Impact - Bilan 2013 - Ascension fulgurante, chute éprouvante

L'Impact amorce sa saison 2013 sous le signe du renouveau. Et il la termine de la même façon...

Après une première saison dans la MLS décevante, le club congédie l'entraîneur-chef Jesse Marsch et recrute de l'Europe Marco Schällibaum, qui, disait-on à l'époque, cadrait davantage avec sa philosophie.

Schällibaum apporte un changement plus marqué que les autres. Il retire Patrice Bernier de l'attaque pour lui procurer un rôle plus défensif, un rôle pivot.

Et les résultats lui donnent raison, du moins, en début de saison. L'Impact remporte d'abord son tournoi préparatoire en Floride, et il met la main sur ses deux premiers matchs de la saison, à l'étranger de surcroît.

Deux victoires signées par la défense et surtout par son gardien Troy Perkins. L'Impact rentre à domicile gonflé à bloc.

Et il en remet à son match d'ouverture contre le Toronto FC au stade olympique, l'un des deux seuls affrontements de la saison présentés dans l'enceinte bétonnée.

On dit que le stade Saputo est prêt à accueillir un match dès la mi-avril, mais la neige ne l'entend pas ainsi. Une tempête force l'organisation, voire son vice-président Richard Legendre, à sortir les pelles et à remettre au lendemain le match contre le Crew de Columbus.

Montréal chamboule non seulement le calendrier de la MLS, mais le circuit en tant que tel.L'Impact ne subit qu'une seule défaite en huit matchs.

De la poudre aux yeux

L'Impact trône au sommet de l'Est, Marco Di Viao brûle la ligue au chapitre des buts. Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes. On attribue les succès montréalais à l'arrivée de Schällibaum, qui en plus s'exprime en français devant les médias.

Le onze montréalais rapatrie également le titre de champion canadien, ce qui le qualifie pour la Ligue des champions de la CONCACAF.

Le premier creux de vague survient cependant lorsque l'équipe perd son premier match à domicile, fin juin, contre les Rapids du Colorado.

Il s'en suivra une longue séquence sans victoire, une séquence qui fait fondre l'avance de l'Impact au sommet de l'Est.

Di Vaio perd de son lustre, les défenses adverses le contraignent plus aisément. Ce n'est pas trop compliqué lorsqu'une formule est employée match après match...

On comprend aussi un peu mieux pourquoi Schällibaum est surnommé le « Volcan suisse ». Ses pertes de contrôles et ses sautes d'humeur sur les lignes de côté forcent la MLS à le suspendre à quatre reprises au cours de la campagne.

L'organisation tente quant à elle de revigorer ses troupes avec l'embauche de deux joueurs, dont l'un deviendra le deuxième joueur désigné du club. Le milieu argentin Hernan Bernardello impressionne en coups francs, et en coups de pied de coin. Il ajoute visiblement une dimension de plus à Montréal.

Le deuxième, le défenseur espagnol Adrian Lopez, est blessé et n'aidera aucunement la cause montréalaise de la saison.

Malgré un sursis dans son premier match en Ligue des champions avec une victoire contre les Earthquakes de San José à domicile, la suite du périple ne s'améliore pas. Le Guatemala ne sourit pas aux Montréalais, et ces derniers s'éteignent carrément dans le nord de la Californie. Terminé la Ligue des champions.

Ce n'est guère mieux en MLS. La chute au classement se poursuit et garde les partisans en haleine jusqu'à la fin de la saison.

Objectif atteint en demi-teinte

Le onze montréalais participe tout de même aux séries, son objectif initial, mais par la porte d'en arrière. Le Fire de Chicago s'incline devant les Red Bulls de New York pour procurer un billet automatique aux Montréalais.

Contre le Dynamo de Houston dans le match de barrage, Schällibaum affiche une formation un peu controversée. Il laisse sur le banc son capitaine Davy Arnaud, qui sera échangé à la fin de la saison, et son joueur vedette Patrice Bernier...  De plus, il offre une place au défenseur Nelson Rivas, remis de sa blessure qui l'a contraint aux lignes de côtés durant la totalité de la campagne.

L'Impact n'y survivra pas : défaite humiliante de 3-0 et exclusion rapide des éliminatoires.

Au cours du bilan de fin de saison, ni le président Joey Saputo ni le directeur sportif Nick De Santis n'avaient voulu s'avancer quant au retour de Schällibaum. Il était sous contrat pour un an seulement.

L'équipe a finalement largué son « Volcan suisse » pour se tourner vers un entraîneur qui a connu son lot d'expériences en MLS, Frank Klopas. L'ancien sélectionneur du Fire de Chicago a d'ailleurs terminé tout juste derrière l'Impact au classement dans l'Est et a raté les éliminatoires de peu.

L'Impact amorcera donc l'année 2014 avec un nouvel entraîneur, mené par un nouveau capitaine.

Sentez-vous ce vent de renouveau?

16.11 | 0 komentar | Read More

Honneur - Ordre du Canada - Marie-José Turcotte décorée

Marie-José Turcotte deviendra membre de l'Ordre du Canada. C'est le gouverneur général du Canada David Johnston qui l'a annoncé lundi.

La Société de l'Ordre du Canada veut ainsi reconnaître sa contribution au journalisme sportif et reconnaître aussi qu'elle a ouvert les portes de ce métier aux femmes.  

Titulaire d'un baccalauréat en histoire de l'Université de Montréal, Marie-José Turcotte a amorcé sa carrière en communication comme journaliste et animatrice bénévole à la radio communautaire CIBL-FM de Montréal.

De 1982 à 1985, elle a travaillé à Edmonton comme animatrice du matin à la radio de Radio-Canada. Elle a eu l'occasion de toucher à tout, des affaires agricoles à l'information.

En 1985, Marie-José Turcotte devient journaliste au bulletin d'information Montréal ce soir. Elle se joint la même année à l'équipe du Service des sports.

À la barre de L'Univers des sports de 1988 à 1994, elle a suivi comme animatrice ou commentatrice, outre les Jeux olympiques, de nombreuses compétitions d'envergure: championnats du monde, jeux du Canada, du Québec, de l'Acadie, de la francophonie, du Commonwealth.

En 1988, Marie-José Turcotte a coanimé une émission quotidienne sur les Jeux de Calgary. Elle a par la suite présenté les résumés quotidiens des Jeux de Séoul et des Jeux du Commonwealth, puis a été chef d'antenne à partir des Jeux d'Albertville en 1992 jusqu'aux Jeux de Pékin en 2008.

Avec le retour des Jeux olympiques à Radio-Canada, la journaliste retrouvera son poste de chef d'antenne au sein de l'équipe olympique qui ira en février aux Jeux d'hiver à Sotchi, en Russie. Elle commentera notamment les deux cérémonies, d'ouverture le 7 et de clôture le 23. Ce seront ses 13es Jeux.

Plusieurs prix ont souligné l'excellence du travail de Marie-José Turcotte au cours de sa carrière, dont le prix Gémeaux attribué au meilleur animateur d'une émission de sports en 1990, 1992, 1997 et 1998. Elle a aussi remporté le prix de journalisme René-Lecavalier en 1991 et 1992, et le prix de journalisme en loisir Molson en 1995.

L'Ordre du Canada est l'une des distinctions honorifiques civiles les plus prestigieuses au pays. Il a été créé en 1967 pour reconnaître des réalisations exceptionnelles. 

On ne connaît pas encore la date de la remise des insignes. Marie-José Turcotte fait partie d'un groupe de 90 personnes honorées, selon les recommandations du Conseil consultatif de l'Ordre du Canada.

16.11 | 0 komentar | Read More

Ski alpin - Coupe du monde - Erik Guay rêve d'une médaille

Lundi 30 décembre 2013 20 h 05 HNE

Erik Guay a retrouvé sa constance et est confiant pour les Jeux de Sotchi

Après avoir grimpé sur deux podiums en autant de semaines sur le circuit de la Coupe du monde de ski alpin et avoir réécrit le livre canadien des records avec un 21e podium, Erik Guay a bon espoir de décrocher une première médaille olympique aux Jeux de Sotchi.

L'athlète de Mont-Tremblant a déclaré que ses attentes sont élevées depuis qu'il a retrouvé sa constance aux récentes épreuves de la Coupe du monde de ski alpin disputées en Europe. Ses succès ne sont pas étrangers au fait qu'il soit enfin en pleine santé, après avoir été ennuyé par des blessures aux genoux et au dos.

«Je n'avais pas beaucoup skié (à cause de ma blessure à un genou), alors je savais qu'il fallait que je retrouve un peu de constance, a-t-il expliqué. La vitesse était là, surtout pendant les manches d'entraînement, mais depuis que je suis retourné en Europe on dirait que ça s'est replacé.»

«Les manches d'entraînement et les courses se déroulent super bien, et j'espère que ça va continuer de même.»

