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Jeux du Commonwealth - De l'or à Cochrane et à l'équipe de gymnastique

Written By Unknown on Jumat, 25 Juli 2014 | 16.11

Le Canada a récolté quatre médailles dont deux d'or, jeudi, en lever de rideau des Jeux du Commonwealth de Glasgow.

Le nageur Ryan Cochrane et l'équipe de gymnastique se sont mis en évidence en raflant des médailles d'or.

Cochrane, 25 ans, a rattrapé son rival australien David McKeon dans les derniers instants du 400 m libre pour grimper sur la plus haute marche du podium.

L'athlète de Victoria a ainsi défendu avec brio son titre acquis aux Jeux du Commonwealth de 2010 à New Delhi.

Cochrane a rallié l'arrivée avec un chrono de 3 min 43 s 46/100. McKeon (3:44,09) a conclu à 63 centièmes du double vainqueur. L'Anglais James Guy (3:44,58) a complété le podium.

Les 28 (préliminaires) et 29 juillet, Cochrane tentera également de conserver sa couronne au 1500 m libre.

Le Canada a aussi enlevé l'or à la compétition par équipe en gymnastique.

La Montréalaise Maria Kitkarska fait partie de l'équipe, qui comprend aussi Annabelle Kovacs et Patricia Bezzoubenko.

« C'était la première fois qu'on se retrouvait devant une foule aussi imposante et les cris étaient formidables. Ça nous a vraiment motivées à bien réussir nos programmes », a souligné Kitkarska.

La première médaille canadienne à Sweetland

Plus tôt dans la journée, la triathlonienne Kirsten Sweetland a remporté la première médaille canadienne en terre écossaise.

La Britanno-Colombienne, également de Victoria, a enlevé la médaille d'argent du triathlon au Strathclyde Country Park.

En tête après la portion vélo, Sweetland menait également la course avec un kilomètre à parcourir, mais elle a été coiffée par la favorite, l'Anglaise Jodie Stimpson, qui l'a devancée de cinq secondes après avoir bouclé l'épreuve en 1:58:56.

Une autre Anglaise, Vicky Holland (1:59:11), a s'est hissée sur le podium.

« Il fallait être fort mentalement. Je n'étais pas à mon mieux aujourd'hui, a indiqué Sweetland. J'ai dû travailler très fort à la fin de la natation et au début du vélo pour revenir dans le peloton. Alors, je suis très contente de remporter une médaille, peu importe la couleur. »

Ellen Pennock, de Calgary, a chuté à vélo et se serait fracturé une clavicule.

Quant à la Québécoise Sarah-Anne Brault, elle a été retirée de la course à pied après la première des trois boucles, en prévision de l'épreuve mixte samedi.

« Tout le reste était là, mais pas la natation. Quand tu sors de l'eau aussi loin des autres, c'est difficile », a expliqué Brault, 16e sur 30 participantes à la nage, à près de 1 minute et demie de la première.

Chez les hommes, l'Ontarien Andrew Yorke, de Hamilton, a terminé tout près du podium, en 4e place. Jusque-là, son meilleur classement sur la scène mondiale était une 15e place.

Le champion olympique Alistair Brownlee, d'Angleterre, a remporté l'or en 1:48:50, avec 11 secondes d'avance sur son frère Jonathan. Le Sud-Africain Richard Murray a décroché la 3e place, à 1:31 du gagnant.

Le bronze au relais 400 m libre

Au relais 4x100 m libre féminin, Sandrine Mainville, de Boucherville, Victoria Poon, de Montréal, Alyson Ackman, de Pointe-Claire, ainsi que l'Ontarienne Michelle Williams ont remporté la médaille de bronze, enregistrant un temps de 3 min 40 s, 3 secondes derrière leurs plus proches poursuivantes, mais 5 secondes derrière les Anglaises (3 min 35,72 s).

L'Australie l'a emporté en battant le record du monde en 3 min 30,98 s. Les Pays-Bas détenaient le précédent record en 3 min 31 sec 72. 

« Nous sommes très satisfaites de notre journée, s'est réjouie Sandrine Mainville. C'est sûr qu'après les préliminaires, nous voulions peut-être y aller pour une 2e place, mais tout le monde a été vraiment vite et nous avons fait de notre mieux. Nous sommes vraiment contentes. »

À la finale du 200 m libre, l'Ontarienne Britanny MacLean a terminé 6e à 1 min 57 s, tandis que Samantha Cheverton a pris le 8e rang, à 1 min 57,79 s.

Au 400 m medley féminin, les Canadiennes Erika Seltenreich-Hodgson (4 min 36,88 s), Emily Overholt (4 min 37,8 s) et Marni Oldershaw (4 min 46,26 s) ont respectivement terminé 4e, 5e et 6e.

Le Canada deux fois 4e sur la piste 

Le Canada s'est classé 4e de la poursuite par équipe et du sprint par équipe chez les hommes, en cyclisme sur piste.

Au sprint, Hugo Barrette, Vincent de Haître et Joseph Veloce n'ont pu surprendre les Australiens, qui se sont classés 3es. Les Néo-Zélandais sont repartis avec l'or et les Anglais, avec l'argent. 

À la poursuite par équipe sur 4000 m, c'est l'Australie qui s'est emparée de la médaille d'or. L'Angleterre, qui comptait dans ses rangs Bradley Wiggins, vainqueur du Tour de France 2012, s'est classée 2e. La Nouvelle-Zélande a décroché la médaille de bronze en devançant les Canadiens Zach Bell, Rémi Pelletier-Roy, Aidan Caves et Ed Veal.

À noter :

En judo, Jessica Klimkait (57 kg) et Audrée Francis Méthot (52 kg) se sont classées 5es dans leur catégorie respective, tandis que le Québécois Antoine Bouchard a été éliminé d'entrée de jeu chez les moins de 66 kg.


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Golf - Omnium canadien - Putnam et Petrovic en tête

Deux illustres inconnus, Michael Putnam et Tim Petrovic, ont signé des cartes de 64 (moins-6) à l'issue de la première ronde de l'Omnium canadien, jeudi, ce qui leur a permis de prendre le premier rang provisoire.

Ils ont du même coup réalisé la meilleure ronde initiale de l'histoire de l'Omnium canadien présenté au club de golf Royal Montréal.

Putnam, un golfeur de 31 ans qui s'est surtout illustré sur le circuit-école Web.com, a enregistré six oiselets et évité les bogueys. Le meilleur résultat de sa carrière sur le circuit de la PGA est une quatrième position au Championnat Buick en 2005.

Pour sa part, Petkovic n'était même pas censé être présent au tournoi puisqu'il avait un statut de réserviste. L'Américain âgé de 47 ans a réalisé quatre oiselets sur le neuf d'aller, ainsi qu'un aigle au 12e trou, une normale-5 de 570 verges. La seule victoire de sa carrière s'est produite à la Classique Zurich, en 2005.

Kyle Stanley et le Canadien Taylor Pendrith, un golfeur amateur qui dispute le premier Omnium canadien de sa carrière, se trouvent en troisième place, à un coup de Putnam et Petrovic.

Onze golfeurs, dont Nick Watney, Robert Allenby et Troy Merritt, ont joué 66.

Brandt Snedeker, le champion en titre du tournoi, fait partie d'une cohorte à 69.

La pluie soutenue qui s'est abattue sur le parcours mercredi a contribué à rendre les verts plus réceptifs aux coups d'approche, mais Putnam a indiqué que le parcours, long de 7153 verges, pourrait se transformer en défi de taille ce week-end à cause du vent qui s'est levé en après-midi.

L'Omnium canadien, un tournoi de 72 trous assorti d'un seuil de qualifications après la deuxième ronde, est disputé sur le parcours Bleu du club de golf Royal Montréal. Il est doté d'une bourse totale de 5,7 millions $US, dont 1 million$ ira au champion. L'Omnium canadien a été disputé pour la dernière fois à L'Île-Bizard en 2001.


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LNH - Canadien - Eller et le Canadien s'entendent pour quatre ans

Le directeur général du Canadien de Montréal Marc Bergevin a annoncé jeudi qu'il s'était entendu avec l'attaquant Lars Eller pour les quatre prochaines saisons.

Le Danois de 25 ans mettrait la main sur 14 millions de dollars américains au cours du contrat qui prendra fin au terme de la saison 2017-2018. Il s'agit d'une moyenne annuelle de 3,5 millions.

Les deux parties devaient se présenter en arbitrage vendredi.

« Nous sommes très heureux d'avoir conclu une entente à long terme avec Lars Eller. Un élément important de notre noyau de jeunes vétérans, Lars fait preuve d'une rigoureuse éthique de travail et démontre une excellente attitude. Il possède tous les attributs nécessaires pour se démarquer dans les deux sens de la patinoire, a affirmé Bergevin dans un communiqué.

« Il peut neutraliser les efforts des meilleurs joueurs adverses tout en étant un atout en attaque pour l'équipe. Nous sommes confiants qu'il pourra continuer sa progression et qu'il sera en mesure de se distinguer comme l'un de nos joueurs clés pour de nombreuses années à venir. »

Eller a immédiatement exprimé sa satisfaction sur son compte Twitter.

« Ça faisait un certain moment que les deux parties travaillaient sur les termes d'un pacte de quatre ans, a déclaré le principal intéressé en conférence téléphonique depuis Toronto. Montréal est l'endroit où je veux être. »

« Le plus important pour moi, c'est la constance. Quand je joue de mon mieux, il n'y a pas beaucoup de choses à changer », a-t-il renchéri.

Treizième sélection (premier tour) du repêchage de 2007 par les Blues de St. Louis, Eller amorcera, au mois d'octobre prochain, sa cinquième campagne avec le Canadien.

La saison dernière, le joueur de centre a inscrit 12 buts et 14 mentions d'aide en 77 rencontres. Il a ajouté 5 filets et 8 passes en 17 matchs éliminatoires.

L'organisation montréalaise a acquis Eller en 2010 en retour du gardien Jaroslav Halak. Le Tricolore a également obtenu l'attaquant Ian Schultz dans cette transaction.


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WTA - Washington - Bouchard absente

La finaliste du tournoi de Wimbledon Eugenie Bouchard ne participera pas au tournoi de Washington qui aura lieu la semaine prochaine.

Les organisateurs du tournoi n'ont fourni aucun détail quant au retrait de Bouchard. Elle n'a pas disputé un match sur le circuit depuis qu'elle s'est inclinée face à Petra Kvitova lors de la finale de Wimbledon, le 5 juillet.

Classée au septième rang mondial, la joueuse de 20 ans de Westmount a participé au tournoi de Washington à trois reprises au cours de sa carrière.

La demi-finaliste de Wimbledon, Lucie Safarova, remplacera Bouchard en tant que favorite.


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Impact 1 - Real Salt Lake 3 - La mauvaise séquence se poursuit

La mauvaise séquence de l'Impact de Montréal s'est poursuivie, jeudi, quand il a subi un quatrième revers de suite en s'inclinant 3-1 face au Real Salt Lake.

Le Real Salt Lake, qui occupe maintenant le deuxième rang dans l'Association de l'Ouest avec une fiche de 8-4-8, n'a pas mis de temps avant de semer le doute dans la tête des joueurs de l'Impact (3-11-5).

Luke Mulholland a déjoué le gardien Evan Bush, qui en était à son deuxième départ de suite devant le filet du onze montréalais, à la troisième minute après avoir accepté la remise de Chris Schuler.

