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ATP - Bangkok - La Thaïlande sourit à Raonic

Written By Unknown on Senin, 30 September 2013 | 16.10

L'efficacité déconcertante au service de Milos Raonic lui a permis de remporter une cinquième couronne sur le circuit de l'ATP, dimanche, au tournoi de Bangkok.

L'Ontarien a eu le dessus sur Tomas Berdych, favori de la compétition thaïlandaise et sixième au classement mondial, en deux manches de 7-6 (7/4), 6-3.

« C'est bien sûr un sentiment agréable de gagner ce titre. J'ai eu besoin de trouver le bon rythme dans la première manche et une fois que cela a été fait, j'ai joué un bon tennis », a déclaré le natif de Podgorica, au Monténégro.

Les statistiques de Raonic au service parlent d'elles-mêmes : 18 as contre 1 double faute, 95 % (43 en 45) de jeux gagnés sur ses premières balles et, surtout, l'athlète de 22 ans n'a pas été brisé une seule fois.

« Il a été encore plus exceptionnel que d'habitude au service, il ne m'a laissé aucune chance », a reconnu Berdych.

Au terme de l'affrontement qui a duré 1h 17 min, le favori du tournoi a fait mention des prouesses de Raonic sur son compte Twitter.

Berdych a baissé pavillon pour une troisième fois en trois occasions au tour ultime en 2013. Il s'était aussi incliné à Dubaï et à Marseille. Le Tchèque est le seul joueur classé parmi les 10 meilleures raquettes à ne pas avoir décroché un titre cette année.

Le numéro canadien, quant à lui, est sacré champion pour la deuxième fois de la saison. Il avait triomphé à San José contre l'Allemand Tommy Haas au mois de février dernier.

Cette victoire permet à Raonic d'engranger 205 points au classement de l'ATP puisqu'il s'était fait montré la porte de sortie en quarts de finale l'an dernier. Il touchera aussi la somme de 102 450 dollars.


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Roughriders 12 - Alouettes 17 - Mêmes vedettes, meilleur résultat

Mêmes vedettes, meilleur résultat

La défense récompensée et Duron Carter plébiscité : les Alouettes ont signé une victoire qui tombe à point.

Les Montréalais (5-8) ont vaincu les Roughriders de la Saskatchewan (8-5) 17-12 pour freiner leur séquence de trois défaites. En ce dimanche après-midi ensoleillé, 24 016 spectateurs, la meilleure foule des deux dernières saisons, se sont réunis au stade Percival-Molson pour voir les Alouettes pousser ce soupir de soulagement.

« Je suis heureux pour les gars, s'exclame l'entraîneur et directeur général Jim Popp. L'unité défensive nous a donné une chance de gagner toute la saison, mais on y parvenait rarement. Les gars n'ont jamais abandonné. »

C'est cette défense qui a scellé la victoire. Chip Cox a annihilé les espoirs des Roughriders avec une interception dans la zone des buts avec 13 secondes à écouler. Cox, joueur défensif par excellence de la Ligue canadienne la semaine précédente, a ainsi conclu un autre match spectaculaire. Il a réussi cinq plaqués et une interception en plus de rabattre deux passes.

« Chip est de loin le meilleur joueur défensif de la Ligue. Je suis tellement content qu'il soit dans mon équipe », se réjouit son partenaire secondeur Marc-Olivier Brouillette.

« Cox a une attitude incroyable. Il mène par exemple. C'est beau de le voir aller. Je suis chanceux de l'avoir comme coéquipier », renchérit le centre Luc Brodeur-Jourdain.

Le secondeur compte maintenant 91 plaqués. Il mène la Ligue à ce chapitre, 15 réussites devant son plus proche poursuivant. 

Un mur

Jerald Brown s'est également distingué avec, au 3e quart, une interception spectaculaire à laquelle il a ajouté cinq plaqués. Au final, les Oiseaux ont réussi quatre sacs et trois interceptions en plus de rabattre cinq passes. Ils ont également forcé Darian Durant à précipiter ses relais tout l'après-midi.

Un des grands accomplissements de cette brigade aura sans doute été de freiner les Riders à la porte de la zone des buts trois fois de suite.

Sur une séquence qui s'est amorcée en fin de premier quart et s'est terminée en début de deuxième, les Riders, basés à la ligne de 3 des Montréalais, ne sont pas parvenus à enregistrer de point. Sur leur ultime tentative, Kyries Hebert est surgi de nulle part pour neutraliser avec brio Chris Garrett.

« La défense a joué de façon obstinée. Les gars se sont montrés à la hauteur du défi. La Saskatchewan n'a eu qu'une poussée convaincante », fait remarquer Popp.

Les Roughriders ont dû attendre jusqu'au 4e quart pour orchestrer cette séquence, couronnée par le touché de Weston Dressler.

Les Alouettes peuvent se féliciter d'avoir limité à un seul touché l'attaque la plus prolifique du circuit Cohon. Il faut dire que les Riders se sont amenés à Montréal sur une série de trois revers et privés de leur demi-étoile Kory Sheets.

Carter, pas de la frime

« Ça fait du bien de gagner. Il suffit de regarder le nombre de sourires dans le vestiaire pour le constater. Mais à l'attaque, ce n'était vraiment pas parfait », admet Brodeur-Jourdain. 

Josh Neiswander a peiné à donner du rythme à son unité. Mais il a su se tourner aux bons moments vers Duron Carter, qui a réussi les quelques longs jeux nécessaires pour inscrire les points qui ont fait la différence.

Au 3e quart, Carter a capté une courte passe avant de gambader sur 45 verges pour marquer l'unique touché des siens. « Nous laissions trop de points sur le terrain. Je m'étais mis en tête d'aller marquer », lance la recrue de 22 ans.

Avec trois minutes à jouer au match, il a saisi une bombe de 45 verges, qui a été suivie, quelques jeux plus tard d'un des trois placements de Sean Whyte. 

Carter a amassé 152 verges de gain sur 6 attrapés. Il a été le receveur le plus prolifique des Alouettes dans un quatrième match de suite. Pas mal pour un joueur qui n'avait pas disputé de match depuis 2010.

« Son père est membre du Temple de la Renommée. Je pense que sa mère était également une bonne athlète alors ça donne un individu avec d'excellentes capacités athlétiques, remarque Neiswander. J'imagine qu'il faut remercier papa et maman! »

« Il est encore en apprentissage. Ça donne une idée de l'avenir qui lui est promis, observe Popp. Il est un jeune joueur assez spécial. »

Les sources de réjouissance étaient nombreuses dans le vestiaire des Alouettes, mais on était conscient qu'il ne s'agit que d'un pas dans la bonne direction. 

« On avait réellement besoin de cette victoire, mais la pression est encore forte, souligne Cox. Nous devons gagner d'autres matchs. Nous sommes loin d'être assurés de participer aux éliminatoires. »

Toujours est-il que les Oiseaux se sont approchés à deux points des Tiger-Cats, au 2e rang de l'Est. Et surtout, ils ont maintenant quatre points d'avance sur les Eskimos d'Edmonton, susceptibles de venir prendre le troisième billet donnant accès aux éliminatoires dans l'Est. Des Eskimos à qui les Alouettes rendront visite samedi prochain.

À noter :

  • Brandon London, qui affiche des statistiques bien en deçà des attentes en 2013, a échappé trois passes pourtant précises au deuxième quart, dont une à la porte des buts. Il a conclu la rencontre avec 2 attrapés pour des gains de 11 verges.
  • Troy Smith a participé à deux jeux au poste de quart en deuxième demie. Il a réussi une passe voilée à Jerome Messam qui, 54 verges plus loin, a échappé le ballon. «  Nous avions l'intention de le faire jouer plus que ça, mais nous ne voulions pas altérer le rythme de Josh  », a commenté Popp.
  • Geroy Simon, des Riders, a capté la 1018e passe de sa carrière pour devancer l'ancien Alouette Ben Cahoon au 1er rang dans l'histoire de la Ligue canadienne. Dans un message pré-enregistré, Cahoon l'a félicité sur l'écran géant du stade. 

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NHL - Semaine 4 - Les Seahawks ne sont jamais battus

Les Texans de Houston, en avance 20-3 après une demie, pensaient bien voguer vers une victoire facile à domicile face aux Seahawks de Seattle, mais leurs adversaires en ont décidé autrement.

Les deux meilleures défenses de la NFL s'affrontaient et les amateurs réunis à Houston en ont eu pour leur argent. Les visiteurs ont vaincu les locaux 23-20, en prolongation. 

Le botteur Steven Hauschka a réussi un placement de 45 verges pour donner la victoire aux siens au quart décisif.

Le receveur éloigné Doug Baldwin a réalisé un jeu clé qui a mené au placement. Il a capté une passe de sept verges. Sur le jeu, le demi défensif des Texans Kareem Jackson a été pénalisé pour rudesse excessive. Quatre jeux plus tard, tout était en place pour Hauschka.

Les Texans et leur quart Matt Schaub n'ont pas réussi à se frayer un chemin vers la zone des buts à leurs deux possessions, en prolongation.

Les hommes de Pete Carroll ont une fiche parfaite de 4-0, une première dans l'histoire de la franchise. La troupe de Gary Kubiak a un dossier de 2-2.

Les Seahawks ont véritablement retrouvé leur identité au quatrième quart. Ils en ont profité pour marquer 14 points, dont un touché de Sherman Richard dans les dernières minutes.

Le demi de coin a bien lu le jeu de Schaub pour intercepter sa passe et filer, sur 58 verges, dans la zone payante et créer l'égalité.

Le quart-arrière a semblé ne jamais se remettre de cette sixième interception de la saison. Il a conclu sa soirée avec 355 verges de gains par la passe et deux touchés. Il a été victime de deux interceptions.  

Le quart-arrière des Seahawks Russell Wilson a terminé le match avec des gains de 123 verges par la passe et un touché.

Des touchés et des records

Les semaines passent et se ressemblent pour les Broncos de Denver de Peyton Manning.

Les amateurs ont assisté à une pluie de touchés. Et les Broncos ont vaincu les Eagles de Philadelphie, 52-20.

Les Broncos ont réussi sept touchés, dont quatre par la passe, un inscrit sur un retour de botté (105 verges), un au sol et un autre sur un botté de dégagement bloqué.

En plus des touchés, les records se sont accumulés.

Jamais les Broncos n'avaient inscrit autant de points dans leur histoire de 54 ans.

Manning a battu un record de la NFL grâce à un 24e match avec au moins quatre passes de touchés. Au troisième quart, le quart a éclipsé la marque de Brett Favre avec une passe captée par Wes Welker, son deuxième touché de la soirée.

Demaryius Thomas a capté les deux autres passes de Manning pour des majeurs.

Le quart-arrière a maintenant 16 passes de touchés et aucune interception en quatre matchs, ce qui égale la marque établie en 1960 par Milt Plum des Browns de Cleveland. Ses 16 passes réussies au cours du premier mois représentent un autre record de la NFL. Don Meredith en avait réalisé 14 en 1966 et Kurt Warner avait fait de même en 1999.

Cette 4e victoire en 2013 est aussi une 15e victoire de suite des Broncos en saison, un nouveau record qui efface celui de 14, établi en 1997-1998.

En trois quarts de jeu, le quart no 1 des Broncos a complété 28 de ses 34 passes pour 327 gains. Brock Osweiler a pris la relève au quatrième quart.

Les Eagles (1-3) ont encaissé une troisième défaite de suite.

À noter :

L.C. Greenwood, un ancien ailier défensif des Steelers de Pittsburgh est décédé. Il était âgé de 67 ans. Les causes du décès n'ont pas été précisées. Il a aidé les Steelers à remporter quatre Super Bowl dans les années 1970.

Autres résultats de la semaine 4 :

  • Patriots 30 - Falcons 23
  • Lions 40 - Bears 32
  • Bills 23 - Ravens 20
  • Cardinals 13 - Buccaneers 10
  • Vikings 34 - Steelers 27
  • Chiefs 31 - Giants 7
  • Colts 37 - Jaguars 3
  • Browns 17 - Bengals 6
  • Titans 38 - Jets 13
  • Redskins 24 - Raiders 14
  • Chargers 30 - Cowboys 21

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Vert & Or 16 - Carabins 12 - La bête verte

Chaque équipe a sa bête noire. Pour les Carabins, la bête est plutôt verte.

Après avoir éliminé les Carabins sur leur terrain en novembre dernier, le Vert & Or vient de relancer sa saison avec une victoire de 16-12 devant plus de 5000 spectateurs au Cepsum de l'Université de Montréal.

Après avoir amorcé la saison avec trois défaites, le Vert & Or remporte un deuxième gain de suite et se replace dans la course aux éliminatoires.

Les Carabins, quant à eux, subissent un deuxième revers de suite après une série de trois gains.

« C'est la confirmation qu'on avait raison de croire en nous, a lancé le quart sherbrookois Jérémi Roch après le match. En plus cette victoire survient le jour de l'anniversaire de mon père. C'est une très belle journée. »

Roch a complété 19 de ses 32 passes pour des gains de 251 verges. Sa cible de prédilection a été Sébastien Blanchard avec 7 attrapés pour 110 verges de gains.