Le Québécois a triomphé le 21 décembre lors de la descente de Val Gardena, en Italie, avant d'obtenir la médaille de bronze le 29 en descente, à Bormio, en Italie. Ce 21e podium en carrière lui a permis du même coup de surpasser le record canadien pour le plus grand nombre de podiums sur le circuit de la Coupe du monde, établi par Steve Podborski, il y a 30 ans.

«(Hier) a été une belle journée, un beau moment, même si ça faisait quelque temps que je pensais à ça, a reconnu Guay, le sourire aux lèvres. Que j'aie finalement réussi à le dépasser, c'est vraiment spécial.»

Un favori plutôt qu'un négligé

«Je trouve ça bien, car pour la première fois je vais pouvoir rentrer aux Jeux olympiques avec de vraies chances de podium, a mentionné Guay. À Vancouver et Turin, j'en avais aussi, mais j'étais plutôt le négligé. Je suis présentement 2e au monde et, même si mes chances sont moins bonnes que celles d'Aksel Lund Svindal (meneur de la Coupe du monde), je ne serai pas loin.»

Guay a souvent eu le coeur brisé lors des Jeux olympiques. Il avait notamment manqué le podium par 0,03 seconde en super-G, à  Vancouver, en 2010.

S'il pense à une médaille olympique, Guay se méfie toutefois du parcours de Sotchi où il s'était contenté du 20e échelon à  l'épreuve-test de descente.

«C'est une belle piste, mais c'est quand même assez étroit ça ressemble plus à un super-G. J'avais eu de belles manches d'entraînement, mais la course n'avait pas été idéale, s'est-il souvenu. Ça pourrait néanmoins être une piste qui pourrait me convenir.»

La dernière médaille canadienne en ski alpin masculin aux Jeux olympiques a été remportée par Ed Podivinsky. Ce dernier avait décroché le bronze en descente à Lillehammer, en 1994.

D'autre part, Guay a souligné qu'il n'était pas préoccupé par la sécurité à Sotchi, en dépit de l'attentat-suicide survenu lundi dans un autobus à Volgograd, dans le sud de la Russie, qui a fait au moins 14 morts. Il s'agissait de la deuxième attaque à survenir en autant de jours dans la ville, qui se trouve à 650 kilomètres du site des Jeux.

Le skieur âgé de 32 ans profitera maintenant des vacances du temps des fêtes en compagnie de sa femme et de ses deux filles.

La Presse canadienne

16.11 | 0 komentar | Read More

Dernière hostilité sans succès avant Sotchi

Lundi 30 décembre 2013 21 h 51 HNE

L'équipe canadienne de hockey féminin s'incline 3-2 devant les États-Unis

L'équipe canadienne de hockey féminin n'a pas réussi à arracher une victoire au sixième et dernier match de la série hors-concours contre sa grande rivale américaine, lundi, à Toronto.

Grâce à un gain de 3-2, les voisines du sud ont remporté un quatrième match de suite contre les représentantes de l'unifolié qui avait gagné les deux premières rencontres.

Après une période sans but, les États-Unis ont inscrit trois buts, dont deux en avantage numérique, dans l'engagement médian. Hilary Knight, Kelli Stack et Morgan Bozek ont tour à tour déjoué Geneviève Lacasse, qui a fait face à 16 tirs dans ce chapitre.

Natalie Spooner s'est prise pour une patineuse de vitesse pour se retrouver seule devant la gardienne américaine et réduire l'écart à 3-1 à la fin de la période.

En troisième période, avec une joueuse en moins,  Caroline Ouellette, agenouillée dans la zone neutre, est allée d'un dernier effort pour pousser la rondelle à sa coéquipière Brianne Jenner. Cette dernière a d'abord frappé le poteau avant de prendre son retour et trouver le fond du filet pour faire 3-2.

Malgré les menaces canadiennes, les Américaines ont tenu le coup dans les dernières minutes du match.

L'Américaine Molly Schaus a réalisé 25 arrêts. Lacasse a bloqué 27 rondelles.

Le nouvel entraîneur-chef Kevin Dineen n'a signé aucune victoire depuis sa nomination le 17 décembre dernier.

16.11 | 0 komentar | Read More

LNH - Résultats - Anderson se dresse, les Sénateurs gagnent

Les Sénateurs ont réservé des cadeaux à leurs amateurs pour le temps des fêtes. Les Ottaviens ont signé une troisième victoire de suite, à la maison, lundi.

Après les Penguins de Pittsburgh et les Bruins de Boston, les Capitals de Washington ont baissé pavillon 3-1.

Kyle Turris a usé de ses mains du dimanche pour inscrire le but de la victoire à 3:14 du deuxième chapitre et le gardien Craig Anderson a été intraitable devant les charges du capitaine Alex Ovechkin et ses coéquipiers. Il a terminé la rencontre avec 34 arrêts.

Joel Ward avait pourtant permis aux visiteurs d'ouvrir la marque à 2:11 de la première période.

Mika Zibanejad, aidé de Cory Conacher et de Milan Michalek, a remis les deux équipes sur un pied d'égalité avant la fin du premier tiers.

Clarke MacArthur a marqué le troisième but des Sens dans un filet désert.

Le gardien Philipp Grubauer, qui en était à un quatrième départ de suite devant la cage des Capitals, a repoussé 35 rondelles.

Kings 0  - Blackhawks 1

Les gardiens n'ont pas été généreux à Chicago.

Antti Raanta des Blackhawks a bloqué 26 tirs pour réussir un blanchissage et Martin Jones des Kings de Los Angeles a cédé une seule fois sur 30 tirs.

Brandon Saad a été l'unique buteur de la rencontre. Il a trouvé le fond du filet à 7:05 de la première période.

Red Wings 4 - Predators 6

Les Predators ont signé une deuxième victoire d'affilée grâce à un gain de 6-4 contre les Red Wings, à Nashville.

Les deux équipes ont chacune trouvé le fond du filet à trois reprises en troisième période. Colin Wilson des Predators en a profité pour enfiler son deuxième but de la rencontre.

Dans la victoire, Marek Mazanec a arrêté 21 tirs. Jimmy Howard, qui pourrait être un des gardiens de l'équipe américaine à Sotchi, a repoussé 23 des 28 rondelles dirigées vers lui. 

16.11 | 0 komentar | Read More

Bilan 2013 - Une autre année marquée au fer rouge

Les années se suivent et se ressemblent au football universitaire. Au Québec, c'est encore et toujours le Rouge et Or.

Et pour la huitième fois de sa jeune histoire, le Rouge et Or de l'Université Laval (12-0) est aussi maître au pays.

Sur sa scène, devant son public qui n'a pas quitté le stade du PEPS avec l'amertume en bouche depuis 2004, le Rouge et Or a prouvé qu'il était encore l'équipe à battre, le modèle à dépasser.

Un an après sa victoire contre les Marauders de McMasters à Toronto, le Rouge et Or a su dominer les jeunes et surtout talentueux Dinos de Calgary par la marque de 24-15.

Une victoire signée par la défense étanche de l'équipe, mais surtout par la domination de la ligne offensive, véritable marteau en deuxième demie. Rarement a-t-on vu un quintette de gros bonshommes produire aussi peu de fausses notes.

Si le Rouge et Or a conclu 2013 avec une fiche parfaite, la saison a été tout sauf un long fleuve tranquille. Blessures à des piliers de l'équipe, changement de quart-arrière en milieu de saison et même des accusations criminelles envers des joueurs ont mis à l'épreuve la machine rouge.

Les matchs, dans l'Association du Québec, ont été plus serrés que jamais. Le spectacle offert par le Rouge et Or et ses adversaires est de plus en plus relevé.

Certains piliers de l'équipe sont encore dans l'inconnu quant à un retour en 2014. Le sport interuniversitaire canadien a adopté un nouveau règlement qui limite à 24 ans l'âge des joueurs. En coulisse, certains programmes québécois souhaitent une transition plus douce et y travaillent.

D'autres joueurs pourraient être repêchés par une équipe de la Ligue canadienne. Certains passeront-ils du Rouge et Or au Rouge et Noir par exemple? Parmi les athlètes admissibles au repêchage : Pierre Lavertu, Adam Thibault et le porteur de ballon Pascal Lochard.

Les Carabins à trois petits points...

Trois petits points. C'est ce qui manquait aux Carabins de l'Université de Montréal (6-4) pour mettre fin à la décennie de domination du Rouge et Or. En finale de la Coupe Dunsmore, les joueurs de Danny Maciocia se sont inclinés de justesse 14-11, sans accorder le moindre touché à l'adversaire.

Menés tout au long de la saison par deux quarts sans grande expérience, les Carabins ont encore une fois pu chauffer les champions québécois grâce à leur défense.

Comme le Rouge et Or, les Montréalais ont dû s'ajuster aux nombreuses blessures à des joueurs importants.

Les amateurs de bleus auront notamment vu les saisons de Rotrand Sené et de Simon Légaré prendre fin dès la première et deuxième semaine du calendrier. Cruelle fin de carrière universitaire pour ces deux joueurs de cinquième année.