Le Real Salt Lake a dominé les minutes suivantes, mettant Bush à l'épreuve à quatre autres reprises avant que l'Impact ne montre signe de vie. Hassoun Camara a profité d'une belle remise de Calum Mallace pour décocher un tir bas qui a eu raison du gardien Nick Rimando à la 31e. La formation montréalaise n'a dirigé qu'un autre tir sur la cage de Rimando au cours de la rencontre.

Les deux équipes ont échangé des chances de marquer avant que Bush ne sauve la mise à deux reprises à la 61e minute. Le portier montréalais a frustré Olmes Garcia et Javier Morales coup sur coup à bout portant.

Bush n'a cependant rien pu faire neuf minutes plus tard quand Garcia a redirigé le centre de Morales de la tête derrière la ligne des buts. L'Impact devait à ce moment se débrouiller à 10 joueurs puisque Issey Nakajima-Farran a écopé un carton rouge à la 65e minute pour un tacle musclé à l'endroit de Chris Schuler.

Garcia a ajouté son deuxième du match dans les arrêts de jeu pour ajouter aux souffrances de l'Impact.

Bush a été mis à l'épreuve à 11 reprises au cours de la rencontre. À noter que le Sherbrookois Jérémy Gagnon-Laparé a fait la première entrée de sa carrière en MLS en remplaçant Mallace à la 62e. Il a écopé un carton jaune 20 minutes plus tard.

L'Impact n'a toujours pas signé la victoire à l'étranger cette saison. La troupe de Frank Klopas n'a inscrit que sept buts et maintient un différentiel de moins-13 en pareille situation.


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Argentine-Allemagne - Une troisième finale pour briser l'égalité

Written By Unknown on Kamis, 24 Juli 2014 | 16.10

L'affiche de la finale de la Coupe du monde est connue. Comme en 1986 et 1990, l'Argentine affrontera l'Allemagne, dimanche, au Maracana de Rio.

Et voilà Lionel Messi, quadruple Ballon d'or, à portée de la consécration suprême! Proche de rejoindre l'idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés 1-0.

Pour Messi, l'Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...

En 2006, à Berlin, « Leo », qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1/4-2).

Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe à 23 ans, couvé par le sélectionneur de l'époque Maradona, qui retrouve l'Allemagne en quarts de finale. L'humiliation est plus grande encore. La Mannschaft dévore la formation argentine 4-0. Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse.

Cette fois « La Pulga » a enfin franchi le seuil des demi-finales, après un match sans relief contre les Pays-Bas, conclu par une séance de tirs au but dont le héros a été le gardien Sergio Romero.

Remplaçant avec l'AS Monaco, où il n'a disputé que neuf matchs durant la saison, le gardien argentin a détourné les tirs de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder.

Les Néerlandais avaient éliminé le Costa Rica en quarts de finale après la séance de tirs au but. Cette fois, ils ont été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis van Gaal, qui avait appelé le gardien remplaçant Krul face aux Costaricains, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains joueurs, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.

L'Allemagne baigne dans l'euphorie

Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990), rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro 1996.

Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale contre le Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages publiés pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.

L'allégresse a gagné la presse. « 7:1 pas de mots! », titrait ainsi en une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.


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Dommages collatéraux

Après l'humiliation historique, c'est l'heure des bilans, même s'il reste encore un match à la Seleçao pour la petite finale contre les Pays-Bas.

On dit dans l'entourage de l'équipe que le moral n'y est pas pour aller chercher cette troisième place. Et que les joueurs redoutent l'accueil que le public leur fera au stade de Brasilia.

Quoi qu'il en soit, on parle ici d'une tragédie annoncée quand on parle du « massacre allemand ».

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari n'aurait eu que deux ans pour préparer son équipe après avoir remplacé Mano Menezez, viré à cause des mauvais résultats de l'équipe. Il faut dire que de 3e au classement mondial, le Brésil avait dégringolé à la 13e place!

Malgré cela, Scolari était alors arrivé en sauveur de la nation! Mais au lendemain de la déroute historique, il est montré du doigt comme le responsable de cette débâcle. On critique ses choix tactiques, le fait aussi qu'il n'a pas eu le courage d'aller chercher d'autres talents.

En fait, l'avalanche de critiques est même plus nombreuse que l'ensemble des buts accordés à l'Allemagne. Et on parle déjà de son adjoint Alexandre Gallo pour le remplacer.

Autre dommage pour Scolari, et aussi pour certains joueurs, la dévaluation économique. Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien valait au bas mot plus de 1 million de dollars. On pense maintenant qu'il en vaudrait la moitié.

Fred, comme d'autres joueurs, devait signer un nouveau contrat millionnaire avec le club Fluminense. Vu qu'on le dépeint maintenant comme le pire attaquant de la Seleçao dans l'histoire des Coupes du monde, on peut se demander combien il vaudra dans quelques semaines.

La situation est valable aussi au-delà des frontières brésiliennes. Dany Alves, avec le FC Barcelone, pourrait être victime de la débandade brésilienne, même s'il a assisté au cauchemar assis sur le banc des remplaçants. Même chose pour Paulinho, à Tottenham, en Angleterre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Toni Kroos aurait déjà signé un contrat de 35 millions de dollars avec le Real Madrid. Désigné comme l'homme du match en demi-finale, avec ses deux buts et sa passe décisive à Thomas Müller pour l'ouverture du score, Kroos a revu ses exigences salariales à la hausse.

Dans ce marasme, c'est aussi toute l'équipe brésilienne qu'il va falloir rebâtir, puisque le prochain rendez-vous est déjà dans quatre ans en Russie.

On peut se demander maintenant combien coûtera le ratage historique de l'équipe brésilienne, car en plus de soigner le porte-monnaie, il va falloir aussi soigner les âmes!


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Chronique de Philippe Germain - Et après?

La finale de cette 20e Coupe du monde est sur le point d'être jouée au stade Maracana après un mois complètement éclaté de ballon rond.

Si le retour à la réalité du football de club attend la plupart des athlètes après quelques semaines de vacances, les équipes nationales se retrouveront bientôt pour le début d'un nouveau cycle conduisant à la 21e édition du tournoi phare de la FIFA, à l'été 2018 en Russie.

Vous vous êtes entichés du Costa Rica, du Chili ou de la Suisse? Vous avez été déçus par la Côte d'Ivoire ou par le Japon et vous avez hâte de revoir ces équipes en action? Voici les dates des prochains grands rendez-vous internationaux à retenir.

Qualifications de l'Euro 2016 - À compter du 7 septembre 2014

Comme le ballon rond ne cesse pas de tourner après la Coupe du monde, seulement huit semaines séparent la finale à Rio du coup d'envoi des qualifications pour l'Euro 2016. Outre la France, déjà qualifiée à titre d'hôte, l'Allemagne démarrera son parcours le 7 septembre à Dortmund contre l'Écosse. Deux jours plus tard, la Belgique a rendez-vous à Jérusalem avec Israël, tandis que les Pays-Bas rendront visite à la République tchèque à Prague. Rien de moins que 268 matchs seront disputés jusqu'au 17 novembre 2015 pour déterminer les 23 qualifiés qui se joindront aux Bleus pour le tournoi du 10 juin au 10 juillet 2016. Rappelons que le gagnant accédera aussi à la Coupe des confédérations de la FIFA 2017 en Russie.

Coupe d'Asie des nations - du 4 au 26 janvier 2015 en Australie

Force est d'admettre que les trois représentants d'Asie sont passés à côté de leur aventure brésilienne et que l'occasion sera belle de se replacer au début du nouveau cycle vers l'édition russe du grand cirque de la FIFA. Les Australiens, hôtes du tournoi asiatique, avaient clairement indiqué qu'ils se servaient de leur passage au Brésil pour préparer cette compétition qu'ils comptent remporter à la maison. Il faudra aussi surveiller la Corée du Nord, bannie par la FIFA dans les qualifications pour Brésil 2014 et qui sera de ce tournoi, ainsi que la Jordanie, écartée par l'Uruguay à la porte du Brésil.

Coupe d'Afrique des nations - du 17 janvier au 8 février 2015 au Maroc

Les qualifications pour ce tournoi sont déjà en cours depuis avril 2014 et déboucheront sur la phase de groupe, où 28 équipes lutteront du 5 septembre au 19 novembre 2014 pour les 15 places disponibles aux côtés des hôtes marocains. D'ici là, on confirmera notamment l'identité des nouveaux sélectionneurs du Nigeria, de l'Algérie et de la Côte d'Ivoire. Le Togo, l'Égypte et l'Afrique du Sud, absentes de la Coupe du monde, seront aussi à surveiller.

Copa America 2015 - du 11 juin au 4 juillet 2015 au Chili

Le rendez-vous des sélections sud-américaines se déroulera l'été prochain au Chili. Les hôtes voudront certainement venger leur échec aux mains du Brésil en huitièmes de finale, tout comme l'Uruguay face à la Colombie, sans compter l'Argentine et l'Équateur, mais aussi le Paraguay qui cherchera à venger son absence à la Coupe du monde. À noter aussi que le Mexique a été une fois de plus invité à la fête. Le gagnant de ce tournoi aura un laissez-passer pour la Coupe des confédérations de la FIFA 2017.

Gold Cup 2015 - du 7 au 26 juillet 2015

Le championnat régional de la CONCACAF sera l'occasion pour les pays non qualifiés de Brésil 2014 de se mesurer avec les « mondialistes » du Costa Rica, du Mexique et des États-Unis. Ce sera notamment la première compétition officielle du Canada sous les ordres du sélectionneur Benito Floro, en poste depuis juillet 2013. Le gagnant de ce tournoi affrontera les États-Unis, champions de l'édition 2013 de la Gold Cup dans un match de barrage pour représenter la CONCACAF à la Coupe des confédérations de 2017.

Il y aura aussi les qualifications pour les Jeux de Rio 2016. Elles auront lieu en 2015. Sans oublier la Coupe du monde U-20 du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle-Zélande, à laquelle le Canada tentera de se qualifier en janvier prochain.

En attendant et plus près de chez vous, vous aurez droit à la Coupe du monde féminine U-20 au mois d'août à Edmonton, Toronto, Montréal et Moncton avant le prochain Mondial féminin du 6 juin au 5 juillet 2015 à Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton. Pour ces deux événements, je peux vous garantir que le Canada fera belle figure.


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Mondial 2014 - «On ne méritait pas ça» -Neymar

La vedette brésilienne Neymar, victime d'une fracture de la troisième vertèbre lombaire en quart de finale, a dit que l'équipe brésilienne « ne méritait » pas l'humiliation infligée par l'Allemagne. De plus, il a estimé qu'il aurait pu finir « en fauteuil roulant » sur l'action qui l'a sorti du Mondial.

Neymar s'est rendu jeudi au centre d'entraînement du Brésil à Teresopolis pour saluer ses coéquipiers. Il en a profité pour répondre à la presse.