Les porteurs Alexandre Aubé et Isaac Lauzon ont marqué les deux touchés de leur équipe au premier et au quatrième quart. Des courses de huit verges et une verge qui ont mis le point d'exclamation à des poussées offensives impressionnantes des visiteurs.

En fait, le principal obstacle à l'attaque sherbrookoise a été son indiscipline. Les Verts ont perdu 141 verges en raison de pénalités.

« Ç'a été l'histoire du match. On n'a pas été en mesure de profiter de leur indiscipline, a confié Danny Maciocia, peu bavard après le match. On doit rendre hommage à Sherbrooke, mais on n'a pas joué comme nous en sommes capables. »

L'attaque des Carabins a connu une journée difficile avec des gains totaux de 214 verges. Sean Thomas-Erlington a marqué le seul touché des siens sur une course d'une verge.

Le quart Gabriel Cousineau a complété 15 de ses 28 passes pour 157 verges. Il a été intercepté une fois en fin de première demie.

Pierre-Luc Varhegyi l'a brièvement remplacé au troisième quart sans toutefois produire l'étincelle recherchée.

« Gabriel a été ordinaire comme le reste de l'équipe aujourd'hui », a analysé Maciocia.

Son homologue David Lessard était tout sourire.

« On a enfin une récompense pour nos efforts. C'est une ligue compétitive, mais on sait qu'on peut tenir tête aux bonnes équipes. Cela dit, ce ne sera pas plus facile la semaine prochaine ni les suivantes. »

Les deux équipes se retrouvent samedi prochain à l'autre bout de la 10. Le match sera d'ailleurs présenté à Radio-Canada.

La greffe du docteur Rousseau-Saine

La ligne offensive des Carabins a reçu un renfort surprenant pour le match. Le bloqueur Alexis Rousseau-Saine, qui avait mis fin à sa carrière l'an dernier pour se concentrer sur ses études en médecine, a décidé de revenir au jeu.

Son retour ajoute de l'expérience à une ligne offensive décimée par les blessures.

Les Carabins ont fait un appel de compassion pour utiliser l'année d'admissibilité à laquelle Rousseau-Saine avait renoncée en raison de son horaire de stage. Ce n'est qu'à 10 h 30, dimanche matin, que l'étudiant a finalement reçu la confirmation qu'il pourrait jouer.

« Je suis revenu parce que mon équipe avait besoin de moi »,  a rapidement déclaré Rousseau-Saine après le match visiblement frustré par la défaite.

Le sympathique géant a peut-être perdu quelques kilos pendant son absence de la compétition, mais son désir de gagner est toujours aussi fort.


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Boxe - Stevenson - De courtes vacances pour «Superman»

Défendre sa ceinture

Une dizaine d'heures après sa victoire, Adonis Stevenson pense déjà à remonter dans l'arène.

Le boxeur a livré une grande performance, samedi, pour conserver sa ceinture de champion du monde des mi-lourds de la WBC. Le Québécois a forcé l'Américain Tavoris Cloud à l'abandon au 7e round. Le clan de Stevenson pense déjà à la défense du titre.

Il a confirmé ses intentions de défendre sa ceinture, à Québec, le 30 novembre, face à l'aspirant obligatoire, le Britannique Tony Bellew.

« Tout s'est bien passé, alors c'est juste une question de logistique, je vais regarder ça avec mon promoteur et mon entraîneur, mais pour le 30 novembre, il n'y aura aucun problème », a dit Stevenson.

« Adonis a été sublime du début à la fin. Ce qu'on a vu dans ce combat, c'est qu'Adonis est mature et brillant. Il est capable d'utiliser au maximum tous ses atouts, c'est-à-dire mettre sa puissance au service de son intelligence », a constaté le promoteur Yvon Michel qui pense que son poulain a pris de la valeur, samedi soir.

Toutefois, la chaîne de télévision HBO offre moins d'argent à Stevenson pour son prochain combat devant Bellew. 

« Ce n'est pas tant en fonction de la qualité de l'adversaire, c'est plus en fonction de la notoriété de l'adversaire, mais je pense que c'est le jeu de négociations », a expliqué Michel.

Quoi qu'il en soit, les hostilités semblent déjà lancées entre les deux pugilistes. Bellew a déclaré qu'il ne craignait pas Stevenson.

« Tavoris Cloud disait qu'il allait partir avec la ceinture. On a vu qu'il est parti les mains vides. Ça va être la même chose avec Bellew », a largué Stevenson.

Bellew n'est qu'un passage obligé pour Stevenson. Sa cible principale est le légendaire Bernard Hopkins.

Il subira un examen médical de routine, lundi. Il partira en vacances pour une dizaine de jours, mardi.

Pendant ce temps son promoteur tentera de finaliser les derniers détails de son prochain combat. 

D'après un reportage d'Antoine Deshaies.


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Rouge et Or 46 - Gaiters 38 - David chauffe Goliath

Written By Unknown on Minggu, 29 September 2013 | 16.11

Rouge et Or 46 - Gaiters 38 (faits saillants)

Le Rouge et Or n'avait pas accordé plus de 30 points à un adversaire québécois depuis 2003. Peu de gens auraient misé sur les Gaiters de l'Université Bishop's pour stopper cette séquence...

L'Université Laval l'a tout de même emporté 46-38 face à la 8e équipe au pays, au Coulter Field, samedi.

Le Rouge et Or a amorcé le match en deuxième vitesse avec un premier touché inscrit par Antoine Leduc, après seulement 3 min 20 s d'écoulées.

Le quart des Gaiters Jordan Heather a répliqué par la suite avec une passe de touché de 32 verges à Stephen Adekolu. Mais Laval a repris l'avance avant la fin du quart initial grâce à un majeur signé Maxime Boutin, sur une course de 38 verges.

Les deux équipes ont resserré leur défense au deuxième quart, mais se sont tout de même échangé un touché avant la fin de la demie pour conserver leur écart de 10 points. Laval menait alors 25-15.

Le chat et la souris

Au retour de la pause, les Gaiters ont fait fondre l'écart pour se retrouver à deux petits points des meneurs au classement canadien.

C'est à ce moment que l'attaque du Rouge et Or a pris les commandes de la rencontre. À son premier départ, le quart Alexander Skinner a rejoint Yannick Morin-Plante dans la zone payante.

Quelques jeux plus tard, le porteur de ballon Pascal Lochard a accentué l'avance lavalloise d'une course de 10 verges pour un touché.

Menés par 19 points, les Gaiters ont offert les rennes de leur sort à leur quart. Heather a d'abord réussi une passe de touché vers Alexander Fox au quatrième quart. Puis, après une poussée aérienne du quart, Shane McDonald n'a eu qu'à traverser la ligne de but sur une verge pour réduire l'écart à huit points.

Dans les derniers instants du match, Heather a poursuivi son travail jusqu'à procurer une dernière chance aux Gaiters, mais sa passe finale a été rabattue, et la victoire du Rouge et Or a été confirmée.

Passe, passe, passe

L'équilibre de l'attaque lavalloise est sorti gagnant face à la domination aérienne de Jordan Heather. Ce dernier a accumulé 538 verges de gains par la passe, en plus d'avoir réussi trois passes de touché.

« Leur quart-arrière est remarquable, a souligné le demi-défensif lavallois Jean-Philippe Bolduc. Ça fait longtemps que je n'ai pas joué contre un bon quart comme lui. Ils ont probablement l'une des plus grosses attaques par la passe au pays »

« Ç'a été un peu plus difficile pour la défense aujourd'hui, a ajouté son coéquipier Karl Lavoie. Mais avec ce qu'elle nous a donné depuis le début de la saison, on peut lui pardonner! »

« Je suis très déçu!, s'est exclamé Jordan Heather. Le Rouge et Or n'était pas la meilleure équipe aujourd'hui. »

Un sentiment qui était partagé au sein des Gaiters au terme de 60 minutes.

« On n'a pas été battu par Laval, on a manqué de temps », a analysé le receveur Geoff Coventry.

Alexander Fox a pour sa part expliqué la défaite des siens par un lent début de match.

« Les jeunes, les recrues et les joueurs de deuxième année regardent le Rouge et Or comme s'il était un monstre à trois têtes, a déclaré Fox. C'est ce qui a causé notre mauvais départ, le stress des jeunes. Maintenant, ils le savent et ce sera une autre histoire en éliminatoires. »

De son côté, le quart du Rouge et Or Alexander Skinner, qui remplaçait le quart no 1 Tristan Grenon, blessé, a connu un excellent match. Il a obtenu des gains de 281 verges en plus d'avoir inscrit deux touchés par la passe.

Pour son prochain match le Rouge et Or, toujours invaincu (5-0), rentrera à domicile et y accueillera les Stingers de l'Université Concordia.

« Ce n'est pas ma décision, mais c'est sûr que j'aimerais ça! », a répondu Skinner concernant ses chances d'être partant pour cet affrontement.

Les Gaiters (3-2) recevront quant à eux les Redmen de l'Université McGill.

Concordia mord la poussière

Les Stingers de Concordia n'ont pas réussi à enregistrer leur premier gain de la saison devant les Redmen. Dans un match âprement disputé, les représentants de McGill ont défait leurs adversaires 53-52, en prolongation.

Au quart décisif, les deux équipes ont marqué un touché, mais les Stingers ont vu leur botté de transformation bloqué par les Redmen.

McGill a maintenant une fiche de 3-2 et Concordia de 0-5.

(Avec la collaboration d'Antoine Deshaies)


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LNH - Canadien - Deux jeunes, une salade de fruits

Si Michaël Bournival et Jarred Tinordi ont peur de poiroter longtemps dans les estrades, ils n'ont qu'à relire les nouvelles d'il y a neuf mois.

Le 19 janvier 2013, un futur candidat au trophée Calder assistait au premier match de la saison du Canadien depuis la passerelle de presse. Malgré un impressionnant camp préparatoire, Brendan Gallagher avait été laissé de côté pour le duel contre les Maple Leafs, perdu 2-1 par le Tricolore.

Gallagher n'est plus jamais retourné sur la passerelle lorsqu'il était en santé. Insatisfait de Lars Eller, Michel Therrien a retranché le Danois pour les deux matchs suivants. Eller a retrouvé sa place quand Max Pacioretty a subi une appendicectomie d'urgence. Quand Pacioretty a recouvré la santé, c'était au tour de Ryan White de se retrouver dans les mauvaises grâces de l'entraîneur.

Les blessures ont ensuite commencé à s'accumuler, White a eu une autre crampe au cerveau. Les joueurs passaient, mais Gallagher restait.

« Je savais que j'aurais ma chance et une fois que tu l'as, tu veux en profiter, a raconté Gallagher, après l'entraînement de samedi, à Brossard. L'an passé, j'étais content d'être ici, mais je savais que j'avais beaucoup de travail à faire. Bournival est dans la même situation. »

« C'est une belle inspiration, explique Bournival au sujet de Gallagher. L'an passé, on a vu qu'il fonçait au filet, il a gagné beaucoup de respect comme ça. C'est un bel exemple pour moi. »

Respect pour les vétérans?

La congestion à l'avant semble assez lourde pour l'instant. Avec le retour de Brandon Prust à l'entraînement, et la présence de George Parros dans le quatrième trio, le nombre d'attaquants en santé s'élève à 14.

Est-ce à dire que, comme la saison dernière, les vétérans ont au moins le droit de jouer un match avant de perdre leur place au profit d'une recrue?

« Je ne me sens pas obligé, a répondu Therrien. Quand un joueur a un poste, qu'il fait sa job, qu'il travaille fort, je dois avoir une bonne raison pour le tasser. Si je n'ai pas de raison, je dois être honnête dans mes décisions. Jusqu'ici, j'aime ce que je vois de nos joueurs. On prendra ensuite une décision. On a jusqu'à mardi.

« Les 2 jeunes ont mérité de faire partie des 23 joueurs. Ensuite, on va décider qui va jouer, quel genre de joueurs on veut. Dans une salade de fruits, ça prend un mélange. Tu ne peux pas juste avoir des cerises, même si on aime tous les cerises. C'est comme les ananas, t'en manges un ou deux, mais tu ne veux pas en avoir 60! La salade va être moins bonne. On veut avoir un équilibre. »

Des vétérans sur le qui-vive

Blague à part, la présence de ces deux jeunes crée une pression sur quelques vétérans.

« C'est bon pour l'équipe, ça force tout le monde à rester sur ses gardes, croit Prust. Il y a toujours des jeunes qui attendent de te prendre ton poste et ça nous rend tous meilleurs. »

« C'est bon pour eux, bon pour la compétition interne, a ajouté Eller. C'est bon pour ceux qui n'ont pas fait leur place, de voir que tu peux y arriver si tu impressionnes assez les dirigeants. Tu peux les forcer à te faire une place même s'il y a assez de joueurs qui ont des contrats.