Les blessures, aussi nombreuses soient-elles, auront permis aux Carabins de montrer qu'ils appartenaient véritablement à l'élite du football universitaire canadien.

Jamais la profondeur des Carabins n'avait été aussi sollicitée. Les « frappeurs de relève », pour paraphraser l'ami Jean St-Onge, ont fait le travail.

Reste à apprendre à gagner dans les grands matchs, quand ça compte. Danny Maciocia, en présentant sa cuvée de recrues pour 2014, a insisté sur le fait que plusieurs d'entre eux avaient déjà gagné des championnats. De la musique aux oreilles des partisans des Carabins qui espèrent enfin une Coupe Dunsmore.

C'est un refrain qu'on entend depuis quelques saisons déjà. 2014 sera-t-elle la bonne?

Changement de génération à Bishop's

Une vingtaine de joueurs des Gaiters de l'Université Bishop's ont foulé le bucolique Coulter Field pour la dernière fois en 2013. Une saison réussie (6-3), à l'exception de la sortie.

Menés par le joueur par excellence au pays, Jordan Heather, les mauves ont connu leur meilleure saison depuis des lunes.

Les faits d'armes : deux victoires contre le Vert & Or, un match épique contre le Rouge et Or au cours duquel les Estriens ont marqué 36 points et un premier match éliminatoire à la maison depuis 1994. Une demi-finale toutefois perdue 51-8 devant les Carabins.

Avec son budget modeste, l'entraîneur Kevin Mackey a su tirer le meilleur de sa troupe et a décroché le titre d'entraîneur de l'année au pays. Mais avec une génération complète qui gradue, il devra faire encore mieux l'an prochain pour que son équipe demeure compétitive.

Vertes déceptions

Si 2013 n'est pas nécessairement une année à oublier pour le Vert & Or de l'Université de Sherbrooke (3-6), l'équipe de David Lessard voudra absolument faire mieux en 2014.

Le pilote du Vert & Or a tourné la page sur une saison difficile en procédant à un remaniement d'entraîneurs fatal au coordonnateur défensif Jean-Vincent Posy-Audette.

Battu trois fois par Laval, dont une en demi-finales, et deux fois par Bishop's, le Vert & Or n'a vaincu que les Redmen, les Stingers et les Carabins. Ils avaient pourtant atteint la finale de la Coupe Dunsmore l'année précédente.

Sherbrooke aussi a été affaibli par les blessures, notamment au botteur recrue Mathieu Hébert. Dur de gagner des matchs dans une ligue aussi compétitive avec des botteurs dont la profession principale est receveur de passes ou secondeur.

Brillant à ses deux premières saisons, le quart Jérémi Roch a connu quelques ratés en lançant autant de passes de touché que d'interceptions (9). Mais le quart est loin d'être le seul à devoir porter le bonnet d'âne.

En 2014, le Vert & Or devrait logiquement profiter d'un calendrier moins corsé. Ce qui ne changera rien aux attentes des joueurs et des entraîneurs.

Les rouges encore un peu verts

Les sombres années du programme des Redmen de McGill (3-5) semblent bel et bien terminées. Même si l'équipe a raté les éliminatoires, la troupe de Clint Utley s'est approchée de son objectif.

Les joueurs collégiaux de qualité ne boudent plus l'équipe à flanc de montagne. La qualité y est, reste à travailler la quantité. La grande différence entre McGill et ses rivaux? La profondeur. Quand les blessures surviennent, la relève est parfois bien mince.

Parmi les réussites des Redmen, on note deux victoires contre les Stingers de Concordia qui n'avaient pas cédé devant McGill en 11 ans! Mais l'équipe perdra plusieurs bons joueurs, dont un jeune d'exception qui pourrait bien se retrouver dans la Ligue canadienne ou même dans la NFL l'an prochain.

Le futur médecin Laurent Duvernay-Tardif quitte les Redmen décoré du titre de meilleur joueur de ligne au pays et avec une moyenne générale académique de 97 %.

Un autre étudiant en médecine, le quart Pierre-Luc Dussault, pourrait devenir le pilier de l'équipe en attaque l'an prochain.

Fin de règne à Concordia

Les Stingers de Concordia (0-8) voudront vite passer à 2014. Deuxième puissance du football universitaire il y a cinq ans à peine, les Stingers ont conclu l'année sans victoire et sans entraîneur.

Quelques heures après leur dernière défaite de la saison, l'entraîneur Gerry McGrath a annoncé qu'il quittait son poste après 14 ans à la tête de l'équipe.

Près de deux mois plus tard, le processus pour le remplacer est bien entamé, mais son successeur se fait toujours attendre pendant que les recrues susceptibles de relancer le programme s'engagent au sein des équipes rivales.

L'année 2014 pourrait être le début d'un renouveau à Concordia. Rien n'indique toutefois que les victoires seront plus nombreuses... surtout que le quart partant Reid Quest a terminé son parcours universitaire.

16.10 | 0 komentar | Read More

F1 - Fait divers - Schumacher dans un état critique

Le reportage de Jean-Sébastien Cloutier

Michael Schumacher a subi un traumatisme crânien, dimanche à la suite d'une chute, alors qu'il skiait hors piste, en France.  

C'est ce qu'a annoncé le directeur de la station de Méribel en Savoie, conjointement avec le service de police.

« Il souffrait d'un traumatisme crânien grave avec coma à son arrivée, qui a nécessité immédiatement une intervention neurochirurgicale, a expliqué le centre hospitalier universitaire (CHU) de Grenoble. Il reste dans un état critique. »

Schumacher, 44 ans, a été transporté dans un hôpital local, puis transféré à Grenoble pour un examen plus approfondi et d'autres tests. Son état se serait aggravé dans la journée.

« Il est parti en hors piste, casqué. Il était 11h07. Il a chuté, et a heurté un rocher avec la tête », avait déclaré plus tôt le directeur de la station, Christophe Gernigon-Lecomte, à l'agence Reuters.

« Le service des pistes a été sur place six minutes plus tard, et a appelé un hélicoptère. Il a été transporté à l'hôpital de Moutiers. Au moment de son transport et de son arrivée à l'hôpital, il était conscient, mais très agité », avait-il ajouté.

Schumacher est un habitué de Méribel, où il possède un chalet.

Des avalanches meurtrières ont coûté la vie à plusieurs skieurs hors piste ces derniers jours dans les Alpes françaises.

« Cet accident est la preuve qu'on ne peut pas faire n'importe quoi. Il faut rester sur les pistes même quand la météo est favorable », a conclu Gernigon-Lecomte.

Le centre hospitalier universitaire de Grenoble doit tenir un point de presse à 11 h, heure locale, lundi.

16.10 | 0 komentar | Read More

NFL - Semaine 17 - Les Packers en terre promise

Le retour au jeu du quart-arrière Aaron Rodgers a été fructueux. Les Packers de Green Bay (8-7-1) ont mis la main sur le titre de la Division nord, dimanche.

Les hommes de Mike McCarthy sont venus à bout des Bears (8-8) par la marque de 33-28, à Chicago.

Sur un quatrième essai et huit verges à franchir, et avec seulement 38 secondes à écouler au cadran, Rodgers a rejoint le receveur éloigné Randall Cobb sur 48 verges pour le majeur victorieux. Le pivot de 30 ans a dû échapper à plusieurs joueurs défensifs avant de décocher le relais décisif.

Cobb et Rodgers ont effectué des retours au jeu contre les Bears après avoir respectivement manqué à l'appel au cours des 7 et 10 derniers matchs.

Le secondeur québécois Andy Mulumba s'est signalé à sa première visite au Soldier Field de Chicago. L'ancien des Spartiates du Vieux-Montréal a enregistré le premier sac de sa jeune carrière. Il a aussi engrangé trois plaqués.

Avec ce gain, les représentants de l'État du Wisconsin concluent la saison au sommet de la Division nord pour une troisième année d'affilée. Ils seront d'ailleurs les hôtes des 49ers de San Francisco (12-4) le week-end prochain.

Ces deux formations avaient justement croisé le fer en janvier dernier. Les 49ers avaient eu le dessus 45-31, à San Francisco, dans un duel où le quart Colin Kaepernick avait été tout à fait sensationnel.

Flacco s'effondre, les champions déchus

Les Ravens de Baltimore (8-8) n'auront pas l'occasion de conserver leur trône. Les vainqueurs du dernier Super Bowl se sont inclinés 34-17 devant les Bengals (11-5), à Cincinnati.

Ce revers des Ravens, ajouté aux triomphes des Chargers de San Diego (8-8) et des Steelers de Pittsburgh (8-8), a éliminé les tenants du titre.