RETOUR AVEC L'ÉQUIPE

« Je suis content d'avoir retrouvé mes coéquipiers malgré la mauvaise situation. On a commencé ensemble, on va finir ensemble. Même si on n'a pas réussi à obtenir le titre, on va terminer honorablement en portant le maillot qu'on a toujours rêvé de porter. Ce n'est pas parce que c'est une défaite historique qu'il faut baisser la tête. C'est le football. [...] C'est douloureux, mais ça peut arriver. Tout le monde est triste. Ce qui m'a rendu heureux, en revenant ici, c'est qu'il y avait des gens qui applaudissaient. Maintenant, on va faire le match (pour la 3e place), faire comme si c'était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant. »

HUMILIATION

« J'ai trouvé ça incroyable, inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer. Il y a eu un black-out. C'est facile de parler après. J'ai déjà vécu ça : tu n'arrives pas à t'organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu'une chose, c'est que la lumière revienne. [...] On voulait tous gagner le titre, on a travaillé pour ça. Ce n'est pas à cause d'une défaite, de la perte du titre que tous les joueurs sont tristes. On est suffisamment forts pour le surmonter. Mais voir ton fils, ta famille, des gens que tu ne connais pas pleurer... J'ai pleuré, pas parce qu'on a perdu, mais parce qu'on ne méritait pas de perdre comme ça, on ne méritait pas ça. »

LA BLESSURE ET ZUNIGA

« C'est une action que je n'accepte pas. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale. Quand tu veux faire une faute sur quelqu'un de dos pour arrêter l'action, tu pousses, tu le retiens. [...] On m'a souvent accusé de tomber facilement. Quand je suis de face, j'ai la vision périphérique et je peux me protéger. Mais de dos... Il y a une règle, il faut être protégé et j'ai fini blessé. Dieu m'a aidé. Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une fauteuil roulant. C'est compliqué d'en parler. Le moment le plus important de ma carrière (Neymar s'est alors écroulé en pleurs avant de continuer).

« Zuniga m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympa. Je n'ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière. »

RÉCUPÉRATION

« C'était une des pires semaines de ma vie, mais ce n'était pas si horrible. Il y a des gens qui me soutiennent, les amis, la famille, les coéquipiers. J'ai reçu des visites d'amis qui m'ont aidé à prendre le bain, à m'habiller. Famille, amis, petite amie, tous ceux qui comptent sont présents pour ma récupération. Je remercie aussi les témoignages d'affection des supporteurs. Je ne voulais pas rester (à Teresopolis). Je n'aurais pas eu la force d'encourager mes coéquipiers et eux n'auraient pas eu la force de m'encourager. »

CRITIQUES DE SON AGENT ENVERS SCOLARI

« Il y a deux personnes qui peuvent parler en mon nom. Mon père et moi. Ce qui sort de la bouche de Wagner (Ribeiro) le regarde. C'est une personne que j'admire, et que j'aime bien, mais c'est à lui de répondre de ses paroles. Je ne suis pas d'accord, je n'accepte pas. »

AVENIR

« Je veux rejouer, redonner de la joie au peuple brésilien, à mes coéquipiers. Mon rêve n'est pas terminé. Mon rêve était d'enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C'est pour ça que je joue avec le sourire, que je m'entraîne avec le sourire. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps, mais il va revenir. »


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Argentine-Allemagne - Une troisième finale pour briser l'égalité

Written By Unknown on Rabu, 23 Juli 2014 | 16.10

L'affiche de la finale de la Coupe du monde est connue. Comme en 1986 et 1990, l'Argentine affrontera l'Allemagne, dimanche, au Maracana de Rio.

Et voilà Lionel Messi, quadruple Ballon d'or, à portée de la consécration suprême! Proche de rejoindre l'idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés 1-0.

Pour Messi, l'Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...

En 2006, à Berlin, « Leo », qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1/4-2).

Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe à 23 ans, couvé par le sélectionneur de l'époque Maradona, qui retrouve l'Allemagne en quarts de finale. L'humiliation est plus grande encore. La Mannschaft dévore la formation argentine 4-0. Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse.

Cette fois « La Pulga » a enfin franchi le seuil des demi-finales, après un match sans relief contre les Pays-Bas, conclu par une séance de tirs au but dont le héros a été le gardien Sergio Romero.

Remplaçant avec l'AS Monaco, où il n'a disputé que neuf matchs durant la saison, le gardien argentin a détourné les tirs de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder.

Les Néerlandais avaient éliminé le Costa Rica en quarts de finale après la séance de tirs au but. Cette fois, ils ont été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis van Gaal, qui avait appelé le gardien remplaçant Krul face aux Costaricains, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains joueurs, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.

L'Allemagne baigne dans l'euphorie

Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990), rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro 1996.

Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale contre le Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages publiés pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.

L'allégresse a gagné la presse. « 7:1 pas de mots! », titrait ainsi en une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.


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Dommages collatéraux

Après l'humiliation historique, c'est l'heure des bilans, même s'il reste encore un match à la Seleçao pour la petite finale contre les Pays-Bas.

On dit dans l'entourage de l'équipe que le moral n'y est pas pour aller chercher cette troisième place. Et que les joueurs redoutent l'accueil que le public leur fera au stade de Brasilia.

Quoi qu'il en soit, on parle ici d'une tragédie annoncée quand on parle du « massacre allemand ».

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari n'aurait eu que deux ans pour préparer son équipe après avoir remplacé Mano Menezez, viré à cause des mauvais résultats de l'équipe. Il faut dire que de 3e au classement mondial, le Brésil avait dégringolé à la 13e place!

Malgré cela, Scolari était alors arrivé en sauveur de la nation! Mais au lendemain de la déroute historique, il est montré du doigt comme le responsable de cette débâcle. On critique ses choix tactiques, le fait aussi qu'il n'a pas eu le courage d'aller chercher d'autres talents.

En fait, l'avalanche de critiques est même plus nombreuse que l'ensemble des buts accordés à l'Allemagne. Et on parle déjà de son adjoint Alexandre Gallo pour le remplacer.

Autre dommage pour Scolari, et aussi pour certains joueurs, la dévaluation économique. Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien valait au bas mot plus de 1 million de dollars. On pense maintenant qu'il en vaudrait la moitié.

Fred, comme d'autres joueurs, devait signer un nouveau contrat millionnaire avec le club Fluminense. Vu qu'on le dépeint maintenant comme le pire attaquant de la Seleçao dans l'histoire des Coupes du monde, on peut se demander combien il vaudra dans quelques semaines.

La situation est valable aussi au-delà des frontières brésiliennes. Dany Alves, avec le FC Barcelone, pourrait être victime de la débandade brésilienne, même s'il a assisté au cauchemar assis sur le banc des remplaçants. Même chose pour Paulinho, à Tottenham, en Angleterre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Toni Kroos aurait déjà signé un contrat de 35 millions de dollars avec le Real Madrid. Désigné comme l'homme du match en demi-finale, avec ses deux buts et sa passe décisive à Thomas Müller pour l'ouverture du score, Kroos a revu ses exigences salariales à la hausse.

Dans ce marasme, c'est aussi toute l'équipe brésilienne qu'il va falloir rebâtir, puisque le prochain rendez-vous est déjà dans quatre ans en Russie.

On peut se demander maintenant combien coûtera le ratage historique de l'équipe brésilienne, car en plus de soigner le porte-monnaie, il va falloir aussi soigner les âmes!


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Chronique de Philippe Germain - Et après?

La finale de cette 20e Coupe du monde est sur le point d'être jouée au stade Maracana après un mois complètement éclaté de ballon rond.

Si le retour à la réalité du football de club attend la plupart des athlètes après quelques semaines de vacances, les équipes nationales se retrouveront bientôt pour le début d'un nouveau cycle conduisant à la 21e édition du tournoi phare de la FIFA, à l'été 2018 en Russie.

Vous vous êtes entichés du Costa Rica, du Chili ou de la Suisse? Vous avez été déçus par la Côte d'Ivoire ou par le Japon et vous avez hâte de revoir ces équipes en action? Voici les dates des prochains grands rendez-vous internationaux à retenir.

Qualifications de l'Euro 2016 - À compter du 7 septembre 2014

Comme le ballon rond ne cesse pas de tourner après la Coupe du monde, seulement huit semaines séparent la finale à Rio du coup d'envoi des qualifications pour l'Euro 2016. Outre la France, déjà qualifiée à titre d'hôte, l'Allemagne démarrera son parcours le 7 septembre à Dortmund contre l'Écosse. Deux jours plus tard, la Belgique a rendez-vous à Jérusalem avec Israël, tandis que les Pays-Bas rendront visite à la République tchèque à Prague. Rien de moins que 268 matchs seront disputés jusqu'au 17 novembre 2015 pour déterminer les 23 qualifiés qui se joindront aux Bleus pour le tournoi du 10 juin au 10 juillet 2016. Rappelons que le gagnant accédera aussi à la Coupe des confédérations de la FIFA 2017 en Russie.

Coupe d'Asie des nations - du 4 au 26 janvier 2015 en Australie

Force est d'admettre que les trois représentants d'Asie sont passés à côté de leur aventure brésilienne et que l'occasion sera belle de se replacer au début du nouveau cycle vers l'édition russe du grand cirque de la FIFA. Les Australiens, hôtes du tournoi asiatique, avaient clairement indiqué qu'ils se servaient de leur passage au Brésil pour préparer cette compétition qu'ils comptent remporter à la maison. Il faudra aussi surveiller la Corée du Nord, bannie par la FIFA dans les qualifications pour Brésil 2014 et qui sera de ce tournoi, ainsi que la Jordanie, écartée par l'Uruguay à la porte du Brésil.

Coupe d'Afrique des nations - du 17 janvier au 8 février 2015 au Maroc

Les qualifications pour ce tournoi sont déjà en cours depuis avril 2014 et déboucheront sur la phase de groupe, où 28 équipes lutteront du 5 septembre au 19 novembre 2014 pour les 15 places disponibles aux côtés des hôtes marocains. D'ici là, on confirmera notamment l'identité des nouveaux sélectionneurs du Nigeria, de l'Algérie et de la Côte d'Ivoire. Le Togo, l'Égypte et l'Afrique du Sud, absentes de la Coupe du monde, seront aussi à surveiller.

Copa America 2015 - du 11 juin au 4 juillet 2015 au Chili

Le rendez-vous des sélections sud-américaines se déroulera l'été prochain au Chili. Les hôtes voudront certainement venger leur échec aux mains du Brésil en huitièmes de finale, tout comme l'Uruguay face à la Colombie, sans compter l'Argentine et l'Équateur, mais aussi le Paraguay qui cherchera à venger son absence à la Coupe du monde. À noter aussi que le Mexique a été une fois de plus invité à la fête. Le gagnant de ce tournoi aura un laissez-passer pour la Coupe des confédérations de la FIFA 2017.

Gold Cup 2015 - du 7 au 26 juillet 2015

Le championnat régional de la CONCACAF sera l'occasion pour les pays non qualifiés de Brésil 2014 de se mesurer avec les « mondialistes » du Costa Rica, du Mexique et des États-Unis. Ce sera notamment la première compétition officielle du Canada sous les ordres du sélectionneur Benito Floro, en poste depuis juillet 2013. Le gagnant de ce tournoi affrontera les États-Unis, champions de l'édition 2013 de la Gold Cup dans un match de barrage pour représenter la CONCACAF à la Coupe des confédérations de 2017.

Il y aura aussi les qualifications pour les Jeux de Rio 2016. Elles auront lieu en 2015. Sans oublier la Coupe du monde U-20 du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle-Zélande, à laquelle le Canada tentera de se qualifier en janvier prochain.

En attendant et plus près de chez vous, vous aurez droit à la Coupe du monde féminine U-20 au mois d'août à Edmonton, Toronto, Montréal et Moncton avant le prochain Mondial féminin du 6 juin au 5 juillet 2015 à Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton. Pour ces deux événements, je peux vous garantir que le Canada fera belle figure.