« Ça amène un environnement compétitif, et c'est comme ça que ça devrait être. »

Plus que quiconque, Eller sait de quoi il parle. Dès son retour dans la formation, il n'a plus jamais levé le pied, et a amassé 30 points à ses 45 matchs suivants.


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Boxe - Préliminaires - Pascal enlève la rouille

Pascal enlève la rouille

MONTREAL - À son premier combat en près de 10 mois, Jean Pascal a signé une victoire par mise hors de combat technique à la fin du 5e round devant George Blades.

Face à celui qui se fait appeler « Honey Boy », Pascal, qui a scandé le nom de Lucian Bute, a eu le dernier mot et la foule a bondi en bloc.

L'arbitre n'a eu d'autre choix que de mettre fin au combat après que Blades eut visité le tapis trois fois dans la cinquième reprise. Pascal a ainsi signé une première victoire avant la limite en près de quatre ans (Sylvio Branco, 25 septembre 2009).

« Je ne pouvais espérer un meilleur adversaire. J'étais un peu anxieux au début du combat. Après quatre rounds, je ne pensais pas pouvoir le mettre K.-O. Mais de retour dans mon coin, Marc (Ramsay) m'a dit de laisser aller mes coups. Je l'ai eu avec ma vitesse », a expliqué Pascal après le combat.

« Au sujet des huées de la foule et de ceux qui scandaient le nom de Bute, Pascal a indiqué qu'il voyait bien qu'il y avait des fans de Lucian dans l'assistance. Il a appelé des « poches de résistance » avant d'affirmer qu'il était convaincu que le Québec était derrière lui.

À noter que Pascal arborait le visage Blades taillée à l'arrière de sa tête... Il ira parader son œuvre pendant sa semaine de vacances à venir au Brésil.

Alvarez progresse

L'émule a défait l'idole. À force de suivre les traces d'Edison Miranda, Eleider Alvarez a fini par croiser son chemin.

Samedi, le jeune loup a servi une leçon au maître en s'imposant par décision unanime (95-94, 99-90, 97-92) au terme d'un combat de 10 rounds.

Avec des coups précis, Alvarez a percé la défense de Miranda quasiment à volonté. Après un bref sursaut de son rival, Alvarez l'a envoyé au plancher au 8e round pour creuser un écart définitif.

Avec cette victoire face à un adversaire aussi réputé, Alvarez devrait améliorer son classement mondial, notamment du côté du WBC, où il figure présentement au 16e rang. Il est 4e du côté de la WBA et de la WBO.

Les apéros

La fierté de St-Émile, Kevin Bizier (21-0, 14 K.-O.) a remporté une décision unanime (60-53, 60-53, 60-53) face au Hongrois Giuseppe Lauri (53-15, 31 K.-O.). Ce dernier s'est avéré un solide encaisseur, mais s'est obstiné à ne pas aller au tapis.

Antonin Décarie (28-2, 8 K.-O.) en a bavé face au Français Salim Larbi (17-4-2, 10 K.-O.) pour récolter une décision unanime de 59-55, 58-56 et 58-56.

Remplaçant de dernière minute, Larbi a offert une véritable guerre au Lavallois, qui a peut-être bénéficié de la faveur souvent accordée au boxeur local.

En lever de rideau, le Russe Artur Bertebiev a aisément vaincu l'Américain Rayco Saunders par arrêt de l'arbitre à la fin du 3e round.

Saunders avait déjà visité le plancher trois fois depuis le début du combat quand il s'est blessé à un genou. Incapable de marcher et encore moins de continuer, il a quitté l'enceinte sur une civière.


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Boxe - WBC Mi-lourds - «Superman» encore au-dessus des nuages

MONTREAL -- Adonis Stevenson a stoppé l'Américain Tavoris Cloud au bout de 7 rounds de boxe intense, samedi au Centre Bell, pour conserver son titre WBC des mi-lourds. Dominé et défiguré, l'aspirant a lancé la serviette.

Après avoir dicté le rythme dans les deux premiers rounds, Stevenson a vu l'ancien champion IBF resserrer sa défense et lancer quelques bons directs pour inscrire des points au troisième. Mais ce furent les rares bons moments de l'aspirant.

Reprenant l'initiative au 4e round, « Superman » a multiplié les attaques qui ont laissé des traces. Le sang a giclé au-dessus de l'oeil gauche de l'aspirant. On l'a même vu vaciller à la suite des gauches meurtrières que lui destinait Stevenson qui gesticulait et faisait le pitre devant un rival déclassé. Pendant un instant, la foule a cru que la fin était proche.

Mais le vieux guerrier en a vu d'autres et a gagné le 5e round avec beaucoup de calme. Le vétéran a semblé envoyer un message indiquant que la soirée pourrait encore être longue. Mais le champion avait d'autres plans.

Stevenson a riposté avec puissance et précision forçant son adversaire à l'abandon. Coupé au-dessus des deux arcades, Cloud ne pouvait plus continuer. Le sang qui ruisselait sur le visage de Cloud témoignait du passage de Stevenson.

Preuve de la totale domination de Stevenson, les trois juges avaient donné le Longueuillois gagnant dans tous les rounds. Personnellement, j'avais concédé un round à Cloud, soit le troisième.

Autrement, Stevenson a clairement fait la preuve qu'il est devenu beaucoup plus qu'un cogneur. Il a boxé avec intelligence et panache contre un adversaire dont la réputation et la fiche faisait craindre que le pire pouvait se produire.

« Je suis satisfait du résultat. Je suis surtout content d'avoir pu démontrer que je suis capable de boxer et que je ne suis pas qu'un cogneur », a déclaré Stevenson en conférence de presse. « Je vous avais dit qu'il tomberait tout seul. Après le 7e, son coin a décidé que c'était assez. Je crois que Cloud est un très bon boxeur et je lui ai dit à la fin que je crois qu'il a ce qu'il faut pour redevenir champion un jour. »

Adonis Stevenson est toujours le champion. Sa cote grimpe en flèche. Le réseau HBO lui a probablement déjà présenté le contrat pour son prochain combat qui pourrait être tenu aussi tôt que le 30 novembre face au Britannique Tony Bellew, qui a assisté à la victoire de Stevenson.

« Je n'ai pas été plus impressionné qu'il le faut par Stevenson. Il n'est pas un vrai cogneur. Il boxe tout en contre. Je suis plus grand et plus lourds que lui. Je suis un vrai mi-lourds et je lui ferai mal quand je monterai dans le ring contre lui », a dit Bellew rencontré au point de presse suivant le combat.

Bellew affirme qu'il a déjà une entente verbale avec Groupe Yvon Michel et qu'il espère que le promoteur tiendra parole en organisant cette défense obligatoire le 30 novembre. Il semble aussi que le rendez-vous pourrait bien être présenté à Québec. Bellew a conclu en disant espérer que ce sera à Montréal. « Je veux le battre ici chez lui, sur son terrain, devant ses amis et sa famille » a-t-il déclaré en serrant les dents.  « Garde cette ceinture au chaud, je reviendrai à Montréal pour te la prendre » a-t-il lancé à Stevenson en quittant la salle de conférence.

Interrogé sur la suite des choses, Stevenson ne s'est pas prononcé, indiquant plutôt qu'il voulait prendre le temps d'en discuter avec son clan (entraîneur et promoteur) et avec les membres de sa famille.

Une conférence de presse aura lieu dimanche matin à 10 heures (HAE), où il sera question des plans pour la suite de la carrière de Stevenson. 


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MLS - Impact - Fire - Tissot le sauveur

Plus personne ne semblait y croire dans le camp de l'Impact de Montréal, mais Maxim Tissot a choisi un bon moment pour marquer son premier but en MLS. Grâce au Québécois, les Montréalais ont soutiré un match nul de 2-2 au Fire, à Chicago, samedi.

Après un véritable tourbillon du Fire devant le filet de Troy Perkins, Tissot a profité d'une poussée des siens à l'attaque pour rediriger le ballon de la tête derrière le gardien Sean Johnson, à la 87e minute.

C'était aussi un soir de première pour le milieu de terrain Français Wandrille Lefèvre qui a obtenu son premier départ en MLS. Pour l'occasion, l'entraîneur-chef a affecté son protégé en défense centrale.

En l'absence du milieu de terrain Felipe, suspendu pour un match, Collen Warner a pris la relève dans une formation à quatre milieux de terrain placés plus en avant et un autre (Patrice Bernier) plus reculé.

Après 20 minutes de jeu, les deux équipes étaient toujours à la recherche d'un premier tir cadré. Marco Di Vaio a remédié à la situation. Le meilleur buteur de la MLS s'est glissé entre deux défenseurs et a contrôlé du pied gauche la passe du capitaine Davy Arnaud avant de déjouer Johnson, à la 25e minute.

L'Italien a maintenant 19 buts à sa fiche, dont 5 à l'étranger. Le deuxième buteur de la MLS, Mike Magee a bien failli lui rendre la pareille à la 31e minute. Sa frappe sur un coup franc a frôlé le poteau à la gauche de Perkins.

Le numéro 9 des locaux est revenu à la charge à la 44e minute, mais Lefèvre s'est jeté devant le ballon pour éviter le pire.

Magee n'a toutefois pas voulu s'avouer vaincu. L'attaquant a profité du cafouillage de l'Impact en milieu de terrain, à la 57e minute, pour inscrire le premier but des siens, son 17e de la saison.

À la 73e minute, des nuages sont venus se placer sur la tête du onze montréalais. Pour une des rares fois de la saison, le gardien Troy Perkins a donné un cadeau à Magee qui n'a eu qu'à lui soutirer le ballon pour enfiler l'aiguille et faire 2-1.

Le buteur du Fire n'a pas calmé ses ardeurs. Magee a gâché l'occasion d'inscrire un tour du chapeau sur un tir de pénalité à la 79e minute. Sa frappe a fait vibrer la barre transversale.


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Rouge et Or contre Gaiters - Le piège Bishop's sans Grenon

Written By Unknown on Sabtu, 28 September 2013 | 16.10

La chronique de football universitaire de Jean St-Onge

Il n'est jamais facile d'être aussi bon dans un match qui suit une victoire remplie d'émotions. C'est la commande du Rouge et Or cette semaine.

Six jours seulement après leur gain de 16-9 contre les Carabins de l'Université de Montréal, les joueurs de Glen Constantin mettront leur fiche parfaite (4-0) en jeu contre les surprenants Gaiters (3-1), à Bishop's.

« On ne prendra pas les Gaiters à la légère, avance le maraudeur Vincent Plante. Ça a été le mot d'ordre toute la semaine. C'est une équipe très talentueuse et grandement améliorée. Ça pourrait être un piège. »

« On n'a pas besoin d'arnaquer nos joueurs en leur faisant croire que Bishop's est une bonne équipe parce que Bishop's est une bonne équipe, affirme Glen Constantin. Cet été je pensais que McGill allait être l'équipe la plus améliorée, mais là je dois admettre que ce sont les Gaiters. »

Les Gaiters montrent une fiche de trois gains et un revers. Ils ont battu deux fois le Vert & Or grâce à des fins de matchs spectaculaires. Seuls les Carabins, à la deuxième semaine, les ont vaincus.

« Nous sommes peut-être une surprise pour les autres, mais nous avons toujours eu confiance, dit l'entraîneur-chef des Gaiters, Kevin Mackey. Si on joue bien, avec discipline, vitesse et agressivité, je crois qu'on peut battre n'importe qui. »

Les Gaiters comptent sur une attaque très expérimentée, surtout menaçante par la voie aérienne. Les receveurs Alexander Fox, Geoff Coventry et Stephen Adekolu occupent les trois premiers rangs pour les verges amassées au Québec. À eux trois, ils comptent sept touchés.

« Ils ont surtout le talent pour réussir de longs jeux, mentionne Vincent Plante. Ils ont un excellent quart-arrière et un bon porteur de ballon. »

Le quart des Gaiters Jordan Heather vient d'être nommé joueur offensif de la semaine au Québec pour la deuxième fois cette saison. Heather, comme la vingtaine de joueurs de dernière année, veut enfin battre le Rouge et Or.

« Ce serait un beau cadeau pour l'équipe, pour nos entraîneurs et pour l'Université, explique Geoff Coventry. On veut finir notre séjour universitaire en force. »

L'an dernier, les Gaiters étaient venus bien près de causer la surprise, mais s'étaient inclinés 28-22 devant le Rouge et Or sur leur terrain. Laval s'était imposé 57-7 à Québec au match retour.

Le ballon à Skinner

Le jeune Alex Skinner obtiendra son premier départ au poste de quart-arrière. Il viendra en relève au vétéran Tristan Grenon, qui s'est blessé à un doigt en fin de match contre les Carabins.

Grenon a perdu le ballon après avoir été plaqué par un joueur des Carabins. Frustré, il a ensuite frappé violemment le sol avec sa main. Il n'est pas revenu dans le match après cette action.

Comme l'attaque aérienne du Rouge et Or tourne au ralenti, Glen Constantin pourrait même renvoyer Skinner dans la mêlée au prochain match, même si Grenon est de retour en santé.