Joe Flacco a éprouvé toutes sortes d'ennuis. Le joueur le plus utile à son équipe lors du dernier Super Bowl a complété 30 passes sur une possibilité de 50, pour seulement 192 verges et 1 touché. Il a aussi été victime de trois interceptions. Celles-ci ont été l'oeuvre des demis défensifs Dre Kirkpatrick (en deux occasions) et Chris Crocker.

L'homologue de Flacco, Andy Dalton, a aussi connu sa part de difficultés. Le quart des Bengals s'est fait intercepter à quatre reprises, mais a tout de même terminé sa journée de travail avec deux touchés par la voie des airs, en plus d'en ajouter un au sol.

Les protégés de Marvin Lewis ont donc conclu le calendrier avec un rendement parfait de huit victoires contre aucune défaite lorsqu'ils se produisent à Cincinnati. Ils entameront justement les éliminatoires à domicile contre les Chargers.

Par ailleurs, Peyton Manning et les Broncos de Denver (13-3) ont continué de faire tomber les records. Celui qui détient désormais la marque pour le plus grand nombre de passes de touché en une saison (55) en a fait de même avec les verges aériennes (5477). L'ancien record appartenait à Drew Brees (5476).

À la suite de leur gain de 34-14 contre les Raiders d'Oakland (4-12), les Broncos terminent la saison avec un cumulatif de 606 points marqués. Il s'agit du plus haut total en une saison.

Autres résultats :

• Panthers 21 - Falcons 20
• Jaguars 10 - Colts 30
• Jets 20 - Dolphins 7
• Lions 13 - Vikings 14
• Redskins 6 - Giants 20
• Browns 7 - Steelers 20
• Texans 10 - Titans 16
• 49ers 23 - Cardinals 20
• Bills 20 - Patriots 34
• Buccaneers 17 - Saints 42
• Chiefs 24 - Chargers 27 (P)
• Rams 9 - Seahawks 27
• Eagles 24 - Cowboys 22

Tableaux éliminatoires :

Association américaine

1. Broncos de Denver (13-3)
2. Patriots de la Nouvelle-Angleterre (12-4)
3. Bengals de Cincinnati (11-5)
4. Colts d'Indianapolis (11-5)
5. Chiefs de Kansas City (115)
6. Chargers de San Diego (8-8)

Association nationale

1. Seahawks de Seattle (13-3)
2. Panthers de la Caroline (12-4)
3. Eagles de Philadelphie (10-6)
4. Packers de Green Bay (8-7-1)
5. 49ers de San Francisco (12-4)
6. Saints de La Nouvelle-Orléans (11-5)

16.10 | 0 komentar | Read More

Canadien 1 - Panthers 4 - Les moins beaux dimanches

Les moins beaux dimanches

Le Canadien n'a pas l'habitude de jouer les dimanches, et avec ce qu'on a vu lors des deux derniers matchs contre les Panthers, les joueurs devraient vite oublier ces soirées.

Le Canadien (23-14-3) s'est incliné 4-1 devant les Panthers (15-20-5), à Sunrise.

Et cette victoire, la formation floridienne la doit à une confrontation qui a donné des cauchemars à Michel Therrien pendant toute la rencontre. D'un côté, un trio mené par l'électrisant Aleksander Barkov, 2e choix au dernier repêchage, avec à ses côtés les vétérans Brad Boyes et Sean Bergenheim. De l'autre, le duo d'Andrei Markov et Alexei Emelin.

La soirée du duo russe a d'ailleurs bien mal commencé. Dès la septième minute, pendant un 4 contre 4, une hésitation de Markov à la ligne bleue adverse a permis aux Panthers de profiter d'un surnombre. Dmitry Kulikov a échappé à la couverture de David Desharnais pour déjouer Peter Budaj.

Barkov et Brian Campbell en ont rajouté en deuxième période, dans un intervalle de 10 minutes, chaque fois aux dépens des deux compatriotes. Le but de Campbell s'explique toutefois aussi par l'incapacité de Budaj à maîtriser le tir de loin du défenseur.

La soirée de Markov était si misérable que même le bon vieux Marcel Goc s'est permis de le déborder en troisième période, pour se présenter seul devant Budaj. Les ennuis du 79 l'ont suivi en avantage numérique, où on l'a vu pour une rare fois rater une passe qu'il a sans doute réussie à ses 99 dernières tentatives.

Dans ce contexte, pas surprenant que les collègues sur place l'aient aperçu fracasser son bâton à son retour au banc à la fin d'une présence. Emelin, quant à lui, a été cloué au banc pendant la majeure partie de la troisième période, au cours de laquelle il a effectué seulement deux présences.

Bergenheim a marqué dans un filet désert pour le point final à cette victoire des Panthers, si bien que le trio Bergenheim-Barkov-Boyes a conclu la soirée avec une fiche de +8 et quatre points.

Décision douteuse

À son deuxième match en moins de 24 heures, le Tricolore n'a certes pas livré une performance qui lui aurait mérité deux points. Mais en arrière 3-1 après deux périodes contre la 28e défense de la LNH, rien n'était impossible.

Et la remontée aurait bien pu s'amorcer à la neuvième minute du dernier tiers. Daniel Brière croyait alors avoir marqué après avoir bondi sur une rondelle libre à l'embouchure du filet. Mais les officiels ont refusé le but sous prétexte qu'Alex Galchenyuk a nui au gardien Scott Clemmensen. Or, les reprises démontraient clairement que Goc avait poussé le jeune attaquant sur l'homme masqué des Panthers.

David Desharnais a ensuite flirté avec le filet, mais a dévié tout juste hors cible un tir de Josh Gorges. Puis, une punition en zone offensive de Max Pacioretty - un autre qui souhaitera vite oublier ce match - a mis fin aux espoirs des nombreux amateurs du Canadien présents dans les gradins. Pacioretty a fini la rencontre avec une fiche de -3.

Fiches inverses

Budaj défendait le filet du Canadien et a bloqué 21 tirs. Il s'agissait de son premier départ depuis le 15 décembre, justement contre les Panthers. Sa fiche contre la formation floridienne se lit maintenant à 1-5-1.

Son vis-à-vis, Clemmensen, a quant à lui réussi 21 arrêts pour porter son dossier à 8-1-0 contre le CH. Seul Brandon Prust l'a déjoué.

Le Canadien présente maintenant un rendement de 2-2-0 au cours de ce voyage de fin d'année, qu'il poursuivra mardi en Caroline, contre les Hurricanes.

À noter

• Markov a terminé le match avec un différentiel de -4, une première pour lui depuis le 29 novembre 2002.
• L'attaquant du Canadien Rene Bourque n'a pas effectué de présence dans les 11 dernières minutes de la rencontre. On ignore toujours s'il s'agissait d'une décision de l'entraîneur ou s'il était blessé.

16.10 | 0 komentar | Read More

LNH - Résultats - Kessel et Bernier s'occupent des Hurricanes

Phil Kessel et Jonathan Bernier ont eu leur mot à dire dans la victoire de 5-2 des Maple Leafs, à Toronto, contre les Hurricanes de la Caroline.

Le premier a fait scintiller la lumière rouge en deux occasions, tandis que le second a dû se signaler à 41 reprises, dimanche.

Nikolai Kulemin et les défenseurs Paul Ranger et Dion Phaneuf sont les autres marqueurs du côté des Torontois.

Nathan Gerbe et Justin Faulk ont assuré la réplique pour la Caroline.

Le Saskatchewanais Tyler Bozak a quant à lui enregistré trois mentions d'assistance. Il affiche désormais 14 points en 17 matchs.

Les Maple Leafs renoueront avec l'action le 1er janvier prochain à Ann Arbor, au Michigan. Ils croiseront alors le fer avec les Red Wings de Détroit dans le cadre de la Classique hivernale du Nouvel An.

Capitals 1 - Sabres 2 (F)

Ryan Miller a réalisé 49 arrêts, a blanchi les francs-tireurs des Capitals en fusillade et a permis aux siens de l'emporter 2-1 contre Washington.

Drew Stafford a ouvert la marque pour les Sabres à la fin de la deuxième période. La réplique des Capitals est venue au troisième vingt sur un but de Troy Brouwer avec l'aide de l'ancien du Canadien de Montréal Mikhail Grabovski.

Steve Ott a été le seul joueur à trouver le fond du filet en tirs de barrage.

Alex Ovechkin a été blanchi de la feuille de pointage pour une troisième rencontre d'affilée.

Autres résultats :

• Le défenseur des Blues de St. Louis Kevin Shattenkirk a joué les héros à Dallas. L'Américain de 24 ans a réussi le but victorieux avec seulement 11 secondes à écouler à la prolongation et les Blues ont vaincu les Stars par la marque de 3-2.

• James Neal a inscrit pas moins de cinq points (3-2) et les Penguins de Pittsburgh ont prévalu 5-3 des Blue Jackets, à Columbus. Sidney Crosby et Chris Kunitz se sont aussi illustrés avec un filet et deux passes chacun.