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Mondial 2014 - «On ne méritait pas ça» -Neymar

La vedette brésilienne Neymar, victime d'une fracture de la troisième vertèbre lombaire en quart de finale, a dit que l'équipe brésilienne « ne méritait » pas l'humiliation infligée par l'Allemagne. De plus, il a estimé qu'il aurait pu finir « en fauteuil roulant » sur l'action qui l'a sorti du Mondial.

Neymar s'est rendu jeudi au centre d'entraînement du Brésil à Teresopolis pour saluer ses coéquipiers. Il en a profité pour répondre à la presse.

RETOUR AVEC L'ÉQUIPE

« Je suis content d'avoir retrouvé mes coéquipiers malgré la mauvaise situation. On a commencé ensemble, on va finir ensemble. Même si on n'a pas réussi à obtenir le titre, on va terminer honorablement en portant le maillot qu'on a toujours rêvé de porter. Ce n'est pas parce que c'est une défaite historique qu'il faut baisser la tête. C'est le football. [...] C'est douloureux, mais ça peut arriver. Tout le monde est triste. Ce qui m'a rendu heureux, en revenant ici, c'est qu'il y avait des gens qui applaudissaient. Maintenant, on va faire le match (pour la 3e place), faire comme si c'était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant. »

HUMILIATION

« J'ai trouvé ça incroyable, inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer. Il y a eu un black-out. C'est facile de parler après. J'ai déjà vécu ça : tu n'arrives pas à t'organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu'une chose, c'est que la lumière revienne. [...] On voulait tous gagner le titre, on a travaillé pour ça. Ce n'est pas à cause d'une défaite, de la perte du titre que tous les joueurs sont tristes. On est suffisamment forts pour le surmonter. Mais voir ton fils, ta famille, des gens que tu ne connais pas pleurer... J'ai pleuré, pas parce qu'on a perdu, mais parce qu'on ne méritait pas de perdre comme ça, on ne méritait pas ça. »

LA BLESSURE ET ZUNIGA

« C'est une action que je n'accepte pas. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale. Quand tu veux faire une faute sur quelqu'un de dos pour arrêter l'action, tu pousses, tu le retiens. [...] On m'a souvent accusé de tomber facilement. Quand je suis de face, j'ai la vision périphérique et je peux me protéger. Mais de dos... Il y a une règle, il faut être protégé et j'ai fini blessé. Dieu m'a aidé. Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une fauteuil roulant. C'est compliqué d'en parler. Le moment le plus important de ma carrière (Neymar s'est alors écroulé en pleurs avant de continuer).

« Zuniga m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympa. Je n'ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière. »

RÉCUPÉRATION

« C'était une des pires semaines de ma vie, mais ce n'était pas si horrible. Il y a des gens qui me soutiennent, les amis, la famille, les coéquipiers. J'ai reçu des visites d'amis qui m'ont aidé à prendre le bain, à m'habiller. Famille, amis, petite amie, tous ceux qui comptent sont présents pour ma récupération. Je remercie aussi les témoignages d'affection des supporteurs. Je ne voulais pas rester (à Teresopolis). Je n'aurais pas eu la force d'encourager mes coéquipiers et eux n'auraient pas eu la force de m'encourager. »

CRITIQUES DE SON AGENT ENVERS SCOLARI

« Il y a deux personnes qui peuvent parler en mon nom. Mon père et moi. Ce qui sort de la bouche de Wagner (Ribeiro) le regarde. C'est une personne que j'admire, et que j'aime bien, mais c'est à lui de répondre de ses paroles. Je ne suis pas d'accord, je n'accepte pas. »

AVENIR

« Je veux rejouer, redonner de la joie au peuple brésilien, à mes coéquipiers. Mon rêve n'est pas terminé. Mon rêve était d'enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C'est pour ça que je joue avec le sourire, que je m'entraîne avec le sourire. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps, mais il va revenir. »


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Mondial 2014 - Argentine - La victoire, une responsabilité

Maxi Rodriguez, milieu de terrain de l'Argentine, a indiqué jeudi que l'Albiceleste a « la responsabilité d'être championne » dimanche au Maracana contre l'Allemagne.

« La finale, le plus important, c'est de la gagner. Si tu peux bien jouer, c'est mieux. C'est le match dont nous rêvons tous depuis que nous sommes partis de Buenos Aires pour venir au Brésil », a dit le joueur des Newells Old Boys.

« L'Allemagne est un rival très difficile, ils ont un jeu très agressif. Mais si nous sommes bien en place, nous pouvons battre n'importe quelle équipe », a-t-il affirmé.

Il a aussi détaillé les atouts dont dispose sa sélection. « Nous nous améliorons comme équipe. On est passé de moins à plus, et c'est très important à ce stade. Et nous avons un as, Leo (Messi), et nous sommes tous derrière lui. Il a fait un Mondial impressionnant. »

« Une finale c'est tout ou rien. Si tu perds, ça ne sert à rien d'analyser ensuite. Le plus important pour ce groupe était de passer cette barrière des quarts de finale, les plus anciens du groupe venaient avec cette rage-là. » L'Argentine avait été éliminée en quarts de finale en 2006 et 2010, par l'Allemagne.

« Nous sommes des privilégiés, nous devons donner de la joie au peuple argentin », a-t-il conclu.


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Argentine-Allemagne - Une troisième finale pour briser l'égalité

Written By Unknown on Selasa, 22 Juli 2014 | 16.10

L'affiche de la finale de la Coupe du monde est connue. Comme en 1986 et 1990, l'Argentine affrontera l'Allemagne, dimanche, au Maracana de Rio.

Et voilà Lionel Messi, quadruple Ballon d'or, à portée de la consécration suprême! Proche de rejoindre l'idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés 1-0.

Pour Messi, l'Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...

En 2006, à Berlin, « Leo », qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1/4-2).

Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe à 23 ans, couvé par le sélectionneur de l'époque Maradona, qui retrouve l'Allemagne en quarts de finale. L'humiliation est plus grande encore. La Mannschaft dévore la formation argentine 4-0. Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse.

Cette fois « La Pulga » a enfin franchi le seuil des demi-finales, après un match sans relief contre les Pays-Bas, conclu par une séance de tirs au but dont le héros a été le gardien Sergio Romero.

Remplaçant avec l'AS Monaco, où il n'a disputé que neuf matchs durant la saison, le gardien argentin a détourné les tirs de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder.

Les Néerlandais avaient éliminé le Costa Rica en quarts de finale après la séance de tirs au but. Cette fois, ils ont été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis van Gaal, qui avait appelé le gardien remplaçant Krul face aux Costaricains, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains joueurs, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.

L'Allemagne baigne dans l'euphorie

Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990), rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro 1996.

Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale contre le Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages publiés pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.

L'allégresse a gagné la presse. « 7:1 pas de mots! », titrait ainsi en une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.


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Dommages collatéraux

Après l'humiliation historique, c'est l'heure des bilans, même s'il reste encore un match à la Seleçao pour la petite finale contre les Pays-Bas.

On dit dans l'entourage de l'équipe que le moral n'y est pas pour aller chercher cette troisième place. Et que les joueurs redoutent l'accueil que le public leur fera au stade de Brasilia.

Quoi qu'il en soit, on parle ici d'une tragédie annoncée quand on parle du « massacre allemand ».

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari n'aurait eu que deux ans pour préparer son équipe après avoir remplacé Mano Menezez, viré à cause des mauvais résultats de l'équipe. Il faut dire que de 3e au classement mondial, le Brésil avait dégringolé à la 13e place!

Malgré cela, Scolari était alors arrivé en sauveur de la nation! Mais au lendemain de la déroute historique, il est montré du doigt comme le responsable de cette débâcle. On critique ses choix tactiques, le fait aussi qu'il n'a pas eu le courage d'aller chercher d'autres talents.

En fait, l'avalanche de critiques est même plus nombreuse que l'ensemble des buts accordés à l'Allemagne. Et on parle déjà de son adjoint Alexandre Gallo pour le remplacer.

Autre dommage pour Scolari, et aussi pour certains joueurs, la dévaluation économique. Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien valait au bas mot plus de 1 million de dollars. On pense maintenant qu'il en vaudrait la moitié.

Fred, comme d'autres joueurs, devait signer un nouveau contrat millionnaire avec le club Fluminense. Vu qu'on le dépeint maintenant comme le pire attaquant de la Seleçao dans l'histoire des Coupes du monde, on peut se demander combien il vaudra dans quelques semaines.

La situation est valable aussi au-delà des frontières brésiliennes. Dany Alves, avec le FC Barcelone, pourrait être victime de la débandade brésilienne, même s'il a assisté au cauchemar assis sur le banc des remplaçants. Même chose pour Paulinho, à Tottenham, en Angleterre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Toni Kroos aurait déjà signé un contrat de 35 millions de dollars avec le Real Madrid. Désigné comme l'homme du match en demi-finale, avec ses deux buts et sa passe décisive à Thomas Müller pour l'ouverture du score, Kroos a revu ses exigences salariales à la hausse.

Dans ce marasme, c'est aussi toute l'équipe brésilienne qu'il va falloir rebâtir, puisque le prochain rendez-vous est déjà dans quatre ans en Russie.

On peut se demander maintenant combien coûtera le ratage historique de l'équipe brésilienne, car en plus de soigner le porte-monnaie, il va falloir aussi soigner les âmes!


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Chronique de Philippe Germain - Et après?

La finale de cette 20e Coupe du monde est sur le point d'être jouée au stade Maracana après un mois complètement éclaté de ballon rond.

Si le retour à la réalité du football de club attend la plupart des athlètes après quelques semaines de vacances, les équipes nationales se retrouveront bientôt pour le début d'un nouveau cycle conduisant à la 21e édition du tournoi phare de la FIFA, à l'été 2018 en Russie.

Vous vous êtes entichés du Costa Rica, du Chili ou de la Suisse? Vous avez été déçus par la Côte d'Ivoire ou par le Japon et vous avez hâte de revoir ces équipes en action? Voici les dates des prochains grands rendez-vous internationaux à retenir.

Qualifications de l'Euro 2016 - À compter du 7 septembre 2014

Comme le ballon rond ne cesse pas de tourner après la Coupe du monde, seulement huit semaines séparent la finale à Rio du coup d'envoi des qualifications pour l'Euro 2016. Outre la France, déjà qualifiée à titre d'hôte, l'Allemagne démarrera son parcours le 7 septembre à Dortmund contre l'Écosse. Deux jours plus tard, la Belgique a rendez-vous à Jérusalem avec Israël, tandis que les Pays-Bas rendront visite à la République tchèque à Prague. Rien de moins que 268 matchs seront disputés jusqu'au 17 novembre 2015 pour déterminer les 23 qualifiés qui se joindront aux Bleus pour le tournoi du 10 juin au 10 juillet 2016. Rappelons que le gagnant accédera aussi à la Coupe des confédérations de la FIFA 2017 en Russie.

Coupe d'Asie des nations - du 4 au 26 janvier 2015 en Australie

Force est d'admettre que les trois représentants d'Asie sont passés à côté de leur aventure brésilienne et que l'occasion sera belle de se replacer au début du nouveau cycle vers l'édition russe du grand cirque de la FIFA. Les Australiens, hôtes du tournoi asiatique, avaient clairement indiqué qu'ils se servaient de leur passage au Brésil pour préparer cette compétition qu'ils comptent remporter à la maison. Il faudra aussi surveiller la Corée du Nord, bannie par la FIFA dans les qualifications pour Brésil 2014 et qui sera de ce tournoi, ainsi que la Jordanie, écartée par l'Uruguay à la porte du Brésil.