« En 2005, quand notre quart William Leclerc s'est blessé, nous avions envoyé Benoît Groulx dans la mêlée et il est devenu notre partant pour les cinq années suivantes. La blessure à Grenon donne l'opportunité à un jeune de se faire valoir et nous sommes toujours à la recherche d'options pour faire progresser notre attaque. »

Depuis le début de l'année, l'attaque aérienne produit en moyenne 134 verges par match.

Les joueurs de l'excellente ligne à l'attaque du Rouge et Or prendront les bouchées doubles pour protéger le jeune premier.

« Notre travail ne change pas, peu importe qui est le quart, explique l'immense Danny Groulx. On doit protéger notre quart. Mais c'est sûr que pour Alex, ce sera important de le mettre en confiance et ça, c'est notre mission. »

Le duel Rouge et Or-Gaiters sera présenté samedi 13 h à la télé de Radio-Canada.


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Boxe - WBC mi-lourds - Derniers doux échanges

La pesée officielle de Tavoris Cloud et Adonis Stevenson

C'est sans difficulté que le champion Adonis Stevenson et l'aspirant au titre Tavoris Cloud ont respecté la limite des 175 lb en prévision de leur affrontement de samedi au Centre Bell.

Cloud (24-1, 19 K.-O.) a fait osciller le pèse-personne à 174,6 lb, tandis que Stevenson (21-1, 18 K.-O.) s'est pointé un peu plus léger à 173,8 lb. Une fois réhydratés, les boxeurs seront plus près des 185 lb au moment où ils monteront dans l'arène.

Les dizaines d'amateurs curieux entassés dans la salle de conférence située au deuxième sous-sol d'un hôtel du centre-ville ont vu les deux belligérants s'approcher l'un de l'autre au point d'appuyer leur front.

Bombardés par les flashs des photographes, ni l'un ni l'autre ne bronchaient. Sagement, les organisateurs ont séparé les deux hommes avant que ça ne dégénère. Ils se reverront à l'heure du combat.

« Je me sens très bien. Je suis très concentré et je suis prêt. Je dors très bien. Je suis confortable et j'ai juste hâte de monter sur le ring », a d'abord déclaré Stevenson.

Interrogé sur la possibilité d'un autre résultat expéditif, Stevenson n'y est pas allé par quatre chemins.

« Je vais faire ce que j'ai à faire. Je vais boxer. S'il doit tomber, il tombera. Je me suis entraîné pour tenir 12 rounds s'il le faut. Au début, je vais être très discipliné en gardant mes mains hautes. Je dois me méfier de son crochet du gauche », a répondu le champion WBC.

Stevenson s'attend à beaucoup de prudence de la part de Cloud. « Il ne voudra pas foncer dans le tas comme ça. Ce sera une autre sorte de stratégie, mais je vais m'adapter rapidement », a-t-il conclu avant de se retirer entouré de sa garde rapprochée.

Pascal confiant

Avec une limite préétablie à 180 lb pour son duel contre George « Honey Boy » Blades, le Lavallois Jean Pascal (27-2-1, 16 K.-O.) s'est présenté avec un poids de 179,2 lb. Comme il n'y a pas de titre en jeu, inutile de pousser la machine inutilement.

« J'ai fait le poids. La dernière fois, ma balance était mal calibrée. Cette fois, je suis presque une livre en dessous. J'espère que le monde va voir que je suis en forme et je prends ce combat au sérieux. Je suis fier de moi et je suis prêt à donner un bon spectacle aux partisans » a dit Pascal.

Peu scrupuleux, son adversaire Blades (23-4-2, 16 K.-O.) a choisi d'enlever son caleçon pour obtenir une lecture à 180 lb.

Concernant la solidité de ses épaules qui lui ont souvent causé des ennuis, Pascal se veut rassurant.

« Mes problèmes d'épaules, c'est vraiment de l'histoire ancienne. Je me sens très bien. Je me suis entraîné en conséquence. Mes efforts déployés en mai (pour préparer le combat contre Lucian Bute) ont porté fruit. Quand j'ai repris l'entraînement, la rapidité et les réflexes sont revenus rapidement ».

Lemieux vise haut

Avec un adversaire qui le surplombe d'une bonne tête, David Lemieux (29-2, 28 K.-O.) aura un défi de taille à relever s'il souhaite récolter sa 30e victoire, et qui sait, un 29e K.-O.

À 1,90 m (6 pi 4 po), Marcus Upshaw (15-10-2, 7 K.-O.) a davantage l'allure d'un receveur de passes que d'un boxeur. Issu d'une famille d'athlète, il est le neveu de Gene Upshaw, ancien garde des Raiders d'Oakland.

Lemieux cherchera-t-il à atteindre cette haute cible? « Je vais le frapper au corps. Il va plier et je l'atteindrai à la tête pour le finir », a lancé le réputé cogneur dans un éclat de rire.

Et comment vont les mains de David? « J'ai trois fragments d'os dans ma main droite. Mais pas question d'être opéré pour le moment. Je reçois des traitements d'acupuncture qui m'aident à chasser la douleur » a indiqué Lemieux sur un ton plus grave.

Ces traitements permettent aussi de contrôler les ennuis de circulation sanguine dans ses mains causés par la maladie de Raynaud, qui provoque des engourdissements et une hypersensibilité aux extrémités comme les mains ou les pieds.

Autres combats de la soirée:

  • Mi-lourds limite fixée à 180 lb
  • Eleider Alvarez 12-0, 8 K.-O. (179,8 lb) contre Edison Miranda 35-8, 30 K.-O. (177,6 lb)
  • Poids moyens limite à 162 lb
  • David Lemieux 29-2, 28 K.-O.(161,6 lb) contre Marcus Upshaw 15-10-2, 7 K.-O. (160,2 lb)
  • Mi-moyens limite à 152 lb
  • Kevin Bizier 20-0, 14 K.-O. (151,8 lb) contre Giuseppi Lauri 53-14, 31 K.-O. (151,2 lb)
  • Mi-moyens limite à 152 lb
  • Antonin Décarie 27-2, 8 K.-O. (151,2 lb) contre Salim Larbi 17-3-2, 5 K.-O. (153 lb) * Larbi doit remettre 20 % de sa bourse à Décarie
  • Mi-lourds limite à 180 lb
  • Artur Beterbiev 1-0, 1 K.-O. (179,8 lb) contre Rayco Saunders 23-22-2, 10 K.-O. (177 lb)

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LCF - Alouettes - London, moins tendance en 2013

Les Roughriders, adversaires des Alouettes dimanche, en ont perdu depuis leur victoire contre Montréal à la mi-août. Reportage de Jean-François Poirier.

Cible de prédilection d'Anthony Calvillo et révélation offensive en 2012, Brandon London n'est plus l'ombre de lui-même cette saison. Un ralentissement purement statistique, à en croire le principal intéressé et ses entraîneurs.

« Je n'ai pas d'explication à fournir. Le rendement général de l'équipe est en baisse. J'imagine que c'est normal que le mien le soit également, avance le numéro 14. Mais pour être honnête, je ne pense pas à ça, je me concentre sur la victoire. »

London admet toutefois que la situation est frustrante. « Je suis un compétiteur et tout compétiteur digne serait frustré à ma place. »

En 12 matchs, le receveur de 28 ans a été limité à 222 verges de gain sur 17 réceptions. Il a ajouté trois touchés. L'an dernier, il avait conclu la saison avec 848 verges et aurait sans doute franchi la marque des 1000 verges s'il n'avait pas été blessé.

La théorie de Popp

Si London a peu réfléchi à la question, ses entraîneurs se portent volontaires pour justifier sa baisse de régime.

« Le ballon ne va pas dans sa direction, tout simplement. Mais ça, c'est hors de son contrôle. Ce qu'il contrôle, il le fait bien. Il travaille fort et garde une bonne attitude », témoigne l'entraîneur des receveurs Eric Campbell.

Jim Popp a pris le temps de se pencher sur la situation du receveur à qui il a consenti un contrat de trois ans l'hiver dernier.

« Il faut se souvenir du contexte de la saison dernière. Nos receveurs ont souvent été blessés. À un certain moment, SJ (Green) et Jamel (Richardson) étaient en même temps sur la touche, rappelle avec justesse l'entraîneur et directeur général. London est donc devenu notre homme de confiance, ce qui lui a permis de bonifier ses statistiques. »

« Notre attaque avait aussi beaucoup changé la saison dernière. Pour la première fois en cinq ans sous Marc Trestman, on tentait fréquemment des longues passes. Et Brandon était souvent le receveur ciblé. »

Le changement de système offensif avec le départ de Trestman et l'instabilité au poste de quart depuis la blessure à Anthony Calvillo sont autant de raisons que Popp s'est gardé d'invoquer.

« Il faut aussi souligner que nous avons un excellent contingent de receveurs auquel s'est récemment ajouté Duron Carter. Et il n'y a qu'un ballon! », d'ajouter Popp.

Derniers matchs pénibles

D'ailleurs, l'entrée en jeu de Carter coïncide avec un nouveau ralentissement de London. Utilisé depuis cinq matchs, Carter a amassé 377 verges de gain. Pendant ce temps, London a été limité à 49 verges, étant même totalement blanchi pendant deux de ces rencontres.

London, qui compte entamer une carrière de comédien après le football, a peut-être perdu de son sens du spectacle sur le terrain, mais il lui en reste assurément quand vient le temps de rassurer les partisans.

« Je suis une bête. Mettez le ballon entre mes mains au bon moment et je réussirai le gros jeu. »

La promesse est faite.


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Baseball - Yankees - Rivera: le petit gars du Panama

Le recruteur Herb Raybourn a rencontré Mariano Rivera pour la première fois en 1988 lors d'un tournoi au Panama. Le joueur de 17 ans qui jouait à l'arrêt-court ne l'a d'abord pas impressionné.

« Je ne croyais pas qu'il serait capable de frapper dans les majeures, se rappelle-t-il. Je ne pouvais pas l'imaginer jouer à l'arrêt-court dans les grandes ligues, donc j'ai tout simplement abandonné l'idée. »

Raybourn est retourné au Panama au mois de février 1990 pour un autre tournoi. À ce moment, il occupait le poste de directeur des opérations latino-américaines chez les Yankees de New York.

Il s'affairait à défaire ses valises quand il a reçu l'appel de Claudino Hernandez, le receveur de la formation de Panama Oeste, qui l'a convaincu d'épier un certain lanceur.

Raybourn ignorait que Rivera était désormais lanceur. Il a donc organisé une séance d'entraînement dans la cour arrière du domicile de ce dernier à Puerto Caimito.

« Il n'y avait même pas de monticule, ce n'était qu'une petite pente, a déclaré Raybourn. Il a effectué neuf lancers. J'en avais déjà assez vu. »

Une étoile est née

Rivera s'est entendu avec les Yankees pour un contrat dans les ligues mineures avant de se rapporter à leur complexe d'entraînement en Floride.

À 43 ans, l'homme appelé « Mo » mettra un terme à sa carrière cette fin de semaine. Les Yankees concluront une saison décevante avec une série de trois matchs face aux Astros de Houston.

Au cours de la saison, il a rencontré les employés et les partisans de chaque ville visitée par les Yankees et il a reçu assez de cadeaux pour ouvrir son propre musée.

Les Yankees ont retiré son numéro 42, dimanche, pendant une cérémonie de 50 minutes où le groupe Metallica a joué une version de « Enter Sandman », chanson qui jouait chaque fois que le spécialiste des fins de match faisait son entrée sur le terrain du Yankee Stadium.

Les larmes se sont mises à couler, jeudi. Il a enregistré quatre retraits de suite à sa dernière sortie au Yankee Stadium, la 465e sortie parfaite de sa carrière.

Ses 652 sauvetages en saison représentent un record, tout comme ses 42 en éliminatoires. Rivera n'est pas seulement défini par les chiffres. Son sourire contagieux, sa voix tranquille et son calme légendaire sont tous des caractéristiques qui font de lui un des plus grands lanceurs de l'histoire.


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Basketball - Canada - Les Canadiennes iront aux mondiaux

Les Canadiennes se sont qualifiées vendredi soir pour le Championnat du monde de basketball féminin de 2014.

Elles ont gagné leur billet pour la Turquie grâce à une victoire de 73-48 devant les Portoricaines, en demi-finales du Championnat des Amériques, à Xalapa, au Mexique.

« En plus de cette qualification, ce sera notre première présence en finale à ce tournoi depuis très longtemps. Nous avons gagné la médaille de bronze à nos trois dernières participations. Nous savions que nous pouvions gagner ce soir. Si nous ne l'avions pas fait, nous aurions été très déçues », a mentionné Lizanne Murphy, seule Québécoise de l'équipe.

En finale, les Canadiennes, 9es au classement mondial, affronteront les gagnantes du match entre les Brésiliennes, 7es, et les Cubaines, 14es.

Les Canadiennes sont invaincues depuis le début du tournoi. Elles ont terminé le tour préliminaire avec quatre victoires.

Les trois meilleures équipes à Xalapa se qualifieront pour le prochain Championnat du monde.