• Les Islanders de New York se sont imposés 5-4, au Minnesota, contre le Wild. Le gardien Josh Harding a connu sa part d'ennuis au cours de l'affrontement. Il a cédé 5 fois sur 31 lancers.

• Le Lightning de Tampa Bay a subi un deuxième revers en deux jours. Cette fois-ci ce sont les Rangers de New York qui ont eu raison d'eux. Les hommes d'Alain Vigneault ont triomphé 4-3.

• L'attaquant Blake Wheeler a tranché le débat avec deux secondes à écouler à la prolongation et les Jets de Winnipeg ont eu le dessus 2-1 sur l'Avalanche, au Colorado.

• Le gardien Eddie Lack a engrangé sa troisième victoire d'affilée, en remplacement de Roberto Luongo, et les Canucks de Vancouver ont défait les Flames par la marque de 2-0 à Calgary. Lack a signé son deuxième jeu blanc de la saison.

16.10 | 0 komentar | Read More

UFC - Bilan 2013 - GSP : la passation du pouvoir

Le règne de Georges « Rush » St-Pierre s'est terminé en 2013. Cela apportera un vent de changement dans la catégorie des poids mi-moyens de l'UFC dans les années à venir.

En novembre 2012, St-Pierre (25-2) est revenu d'un long repos pour vaincre Carlos Condit et réaffirmer sa domination. Ce triomphe semblait être le précurseur d'une autre année faste dans la carrière du Québécois.

Il n'a donné aucune place à l'aspirant Nick Diaz, au 158e gala de l'UFC, au mois de mars. Diaz tenait toujours debout à l'issue du cinquième round, mais il ne faisait nul doute que GSP conserverait son titre. St-Pierre avait dominé son adversaire au sol (9 mises au sol, 0 pour Diaz), mais était également supérieur à son adversaire debout.

Sans surprise, les juges ont chacun accordé la victoire 50-45 à St-Pierre. Diaz a pris sa retraite des arts martiaux mixtes après cette écrasante défaite.

Après une victoire si éloquente, le guerrier de Saint-Isidore semblait assis confortablement sur le trône du championnat des mi-moyens. En dépit de son apparente invincibilité, le champion était toutefois rongé de l'intérieur par des problèmes intimes, dont les détails demeurent à ce jour un secret bien gardé.

Hendricks, le point tournant

St-Pierre devait se préparer à affronter l'adversaire le plus redoutable de sa carrière avec une confiance ébranlée. L'Américain Johny Hendricks reluquait la ceinture des mi-moyens depuis un bon moment. À l'instar de Diaz, Hendricks se faisait un devoir de s'attaquer à la réputation de ses adversaires à l'extérieur de la cage. En décembre 2012, il accusait le champion d'être un fuyard lorsque ce dernier a choisi de faire face à Diaz en premier.

Avant de se mesurer au champion, Hendricks annonçait qu'il avait l'intention de « le battre, de le démolir », comme si la victoire était dans la poche.

Hendricks était toutefois capable d'asséner plus que de vilaines insultes à St-Pierre. Sa force de frappe redoutable et ses talents de lutteur faisaient trembler le champion. L'Américain avait triomphé dans ses cinq derniers duels et avait aplati un de ses adversaires en l'espace de quelques secondes.

Son statut d'ancien champion lutteur de la NCAA faisait aussi de lui un adversaire de taille pour celui que plusieurs considéraient comme le meilleur lutteur des arts martiaux mixtes. Plusieurs spécialistes croyaient fermement qu'il s'emparerait de la ceinture.

Le champion affichait un air inquiet au moment de se diriger vers l'octogone pour affronter l'Américain, au 167e gala de l'UFC. Son angoisse ne s'est pas dissipée durant l'affrontement.

St-Pierre ne parvenait pas à imposer sa loi contre Hendricks. Ce dernier résistait brillamment à toutes tentatives de le forcer au sol, et semblait recevoir les puissants directs de son adversaire sans broncher. Avec de puissants coups, l'Américain a ébranlé GSP à quelques reprises.

Le Québécois était amoché, mais il paraissait en meilleure forme que l'aspirant au titre. Après avoir déployé autant d'efforts, Hendricks cherchait son souffle à la fin du troisième round.

Les partisans réunis au MGM Grand Garden Arena de Las Vegas et les nombreux téléspectateurs retenaient leur souffle en attente du verdict des juges. Selon toute vraisemblance, St-Pierre et Hendricks s'étaient partagé les quatre derniers rounds. À qui reviendrait le premier round? Les magistrats ont accordé la victoire au champion par décision partagée (48-47, 47-48, 48-47).

L'Américain était abasourdi. « J'étais certain d'avoir gagné. Je suis là pour gagner la ceinture », a-t-il dit. De nombreux amateurs étaient aussi de cet avis.

Comme si cela ne suffisait pas, GSP a déclaré après le combat, de manière bien maladroite, qu'il avait besoin de temps pour réfléchir à son avenir et pour s'attarder à sa vie personnelle.

Il n'en fallait pas plus pour que le grand patron de l'UFC, Dana White, se lance dans une tirade médiatisée. En plus de répéter que Hendricks avait remporté quatre des cinq rounds, il insistait sur le fait que Hendricks aurait droit à sa revanche.

Rétrospectivement, White a qualifié sa propre réaction « d'effondrement » (meltdown), mais n'est jamais revenu sur ses positions.

Une pause salutaire

Le guerrier québécois a déclaré qu'il mettait sa carrière en veilleuse dans une conférence téléphonique, le 13 décembre, afin de « garder [sa] santé mentale ». L'athlète le plus prolifique et le plus rentable des arts martiaux mixtes abdiquait également son titre, qu'il venait pourtant tout juste de défendre.

Le président de l'UFC a encaissé le coup avec un étrange optimisme. Il ne fait « aucun doute » que St-Pierre a pris « la bonne décision », a-t-il insisté. Loin de voir le repos du guerrier comme une catastrophe, White a répété que « la vie continue » et qu'il ne craignait pas pour la santé de son sport.

L'absence du Québécois représente certes une perte énorme pour les arts martiaux mixtes, mais elle donnera également un nouvel élan à la catégorie des mi-moyens. De nouveaux combattants auront la chance de se disputer et de s'échanger la ceinture. Du même coup, cela mettra un terme à la controverse née du duel entre St-Pierre et Hendricks. Ce dernier aura la chance de prouver qu'il mérite d'être sacré champion contre Robbie Lawler, le 15 mars prochain.

GSP sera absent du circuit de l'UFC pour une longue période. Il est difficile de prédire s'il reviendra un jour. S'il combat de nouveau, il devra trimer dur pour regagner sa couronne.

16.10 | 0 komentar | Read More

NFL - Semaine 17 - Quatre billets, dix prétendants

Dans les dernières semaines, huit laissez-passer ont été distribués pour le train de janvier vers le Super Bowl. Dix formations espèrent obtenir l'un des quatre derniers disponibles dimanche.

Un texte d'Olivier Paradis-Lemieux et de Félix St-Aubin

Trois affrontements retiennent notre attention cette semaine dans la NFL.

Packers de Green Bay (7-7-1) @ Bears de Chicago (8-7)

Avec une victoire contre les Eagles dimanche dernier, les Bears se seraient assurés du titre de la Division nord de la Nationale. Mais les hommes de Marc Trestman se sont effondrés 54-11 et doivent maintenant l'emporter (ou faire match nul) contre les Packers.

Le gagnant du duel sera sacré champion de la division. L'équipe défaite amorcera la saison des remises en question à temps pour formuler ses résolutions le 1er janvier.

Autre mauvaise nouvelle pour Chicago, le quart Aaron Rodgers sera à son poste pour la première fois depuis qu'il s'est fracturé la clavicule gauche le 4 novembre. Le joueur par excellence en 2011 voudra obtenir sa revanche contre la défense des Bears, puisque c'est contre elle qu'il a subi cette blessure.

Sans Rodgers, les Packers montrent une fiche de 2-5-1, en comptant la défaite contre Chicago au cours de laquelle le quart de 30 ans n'avait joué que quelques minutes. Avec lui, Green Bay a 5 gains contre 2 revers. Le jour et la nuit.

Mais même si les statistiques de Rodgers sont enviables (2218 verges par la passe, 15 touchés, 4 interceptions en 8 matchs), les Packers devront exploiter la faiblesse défensive des Bears au sol pour sortir vainqueurs de l'affrontement.

Chicago est bonne dernière à ce chapitre avec 161,5 verges accordées par match.

Une bonne nouvelle pour le porteur de ballon Eddie Lacy qui pourrait s'éclater dimanche, même s'il est ralenti par une blessure à une cheville. Lacy connaît une excellente saison recrue avec 1112 verges au sol et 10 touchés.

Après une contre-performance contre Philadelphie, l'attaque des Bears devra se ressaisir afin de soutenir le rythme de celle des Packers, qui sera dynamisée par le retour de son meneur incontesté.