Coupe d'Afrique des nations - du 17 janvier au 8 février 2015 au Maroc

Les qualifications pour ce tournoi sont déjà en cours depuis avril 2014 et déboucheront sur la phase de groupe, où 28 équipes lutteront du 5 septembre au 19 novembre 2014 pour les 15 places disponibles aux côtés des hôtes marocains. D'ici là, on confirmera notamment l'identité des nouveaux sélectionneurs du Nigeria, de l'Algérie et de la Côte d'Ivoire. Le Togo, l'Égypte et l'Afrique du Sud, absentes de la Coupe du monde, seront aussi à surveiller.

Copa America 2015 - du 11 juin au 4 juillet 2015 au Chili

Le rendez-vous des sélections sud-américaines se déroulera l'été prochain au Chili. Les hôtes voudront certainement venger leur échec aux mains du Brésil en huitièmes de finale, tout comme l'Uruguay face à la Colombie, sans compter l'Argentine et l'Équateur, mais aussi le Paraguay qui cherchera à venger son absence à la Coupe du monde. À noter aussi que le Mexique a été une fois de plus invité à la fête. Le gagnant de ce tournoi aura un laissez-passer pour la Coupe des confédérations de la FIFA 2017.

Gold Cup 2015 - du 7 au 26 juillet 2015

Le championnat régional de la CONCACAF sera l'occasion pour les pays non qualifiés de Brésil 2014 de se mesurer avec les « mondialistes » du Costa Rica, du Mexique et des États-Unis. Ce sera notamment la première compétition officielle du Canada sous les ordres du sélectionneur Benito Floro, en poste depuis juillet 2013. Le gagnant de ce tournoi affrontera les États-Unis, champions de l'édition 2013 de la Gold Cup dans un match de barrage pour représenter la CONCACAF à la Coupe des confédérations de 2017.

Il y aura aussi les qualifications pour les Jeux de Rio 2016. Elles auront lieu en 2015. Sans oublier la Coupe du monde U-20 du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle-Zélande, à laquelle le Canada tentera de se qualifier en janvier prochain.

En attendant et plus près de chez vous, vous aurez droit à la Coupe du monde féminine U-20 au mois d'août à Edmonton, Toronto, Montréal et Moncton avant le prochain Mondial féminin du 6 juin au 5 juillet 2015 à Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton. Pour ces deux événements, je peux vous garantir que le Canada fera belle figure.


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Mondial 2014 - «On ne méritait pas ça» -Neymar

La vedette brésilienne Neymar, victime d'une fracture de la troisième vertèbre lombaire en quart de finale, a dit que l'équipe brésilienne « ne méritait » pas l'humiliation infligée par l'Allemagne. De plus, il a estimé qu'il aurait pu finir « en fauteuil roulant » sur l'action qui l'a sorti du Mondial.

Neymar s'est rendu jeudi au centre d'entraînement du Brésil à Teresopolis pour saluer ses coéquipiers. Il en a profité pour répondre à la presse.

RETOUR AVEC L'ÉQUIPE

« Je suis content d'avoir retrouvé mes coéquipiers malgré la mauvaise situation. On a commencé ensemble, on va finir ensemble. Même si on n'a pas réussi à obtenir le titre, on va terminer honorablement en portant le maillot qu'on a toujours rêvé de porter. Ce n'est pas parce que c'est une défaite historique qu'il faut baisser la tête. C'est le football. [...] C'est douloureux, mais ça peut arriver. Tout le monde est triste. Ce qui m'a rendu heureux, en revenant ici, c'est qu'il y avait des gens qui applaudissaient. Maintenant, on va faire le match (pour la 3e place), faire comme si c'était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant. »

HUMILIATION

« J'ai trouvé ça incroyable, inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer. Il y a eu un black-out. C'est facile de parler après. J'ai déjà vécu ça : tu n'arrives pas à t'organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu'une chose, c'est que la lumière revienne. [...] On voulait tous gagner le titre, on a travaillé pour ça. Ce n'est pas à cause d'une défaite, de la perte du titre que tous les joueurs sont tristes. On est suffisamment forts pour le surmonter. Mais voir ton fils, ta famille, des gens que tu ne connais pas pleurer... J'ai pleuré, pas parce qu'on a perdu, mais parce qu'on ne méritait pas de perdre comme ça, on ne méritait pas ça. »

LA BLESSURE ET ZUNIGA

« C'est une action que je n'accepte pas. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale. Quand tu veux faire une faute sur quelqu'un de dos pour arrêter l'action, tu pousses, tu le retiens. [...] On m'a souvent accusé de tomber facilement. Quand je suis de face, j'ai la vision périphérique et je peux me protéger. Mais de dos... Il y a une règle, il faut être protégé et j'ai fini blessé. Dieu m'a aidé. Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une fauteuil roulant. C'est compliqué d'en parler. Le moment le plus important de ma carrière (Neymar s'est alors écroulé en pleurs avant de continuer).

« Zuniga m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympa. Je n'ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière. »

RÉCUPÉRATION

« C'était une des pires semaines de ma vie, mais ce n'était pas si horrible. Il y a des gens qui me soutiennent, les amis, la famille, les coéquipiers. J'ai reçu des visites d'amis qui m'ont aidé à prendre le bain, à m'habiller. Famille, amis, petite amie, tous ceux qui comptent sont présents pour ma récupération. Je remercie aussi les témoignages d'affection des supporteurs. Je ne voulais pas rester (à Teresopolis). Je n'aurais pas eu la force d'encourager mes coéquipiers et eux n'auraient pas eu la force de m'encourager. »

CRITIQUES DE SON AGENT ENVERS SCOLARI

« Il y a deux personnes qui peuvent parler en mon nom. Mon père et moi. Ce qui sort de la bouche de Wagner (Ribeiro) le regarde. C'est une personne que j'admire, et que j'aime bien, mais c'est à lui de répondre de ses paroles. Je ne suis pas d'accord, je n'accepte pas. »

AVENIR

« Je veux rejouer, redonner de la joie au peuple brésilien, à mes coéquipiers. Mon rêve n'est pas terminé. Mon rêve était d'enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C'est pour ça que je joue avec le sourire, que je m'entraîne avec le sourire. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps, mais il va revenir. »


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Mondial 2014 - Argentine - La victoire, une responsabilité

Maxi Rodriguez, milieu de terrain de l'Argentine, a indiqué jeudi que l'Albiceleste a « la responsabilité d'être championne » dimanche au Maracana contre l'Allemagne.

« La finale, le plus important, c'est de la gagner. Si tu peux bien jouer, c'est mieux. C'est le match dont nous rêvons tous depuis que nous sommes partis de Buenos Aires pour venir au Brésil », a dit le joueur des Newells Old Boys.

« L'Allemagne est un rival très difficile, ils ont un jeu très agressif. Mais si nous sommes bien en place, nous pouvons battre n'importe quelle équipe », a-t-il affirmé.

Il a aussi détaillé les atouts dont dispose sa sélection. « Nous nous améliorons comme équipe. On est passé de moins à plus, et c'est très important à ce stade. Et nous avons un as, Leo (Messi), et nous sommes tous derrière lui. Il a fait un Mondial impressionnant. »

« Une finale c'est tout ou rien. Si tu perds, ça ne sert à rien d'analyser ensuite. Le plus important pour ce groupe était de passer cette barrière des quarts de finale, les plus anciens du groupe venaient avec cette rage-là. » L'Argentine avait été éliminée en quarts de finale en 2006 et 2010, par l'Allemagne.

« Nous sommes des privilégiés, nous devons donner de la joie au peuple argentin », a-t-il conclu.


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Argentine-Allemagne - Une troisième finale pour briser l'égalité

Written By Unknown on Senin, 21 Juli 2014 | 16.10

L'affiche de la finale de la Coupe du monde est connue. Comme en 1986 et 1990, l'Argentine affrontera l'Allemagne, dimanche, au Maracana de Rio.

Et voilà Lionel Messi, quadruple Ballon d'or, à portée de la consécration suprême! Proche de rejoindre l'idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés 1-0.

Pour Messi, l'Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...

En 2006, à Berlin, « Leo », qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1/4-2).

Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe à 23 ans, couvé par le sélectionneur de l'époque Maradona, qui retrouve l'Allemagne en quarts de finale. L'humiliation est plus grande encore. La Mannschaft dévore la formation argentine 4-0. Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse.

Cette fois « La Pulga » a enfin franchi le seuil des demi-finales, après un match sans relief contre les Pays-Bas, conclu par une séance de tirs au but dont le héros a été le gardien Sergio Romero.

Remplaçant avec l'AS Monaco, où il n'a disputé que neuf matchs durant la saison, le gardien argentin a détourné les tirs de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder.

Les Néerlandais avaient éliminé le Costa Rica en quarts de finale après la séance de tirs au but. Cette fois, ils ont été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis van Gaal, qui avait appelé le gardien remplaçant Krul face aux Costaricains, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains joueurs, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.

L'Allemagne baigne dans l'euphorie

Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990), rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro 1996.

Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale contre le Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages publiés pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.

L'allégresse a gagné la presse. « 7:1 pas de mots! », titrait ainsi en une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.


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Dommages collatéraux

Après l'humiliation historique, c'est l'heure des bilans, même s'il reste encore un match à la Seleçao pour la petite finale contre les Pays-Bas.

On dit dans l'entourage de l'équipe que le moral n'y est pas pour aller chercher cette troisième place. Et que les joueurs redoutent l'accueil que le public leur fera au stade de Brasilia.

Quoi qu'il en soit, on parle ici d'une tragédie annoncée quand on parle du « massacre allemand ».

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari n'aurait eu que deux ans pour préparer son équipe après avoir remplacé Mano Menezez, viré à cause des mauvais résultats de l'équipe. Il faut dire que de 3e au classement mondial, le Brésil avait dégringolé à la 13e place!

Malgré cela, Scolari était alors arrivé en sauveur de la nation! Mais au lendemain de la déroute historique, il est montré du doigt comme le responsable de cette débâcle. On critique ses choix tactiques, le fait aussi qu'il n'a pas eu le courage d'aller chercher d'autres talents.

En fait, l'avalanche de critiques est même plus nombreuse que l'ensemble des buts accordés à l'Allemagne. Et on parle déjà de son adjoint Alexandre Gallo pour le remplacer.

Autre dommage pour Scolari, et aussi pour certains joueurs, la dévaluation économique. Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien valait au bas mot plus de 1 million de dollars. On pense maintenant qu'il en vaudrait la moitié.

Fred, comme d'autres joueurs, devait signer un nouveau contrat millionnaire avec le club Fluminense. Vu qu'on le dépeint maintenant comme le pire attaquant de la Seleçao dans l'histoire des Coupes du monde, on peut se demander combien il vaudra dans quelques semaines.

La situation est valable aussi au-delà des frontières brésiliennes. Dany Alves, avec le FC Barcelone, pourrait être victime de la débandade brésilienne, même s'il a assisté au cauchemar assis sur le banc des remplaçants. Même chose pour Paulinho, à Tottenham, en Angleterre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Toni Kroos aurait déjà signé un contrat de 35 millions de dollars avec le Real Madrid. Désigné comme l'homme du match en demi-finale, avec ses deux buts et sa passe décisive à Thomas Müller pour l'ouverture du score, Kroos a revu ses exigences salariales à la hausse.

Dans ce marasme, c'est aussi toute l'équipe brésilienne qu'il va falloir rebâtir, puisque le prochain rendez-vous est déjà dans quatre ans en Russie.