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Boxe - Mi-lourds - Pascal cherche la lumière

Written By Unknown on Jumat, 27 September 2013 | 16.10

Habitué d'avoir les réflecteurs braqués sur lui, Jean Pascal vit plutôt mal dans l'ombre. Pour la première fois depuis 2007, il ne disputera pas la finale d'un gala de boxe.

Interrogé sur son silence du début de semaine, Pascal nie avoir boudé les journalistes. « Je n'ai jamais boudé personne. Simplement, je ne participe pas à la finale. Je ne suis pas censé être l'attraction principale. Je veux juste me concentrer sur ce que j'ai à faire. »

Pascal croit que dans sa situation, quoi qu'il fasse, il ne peut sortir gagnant. « Quand je parle, on dit que je parle trop. Quand je ne parle pas, on dit que je boude. Branchez-vous », a lâché l'ancien champion du monde devant la meute de journalistes présents au point de presse de la sous-carte.

Pascal dit ne pas en vouloir à Yvon Michel d'avoir voulu être rassuré sur sa condition physique avant d'inscrire son nom sur la carte du 28 septembre. Le Lavallois reconnaît toutefois avoir été ennuyé par la longue attente depuis son dernier combat.

« La boxe est le sport le plus difficile physiquement. Quand je m'entraîne, j'y vais à 100 %. Je ne suis pas capable de m'entraîner à moitié. J'y vais à fond et c'est éprouvant pour le corps. Je ne voulais pas partir la machine en ne sachant pas à quel moment j'allais me battre. »

Rendez-vous charnière

Avec un seul combat à son actif en plus de deux ans, Pascal (27-2-1, 16 K.-O.) sait l'importance de son duel de samedi face à l'Américain Georges Blades (23-4-2, 16 K.-O.).

Ne dites surtout pas au Lavallois que ce n'est qu'un combat de remise en forme.

« Si je perds ce combat, vous pourrez oublier celui du 18 janvier contre Lucian Bute. Mon adversaire de samedi n'est pas la huitième merveille du monde. Mais à la boxe, un coup de poing ou une fraction de seconde d'inattention peut tout changer. Ce boxeur a livré deux combats de championnats du monde. »

Pascal réfute aussi la question de l'âge de son prochain rival. Blades, faut-il le rappeler, n'est plus une jeunesse avec ses 39 ans.

« Ça non plus, ça ne veut rien dire. Regardez Floyd Mayweather, qui, à 37 ans, vient de battre un boxeur de 23 ans. Moi, j'avais 29 ans quand j'ai perdu contre Bernard Hopkins qui en avait 47. Quand on prend soin de notre corps, l'âge du boxeur devient un avantage. »

Et que pense Pascal du risque qu'il court de se blesser de nouveau et de perdre la chance d'affronter Bute en janvier?

« Qui ne risque rien n'a rien. Cependant, je suis très confiant. Je me suis entraîné avec Artur Beterbiyev. Ce gars-là est une machine de boxe. Après quatre rounds dans le ring avec lui, je voulais prendre congé le lendemain! Je suis en excellente condition physique. »

Pascal s'est même porté à la défense de Bute, que certains soupçonnent de ne pas vouloir être au rendez-vous le 18 janvier.

« Les gens ont un doute sur la tenue du combat. Je les rassure en leur disant que Lucian a deux millions de bonnes raisons de se présenter ».

Le premier objectif de Pascal est de revenir en force sur la scène internationale. « Je veux prouver que je suis encore le meilleur chez les 175 lb. »

Note : Aimant se donner en spectacle, Jean Pascal promet une entrée vers le ring dont on se souviendra. Il sera notamment accompagné d'un batteur, Ryan Stevenson, qui a oeuvré avec les grands de la musique moderne.


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Médias - Denis Brodeur est mort

Le photographe sportif Denis Brodeur, père du gardien Martin Brodeur des Devils du New Jersey, est mort jeudi d'une longue maladie. Il était âgé de 82 ans.

Lui-même ancien gardien de but, Denis Brodeur avait remporté une médaille de bronze avec l'équipe du Canada aux Jeux olympiques de Cortina d'Ampezzo, en Italie, en 1956.

Denis Brodeur était reconnu comme l'un des plus prolifiques photographes de l'histoire du hockey.

On lui doit notamment d'avoir croqué sur le vif l'instant où Paul Henderson saute dans les bras d'Yvan Cournoyer après avoir inscrit le but de la victoire dans la Série du siècle, en septembre 1972.

En novembre 2006, la LNH a fait l'acquisition de la collection de photos de Denis Brodeur, qui est composée de plus de 110 000 images, dont plusieurs mettent en vedette les frères Esposito, Jean Béliveau, Gordie Howe, Wayne Gretzky, Mario Lemieux et Bobby Orr.

Son petit-fils, Anthony, fils de Martin et également gardien de but, a d'ailleurs exprimé sa tristesse à la suite de la perte de son grand-père.


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LCF - Alouettes - En terre inconnue

MONTRÉAL - L'instabilité au poste de quart a plombé la saison des Alouettes. Mais au-delà des résultats décevants, elle a forcé l'équipe et ses partisans à confronter l'inconnu.

« Ça ne nous est pas arrivé depuis 16 ou 17 ans, mais c'est comme ça que ça fonctionne. C'est à force de voir jouer un gars qui devrait normalement être remplaçant que tu te dis qu'il peut avoir sa place dans cette Ligue », a fait remarquer l'entraîneur et directeur général, Jim Popp, au terme de l'entraînement de l'équipe, jeudi. 

Depuis l'arrivée de Calvillo à Montréal en 1998, la position de quart n'a jamais suscité d'interrogation sérieuse. Après avoir partagé la tâche avec Tracy Ham pendant deux saisons, le numéro 13 a pris les commandes de l'attaque, gravant au fil des ans son nom dans l'histoire du football canadien. 

Mais voilà, Calvillo souffre d'une commotion cérébrale qui a occasionné une commotion à l'attaque.

« À moins de faire un échange comme celui de Ricky Ray (passé des Eskimos aux Argonauts il y a un an et demi), tu dois t'en remettre à tes jeunes joueurs, poursuit Popp. Les Lions l'ont fait avec Travis Lulay il y a quelques années. Ce n'était pas concluant au début et maintenant, il gagne. Je ne dis pas qu'on a un Travis Lulay dans nos rangs, mais peut-être que si! »

Ce futur Travis Lulay aurait pu être Tanner Marsh, mais il ratera au moins les trois prochaines semaines à cause d'une déchirure à un ligament du pouce droit. 

Si une perle doit se révéler sous son vrai jour d'ici la fin de la saison, ce sera Josh Neiswander, 26 ans, ou Troy Smith, 29 ans.

La cause peut sembler perdue, mais il suffit de regarder ailleurs au Canada pour comprendre qu'il est possible de gagner avec un jeune quart. Depuis que Zach Collaros, 26 ans, a remplacé Ray, blessé, les Argonauts ont remporté trois de leurs quatre matchs.

De leur côté, les Stampeders de Calgary ont gagné les trois matchs dans lesquels Bo Levi Mitchell, 23 ans, a été le quart le plus utilisé.

Neiswander gagne en confiance

Josh Neiswander amorcera le match de dimanche face aux Roughriders de la Saskatchewan, à Montréal. 

« C'est un gars intelligent qui, chaque fois qu'il a joué, a démontré qu'il pouvait bien gérer un match », se réjouit Popp.

Neiswander, sans briller, a offert une performance respectable la semaine dernière.

« On a fait de nombreux ajustements pour simplifier le livre de jeux, ce qui nous a permis d'éviter au maximum les erreurs dites d'apprentissage, d'expliquer l'entraîneur. Même si nous avons perdu, Josh a montré des signes de progression. »

Après n'avoir complété que 61 % de ses passes en relève à Marsh face aux Lions le 15 septembre, Neiswander a atteint ses receveurs dans une proportion de 72 % face aux Tiger-Cats. Il a aussi évité les revirements.

« Ma confiance a augmenté ces dernières semaines, confie Neiswander. Ça va avec le nombre de répétitions que tu fais à l'entraînement et le nombre de jeux auxquels tu participes en situation de match. »

Smith dès dimanche?

Cette confiance, Jim Popp veut également la transmettre au quart substitut, qui théoriquement est le quatrième quart de l'organisation.

« Nous devons trouver le moyen de faire jouer Troy Smith. Il doit briser la glace et savoir qu'il peut compléter des jeux dans cette Ligue, car si Josh tombe au combat, c'est vers lui que nous devrons nous tourner », consent le directeur général, loquace, comme à son habitude.

« Josh est en observation depuis trois ans. Smith, lui, a l'expérience du football professionnel, seulement pas de la Ligue canadienne. Mais on ne saura pas ce qu'il peut nous offrir avant de l'avoir essayé. »

Popp a laissé entendre que Smith, qui a effectué quatre courses samedi dernier, pourrait voir plus d'action dès dimanche et - qui sait? - tenter ses premières passes. Alors qu'il estimait le récipiendaire du trophée Heisman 2006 prêt dans un ordre de 50 % à 75 % la semaine dernière, Popp parle maintenant « de 80 % à 100 % ». 

« En fait, 100 % est peut-être exagéré puisqu'aucun de nos quarts n'est à l'aise avec la totalité de nos jeux. »

Malgré les maigres 4 victoires des siens en 12 matchs et l'absence, pour l'instant, de solution efficace au poste de quart, Popp demeure optimiste.

« Peut-être serons-nous capables de renverser la situation dans les six prochaines semaines. Nous parviendrons à gagner avec un des gars en place et alors, l'avenir sera brillant au poste de quart. Mais nous devons commencer quelque part. »

Dimanche, face aux Roughriders, à Montréal. Voilà le moment où Popp aimerait amorcer cette nouvelle ère.


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Sénateurs 1 - Canadien 3 - Suspense terminé

Faits saillants et les réactions avec Michel Chabot et l'analyse de Dany Dubé

Les dirigeants du Canadien ne mentaient pas. Si des recrues se démarquent, ils feront tout pour leur faire une place.

Michel Therrien a confirmé jeudi que le défenseur Jarred Tinordi et l'attaquant Michaël Bournival amorceront la saison à Montréal.

L'entraîneur-chef du Canadien en a fait l'annonce après le dernier match préparatoire, une victoire de 3-1 sur les Sénateurs d'Ottawa, au Centre Bell.

« C'est un rêve qui se réalise. Mon prochain objectif est de percer la formation et jouer tous les soirs », a commenté Bournival, à sa sortie du Centre Bell.

« La constance, ses habitudes de travail, sa détermination, sa vitesse. Il a surpris. On disait qu'on espérait que de jeunes joueurs rendent nos décisions difficiles. Il a fait partie de ça », a répondu Therrien au sujet des qualités de Bournival.

Le Tricolore a cédé l'attaquant Gabriel Dumont et le défenseur Nathan Beaulieu à son club-école de Hamilton. Dumont devra passer par le ballottage à compter de midi vendredi.

Il s'agit d'une fin logique pour Bournival et Tinordi, de loin les deux espoirs les plus convaincants de l'équipe au camp. Bournival a conclu son calendrier préparatoire avec quatre buts et une passe pour cinq points en six matchs, mais surtout, s'est montré combatif soir après soir.

Tinordi a quant à lui affiché un rendement de -5 en six matchs, mais a démontré qu'il pouvait s'imposer physiquement comme aucun autre arrière de l'équipe n'en est capable.

« Il a été physique, a expliqué Therrien. On lui a demandé de l'être, il l'a fait tout au long du camp. Il est arrivé en mission. Il a mis les efforts pour se renforcer cet été, pour jouer ce style physique. »

Victoire peu mémorable

Ces décisions ont été annoncées après une victoire plus ou moins convaincante de 3-1 du CH sur les Sénateurs.

Plus ou moins convaincante, parce qu'il a fallu attendre le milieu de la troisième période pour voir une équipe tricolore, qui ne comptait que deux recrues, se détacher des Sénateurs, dont l'unique défenseur de la Ligue nationale était Jared Cowen.

« La première moitié du match, émotionnellement, on n'était pas au sommet, a estimé Therrien. Mais en deuxième moitié, on a commencé à s'impliquer plus physiquement. L'exécution était mieux. On n'a presque rien accordé, Carey a fait les bons arrêts. À ce temps-ci de l'année, tu ne peux pas avoir le même tempo qu'au milieu de la saison. C'est comme ça pour toutes les équipes. »

Dans ces circonstances, le trio de Lars Eller, Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher a connu sa meilleure sortie du camp. Galchenyuk a d'ailleurs inscrit les siens à la marque au premier tiers, sur une passe parfaite de Daniel Brière.