Mais Jay Cutler (17 touchés et 11 interceptions) reste une énigme que Trestman n'a qu'en partie résolue à sa première année à la tête de l'équipe. Le quart des Bears a été moins convaincant cette saison que son réserviste, le vétéran Josh McCown (13 touchés et 1 interception).

Cutler a toutefois les outils pour réussir. Brandon Marshall et Alshon Jeffery forment le meilleur duo de receveurs de la ligue et Matt Forte est au 5e rang de la NFL pour les verges depuis la ligne de mêlée avec 1776.

Est-ce que Trestman sera patient avec son quart s'il connaît une difficile première demie?

Eagles de Philadelphie (9-6)  @ Cowboys de Dallas (8-7)

Comme l'affrontement entre les Packers et les Bears, celui entre les Eagles et les Cowboys met à l'enjeu un titre de division (Est), alors que pour le perdant du match, la saison se terminera abruptement.

Sans Tony Romo, opéré pour une hernie discale vendredi, les Cowboys de Dallas semblent condamnés à rater les éliminatoires pour une quatrième saison de suite.

Son remplaçant au poste de quart, Kyle Orton, n'a pas amorcé un match depuis 2011. Et quand il l'a fait au cours de sa carrière, Orton a été au mieux ordinaire avec une cote d'efficacité de 79,7.

Même si l'ancien des Bears, des Broncos et des Chiefs réalise une bonne performance, il faudra encore que la pitoyable défense texane arrête la puissante attaque des Eagles.

Les Cowboys sont bons derniers pour les verges accordées par match, tandis que les Eagles sont 2es pour les verges amassées, juste derrière les Broncos. Aussi bien dire qu'on doit s'attendre à ce que Philadelphie traverse le terrain en entier à de nombreuses reprises, et particulièrement le porteur de ballon LeSean McCoy, meneur de la ligue pour les verges au sol (1476).

Dallas devra toutefois se rabattre sur un mince espoir, celui de rééditer sa performance du 20 octobre dernier quand ils avaient limité les Eagles à trois maigres points, à Philadelphie. Nick Foles avait quitté la rencontre à la fin du troisième quart en raison d'une commotion cérébrale et il n'avait récolté que 80 verges en 29 passes tentées.

Ce fut la seule contre-performance de Foles depuis qu'il s'est amené en relève à Michael Vick. En 12 matchs, dont 9 départs, il montre un impressionnant ratio de 25 touchés contre seulement 2 interceptions. Sa cote d'efficacité de 118,7 est même meilleure que celle d'un certain Peyton Manning.

S'ils échouent contre les Cowboys dimanche soir, Philadelphie aura au moins trouvé en 2013 son quart partant des prochaines années. Nick Foles a 24 ans et il semble promis à une belle carrière. Mais la NFL est parfois bien cruelle…

49ers de San Francisco (11-4) @ Cardinals de l'Arizona (10-5)

Jamais un entraîneur-chef de la NFL ne s'est approprié le titre d'instructeur de l'année au cours de deux saisons successives et avec deux équipes distinctes de surcroît. Il se pourrait bien que le pilote des Cardinals de l'Arizona Bruce Arians soit le premier à réaliser cet exploit.

L'an dernier, en raison de ses prouesses avec les Colts d'Indianapolis (il remplaçait alors Chuck Pagano, atteint de la leucémie), Arians s'était vu décerner le prestigieux trophée.

Cette saison, l'homme de 61 ans a notamment permis aux Cardinals de réussir une première campagne victorieuse depuis 2009. Il serait peu probable qu'il ne soit pas à tout le moins considéré pour le lauréat de l'entraîneur le plus méritant.

Mieux encore, il se pourrait que l'organisation triomphe à 11 reprises pour la première fois depuis 1975. Elle s'appelait alors les Cardinals de St. Louis.

Les succès des protégés de Bruce Arians sont attribuables à leur défense. Elle est présentement au 7e échelon du circuit Goodell en ce qui a trait aux points accordés par match (20,1).

Par la voie terrestre, aucune formation de la NFL ne fait mieux que les Cards. Les Arizoniens se retrouvent au sommet pour les verges allouées par rencontre (84,5). Ils ont aussi concédé seulement cinq majeurs au sol en 2013, ce qui les place au 3e rang.

Dimanche, lorsqu'ils seront les hôtes des 49ers de San Francisco, les Cardinals devront offrir le même genre de performance qui leur a permis de vaincre les Panthers de la Caroline (11-4), les Colts d'Indianapolis (10-5) et les Seahawks de Seattle (12-3), respectivement par des marques de 22-6, 40-11 et 17-10.

Compte tenu des effectifs en présence, il faut s'attendre à un duel mené par les joueurs défensifs et où la moindre erreur pourrait être fatale. Et à ce jeu, il est difficile d'établir un favori en raison des déboires des quarts-arrières Carson Palmer et Colin Kaepernick face à des défenses coriaces.

La confrontation comporte des enjeux de part et d'autre, mais pas nécessairement avec des conséquences similaires. Un triomphe de la troupe californienne et un revers des Seahawks contre les Rams de St. Louis (7-8) permettraient aux 49ers de clore la campagne au sommet de la Division ouest.

De plus, si les Panthers baissent aussi pavillon à Atlanta (4-11), San Francisco terminera au 1er échelon de la Nationale.

Les Cardinals, eux, n'ont pas ce luxe de rêver au zénith de leur association, ou même de leur division. Un échec les empêcherait automatiquement de prendre part à la danse hivernale.

Même s'ils sont en mesure de porter leur rendement à 11 gains contre 5 défaites, l'Arizona devra espérer que Drew Brees et les Saints se fassent surprendre par les pauvres Buccaneers de Tampa Bay (4-11), prétendants légitimes au deuxième choix du prochain repêchage.

Qui aura le dernier mot?

Dans l'Américaine, les Dolphins de Miami (8-7), les Ravens de Baltimore (8-7), les Chargers de San Diego (8-7) et les Steelers de Pittsburgh (7-8) se disputent la 6e et dernière place pour les éliminatoires.

Si ces quatre formations l'emportent, les Dolphins accéderont aux séries. Si elles plient toutes l'échine, les Ravens se produiront au mois de janvier. Si une équipe est la seule à l'emporter, sa place est acquise. Et dans le cas où deux ou trois des quatre formations gagneraient leur match, les scénarios de bris d'égalité sont multiples, complexes... et trop longs à énumérer.

Il ne fait aucun doute, le suspense dans l'Association américaine se poursuivra jusqu'au tout dernier coup de sifflet.

16.10 | 0 komentar | Read More

IIHF - Championnat du monde junior - Drouin et ses collègues frustrés

Le Canada a été surpris par la République tchèque, aux tirs de barrage, en phase préliminaire du Championnat du monde disputé en Suède.

Jonathan Drouin et ses coéquipiers ont été vaincus par la marque de 5 à 4, samedi, sur la glace de l'aréna de Malmö, après avoir joué du hockey de rattrapage.

Les Tchèques avaient pris les devants 1 à 0, puis 2 à 1 après deux périodes, puis 3 à 2 et 4 à 3. À chaque fois, les Canadiens ont dû revenir dans le match.

Mais en tirs de barrage, le Tchèque Dominik Simon a finalement marqué un but à la Peter Forsberg pour donner la victoire aux siens.

Les filets des Canadiens sont allés à Sam Reinhart, Jonathan Drouin, Aaron Ekblad et Charles Hudon. Le gardien Jake Paterson a paru faible sur deux buts des Tchèques.

« Je ne vais pas vous dire qu'il a connu son meilleur match, a mentionné l'entraîneur Brent Sutter. Mais il n'y a pas juste lui qui n'a pas offert son meilleur hockey pendant toute la rencontre. Je suis sûr qu'il aimerait bien revoir quelques-uns des tirs. »

« Ce n'est pas parce que vous jouez pour le Canada que vous allez toujours gagner, a-t-il renchéri. La clé est de savoir comment réagir à la défaite. Cela va faire de nous une meilleure équipe. »

Les représentants de l'unifolié affichent désormais un rendement d'une victoire contre un revers. Ils devront vite oublier cette défaite crève-coeur, car ils affrontent lundi la Slovaquie.

Le gardien Zachary Fucale des Mooseheads de Halifax, propriété du Canadien de Montréal, aura sa chance devant la cage de l'équipe canadienne.

16.10 | 0 komentar | Read More

Canadien 2 - Lightning 1 (F) - Price se dresse

Price se dresse

Si Steve Yzerman avait besoin de voir jouer Carey Price avant de choisir les gardiens du Canada pour Sotchi, le gardien du Canadien a tout fait pour faire bonne impression.

Plus d'un mois après avoir bloqué 45 des 46 tirs des Floridiens dans un match à Montréal, Price en a remis et le Canadien (23-13-3) l'a emporté 2-1 en tirs de barrage sur le Lightning (23-11-4) à Tampa, samedi.