On peut se demander maintenant combien coûtera le ratage historique de l'équipe brésilienne, car en plus de soigner le porte-monnaie, il va falloir aussi soigner les âmes!


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Mondial 2014 - «On ne méritait pas ça» -Neymar

La vedette brésilienne Neymar, victime d'une fracture de la troisième vertèbre lombaire en quart de finale, a dit que l'équipe brésilienne « ne méritait » pas l'humiliation infligée par l'Allemagne. De plus, il a estimé qu'il aurait pu finir « en fauteuil roulant » sur l'action qui l'a sorti du Mondial.

Neymar s'est rendu jeudi au centre d'entraînement du Brésil à Teresopolis pour saluer ses coéquipiers. Il en a profité pour répondre à la presse.

RETOUR AVEC L'ÉQUIPE

« Je suis content d'avoir retrouvé mes coéquipiers malgré la mauvaise situation. On a commencé ensemble, on va finir ensemble. Même si on n'a pas réussi à obtenir le titre, on va terminer honorablement en portant le maillot qu'on a toujours rêvé de porter. Ce n'est pas parce que c'est une défaite historique qu'il faut baisser la tête. C'est le football. [...] C'est douloureux, mais ça peut arriver. Tout le monde est triste. Ce qui m'a rendu heureux, en revenant ici, c'est qu'il y avait des gens qui applaudissaient. Maintenant, on va faire le match (pour la 3e place), faire comme si c'était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant. »

HUMILIATION

« J'ai trouvé ça incroyable, inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer. Il y a eu un black-out. C'est facile de parler après. J'ai déjà vécu ça : tu n'arrives pas à t'organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu'une chose, c'est que la lumière revienne. [...] On voulait tous gagner le titre, on a travaillé pour ça. Ce n'est pas à cause d'une défaite, de la perte du titre que tous les joueurs sont tristes. On est suffisamment forts pour le surmonter. Mais voir ton fils, ta famille, des gens que tu ne connais pas pleurer... J'ai pleuré, pas parce qu'on a perdu, mais parce qu'on ne méritait pas de perdre comme ça, on ne méritait pas ça. »

LA BLESSURE ET ZUNIGA

« C'est une action que je n'accepte pas. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale. Quand tu veux faire une faute sur quelqu'un de dos pour arrêter l'action, tu pousses, tu le retiens. [...] On m'a souvent accusé de tomber facilement. Quand je suis de face, j'ai la vision périphérique et je peux me protéger. Mais de dos... Il y a une règle, il faut être protégé et j'ai fini blessé. Dieu m'a aidé. Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une fauteuil roulant. C'est compliqué d'en parler. Le moment le plus important de ma carrière (Neymar s'est alors écroulé en pleurs avant de continuer).

« Zuniga m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympa. Je n'ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière. »

RÉCUPÉRATION

« C'était une des pires semaines de ma vie, mais ce n'était pas si horrible. Il y a des gens qui me soutiennent, les amis, la famille, les coéquipiers. J'ai reçu des visites d'amis qui m'ont aidé à prendre le bain, à m'habiller. Famille, amis, petite amie, tous ceux qui comptent sont présents pour ma récupération. Je remercie aussi les témoignages d'affection des supporteurs. Je ne voulais pas rester (à Teresopolis). Je n'aurais pas eu la force d'encourager mes coéquipiers et eux n'auraient pas eu la force de m'encourager. »

CRITIQUES DE SON AGENT ENVERS SCOLARI

« Il y a deux personnes qui peuvent parler en mon nom. Mon père et moi. Ce qui sort de la bouche de Wagner (Ribeiro) le regarde. C'est une personne que j'admire, et que j'aime bien, mais c'est à lui de répondre de ses paroles. Je ne suis pas d'accord, je n'accepte pas. »

AVENIR

« Je veux rejouer, redonner de la joie au peuple brésilien, à mes coéquipiers. Mon rêve n'est pas terminé. Mon rêve était d'enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C'est pour ça que je joue avec le sourire, que je m'entraîne avec le sourire. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps, mais il va revenir. »


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Mondial 2014 - Argentine - La victoire, une responsabilité

Maxi Rodriguez, milieu de terrain de l'Argentine, a indiqué jeudi que l'Albiceleste a « la responsabilité d'être championne » dimanche au Maracana contre l'Allemagne.

« La finale, le plus important, c'est de la gagner. Si tu peux bien jouer, c'est mieux. C'est le match dont nous rêvons tous depuis que nous sommes partis de Buenos Aires pour venir au Brésil », a dit le joueur des Newells Old Boys.

« L'Allemagne est un rival très difficile, ils ont un jeu très agressif. Mais si nous sommes bien en place, nous pouvons battre n'importe quelle équipe », a-t-il affirmé.

Il a aussi détaillé les atouts dont dispose sa sélection. « Nous nous améliorons comme équipe. On est passé de moins à plus, et c'est très important à ce stade. Et nous avons un as, Leo (Messi), et nous sommes tous derrière lui. Il a fait un Mondial impressionnant. »

« Une finale c'est tout ou rien. Si tu perds, ça ne sert à rien d'analyser ensuite. Le plus important pour ce groupe était de passer cette barrière des quarts de finale, les plus anciens du groupe venaient avec cette rage-là. » L'Argentine avait été éliminée en quarts de finale en 2006 et 2010, par l'Allemagne.

« Nous sommes des privilégiés, nous devons donner de la joie au peuple argentin », a-t-il conclu.


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Dommages collatéraux

Written By Unknown on Sabtu, 19 Juli 2014 | 16.10

Après l'humiliation historique, c'est l'heure des bilans, même s'il reste encore un match à la Seleçao pour la petite finale contre les Pays-Bas.

On dit dans l'entourage de l'équipe que le moral n'y est pas pour aller chercher cette troisième place. Et que les joueurs redoutent l'accueil que le public leur fera au stade de Brasilia.

Quoi qu'il en soit, on parle ici d'une tragédie annoncée quand on parle du « massacre allemand ».

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari n'aurait eu que deux ans pour préparer son équipe après avoir remplacé Mano Menezez, viré à cause des mauvais résultats de l'équipe. Il faut dire que de 3e au classement mondial, le Brésil avait dégringolé à la 13e place!

Malgré cela, Scolari était alors arrivé en sauveur de la nation! Mais au lendemain de la déroute historique, il est montré du doigt comme le responsable de cette débâcle. On critique ses choix tactiques, le fait aussi qu'il n'a pas eu le courage d'aller chercher d'autres talents.

En fait, l'avalanche de critiques est même plus nombreuse que l'ensemble des buts accordés à l'Allemagne. Et on parle déjà de son adjoint Alexandre Gallo pour le remplacer.

Autre dommage pour Scolari, et aussi pour certains joueurs, la dévaluation économique. Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien valait au bas mot plus de 1 million de dollars. On pense maintenant qu'il en vaudrait la moitié.

Fred, comme d'autres joueurs, devait signer un nouveau contrat millionnaire avec le club Fluminense. Vu qu'on le dépeint maintenant comme le pire attaquant de la Seleçao dans l'histoire des Coupes du monde, on peut se demander combien il vaudra dans quelques semaines.

La situation est valable aussi au-delà des frontières brésiliennes. Dany Alves, avec le FC Barcelone, pourrait être victime de la débandade brésilienne, même s'il a assisté au cauchemar assis sur le banc des remplaçants. Même chose pour Paulinho, à Tottenham, en Angleterre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Toni Kroos aurait déjà signé un contrat de 35 millions de dollars avec le Real Madrid. Désigné comme l'homme du match en demi-finale, avec ses deux buts et sa passe décisive à Thomas Müller pour l'ouverture du score, Kroos a revu ses exigences salariales à la hausse.

Dans ce marasme, c'est aussi toute l'équipe brésilienne qu'il va falloir rebâtir, puisque le prochain rendez-vous est déjà dans quatre ans en Russie.

On peut se demander maintenant combien coûtera le ratage historique de l'équipe brésilienne, car en plus de soigner le porte-monnaie, il va falloir aussi soigner les âmes!


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Mondial 2014 - Argentine - La victoire, une responsabilité

Maxi Rodriguez, milieu de terrain de l'Argentine, a indiqué jeudi que l'Albiceleste a « la responsabilité d'être championne » dimanche au Maracana contre l'Allemagne.

« La finale, le plus important, c'est de la gagner. Si tu peux bien jouer, c'est mieux. C'est le match dont nous rêvons tous depuis que nous sommes partis de Buenos Aires pour venir au Brésil », a dit le joueur des Newells Old Boys.

« L'Allemagne est un rival très difficile, ils ont un jeu très agressif. Mais si nous sommes bien en place, nous pouvons battre n'importe quelle équipe », a-t-il affirmé.

Il a aussi détaillé les atouts dont dispose sa sélection. « Nous nous améliorons comme équipe. On est passé de moins à plus, et c'est très important à ce stade. Et nous avons un as, Leo (Messi), et nous sommes tous derrière lui. Il a fait un Mondial impressionnant. »

« Une finale c'est tout ou rien. Si tu perds, ça ne sert à rien d'analyser ensuite. Le plus important pour ce groupe était de passer cette barrière des quarts de finale, les plus anciens du groupe venaient avec cette rage-là. » L'Argentine avait été éliminée en quarts de finale en 2006 et 2010, par l'Allemagne.

« Nous sommes des privilégiés, nous devons donner de la joie au peuple argentin », a-t-il conclu.


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Argentine-Allemagne - Une troisième finale pour briser l'égalité

L'affiche de la finale de la Coupe du monde est connue. Comme en 1986 et 1990, l'Argentine affrontera l'Allemagne, dimanche, au Maracana de Rio.

Et voilà Lionel Messi, quadruple Ballon d'or, à portée de la consécration suprême! Proche de rejoindre l'idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés 1-0.

Pour Messi, l'Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...

En 2006, à Berlin, « Leo », qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1/4-2).

Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe à 23 ans, couvé par le sélectionneur de l'époque Maradona, qui retrouve l'Allemagne en quarts de finale. L'humiliation est plus grande encore. La Mannschaft dévore la formation argentine 4-0. Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse.

Cette fois « La Pulga » a enfin franchi le seuil des demi-finales, après un match sans relief contre les Pays-Bas, conclu par une séance de tirs au but dont le héros a été le gardien Sergio Romero.

Remplaçant avec l'AS Monaco, où il n'a disputé que neuf matchs durant la saison, le gardien argentin a détourné les tirs de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder.

Les Néerlandais avaient éliminé le Costa Rica en quarts de finale après la séance de tirs au but. Cette fois, ils ont été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis van Gaal, qui avait appelé le gardien remplaçant Krul face aux Costaricains, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains joueurs, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.

L'Allemagne baigne dans l'euphorie

Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990), rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro 1996.

Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale contre le Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages publiés pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.

L'allégresse a gagné la presse. « 7:1 pas de mots! », titrait ainsi en une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.


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Chronique de Philippe Germain - Et après?

La finale de cette 20e Coupe du monde est sur le point d'être jouée au stade Maracana après un mois complètement éclaté de ballon rond.

Si le retour à la réalité du football de club attend la plupart des athlètes après quelques semaines de vacances, les équipes nationales se retrouveront bientôt pour le début d'un nouveau cycle conduisant à la 21e édition du tournoi phare de la FIFA, à l'été 2018 en Russie.

Vous vous êtes entichés du Costa Rica, du Chili ou de la Suisse? Vous avez été déçus par la Côte d'Ivoire ou par le Japon et vous avez hâte de revoir ces équipes en action? Voici les dates des prochains grands rendez-vous internationaux à retenir.