« Ça n'allait pas, mais tu dois toujours garder en tête que c'est le calendrier préparatoire et que tu dois te concentrer sur les petites choses, a indiqué le premier choix du Canadien en 2012. Mon but était de me concentrer sur ça et j'ai été assez chanceux pour que Danny (Brière) me repère devant le filet. »

« J'ai rencontré les membres de ce trio avant le match pour leur faire savoir ce que je pensais de leur jeu jusqu'ici au camp, a mentionné Therrien, dans une phrase qui en disait long sur son insatisfaction au sujet d'Eller, Galchenyuk et Gallagher. J'ai aimé la façon dont ils ont répondu. »

Brière en a remis sur le filet d'assurance. Le nouveau venu du CH a de nouveau amorcé la séquence depuis l'arrière du filet adverse. Cette fois, Max Pacioretty a été le bénéficiaire de sa manoeuvre.

Tomas Plekanec a inscrit l'autre filet des Montréalais.

Bournival a quant à lui été utilisé avec parcimonie, mais a profité au maximum de ses quelque cinq présences par période. Après deux périodes, il menait les siens pour les chances de marquer et a patiné avec la même fougue qu'on lui connaît depuis le début du camp.

La suite

Reste maintenant à savoir quels rôles joueront les deux employés promus.

Le Canadien compte actuellement sur six défenseurs en santé. Parmi eux, Douglas Murray est toutefois réévalué quotidiennement et ne semble pas bien loin d'un retour.

À l'avant, le compte s'élève à 12. Les deux éclopés sont Brandon Prust et George Parros. Si c'est le mystère au sujet du premier, le deuxième a de bonnes chances d'être prêt pour mardi, selon Therrien.

Bref, si l'entraîneur ne veut pas envoyer des vétérans en santé dans les estrades dès le premier match, il devra y reléguer Tinordi et Bournival. N'irait-il pas à l'encontre de la philosophie de l'organisation de faire jouer les jeunes?

« Beaucoup de choses peuvent arriver d'ici à mardi, a rappelé Therrien. Si, sur une longue période, tu as de la difficulté à l'intégrer parce que l'équipe gagne, tu dois prendre une décision. Mais sur une courte période de temps, il n'y a pas lieu de paniquer. C'est pour ça que je dis qu'ils font partie des 23 joueurs. On prendra ensuite les décisions. On joue seulement mardi. »


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Baseball - Yankees - Le chant du cygne de Rivera

Mariano Rivera n'a jamais vraiment fait beaucoup de bruit, mais il en a provoqué à son dernier match dans la maison de ses Yankees de New York, jeudi.

Les joueurs et les amateurs présents au Yankee Stadium n'ont pu s'empêcher d'applaudir et d'enlacer le releveur de plus de 1000 matchs des New-Yorkais.

C'est sur son monticule que le capitaine Derek Jeter et le vétéran lanceur Andy Pettitte sont venus le chercher en neuvième manche. Les 48 675 amateurs, eux, se sont chargés de servir un au revoir bruyant. Ils ont offert une ovation de plus de quatre minutes.

« C'est le temps d'y aller », lui a dit Jeter et s'en était trop pour Rivera qui s'est laissé aller sur l'épaule de Pettitte.

Le Yankee aurait probablement souhaité quitter sa maison du baseball avec une victoire. Les Rays de Tampa Bay ont gagné 4-0. 

Dans le champ pour finir?

Le lanceur n'en était peut-être pas à son dernier match. Au lieu de terminer en grand au Yankee Stadium, il pourrait jouer une manche au champ centre samedi ou dimanche à Houston, face aux Astros.

À sa 19e et dernière saison, le releveur de 43 ans a déclaré qu'il aimerait jouer à cette position.

Joe Girardi, gérant des Yankees, a dit qu'il pensait pouvoir réaliser le souhait de son protégé même si le champ ne lui a pas porté chance auparavant.

Le releveur a raté la majorité de la saison 2012 après s'être blessé à un genou en tentant de capter des balles au champ extérieur pendant un entraînement.


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Boxe - WBC mi-lourds - Politesses et bravades d'usage

Written By Unknown on Kamis, 26 September 2013 | 16.11

Reportage de Justine Boutet

Les étincelles attendues ne se sont pas produites, mercredi, à la conférence de presse où Adonis Stevenson et Tavoris Cloud se sont croisés pour la première fois.

Le champion WBC des mi-lourds et l'aspirant à la ceinture ont tous les deux juré qu'ils l'emporteraient. Cloud (24-1, 19 K.-O.) a promis de rapporter la ceinture chez lui en Floride, tandis que Stevenson (21-1. 18 K.-O.) s'est engagé à la garder au Québec.

Promoteurs, entraîneurs et gardes rapprochées de chacun ont défilé au micro pour vanter les qualités de leurs protégés et le sérieux avec lequel ils s'étaient préparés pour l'affrontement de samedi soir au Centre Bell.

« Adonis est visiblement un bon boxeur, mais il parle beaucoup pour quelqu'un qui y en est à sa première défense. On ne prouve pas grand-chose en 76 secondes », a lancé Cloud, avec cette allusion directe à la retentissante victoire de Stevenson sur Chad Dawson.

Ce à quoi Stevenson a répliqué que Cloud avait lui aussi beaucoup parlé avant de perdre sa ceinture IBF des mi-lourds par décision unanime contre Bernard Hopkins en mars dernier.

Cloud dit qu'il a mis cette défaite derrière lui. Il s'est retroussé les manches et s'est remis au travail aux côtés de son entraîneur Al Bonanni avec qui il a récemment renoué après une brouille de près de trois ans. « J'ai une petite de 6 ans à nourrir. Mon travail, c'est du sérieux », a ajouté Cloud.

Pour la petite histoire, Stevenson est lui-même père de trois enfants.

Bonanni, véritable légende en matière de préparation des boxeurs, s'est plu à rappeler que sa famille italienne s'était d'abord installée dans la Petite Italie à Montréal avant d'émigrer aux États-Unis.

Stevenson et Cloud sont visiblement en grande forme et prêts à en découdre. Leurs regards se croiseront de nouveau à la pesée de vendredi. Puis, tous les mots deviendront superflus.

Les deux attendront simplement que la cloche sonne en espérant enregistrer le point final.


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FIFA - Coupe du monde 2022 - L'enfer des Népalais

Le comité d'organisation de la Coupe du monde de soccer de 2022 au Qatar est éclaboussé par des révélations troublantes sur les conditions de travail d'ouvriers népalais.

Déjà, le 24 mai 2013, une manifestation avait été organisée à Londres dans le cadre du Congrès de l'UEFA pour alerter les autorités du soccer et l'opinion publique.

Selon le quotidien britannique The Guardian, qui a mené enquête, des dizaines de travailleurs népalais sont morts durant l'été 2013, ce qui pose de sérieuses questions sur les conditions de travail sur les chantiers de la Coupe du monde de 2022.

Selon des documents obtenus de l'ambassade du Népal au Qatar, 44 travailleurs népalais sont morts entre le 4 juin et le 8 août. Surtout de jeunes hommes ayant succombé a des crises cardiaques. 

L'enquête de The Guardian précise que le contingent népalais, qui représente le plus grand groupe de la main-d'oeuvre au Qatar, est victime d'exploitation et d'abus. Ce que l'Organisation mondiale du travail considère être de l'esclavage moderne.

Les enquêteurs ont obtenu :

  1. Des preuves du travail forcé sur un chantier de la Coupe du monde de 2022
  2. Des témoignages de Népalais disant : 

- qu'ils n'ont pas été payés depuis des mois

- que leur salaire est retenu pour éviter qu'ils ne s'enfuient

- que des employeurs confisquent les passeports et les cartes d'identité, les réduisant au statut de travailleurs illégaux

- que certains d'entre eux se sont vus refuser l'accès à de l'eau malgré la chaleur.

Le quotidien britannique écrit qu'un des pays les plus riches de la planète exploite des travailleurs d'un des pays les plus pauvres pour se préparer à la Coupe du monde de 2022.

Parmi les témoignages publiés dans The Guardian, celui de Ram Kumar Mahara, âgé de 27 ans :

« Nous devions travailler l'estomac vide pendant 24 heures : 12 heures de travail puis rien à manger de la nuit. Quand j'en ai parlé à mon supérieur, il m'a frappé et jeté en dehors du campement, sans me payer, m'obligeant à mendier auprès de mes collègues travailleurs. »

Lors du congrès de l'UEFA de Londres, la Confédération syndicale internationale (CSI) et le Trade Union Congress (TUC) britannique avaient appelé l'UEFA à intercéder face au traitement déplorable, précisaient ces syndicats, que subissent les travailleurs au Qatar. Les deux organisations cherchaient également à obtenir des appuis en vue d'un nouveau vote des membres de la FIFA pour l'attribution de la Coupe du monde de 2022.

Les syndicats étaient particulièrement préoccupés par le traitement inhumain réservé aux ouvriers migrants au Qatar et le refus du gouvernement d'améliorer les droits de l'emploi.


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MLS - Impact - Encore des amendes à l'Impact et Schällibaum

L'Impact de Montréal est encore dans l'eau chaude. La Major League Soccer (MLS) a annoncé mercredi que l'Impact et l'entraîneur Marco Schällibaum ont été mis à l'amende après que les joueurs de l'équipe eurent confronté l'arbitre Jorge Gonzalez dans un revers de 3-0 face aux Whitecaps de Vancouver.

Schällibaum, qui a été suspendu quatre fois pour un total de cinq rencontres à sa première saison à la tête de l'Impact, a été soulagé de 2000 $. L'équipe a écopé une amende de 10 000 $ pour avoir violé la règle contre les confrontations de masse pour une troisième fois.

Les Whitecaps ont reçu un avertissement officiel pour une première infraction du genre cette saison.

Les joueurs des deux équipes étaient en furie après que Gonzalez eut appelé un penalty quand le ballon a semblé toucher le bras de Jun Marques Davidson, des Whitecaps, à la 38e minute du match de samedi dernier, avant d'infirmer sa décision après avoir consulté le quatrième arbitre.

Par hasard, le directeur sportif de l'Impact, Nick De Santis, purgeait ce soir-là une suspension d'un match pour avoir confronté un arbitre après un match la semaine précédente contre le Crew de Columbus.

La ligue a aussi mis à l'amende le défenseur du Chivas USA Mario De Luna pour un geste violent à l'endroit du milieu de terrain du Dynamo de Houston Brad Davis, samedi.


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Canadien 2 - Sénateurs 5 - Les certitudes confirmées

Faits saillants, les réactions avec Michel Chabot et l'analyse de Martin Leclerc

OTTAWA - Quand la performance la plus spectaculaire de la soirée est réalisée à l'hymne national, c'est généralement mauvais signe.

Lyndon Slewidge a tout donné sur la dernière note du Ô Canada, mais le spectacle a ensuite piqué du nez. Dans un Centre Canadian Tire plutôt coi, les Sénateurs se sont imposés 5-2 devant le Canadien, mercredi.

Clarke MacArthur, Bobby Ryan, Milan Michalek, Cory Conacher et Mika Zibanejad ont touché la cible pour les Sénateurs, dont la formation ressemblait drôlement à celle que l'on verra en saison. Craig Anderson, Jason Spezza et Jared Cowen étaient essentiellement les seuls vétérans absents.

À l'opposé, le Canadien a utilisé tous ses jeunes encore au camp, de même que le gardien numéro 2, Peter Budaj. Et Travis Moen, un des 3 patineurs du CH avec plus de 200 matchs d'expérience dans la LNH, a été expulsé en deuxième période, après une bagarre contre Fredrik Claesson. Dans ces circonstances, il ne fallait pas s'attendre à un classique chaudement disputé.

« C'est une bonne expérience pour eux, pour voir sur quoi ils doivent travailler. C'est important qu'ils voient ce qu'est le tempo d'une bonne équipe », a indiqué l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien.

« Il n'y a rien de mal à apprendre à la dure », a-t-il ajouté, dans le volet anglais de son point de presse.

« On ne pensait pas au fait que nous avions une équipe jeune, a toutefois dit Brendan Gallagher, un vieux routier dans les circonstances. Les gars qui jouaient sont de très bons joueurs. Ce qui nous a fait mal, ce sont plutôt les erreurs. »

Magnus Nygren et Raphael Diaz ont marqué pour le Tricolore. Du reste, le gardien des Sénateurs Andrew Hammond, remplaçant de dernière minute de Nathan Lawson, a habilement tenu le fort. Hammond a bloqué 24 rondelles.

Le couperet approche

Les joueurs qu'on ne croyait pas prêts pour la Ligue nationale ne semblaient pas plus l'être. Et ceux que l'on croit près du but n'en sont pas plus loin.

Les défenseurs Nathan Beaulieu, Greg Pateryn et Darren Dietz ont tous trois connu une soirée pénible et en étaient possiblement à une dernière sortie avant de poursuivre leur apprentissage à Hamilton. Le Tricolore retranchera d'ailleurs des joueurs jeudi.

Beaulieu en était toutefois à un premier match préparatoire, après avoir été ralenti par une blessure à une épaule. Il s'est dit satisfait de sa performance.

« Je crois avoir bien joué. Le résultat n'était pas ce qu'on voulait. Mais étant donné que je n'avais pas joué depuis deux semaines et qu'ils comptaient plusieurs vétérans, j'étais assez satisfait », a commenté Beaulieu, joueur le plus utilisé dans son camp (26:31).