Auteur de 14 arrêts en troisième période pour maintenir l'égalité, Price a repoussé les trois tireurs du Lightning en fusillade. Il signe ainsi sa première victoire en trois séances du genre cette saison, dans ce qui représente possiblement son talon d'Achille depuis quelques années.

Et si le match n'était pas terminé après 65 minutes, c'est en grande partie grâce au travail de l'homme masqué du CH au troisième tiers. D'abord sur un Martin St-Louis laissé seul dans le cercle des mises au jeu, puis sur un Alex Killorn à l'embouchure du filet, ou contre un Radko Gudas qui a percé la défense montréalaise, Price a joué à merveille son rôle de dernier rempart.

En tirs de barrage, Valtteri Filppula, Nikita Kucherov et Teddy Purcell se sont tous trois butés à Price.

Équipe Canada devrait dévoiler la composition de son équipe le 7 janvier prochain. Avec une moyenne de 2,06 et une efficacité de ,932, on voit mal comment le numéro 31 sera écarté de la sélection.

Lars Eller a été l'unique marqueur des tirs de barrage pour permettre au Tricolore de freiner à cinq la série de victoires du surprenant Lightning. La troupe de Jon Cooper présente malgré tout une fiche fort honorable de 11-6-4 depuis que Steven Stamkos s'est fracturé le tibia.

Rouillés

Au final, le Lightning a eu l'avantage 24-21 aux tirs au but. Et le total des tirs au but donne un bon aperçu du spectacle auquel ont eu droit les spectateurs. Les deux équipes, rappelons-le, revenaient du long congé de Noël.

Avec des unités d'avantage numérique au ralenti et des dizaines de hors-jeu, aucune des deux équipes n'a été en mesure de soutenir un rythme de travail productif.

Le Lightning, par exemple, a attendu la 11e minute pour finalement obtenir son premier tir sur Price. Et quand Martin St-Louis a inscrit, en milieu de rencontre, l'unique but des siens, c'était sur le sixième tir du Lightning.

De son côté, le Canadien n'a guère été plus menaçant autour de Ben Bishop en début de match. Tomas Plekanec a obtenu la meilleure chance en première période quand il s'est présenté seul devant Ben Bishop. Mais le gardien format géant a fait l'arrêt de la mitaine.

C'est d'ailleurs à Plekanec qu'est revenu l'unique but du Tricolore en temps réglementaire, en période médiane, lorsqu'il a bien été alimenté par Brian Gionta.

Les Montréalais ont ensuite obtenu quelques bonnes chances, mais les rondelles semblaient toujours aboutir sur les grandes tiges rouges derrière Bishop. Daniel Brière, Rene Bourque et Andrei Markov ont tous trois tiré sur les poteaux.

Si rouille il y avait chez le Canadien, ce sera la fin de semaine parfaite pour la chasser. Les hommes de Michel Therrien sont attendus à Sunrise en fin d'après-midi dimanche pour y affronter les Panthers de la Floride, dans la quatrième des six escales de leur voyage du temps des fêtes.

À noter

• Blessé samedi dernier, le défenseur Josh Gorges était de retour dans la formation du Canadien. Il a pris la place de Douglas Murray. À l'avant, Ryan White a remplacé Michaël Bournival.
• Atteint d'une rondelle au visage en première période, l'attaquant du Canadien Max Pacioretty a quitté brièvement le match et est revenu en deuxième période. Le numéro 67 a terminé la soirée avec deux tirs au but et le trio qu'il a formé avec David Desharnais et Brendan Gallagher s'est montré menaçant en troisième période.

16.10 | 0 komentar | Read More

LNH - Résultats - Ryan joue les héros

Les Sénateurs ont divisé les honneurs de la série aller-retour contre les Bruins de Boston, samedi, lorsqu'ils ont défait les hommes de Claude Julien 4-3 à Ottawa.

Les Ontariens ont fait fi du cuisant revers subi vendredi au TD Garden pour récolter leur deuxième triomphe en trois matchs face à la troupe bostonienne.

L'attaquant Bobby Ryan a inscrit le filet victorieux avec un peu moins de cinq minutes à écouler au troisième vingt.

Le gardien de but Tuukka Rask n'a pas été en mesure de répéter ses exploits réalisés la veille. Il avait alors récolté son 4e blanchissage de la  campagne, le 20^e de sa carrière.

Samedi, Rask a été retiré de la rencontre au début de la période médiane, après avoir été déjoué pour une 3e fois sur 12 lancers seulement.

Zack Smith, Patrick Wiercioch et Cory Conacher sont venus à bout du portier finlandais.

Du côté des Bruins, Jarome Iginla a augmenté à trois sa séquence de matchs avec au moins un filet.

Les Sénateurs reprendront le collier dès lundi lorsqu'ils seront les hôtes des Capitals de Washington.

Red Wings 4 - Panthers 3

La filière suédoise des Red Wings de Détroit a eu son mot à dire dans le triomphe de 4-3 contre les Panthers de la Floride.

Daniel Alfredsson, Henrik Zetterberg et Gustav Nyquist ont chacun d'eux fait scintiller la lumière rouge et le gardien Jonas Gustavsson a été solide devant sa cage. L'athlète de 29 ans a enregistré 30 arrêts.

Les protégés de Mike Babcock se débrouillent plutôt sur les patinoires adverses. Ils affichent un rendement de 12-3-3 lorsqu'ils se produisent à l'extérieur du Joe Louis Arena.

Les Panthers pour leur part ont encaissé un troisième revers d'affilée. Ils accueilleront le Canadien de Montréal, dimanche.

Autres résultats :

• Le gardien Cory Schneider a bloqué 30 des 31 rondelles envoyées dans sa direction et les Devils du New Jersey ont eu le dessus 2-1 sur les Islanders, à New York. L'attaquant John Tavares n'a pas participé à la rencontre en raison d'une blessure au bas du corps.

• Mike Fisher a fait plaisir aux supporteurs des Predators lorsqu'il a trouvé le fond du filet avec 27 secondes à écouler à la troisième période. Nashville a finalement eu le dessus 3-2 sur les Kings de Los Angeles.

• L'ancien capitaine du Canadien Saku Koivu a permis aux Ducks de prévaloir des Coyotes de Phoenix, à Anaheim, par la marque de 3-2 en prolongation. Le Finlandais a brisé l'égalité à l'aide d'un lancer frappé.

• Soirée difficile pour les gardiens à St. Louis. Les Blues ont vaincu les Blackhawks de Chicago 6-5 en fusillade. Au cumulatif, Jaroslav Halak, Brian Elliot et Antti Raanta ont affiché une efficacité commune de ,825 (47 arrêts sur 57 tirs). Vladimir Tarasanko a obtenu la première étoile en raison de sa récolte d'un but, d'une mention d'aide et d'un autre filet en tirs de barrage.

16.10 | 0 komentar | Read More

LNH - Bilan 2013 - Prospérité et continuité

Gary Bettman a joué avec de gros chiffres en 2013. Après avoir amorcé l'année en partageant équitablement avec les joueurs des dizaines de milliards de dollars, il l'a conclue avec une entente de 5,2 milliards pour les droits de diffusion au Canada.

C'est donc une Ligue nationale en bonne santé financière que Bettman a mise en place au cours des 12 derniers mois.

En outre, on ajoutera que le commissaire semble finalement avoir réglé le délicat dossier des Coyotes de Phoenix, en plus d'avoir vu les Devils du New Jersey se sortir d'une situation pas évidente avec l'ancien propriétaire, Jeff Vanderbeek.

La résultante de tout ça est que Bettman parle maintenant - certes, du bout des lèvres - d'expansion.

Puissantes puissances

Sur la glace, les 12 derniers mois ont permis de confirmer une certaine stabilité au sein des équipes de pointe de la LNH.

On l'a d'abord constaté quand s'est formé le carré d'as dans les séries. On y retrouvait les quatre gagnants précédents de la Coupe Stanley, soit les Kings de Los Angeles, les Blackhawks de Chicago, les Bruins de Boston et les Penguins de Pittsburgh.

Or, ces quatre puissances n'ont pas exactement levé le pied lors des trois premiers mois de la présente saison. À la pause de Noël, elles apparaissent en effet dans le top 6 des équipes en tête du classement général de la LNH.

L'autre tendance lourde observée est la supériorité des équipes de l'Association de l'Ouest sur celles de l'Est. Depuis le début de la saison, les formations occidentales affichent un dossier de 131-62-26 dans les duels en dehors de leur association.

Les partisans du Canadien ont constaté ce fossé ces dernières semaines en voyant leurs favoris être écrasés par les Blues de St. Louis et les Kings.

Ce déséquilibre des associations est intéressant à évaluer à la lumière du réaménagement des divisions effectué pour la présente saison. Ainsi, les Blue Jackets de Columbus se retrouvent à 5 points d'une place en séries, au lieu de 9 s'ils étaient restés dans la Division centrale. On peut en dire autant des Red Wings de Détroit.