Qualifications de l'Euro 2016 - À compter du 7 septembre 2014

Comme le ballon rond ne cesse pas de tourner après la Coupe du monde, seulement huit semaines séparent la finale à Rio du coup d'envoi des qualifications pour l'Euro 2016. Outre la France, déjà qualifiée à titre d'hôte, l'Allemagne démarrera son parcours le 7 septembre à Dortmund contre l'Écosse. Deux jours plus tard, la Belgique a rendez-vous à Jérusalem avec Israël, tandis que les Pays-Bas rendront visite à la République tchèque à Prague. Rien de moins que 268 matchs seront disputés jusqu'au 17 novembre 2015 pour déterminer les 23 qualifiés qui se joindront aux Bleus pour le tournoi du 10 juin au 10 juillet 2016. Rappelons que le gagnant accédera aussi à la Coupe des confédérations de la FIFA 2017 en Russie.

Coupe d'Asie des nations - du 4 au 26 janvier 2015 en Australie

Force est d'admettre que les trois représentants d'Asie sont passés à côté de leur aventure brésilienne et que l'occasion sera belle de se replacer au début du nouveau cycle vers l'édition russe du grand cirque de la FIFA. Les Australiens, hôtes du tournoi asiatique, avaient clairement indiqué qu'ils se servaient de leur passage au Brésil pour préparer cette compétition qu'ils comptent remporter à la maison. Il faudra aussi surveiller la Corée du Nord, bannie par la FIFA dans les qualifications pour Brésil 2014 et qui sera de ce tournoi, ainsi que la Jordanie, écartée par l'Uruguay à la porte du Brésil.

Coupe d'Afrique des nations - du 17 janvier au 8 février 2015 au Maroc

Les qualifications pour ce tournoi sont déjà en cours depuis avril 2014 et déboucheront sur la phase de groupe, où 28 équipes lutteront du 5 septembre au 19 novembre 2014 pour les 15 places disponibles aux côtés des hôtes marocains. D'ici là, on confirmera notamment l'identité des nouveaux sélectionneurs du Nigeria, de l'Algérie et de la Côte d'Ivoire. Le Togo, l'Égypte et l'Afrique du Sud, absentes de la Coupe du monde, seront aussi à surveiller.

Copa America 2015 - du 11 juin au 4 juillet 2015 au Chili

Le rendez-vous des sélections sud-américaines se déroulera l'été prochain au Chili. Les hôtes voudront certainement venger leur échec aux mains du Brésil en huitièmes de finale, tout comme l'Uruguay face à la Colombie, sans compter l'Argentine et l'Équateur, mais aussi le Paraguay qui cherchera à venger son absence à la Coupe du monde. À noter aussi que le Mexique a été une fois de plus invité à la fête. Le gagnant de ce tournoi aura un laissez-passer pour la Coupe des confédérations de la FIFA 2017.

Gold Cup 2015 - du 7 au 26 juillet 2015

Le championnat régional de la CONCACAF sera l'occasion pour les pays non qualifiés de Brésil 2014 de se mesurer avec les « mondialistes » du Costa Rica, du Mexique et des États-Unis. Ce sera notamment la première compétition officielle du Canada sous les ordres du sélectionneur Benito Floro, en poste depuis juillet 2013. Le gagnant de ce tournoi affrontera les États-Unis, champions de l'édition 2013 de la Gold Cup dans un match de barrage pour représenter la CONCACAF à la Coupe des confédérations de 2017.

Il y aura aussi les qualifications pour les Jeux de Rio 2016. Elles auront lieu en 2015. Sans oublier la Coupe du monde U-20 du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle-Zélande, à laquelle le Canada tentera de se qualifier en janvier prochain.

En attendant et plus près de chez vous, vous aurez droit à la Coupe du monde féminine U-20 au mois d'août à Edmonton, Toronto, Montréal et Moncton avant le prochain Mondial féminin du 6 juin au 5 juillet 2015 à Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton. Pour ces deux événements, je peux vous garantir que le Canada fera belle figure.


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Mondial 2014 - «On ne méritait pas ça» -Neymar

La vedette brésilienne Neymar, victime d'une fracture de la troisième vertèbre lombaire en quart de finale, a dit que l'équipe brésilienne « ne méritait » pas l'humiliation infligée par l'Allemagne. De plus, il a estimé qu'il aurait pu finir « en fauteuil roulant » sur l'action qui l'a sorti du Mondial.

Neymar s'est rendu jeudi au centre d'entraînement du Brésil à Teresopolis pour saluer ses coéquipiers. Il en a profité pour répondre à la presse.

RETOUR AVEC L'ÉQUIPE

« Je suis content d'avoir retrouvé mes coéquipiers malgré la mauvaise situation. On a commencé ensemble, on va finir ensemble. Même si on n'a pas réussi à obtenir le titre, on va terminer honorablement en portant le maillot qu'on a toujours rêvé de porter. Ce n'est pas parce que c'est une défaite historique qu'il faut baisser la tête. C'est le football. [...] C'est douloureux, mais ça peut arriver. Tout le monde est triste. Ce qui m'a rendu heureux, en revenant ici, c'est qu'il y avait des gens qui applaudissaient. Maintenant, on va faire le match (pour la 3e place), faire comme si c'était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant. »

HUMILIATION

« J'ai trouvé ça incroyable, inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer. Il y a eu un black-out. C'est facile de parler après. J'ai déjà vécu ça : tu n'arrives pas à t'organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu'une chose, c'est que la lumière revienne. [...] On voulait tous gagner le titre, on a travaillé pour ça. Ce n'est pas à cause d'une défaite, de la perte du titre que tous les joueurs sont tristes. On est suffisamment forts pour le surmonter. Mais voir ton fils, ta famille, des gens que tu ne connais pas pleurer... J'ai pleuré, pas parce qu'on a perdu, mais parce qu'on ne méritait pas de perdre comme ça, on ne méritait pas ça. »

LA BLESSURE ET ZUNIGA

« C'est une action que je n'accepte pas. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale. Quand tu veux faire une faute sur quelqu'un de dos pour arrêter l'action, tu pousses, tu le retiens. [...] On m'a souvent accusé de tomber facilement. Quand je suis de face, j'ai la vision périphérique et je peux me protéger. Mais de dos... Il y a une règle, il faut être protégé et j'ai fini blessé. Dieu m'a aidé. Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une fauteuil roulant. C'est compliqué d'en parler. Le moment le plus important de ma carrière (Neymar s'est alors écroulé en pleurs avant de continuer).

« Zuniga m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympa. Je n'ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière. »

RÉCUPÉRATION

« C'était une des pires semaines de ma vie, mais ce n'était pas si horrible. Il y a des gens qui me soutiennent, les amis, la famille, les coéquipiers. J'ai reçu des visites d'amis qui m'ont aidé à prendre le bain, à m'habiller. Famille, amis, petite amie, tous ceux qui comptent sont présents pour ma récupération. Je remercie aussi les témoignages d'affection des supporteurs. Je ne voulais pas rester (à Teresopolis). Je n'aurais pas eu la force d'encourager mes coéquipiers et eux n'auraient pas eu la force de m'encourager. »

CRITIQUES DE SON AGENT ENVERS SCOLARI

« Il y a deux personnes qui peuvent parler en mon nom. Mon père et moi. Ce qui sort de la bouche de Wagner (Ribeiro) le regarde. C'est une personne que j'admire, et que j'aime bien, mais c'est à lui de répondre de ses paroles. Je ne suis pas d'accord, je n'accepte pas. »

AVENIR

« Je veux rejouer, redonner de la joie au peuple brésilien, à mes coéquipiers. Mon rêve n'est pas terminé. Mon rêve était d'enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C'est pour ça que je joue avec le sourire, que je m'entraîne avec le sourire. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps, mais il va revenir. »


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Argentine-Allemagne - Une troisième finale pour briser l'égalité

Written By Unknown on Kamis, 17 Juli 2014 | 16.10

L'affiche de la finale de la Coupe du monde est connue. Comme en 1986 et 1990, l'Argentine affrontera l'Allemagne, dimanche, au Maracana de Rio.

Et voilà Lionel Messi, quadruple Ballon d'or, à portée de la consécration suprême! Proche de rejoindre l'idole absolue de tous les Argentins, Diego Maradona, qui avait offert à l'Albiceleste son deuxième titre en 1986 au Mexique, déjà face à l'Allemagne (3-2). Quatre ans plus tard, en 1990 en Italie, ce sont les Allemands qui s'étaient imposés 1-0.

Pour Messi, l'Allemagne est une bête noire. La Mannschaft, bien avant la correction infligée mardi soir au Brésil (7-1), était déjà le cauchemar de Messi...

En 2006, à Berlin, « Leo », qui venait d'avoir 19 ans, assiste, effondré, depuis le banc des remplaçants de l'Albiceleste, à la séance de tirs au but fatale à sa sélection en quarts de finale face à l'Allemagne, pays organisateur (1-1/4-2).

Quatre ans plus tard, à la Coupe du monde en Afrique du Sud, c'est un Messi devenu pièce centrale de l'équipe à 23 ans, couvé par le sélectionneur de l'époque Maradona, qui retrouve l'Allemagne en quarts de finale. L'humiliation est plus grande encore. La Mannschaft dévore la formation argentine 4-0. Et c'est un Messi en pleurs, inconsolable, qui quitte la pelouse.

Cette fois « La Pulga » a enfin franchi le seuil des demi-finales, après un match sans relief contre les Pays-Bas, conclu par une séance de tirs au but dont le héros a été le gardien Sergio Romero.

Remplaçant avec l'AS Monaco, où il n'a disputé que neuf matchs durant la saison, le gardien argentin a détourné les tirs de Ron Vlaar et de Wesley Sneijder.

Les Néerlandais avaient éliminé le Costa Rica en quarts de finale après la séance de tirs au but. Cette fois, ils ont été incapables d'abattre leur carte maîtresse. Le sélectionneur Louis van Gaal, qui avait appelé le gardien remplaçant Krul face aux Costaricains, l'a cette fois laissé sur le banc. Il avait effectué ses trois changements lors des 120 minutes de jeu, sans doute pour soulager certains joueurs, déjà éprouvés par une prolongation quatre jours plus tôt.

L'Allemagne baigne dans l'euphorie

Le futur adversaire des Argentins, l'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990), rêve de mettre un terme à 18 ans sans succès dans une compétition majeure, depuis l'Euro 1996.

Avec 32,57 millions de téléspectateurs en moyenne, la demi-finale contre le Brésil a battu des records d'audience à la télévision allemande. Et les 25 millions de tweets générés lors du 48e Super Bowl le 2 février ont été balayés par les 35,6 millions de messages publiés pendant la correction infligée à la Seleçao, soit un nouveau record sur le réseau social, tous sports confondus.

L'allégresse a gagné la presse. « 7:1 pas de mots! », titrait ainsi en une le quotidien populaire Bild, avec une photo de Kroos (double buteur mardi) porté à bout de bras par Khedira. Et le journal de consacrer quasiment une page par but, photo à l'appui, pour faire encore durer ce rêve allemand.


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Dommages collatéraux

Après l'humiliation historique, c'est l'heure des bilans, même s'il reste encore un match à la Seleçao pour la petite finale contre les Pays-Bas.

On dit dans l'entourage de l'équipe que le moral n'y est pas pour aller chercher cette troisième place. Et que les joueurs redoutent l'accueil que le public leur fera au stade de Brasilia.