Jarred Tinordi, lui, comme plusieurs de ses coéquipiers, n'a pas livré sa meilleure performance. Mais avec Douglas Murray toujours pas prêt, reste à voir s'il pourra se reprendre jeudi à Montréal, dans le dernier match préparatoire.

À l'avant, Michaël Bournival a continué à se démarquer pour les bonnes raisons, et ce, même s'il s'est retrouvé sur la patinoire pour trois buts des Sénateurs. Sa vitesse lui a une fois de plus permis de créer de la turbulence en zone offensive.

Contrairement à Beaulieu, toutefois, il s'autoflagellait dans le vestiaire après la rencontre.

« C'était mon moins bon match du camp, a dit le jeune homme de Shawinigan. Pour garder ma place, je ne peux pas me permettre des matchs comme ça. J'espère pouvoir me reprendre demain. »

Les vétérans ont eux aussi connu leurs déboires. Mike Blunden s'est fait contourner comme un joueur bantam par Erik Karlsson sur le but de Zibanejad, tandis qu'Alex Galchenyuk et Lars Eller ont tous deux interrompu des avantages numériques au Canadien en prenant des punitions en zone offensive.

Le CH conclut son calendrier préparatoire jeudi, à Montréal, contre ces mêmes Sénateurs. Therrien a assuré qu'il présenterait une formation plus riche en expérience.

À noter

  • Ryan a été sonné en deuxième période et a brièvement quitté le match. Il est revenu pour la fin de la période, mais n'a pas joué au dernier tiers. Paul MacLean a dit qu'il s'agissait d'une mesure préventive.
  • Karlsson a amassé trois passes dans la victoire. Conacher, Michalek et MacArthur ont ajouté une aide en plus de leur but.
  • Deux autres combats ont éclaté, en plus du duel Moen-Claesson, dans ce qui était la première rencontre entre les deux équipes depuis les dernières séries. Chris Neil et Nick Tarnasky en sont venus aux coups au premier vingt, et Neil en a remis en période médiane, cette fois contre Ryan White, pendant que Moen et Claesson réglaient leurs comptes.

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Bouchard éliminée à Tokyo

La Montréalaise Eugénie Bouchard s'est inclinée en quart de finale du tournoi de Tokyo contre Venus Williams, jeudi.

L'Américaine, classée 63e au classement de la WTA, l'a emporté par la marque de 6-3, 6-7 (4) et 6-3.

L'affrontement, qui a duré un peu plus de trois heures, a été particulièrement enlevant lors de la deuxième manche, alors que l'athlète de 19 ans a tenu tête à la soeur de Serena Williams, la meilleure joueuse au monde.

La veille, Bouchard avait vaincu l'ancienne championne serbe Jelena Jankovic en seulement 70 minutes.

L'athlète de Westmount figure actuellement au 46e rang de la WTA.

C'était la première fois qu'elle accédait au tableau principal de l'Open Toray Pan Pacific de Tokyo.


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LNH - Canadien - Budaj mercredi, Gionta jeudi

Written By Unknown on Rabu, 25 September 2013 | 16.10

Gerard Gallant a volé la vedette à l'entraînement mardi. Reportage de Michel Chabot.

Le camp d'entraînement tire peut-être à sa fin, mais ça ne veut pas dire que les joueurs ont terminé leur préparation.

Michel Therrien a confirmé mardi que Peter Budaj disputera un premier match complet mercredi, à Ottawa, contre les Sénateurs.

« Ça faisait partie de notre plan. Il a vu de l'action pendant deux matchs, mais on voulait lui donner un match complet », a mentionné l'entraîneur-chef du Canadien.

Budaj tentera quant à lui de jeter les bases vers une autre saison à l'image de celle de l'an dernier. L'auxiliaire de Carey Price a affiché un dossier de 8-1-1 en 2013, avec une moyenne de 2,28 et un blanchissage. À l'image de son équipe, il avait toutefois connu des difficultés dans les séries avec une moyenne de 6,72. Il avait accordé 7 buts sur 31 tirs contre ces mêmes Sénateurs.

Cette année, il repart toutefois à neuf, avec Stéphane Waite comme entraîneur des gardiens. Jusqu'ici, il apprécie son expérience.

« Il est dévoué, il aime son travail, a commenté le Slovaque. Il nous observe énormément à l'entraînement, on regarde des vidéos. Il est très structuré. Il tente de développer un meilleur Carey Price et un meilleur Peter Budaj. Il n'essaie pas de nous changer. »

Gionta jouera

De son côté, Brian Gionta souhaite disputer une première rencontre jeudi, dans le match retour contre les Sénateurs. Mardi, à l'entraînement, il a formé un trio en compagnie de ses partenaires habituels de la dernière saison, Tomas Plekanec et Rene Bourque.

« Il s'est entraîné très fort cet été, il a suivi à la lettre son plan, a expliqué Therrien. Au début du camp, on espérait qu'il joue ce match. C'est bien beau s'entraîner et être en bonne condition, mais la game shape, c'est différent. »

Gionta assure quant à lui qu'un match préparatoire lui suffira pour être prêt le 1er octobre. « On n'a pas joué de rencontres préparatoires l'an passé! », a rappelé le capitaine du CH, qui avait d'ailleurs marqué dès le premier match de la campagne 2013.

En revanche, le défenseur Douglas Murray et l'attaquant George Parros ne devraient pas prendre part aux deux dernières rencontres préparatoires. Parros s'est tout de même entraîné dans un cinquième trio avec ses coéquipiers mardi, tandis que Murray a patiné en solitaire avant le reste du groupe.

Gallant, la vedette!

Par ailleurs, Gerard Gallant a été la vedette inattendue de cet entraînement. Oui, on parle bien de l'adjoint de Therrien...

Une séance de tirs de barrage a été organisée, et Gallant faisait partie de l'équipe des blancs. L'ancien des Red Wings a d'abord battu Budaj d'un tir des poignets, avant d'en faire autant contre Price! C'était assez pour faire rigoler tous les joueurs... sauf Price, qui semblait avoir la mine plutôt basse.

« C'était un excellent tir, a reconnu Budaj. C'était un marqueur naturel. Plusieurs personnes pensent qu'on ne peut pas comparer l'ancienne époque avec aujourd'hui, mais ils seraient surpris! »

À noter

  • Brandon Prust était l'unique absent de l'entraînement. L'attaquant a profité d'un congé thérapeutique.

Trios

  • Pacioretty-Desharnais-Brière
  • Galchenyuk-Eller-Gallagher
  • Bourque-Plekanec-Gionta
  • Moen-White-Bournival
  • Blunden-Holland-Parros

Défenseurs

  • Gorges-Subban
  • Markov-Diaz
  • Tinordi-Bouillon
  • Beaulieu-Dietz

Sur la deuxième patinoire

  • Pateryn
  • Nygren
  • Thomas
  • Tarnasky
  • Dumont
  • St-Pierre

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Athlétisme - Canada - Ben Johnson de retour à Séoul

Reportage d'Antoine Deshaies

Pour la première fois depuis 1988, Ben Johnson a foulé mardi la piste de sa déchéance.

Sacré champion olympique du 100 m aux Jeux de Séoul, le Canadien avait perdu son titre trois jours plus tard à la suite d'un contrôle positif qui avait révélé la présence dans ses urines de stanozolol, un stéroïde anabolisant.

« C'est bon de revenir », a déclaré Johnson sur la piste même où, le 24 septembre 1988 à 13 h 30, il s'était aligné pour participer à la finale du 100 m, l'épreuve qui a rapidement été baptisée « la course la plus sale de l'histoire », puisque six des huit finalistes sont tombés pour dopage au cours de leur carrière.

Mardi, comme ce fameux jour de septembre 1988, Ben Johnson a pris le départ du couloir numéro 6 et a parcouru la piste légendaire. Sur la ligne d'arrivée, il a refait le fameux geste triomphant, doigt levé, qui avait immortalisé sa victoire il y a 25 ans.

Dans le couloir d'à côté, sur un long ruban de 100 m, une pétition contre le dopage comptant 3700 signatures était déposée sur la piste.

« C'est ici que l'histoire s'est écrite. Certains diraient que c'est une mauvaise histoire, mais ce n'est pas ma vision des choses », a déclaré le Canadien.

Cette visite en Corée du Sud complète la tournée mondiale de Johnson consacrée à la lutte contre le dopage dans l'athlétisme.


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Boxe - WBC Mi-lourds - Stevenson épate la galerie

Reportage de Justine Boutet

Contrairement à Tavoris Cloud la veille, Adonis Stevenson a mis les gants et s'est offert en spectacle, mardi, en allant à fond de train pendant l'équivalent de sept bons rounds.

Martelant tantôt une cible placée sur un de ses gardes du corps, tantôt dans les mitaines de son entraîneur Sugar Hill, ou mitraillant le sac de sable, le champion WBC des mi-lourds a sué à grosses gouttes, tout en s'amusant.

C'est bien là l'une des différences notoires que l'on observe chez le nouveau Blainvillois depuis qu'il a confié sa destinée aux dirigeants du célèbre Kronk Gym de Détroit : Adonis s'amuse en travaillant.

Il déploie les efforts avec le sourire. Stevenson danse. Il prend plaisir dans la pratique de son sport. « C'est sûr que je m'amuse. C'est une passion et j'aime m'entraîner. Quand vous aimez une job, vous la faites passionnément. Vous dépassez vos limites parce que vous aimez ça. »

Pour la première fois de sa carrière, Stevenson fera son entrée en scène en tant que champion. « C'est vraiment motivant. J'ai travaillé fort pour arriver jusque-là, mais je sais que n'importe quoi peut arriver dans la boxe. Devenir champion est difficile, le rester l'est encore plus. C'est pour ça que je reste concentré. »

Et la pression?

Le 8 juin dernier, les amateurs de boxe n'étaient pas nombreux à croire aux chances de Stevenson de battre Chad Dawson. Mais le voilà avec un titre à défendre et les attentes de ses nouveaux admirateurs à satisfaire.

« Je pense qu'ils veulent un bon spectacle. La dernière fois ça n'a pas été long. Je m'attends à tout de la part de Tavoris Cloud. Il peut aussi bien foncer que rester sur sa défensive. Je suis prêt à le contrer, peu importe ce qu'il amènera. »

Stevenson n'accorde pas beaucoup d'importance au fait que Cloud totalise plus de rounds en championnats du monde que lui durant toute sa carrière.

« Il a plus de rounds, mais il a 26 combats professionnels, comme moi. Ça n'a pas d'importance. Tout cela ne compte plus dès que tu montes dans le ring », a renchéri le champion.

Stevenson a soufflé 36 bougies sur son gâteau d'anniversaire, dimanche. On l'a rarement vu en aussi bonne condition physique. Il a faim. Il rêve encore d'un titre unifié. Mais pour le moment, sa cible a pour nom Tavoris Cloud.

Mercredi, il se retrouvera pour la première fois face à face avec celui qui veut mettre fin à son règne.

Note : Avis aux amateurs qui se rendront au Centre Bell samedi soir. Le combat principal de la soirée commencera à 22 h 15. Assurez-vous d'être à votre siège au cas où le duel soit de courte durée.

On compte un peu plus de 6000 billets vendus pour l'événement, soit un nombre déjà supérieur à la soirée du 8 juin. Yvon Michel dit qu'il serait heureux de voir 8000 spectateurs, ce qui constituerait la meilleure foule pour un combat de Stevenson comme tête d'affiche.


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LNH - Maple Leafs - Phil Kessel suspendu

L'attaquant étoile des Maple Leafs de Toronto Phil Kessel ne ratera pas le début de la saison régulière pour avoir donné des coups de bâton à l'homme fort des Sabres de Buffalo John Scott.

La LNH l'a suspendu pour les trois derniers matchs préparatoires de son équipe, mais l'ailier sera donc disponible quand les Maple Leafs amorceront leur saison régulière contre le Canadien de Montréal mardi prochain.

L'incident est survenu dimanche quand une mêlée générale a éclaté dans un match préparatoire entre les Leafs et les Sabres. Après que Corey Tropp, des Sabres, eut été blessé dans un combat contre Jamie Devane, Scott a tenté de s'en prendre à Kessel lors de la mise au jeu suivante.

Kessel a donné deux coups de bâton à Scott puis l'a dardé et a été expulsé du match. Au cours de la mêlée, l'attaquant des Maple Leafs David Clarkson a quitté son banc et il a écopé une suspension automatique de 10 rencontres.

La LNH a aussi annoncé mardi que l'entraîneur-chef des Sabres, Ron Rolston, a été mis à l'amende en raison de son « choix de joueurs et de la conduite de son équipe ». Le montant de l'amende n'a pas été dévoilé.

Puisque les Maple Leafs étaient l'équipe à domicile, l'entraîneur-chef Randy Carlyle avait droit au dernier changement de joueurs. Il a dit qu'il avait envoyé le trio de Kessel sur la glace afin de calmer les choses après le combat entre Devane et Tropp.

