit l'attaquant, après l'entraînement optionnel de vendredi, auquel il n'a pas participé. Tu imagines toujours marquer ces buts, mais tu ne penses pas que ce sera toi. Je veux juste aider l'équipe tous les soirs. Quand les entraîneurs se demandent qui employer, ils peuvent me regarder et savoir que je peux faire ma part. »

Un long parcours

C'est un chemin tortueux qu'a emprunté Fraser pour devenir le héros du match 4 pour les Bruins. Sa carrière chez les juniors a décollé sur le tard, lui qui a connu son éclosion à 19 ans, avec une saison de 32 buts avec l'Ice de Kootenay en 2009-2010. C'est seulement en novembre 2010, pendant qu'il disputait sa saison de 20 ans dans la Ligue de l'Ouest (WHL), que les Stars de Dallas lui ont fait signer un contrat.

Après avoir connu deux campagnes de 30 buts dans la Ligue américaine, l'athlète de Red Deer, en Alberta, a été un des quatre joueurs sacrifiés par les Stars pour obtenir les attaquants Tyler Seguin et Rich Peverley, à l'été 2013.

« Je jouais au golf et ma sœur m'a appelé pour me demander si j'avais été échangé. Je lui ai dit : laisse-moi tranquille. Deux trous plus tard, j'ai vu que j'avais manqué 20 appels et que j'avais reçu plein de SMS! Mon premier appel a été à elle pour m'excuser! »

Au-delà des circonstances loufoques dans lesquelles il a appris la transaction, Fraser retire du positif de ce changement.

« Une fois que tu assimiles le choc, tu réalises que c'est un business et que ces choses-là peuvent arriver. Tu dois regarder les points positifs. À Boston, il n'y a pas seulement les Bruins, il y a les Celtics, les Red Sox, les Patriots. C'est une culture de gagnants ici. »

Depuis que cette transaction a été conclue, il a surtout été question de Loui Eriksson et Reilly Smith à Boston. Mais s'il prend sa place dans la formation, Fraser constituera un autre atout pour les Bruins dans ce qui représentait une décision audacieuse de se départir du talentueux Seguin.

Pour l'instant, Fraser a au moins gagné le droit de disputer un match de plus...

« On devrait le voir dans la formation demain. Je peux même dire que c'est une certitude », a laissé tomber Claude Julien, sourire en coin.


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Tour d'Italie - 1re étape - Tuft en rose

Le Canadien Svein Tuft ne pouvait espérer plus beau cadeau pour son 37e anniversaire : le premier maillot rose de la 97e édition du Tour d'Italie.

Premier coureur des Orica-GreenEdge à franchir la ligne d'arrivée du contre-la-montre par équipes, Tuft a endossé le maillot de meneur d'un grand tour pour la première fois de sa carrière.

La formation australienne a bouclé les 21,7 km, courus en soirée à Belfast (Irlande), en 24 min 42 s pour une moyenne de 52,713 km/h.

« C'est une façon incroyable de célébrer son anniversaire. Finir comme ça, quelle sensation! Je veux remercier mon équipe de m'avoir offert ce cadeau. Ça n'arrive qu'une fois dans la vie d'un mec comme moi, a dit Tuft peu habitué à se retrouver sous les projecteurs.

« Quelle équipe! Je n'avais jamais imaginé que quelque chose comme ça arriverait. Je suis si fier. Je suis chanceux d'avoir eu ce cadeau pour mon anniversaire. C'est un vrai cadeau d'anniversaire. Cette équipe est vraiment généreuse. »

Il faut savoir que lorsqu'un tour s'ouvre par un contre-la-montre par équipes, c'est le premier coureur de l'équipe gagnante à passer la ligne d'arrivée qui s'empare du maillot de meneur.

Vice-champion du monde du contre-la-montre en 2008, Tuft a rarement l'occasion de goûter personnellement aux grands honneurs. Mais son rôle n'est pas pour autant essentiel. Dans le peloton, ses qualités de rouleur sont largement reconnues et elles contribuent grandement aux succès de la formation australienne dans les contre-la-montre par équipe.

L'an dernier, Tuft a aidé les siens à remporter la 4e étape du Tour de France et la médaille d'argent aux Championnats du monde. Ironiquement, il avait terminé 169e... et dernier de son premier Tour de France.

Les malheurs de Martin et Garmin

Vendredi, sur les routes irlandaises. Orica-GreeEdge a devancé de cinq secondes les Omega Pharma-Quickstep et de 7 secondes les hommes de BMC.

Parmi les prétendants au maillot rose, le Colombien Rigoberto Uran (Omega Pharma) a réalisé la meilleure opération. Il a pris 2 secondes à l'Australien Cadel Evans (BMC) et 48 secondes au Colombien Nairo Quitana (Movistar).

Quant à l'Espagnol Joaquim Rodriguez (Katusha), principal perdant parmi les favoris, il a cédé 1 min 28 s à Uran.

Toutefois, le grand perdant du jour s'appelle Dan Martin, contraint à l'abandon. L'Irlandais, déjà victime d'une chute dans le dernier virage de Liège-Bastogne-Liège le 27 avril au moment où il pointait au 2e rang, s'est retrouvé à terre avec trois autres coéquipiers de Garmin-Sharp : Koldo Fernández, Andre Cardoso et Nathan Haas.

Martin s'est fracturé la clavicule, tout comme Fernández. Cardoso et Haas souffrent de contusions et leur état sera réévalué plus tard.

Cette chute a coûté cher à Garmin-Sharp, 22e et dernière, et à Ryder Hesjedal, gagnant en 2012 et qui pointe désormais à 3:26 des favoris.

Cet écart important s'explique par le fait que Hesjedal, Thomas Dekker, Tyler Farrar et Dylan Van Baarle ont dû mettre les freins pour attendre Fabian Wegmann puisque c'est le chrono du cinquième homme qui fait foi de tout.

« Vous ne voulez jamais voir ce genre de chose, a déclaré Hesjedal. Je suis très préoccupé par Koldo et Dan, surtout Dan parce que je sais à quel point c'était important pour lui de courir ici. Mais cet accident motivera le reste des troupes. On se regroupera et on se concentrera, nous sommes des battants. On profitera des occasions pour le reste de la course et nous ferons tout ce que nous pourrons pour que Dan et Koldo soient fiers. Nous sommes peut-être à terre, mais ne nous comptez pas pour battus. »

La deuxième étape, samedi, se déroulera sur 219 km dans les environs de Belfast.


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