Quoi qu'il en soit, on parle ici d'une tragédie annoncée quand on parle du « massacre allemand ».

Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari n'aurait eu que deux ans pour préparer son équipe après avoir remplacé Mano Menezez, viré à cause des mauvais résultats de l'équipe. Il faut dire que de 3e au classement mondial, le Brésil avait dégringolé à la 13e place!

Malgré cela, Scolari était alors arrivé en sauveur de la nation! Mais au lendemain de la déroute historique, il est montré du doigt comme le responsable de cette débâcle. On critique ses choix tactiques, le fait aussi qu'il n'a pas eu le courage d'aller chercher d'autres talents.

En fait, l'avalanche de critiques est même plus nombreuse que l'ensemble des buts accordés à l'Allemagne. Et on parle déjà de son adjoint Alexandre Gallo pour le remplacer.

Autre dommage pour Scolari, et aussi pour certains joueurs, la dévaluation économique. Avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien valait au bas mot plus de 1 million de dollars. On pense maintenant qu'il en vaudrait la moitié.

Fred, comme d'autres joueurs, devait signer un nouveau contrat millionnaire avec le club Fluminense. Vu qu'on le dépeint maintenant comme le pire attaquant de la Seleçao dans l'histoire des Coupes du monde, on peut se demander combien il vaudra dans quelques semaines.

La situation est valable aussi au-delà des frontières brésiliennes. Dany Alves, avec le FC Barcelone, pourrait être victime de la débandade brésilienne, même s'il a assisté au cauchemar assis sur le banc des remplaçants. Même chose pour Paulinho, à Tottenham, en Angleterre.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Toni Kroos aurait déjà signé un contrat de 35 millions de dollars avec le Real Madrid. Désigné comme l'homme du match en demi-finale, avec ses deux buts et sa passe décisive à Thomas Müller pour l'ouverture du score, Kroos a revu ses exigences salariales à la hausse.

Dans ce marasme, c'est aussi toute l'équipe brésilienne qu'il va falloir rebâtir, puisque le prochain rendez-vous est déjà dans quatre ans en Russie.

On peut se demander maintenant combien coûtera le ratage historique de l'équipe brésilienne, car en plus de soigner le porte-monnaie, il va falloir aussi soigner les âmes!


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Chronique de Philippe Germain - Et après?

La finale de cette 20e Coupe du monde est sur le point d'être jouée au stade Maracana après un mois complètement éclaté de ballon rond.

Si le retour à la réalité du football de club attend la plupart des athlètes après quelques semaines de vacances, les équipes nationales se retrouveront bientôt pour le début d'un nouveau cycle conduisant à la 21e édition du tournoi phare de la FIFA, à l'été 2018 en Russie.

Vous vous êtes entichés du Costa Rica, du Chili ou de la Suisse? Vous avez été déçus par la Côte d'Ivoire ou par le Japon et vous avez hâte de revoir ces équipes en action? Voici les dates des prochains grands rendez-vous internationaux à retenir.

Qualifications de l'Euro 2016 - À compter du 7 septembre 2014

Comme le ballon rond ne cesse pas de tourner après la Coupe du monde, seulement huit semaines séparent la finale à Rio du coup d'envoi des qualifications pour l'Euro 2016. Outre la France, déjà qualifiée à titre d'hôte, l'Allemagne démarrera son parcours le 7 septembre à Dortmund contre l'Écosse. Deux jours plus tard, la Belgique a rendez-vous à Jérusalem avec Israël, tandis que les Pays-Bas rendront visite à la République tchèque à Prague. Rien de moins que 268 matchs seront disputés jusqu'au 17 novembre 2015 pour déterminer les 23 qualifiés qui se joindront aux Bleus pour le tournoi du 10 juin au 10 juillet 2016. Rappelons que le gagnant accédera aussi à la Coupe des confédérations de la FIFA 2017 en Russie.

Coupe d'Asie des nations - du 4 au 26 janvier 2015 en Australie

Force est d'admettre que les trois représentants d'Asie sont passés à côté de leur aventure brésilienne et que l'occasion sera belle de se replacer au début du nouveau cycle vers l'édition russe du grand cirque de la FIFA. Les Australiens, hôtes du tournoi asiatique, avaient clairement indiqué qu'ils se servaient de leur passage au Brésil pour préparer cette compétition qu'ils comptent remporter à la maison. Il faudra aussi surveiller la Corée du Nord, bannie par la FIFA dans les qualifications pour Brésil 2014 et qui sera de ce tournoi, ainsi que la Jordanie, écartée par l'Uruguay à la porte du Brésil.

Coupe d'Afrique des nations - du 17 janvier au 8 février 2015 au Maroc

Les qualifications pour ce tournoi sont déjà en cours depuis avril 2014 et déboucheront sur la phase de groupe, où 28 équipes lutteront du 5 septembre au 19 novembre 2014 pour les 15 places disponibles aux côtés des hôtes marocains. D'ici là, on confirmera notamment l'identité des nouveaux sélectionneurs du Nigeria, de l'Algérie et de la Côte d'Ivoire. Le Togo, l'Égypte et l'Afrique du Sud, absentes de la Coupe du monde, seront aussi à surveiller.

Copa America 2015 - du 11 juin au 4 juillet 2015 au Chili

Le rendez-vous des sélections sud-américaines se déroulera l'été prochain au Chili. Les hôtes voudront certainement venger leur échec aux mains du Brésil en huitièmes de finale, tout comme l'Uruguay face à la Colombie, sans compter l'Argentine et l'Équateur, mais aussi le Paraguay qui cherchera à venger son absence à la Coupe du monde. À noter aussi que le Mexique a été une fois de plus invité à la fête. Le gagnant de ce tournoi aura un laissez-passer pour la Coupe des confédérations de la FIFA 2017.

Gold Cup 2015 - du 7 au 26 juillet 2015

Le championnat régional de la CONCACAF sera l'occasion pour les pays non qualifiés de Brésil 2014 de se mesurer avec les « mondialistes » du Costa Rica, du Mexique et des États-Unis. Ce sera notamment la première compétition officielle du Canada sous les ordres du sélectionneur Benito Floro, en poste depuis juillet 2013. Le gagnant de ce tournoi affrontera les États-Unis, champions de l'édition 2013 de la Gold Cup dans un match de barrage pour représenter la CONCACAF à la Coupe des confédérations de 2017.

Il y aura aussi les qualifications pour les Jeux de Rio 2016. Elles auront lieu en 2015. Sans oublier la Coupe du monde U-20 du 30 mai au 20 juin 2015 en Nouvelle-Zélande, à laquelle le Canada tentera de se qualifier en janvier prochain.

En attendant et plus près de chez vous, vous aurez droit à la Coupe du monde féminine U-20 au mois d'août à Edmonton, Toronto, Montréal et Moncton avant le prochain Mondial féminin du 6 juin au 5 juillet 2015 à Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Ottawa, Montréal et Moncton. Pour ces deux événements, je peux vous garantir que le Canada fera belle figure.


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Mondial 2014 - «On ne méritait pas ça» -Neymar

La vedette brésilienne Neymar, victime d'une fracture de la troisième vertèbre lombaire en quart de finale, a dit que l'équipe brésilienne « ne méritait » pas l'humiliation infligée par l'Allemagne. De plus, il a estimé qu'il aurait pu finir « en fauteuil roulant » sur l'action qui l'a sorti du Mondial.

Neymar s'est rendu jeudi au centre d'entraînement du Brésil à Teresopolis pour saluer ses coéquipiers. Il en a profité pour répondre à la presse.

RETOUR AVEC L'ÉQUIPE

« Je suis content d'avoir retrouvé mes coéquipiers malgré la mauvaise situation. On a commencé ensemble, on va finir ensemble. Même si on n'a pas réussi à obtenir le titre, on va terminer honorablement en portant le maillot qu'on a toujours rêvé de porter. Ce n'est pas parce que c'est une défaite historique qu'il faut baisser la tête. C'est le football. [...] C'est douloureux, mais ça peut arriver. Tout le monde est triste. Ce qui m'a rendu heureux, en revenant ici, c'est qu'il y avait des gens qui applaudissaient. Maintenant, on va faire le match (pour la 3e place), faire comme si c'était une finale et terminer avec le sourire. Comme ça, ce sera moins douloureux que maintenant. »

HUMILIATION

« J'ai trouvé ça incroyable, inexplicable. Je ne peux pas l'expliquer. Il y a eu un black-out. C'est facile de parler après. J'ai déjà vécu ça : tu n'arrives pas à t'organiser, tu ne réussis plus une passe, tu ne réussis plus rien. On ne demande qu'une chose, c'est que la lumière revienne. [...] On voulait tous gagner le titre, on a travaillé pour ça. Ce n'est pas à cause d'une défaite, de la perte du titre que tous les joueurs sont tristes. On est suffisamment forts pour le surmonter. Mais voir ton fils, ta famille, des gens que tu ne connais pas pleurer... J'ai pleuré, pas parce qu'on a perdu, mais parce qu'on ne méritait pas de perdre comme ça, on ne méritait pas ça. »

LA BLESSURE ET ZUNIGA

« C'est une action que je n'accepte pas. Je ne vais pas dire qu'il y avait quelque chose de malveillant, je ne suis pas dans sa tête. Celui qui connaît le foot sait que sa charge n'est pas normale. Quand tu veux faire une faute sur quelqu'un de dos pour arrêter l'action, tu pousses, tu le retiens. [...] On m'a souvent accusé de tomber facilement. Quand je suis de face, j'ai la vision périphérique et je peux me protéger. Mais de dos... Il y a une règle, il faut être protégé et j'ai fini blessé. Dieu m'a aidé. Si cela avait été 2 centimètres de plus, je serais peut-être dans une fauteuil roulant. C'est compliqué d'en parler. Le moment le plus important de ma carrière (Neymar s'est alors écroulé en pleurs avant de continuer).

« Zuniga m'a appelé, a demandé pardon, il m'a dit qu'il ne voulait pas me blesser. Il a dit des choses sympa. Je n'ai pas de rancoeur ou de haine. Je lui souhaite le meilleur pour sa carrière. »

RÉCUPÉRATION

« C'était une des pires semaines de ma vie, mais ce n'était pas si horrible. Il y a des gens qui me soutiennent, les amis, la famille, les coéquipiers. J'ai reçu des visites d'amis qui m'ont aidé à prendre le bain, à m'habiller. Famille, amis, petite amie, tous ceux qui comptent sont présents pour ma récupération. Je remercie aussi les témoignages d'affection des supporteurs. Je ne voulais pas rester (à Teresopolis). Je n'aurais pas eu la force d'encourager mes coéquipiers et eux n'auraient pas eu la force de m'encourager. »

CRITIQUES DE SON AGENT ENVERS SCOLARI

« Il y a deux personnes qui peuvent parler en mon nom. Mon père et moi. Ce qui sort de la bouche de Wagner (Ribeiro) le regarde. C'est une personne que j'admire, et que j'aime bien, mais c'est à lui de répondre de ses paroles. Je ne suis pas d'accord, je n'accepte pas. »

AVENIR

« Je veux rejouer, redonner de la joie au peuple brésilien, à mes coéquipiers. Mon rêve n'est pas terminé. Mon rêve était d'enchanter le monde avec mon football, de rendre heureux. C'est pour ça que je joue avec le sourire, que je m'entraîne avec le sourire. Ce n'est pas parce qu'on a perdu ce Mondial que ça va changer. Le sourire peut disparaître quelque temps, mais il va revenir. »


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