Un total de 211 minutes de pénalité ont été imposées en raison de la mêlée.


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Ligue des champions - CONCACAF - L'Impact éliminé

Faits saillants et réactions avec Marie Malchelosse

Marco Schällibaum voulait que ses joueurs amorcent le match en lions et c'est ce qu'ils ont fait. Mais même si l'Impact a souvent montré les dents, il ne l'a pas fait assez souvent, mardi au stade Saputo, et sa trop courte victoire de 2-0 contre le CD Heredia a mené à son élimination de la Ligue des champions de la CONCACAF.

Daniele Paponi (4e minute) et Andrew Wenger (54e) ont donné des raisons à la foule d'espérer, mais il aurait fallu un minimum de quatre autres buts pour que l'Impact reste en vie.

L'Impact a amorcé le match avec une majorité de réservistes et de jeunes, alors que Hassoun Camara et Felipe, en plus de Collen Warner si on veut être généreux, étaient les seuls sur le terrain qui font partie du onze-type des derniers temps. Schällibaum a envoyé Marco Di Vaio sur le terrain à la 57e, quand c'était 2-0, et cela a permis au onze montréalais d'y aller d'un baroud d'honneur.

« On s'est fait éliminer alors qu'on voulait aller plus loin, mais au moins on a fini en beauté », a noté Schällibaum, qui s'est dit d'avis que ce n'est pas en raison de ce match contre les joueurs guatémaltèques que le parcours de l'Impact en Ligue des champions s'est terminé aussi tôt, mais plutôt à cause du revers de 3-0 subi à San Jose, le 17 septembre.

« Si la défaite avait été de 1-0 ou 2-0, déjà on aurait été mieux placés », a souligné le vétéran entraîneur suisse, qui s'est quand même dit fier de la prestation des siens, fournie dans un contexte où les chances de survie étaient minces.

« On avait dit qu'on prendrait ça au sérieux et on a fait notre devoir. J'ai vu une équipe très combative, qui avait de la volonté. Avec un peu plus de chance, on aurait pu en marquer cinq ou six, a fait remarquer Schällibaum. L'important, c'est qu'on a vu des joueurs affamés, qui avaient la volonté d'aller en avant et de se battre pour la fierté, pour le club, avec beaucoup de caractère.

« Paponi s'est donné à 100 à l'heure et c'est bien pour sa confiance qu'il ait marqué, et Wenger a été héroïque, car il a beaucoup gardé le contrôle du ballon en plus de marquer. C'est un match qui a permis de donner de la confiance à certains joueurs en vue de nos six derniers matchs (en saison régulière en MLS), pour arriver à notre but principal », a dit l'entraîneur en faisant allusion aux séries.

Malgré l'effort, la qualification pour les quarts de finale se décidera maintenant à l'occasion du match du 23 octobre prochain à San Jose, quand que les Earthquakes recevront le CD Heredia lors du dernier affrontement dans le groupe 5.

L'Impact pourra maintenant se concentrer exclusivement sur le championnat de la MLS et sa quête pour une place en séries éliminatoires. Il se rendra à Chicago en vue d'un affrontement contre le Fire, samedi soir.

Le départ souhaité, mais...

L'Impact a connu le début de match souhaité en marquant à sa première incursion sérieuse en territoire guatémaltèque, à la 4e minute. Paponi a alors repris le retour de son propre tir en y allant d'une volée, peu après le tir initial de Felipe, et c'était déjà 1-0.

Les visiteurs ont toutefois vite trouvé leurs repères par la suite, y allant de quelques incursions bien construites. Karl Ouimette a même dû sauver la mise, à la 26e, en bloquant le ballon de la tête alors qu'il était étendu dans la surface de but. Les joueurs du CD Heredia ont aussi resserré le jeu en défensive, forçant les joueurs montréalais à y aller de nombreux centres... qui se sont avérés imprécis.

Wenger, Felipe et Paponi ont quand même réussi, avant la mi-temps, à se présenter devant le filet adverse balle au pied, mais ils n'ont pas su trouver la finition nécessaire pour lancer le onze montréalais vers le 6-0 souhaité.

Wenger a quand même mis un peu de piquant dans le match -- et donné un petit coup de pouce à son niveau de confiance sur le plan personnel -- quand il a fait 2-0 à la 54e, faisant mouche quelques secondes après avoir raté une belle occasion. À la deuxième reprise, c'est une relance de Maxim Tissot qui lui a permis de filer seul jusqu'au gardien Jose Calderon.

L'arrivée de Di Vaio sur le terrain, à la 57e à la place de Sanna Nyassi, a permis à l'Impact de menacer de plus belle. L'attaquant italien a d'ailleurs forcé Calderon à faire un plongeon bien synchronisé à la 60e et il s'est fait menaçant plusieurs fois par la suite, notamment à la 67e et à la 70e. Paponi a poussé le ballon dans le fond du filet sur le retour d'un des tirs de son compatriote, mais le jeu a été refusé en raison d'un hors-jeu.

Inséré dans la formation à la 67e à la place d'Andrea Pisanu, Justin Mapp a quant à lui vu son tir frapper le poteau à la 77e. L'Impact a continué de tenter sa chance jusqu'à la fin, mais a fini par manquer de temps.


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Athlétisme - Canada - Ben Johnson, il y a 25 ans

Written By Unknown on Selasa, 24 September 2013 | 16.10

Il y aura 25 ans mardi, Ben Johnson faisait la une des journaux spécialisés en remportant le 100 m olympique des Jeux de Séoul, le 24 septembre 1988.

L'athlète canadien, gonflé par les produits dopants, avait fracassé son propre record du monde, en 9,79 s et avait devancé ses rivaux l'Américain Carl Lewis et le Britannique Linford Christie.

Deux jours plus tard, le CIO annonçait la positivité d'un test antidopage au stanozolol, un stéroïde anabolisant, et le renvoyait chez lui. Johnson passait du sport aux faits divers. Les images de son départ précipité ont fait le tour du monde.

Le journaliste de Radio-Canada Michel Désautels et le journaliste sportif du quotidien La Presse Michel Marois étaient sur place. Ils ont vécu la descente aux enfers de l'athlète.

« La lutte contre le dopage en était à ses balbutiements, indique Michel Marois. Les premiers cas positifs datent des années 1970. On en parlait dans les années 1980, mais c'était encore l'époque des grandes puissances sportives, l'Allemagne de l'Est, l'URSS, le système américain. On sait maintenant que ces systèmes étaient érigés sur un dopage systématique des athlètes à partir de leur tout jeune âge.

« Même si on en parlait, les athlètes ne se faisaient pas prendre, ce qui fait qu'on se doutait bien qu'il se passerait des choses à Séoul en 1988, affirme M. Marois. Le Dr Robert Dugal, prédécesseur de Christiane Ayotte, à l'Institut INRS, m'avait dit quelques jours avant les Jeux qu'il s'attendait à ce qu'on prenne beaucoup plus d'athlètes, et surtout des médaillés. »

Avant la honte, la joie de tout un pays quand Ben Johnson a passé le fil d'arrivée.

« Notre homme à nous, notre Jamaïcain arrivé au Canada à l'adolescence, a surtout battu l'Américain Carl Lewis, le roi de la piste, qui gagnait tout, qui était beau, arrogant, et qui disait sur toutes les tribunes qu'il était propre. Il y avait eu des signes avant-coureurs. Il était détenteur du record du monde depuis un an. Aux JO de Los Angeles, en 1984, il avait fini 3e et était en pleine progression, car il était jeune.

« Mais que ce soit son heure à Séoul, qu'un Canadien batte un Américain, surtout que les Coréens avaient un rapport amour/haine avec les Américains... Ce sont les Américains qui les protègent de la Corée du Nord, mais ils sont très envahissants sur le territoire coréen, enchaîne M. Désautels. Alors, après la victoire de Johnson, les Coréens nous souriaient comme s'ils étaient Canadiens tout à coup. Dans les rues, en nous voyant, ils scandaient "Canada, Canada!" en levant le pouce. »

L'explosion nucléaire

« On m'a réveillé en pleine nuit. C'est Montréal qui me l'apprend. On vole un taxi à plusieurs de Radio-Canada/CBC et on se précipite au Centre international de presse pour couvrir la nouvelle. À l'annonce du test positif, c'est l'explosion, l'explosion nucléaire », se souvient M. Desautels.

On lui impose trois sanctions : sa médaille lui est retirée, son record effacé et il est frappé d'une suspension de deux ans par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). La nouvelle fait le tour de la planète. Jamais un athlète d'une telle stature n'avait été reconnu coupable de dopage

Et de Canadien, Ben Johnson est redevenu Jamaïcain d'origine.

« Pendant deux jours, Johsnon a été la plus grande vedette qui a existé sur la planète, explique Michel Marois. C'est terrible. De la hauteur du point qu'il avait atteint, il est tombé beaucoup plus bas. Certains dirigeants politiques ont suggéré de le renvoyer en Jamaïque. Le ministre Pierre Cadieux notamment. Il a été ramené au Canada comme un prisonnier. »

« Le traitement a été très dur et injuste aussi. Il y a les commissions d'enquête, les différents rapports, son témoignage devant la commission Dubin le printemps suivant. C'est terrible le traitement qu'on lui a réservé. Johnson était timide, réservé. Il ne s'exprimait pas très bien, il bégayait, mais c'est loin d'être un imbécile. Il a une bonne tête sur les épaules. Et ce traitement-là, il l'a encore sur le coeur aujourd'hui. »

Quant à mettre en avant une théorie du complot, il y a un pas.

« Il y a plusieurs théories là-dessus, indique Michel Marois. Charlie Francis, son entraîneur, et Johson ont toujours dit qu'il y avait eu un complot. Qu'ils ne prenaient pas de stanozolol, qu'ils étaient adeptes d'un autre produit, le furozobol, qui est un autre stéroïde, mais pas tout à fait semblable et qui est beaucoup plus facile à masquer aussi. Il y a peut-être eu complot, mais il ne faut pas dire non plus qu'il n'était pas dopé. Il ne faut pas tomber dans l'autre extrême. Johnson était dopé. Il faut rappeler qu'il avait été blessé peu de temps avant, qu'il n'avait pas eu beaucoup de succès durant l'été précédent les Jeux, et qu'il avait sans doute forcé la dose. »

Un documentaire de la CBC diffusé le 19 septembre dernier a rapporté que 20 athlètes ont obtenu des résultats positifs à Séoul, mais qu'ils n'ont pas été sanctionnés par le CIO. Un officiel du CIO a précisé que les profils endocriniens (ensemble des organes qui possèdent une fonction de sécrétion d'hormones) réalisés pendant ces Jeux ont montré que pour 80 % des athlètes (en athlétisme) testés, il y avait évidence de prise de stéroïdes à long terme.

Le CIO avait d'ailleurs utilisé le profil endocrinien de Johnson pour rejeter l'appel du Canadien, malgré les preuves recueillies et présentées au CIO par la Gendarmerie royale du Canada.

Le chantage de NBC

De plus, la CBC a appris que le réseau américain NBC avait menacé le CIO de ne pas faire son deuxième paiement pour les droits de diffusion, prévu à la fin des Jeux. « Si les Jeux s'écroulent à cause d'un scandale, nous nous retirons et vous n'aurez pas votre argent », aurait dit NBC.

« Les Américains s'en sont sortis cette fois-là, d'autres se sont fait prendre après. Je ne pense pas qu'il y ait eu complot, affirme Michel Désautels. Mais Johnson était une bonne bête à attraper, car son record était spectaculaire. On n'est plus dans les critères humains en 9,79. Et ces stéroïdes anabolisants, c'est l'ABC du dopage. Même à cette époque, c'était un peu élémentaire. Aujourd'hui, on est rendu beaucoup plus loin, et ça a l'air ridicule. Il a pêché par une certaine forme d'innocence. Il était peut-être mal entouré, en termes d'avocats, car beaucoup d'autres qui se sont fait prendre dans les mêmes années s'en sont sortis par toutes sortes d'entourloupettes, alors que Johnson a été plongé littéralement dans le bain. »

« Carl Lewis avait un système, une machine autour de lui, précise Michel Marois. Des entraîneurs, des avocats. Il était super bien entouré. Ben Johnson s'entraînait dans un champ d'athlétisme mal foutu en banlieue de Toronto. Il était très mal entouré. Pendant des années, les autorités canadiennes, les gens de Sport Canada ne se sont pas occupés de lui. Quand il est devenu champion du monde, tout le monde l'a aimé. Mais quelques mois plus tard, dans la commission Dubin, tout le monde l'a désavoué. »

Ben Johnson est en pleine campagne de rédemption. Il a décidé cet été de se lancer dans la lutte antidopage, avec le programme « Pure Sport », lancé par une entreprise de vêtements de sport (Skins). Il dit vouloir « nettoyer » cette partie de sa vie, aider les générations à venir, et les athlètes ayant vécu le même enfer. 

Johnson participe à une tournée mondiale et portera son message au Stade olympique de Séoul le 24 septembre, là où le dopage lui a volé sa vie il y a 25 ans.


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