Inversement, les Jets de Winnipeg jouissent peut-être d'un horaire de voyage moins éreintant, mais sont pratiquement exclus de la course aux séries. Dans leur ancienne association, ils ne seraient qu'à 4 points des quatrièmes as.

Ajout de sang neuf

On dit souvent que la LNH est une ligue de jeunes. Si le trophée Art-Ross, remporté par un vieillard de 37 ans en Martin St-Louis, et les succès du quadragénaire Jaromir Jagr semblent indiquer le contraire, on remarque cette saison un bon groupe d'adolescents qui font leur marque.

En effet, sept joueurs du dernier repêchage ont joué au moins 10 matchs dans la LNH. On n'avait pas vu autant de recrues s'établir dans le circuit à leur année de repêchage depuis 2008. Huit patineurs, dont Steven Stamkos et Drew Doughty, avaient alors fait leur place.

C'est sans oublier des joueurs de 19 ans, issus du repêchage, qui occupent des rôles centraux dans les succès de leur équipe. Alex Galchenyuk (Canadien), Tomas Hertl (Sharks) et Hampus Lindholm (Ducks) en sont les exemples les plus frappants.

Le côté sombre

Derrière la prospérité, les exploits des jeunes et moins jeunes, se cache l'œil au beurre noir de la LNH, pour reprendre les mots de George Parros.

Malgré les efforts incessants du département de la sécurité des joueurs pour enrayer les coups dangereux, on relève jusqu'ici cette saison 108 matchs de suspension, une forte hausse par rapport aux 44 matchs décernés pendant la saison écourtée.

Évidemment, des incidents comme ceux de Shawn Thornton (15 matchs), Patrick Kaleta (10 matchs) et John Scott (7 matchs) ont contribué à gonfler les chiffres de cette saison.

On ajoutera les trop nombreux joueurs évacués sur civière. Aux Dan Boyle et Brooks Orpik s'ajoutent les trop nombreux cas vécus au Centre Bell, soit Parros, Lars Eller et Johnny Boychuk, les trois dans un intervalle de sept mois.

Les cas d'Orpik et Parros auront servi au passage à ramener le débat sur les bagarres à l'ordre du jour. Avec une poursuite d'anciens joueurs qui vient de débarquer sur le bureau des avocats de la LNH, on peut croire qu'on réentendra parler de la pertinence des combats en 2014.

16.10 | 0 komentar | Read More

Coupe Spengler - Frédérick Piuze-Roy repentant et excusé

Aucune suspension pour Frédérick Piuze-Roy

Après avoir perdu son calme à la Coupe Spengler la veille, Frédérick Piuze-Roy, fils de Patrick Roy, n'a pas été suspendu par le comité organisateur.

Il a d'ailleurs pris part au match de vendredi des Americains de Rochester contre le CSKA de Moscou.

Jeudi, Piuze-Roy avait déclenché une bagarre avec Cody Almond, mais elle a rapidement été arrêtée par l'arbitre. Le joueur des Americans, club-école des Sabres de Buffalo, a été escorté à l'extérieur de la patinoire. Avant de se diriger vers le vestiaire, il s'est énervé et aurait menacé son adversaire.

Il a poursuivi sa crise dans le couloir et a répété à plusieurs reprises qu'il allait le « tuer », en plus de lancer un bâton et de frapper sur le mur.

Son équipe, les Americans de Rochester, était tout juste sur le point de subir une défaite de 5-0 contre Genève-Servette lorsque le tout s'est produit.

Cody Almond est originaire de Calgary et joue avec Genève-Servette depuis 2012.

Des excuses 2.0

Le joueur de 22 ans a tenté de calmer le jeu sur les réseaux sociaux.

« Je voudrais m'excuser pour la façon dont j'ai quitté la glace [...]. Mes émotions ont pris le dessus et j'ai appris ma leçon..., a écrit Frédérick Piuze-Roy sur Twitter.

« Je vais m'assurer que ça ne se reproduise pas. »

L'incident (avertissement : langage vulgaire)

16.10 | 0 komentar | Read More

Canada - Après Milos, Eugenie

La Québécoise Eugenie Bouchard a été décorée du titre d'athlète féminine par excellence au pays par La Presse Canadienne, vendredi.

Elle met donc la main sur le trophée Bobbie-Rosenfeld et accompagne du coup Milos Raonic au sein de l'élite canadienne de 2013. L'agence de presse canadienne avait décerné l'honneur masculin à l'Ontarien la veille.

Bouchard a récolté 45 % des voix, et a devancé par une marge importante la surfeuse des neiges Dominique Maltais (11 %) et la patineuse de vitesse Christine Nesbitt (11 %).

À sa saison recrue, l'athlète de Westmount a connu une ascension fulgurante sur le circuit de la WTA, qui lui a donné le titre de recrue de l'année. Quelques victoires importantes (Ana Ivanovic sur le central de Wimbledon, Jelena Jankovic, Sloane Stephens) l'ont propulsée au 32e rang mondial.

Après quelques quarts de finale et demi-finales, la joueuse de 19 ans a pu enfin goûter à la première finale de sa carrière à Osaka, où elle s'est inclinée devant Samantha Stosur.

Avec cet honneur, Bouchard succède à la joueuse de soccer Christine Sinclair. Aleksandra Wozniak était la dernière joueuse de tennis à décrocher ce titre, soit en 2009.

16.10 | 0 komentar | Read More

LNH - Brèves - La saison de Dupuis terminée?

Selon l'entraîneur-chef des Penguins de Pittsburgh Dan Bylsma, il se pourrait très bien que Pascal Dupuis ne chausse plus les patins cette saison.

Bylsma a déclaré vendredi au terme de la séance d'entraînement matinale des Penguins que son attaquant passera sous le bistouri au cours des prochaines semaines. L'opération a pour but de réparer une déchirure au ligament croisé antérieur du genou droit.

Dupuis s'est infligé sa blessure le 23 décembre à Ottawa. Le défenseur des Sénateurs Marc Methot était entré en collision avec Sidney Crosby, qui a été propulsé sur le Québécois.

Depuis le début de la campagne, l'ailier droit de 34 ans a trouvé le fond du filet à 7 reprises et a ajouté 13 mentions d'aide, en 39 rencontres.

Au mois de juillet dernier, Dupuis et les Penguins se sont entendus sur les termes d'un contrat de 4 ans qui rapportera 15 millions de dollars au Lavallois.

L'Américain Joe Vitale prendra sa place au sein du premier trio.

Gonchar sur le carreau

Le vétéran défenseur des Stars de Dallas Sergei Gonchar a été placé sur la liste des blessés en raison de symptômes liés à une commotion cérébrale.

Le 21 décembre, le Russe a été atteint par une rondelle lorsque les Stars croisaient le fer avec les Sharks, à San José. 

Gonchar, âgé de 39 ans, se retrouve présentement au sommet des pointeurs chez les défenseurs de son équipe. Il a enregistré 12 passes en 35 matchs.

Le Manitobain Aaron Rome remplacera Gonchar pendant son absence.

Tlusty à l'écart

Le Tchèque Jiri Tlusty a subi une appendicectomie et manquera à l'appel pour une période de deux à trois semaines.

Les Hurricanes de la Caroline ont rappelé l'attaquant Zach Boychuk de leur club-école, les Checkers de Charlotte, afin de pallier la perte de Tlusty.

Sélectionné au premier tour (13e) au repêchage de 2006, Tlusty a marqué 6 buts et obtenu 4 passes en 37 rencontres cette saison.

Les Hurricanes n'ont pas accédé aux séries au cours des quatre dernières années. Il s'agit de la plus longue disette depuis que l'organisation a déménagé en Caroline, en 1997.

16.10 | 0 komentar | Read More

LNH - Résultats - Intraitables à domicile

Les Bruins de Boston ont repris là où ils avaient laissé avant la pause du temps des fêtes.

Les hommes de Claude Julien sont venus à bout des Sénateurs d'Ottawa par la marque de 5-0, à Boston, et ont prolongé à trois leur séquence victorieuse.

Les Bruins ont aussi enregistré un 16e triomphe en 21 rencontres au TD Garden.

Jarome Iginla a brisé la glace à la fin de la deuxième période et David Krejci a imité son coéquipier au début de la troisième. Reilly Smith a clos le cercueil des Ontariens avec ses 13e et 14e buts de la saison. Brad Marchand a inscrit le dernier filet des siens.

Tuukka Rask a signé son 4e blanchissage de la campagne, le 20e de sa carrière. Pour ce faire, il a dû repousser 33 rondelles.

Robin Lehner a pour sa part été mitraillé de 42 lancers.

Les deux équipes croiseront à nouveau le fer samedi, mais cette fois-ci dans la capitale canadienne.

Sabres 3 - Maple Leafs 4 (F)

Pour la toute première fois de la présente saison, les Sabres de Buffalo ont inscrit deux buts au cours des vingt premières minutes de jeu. Ces filets ont été l'œuvre des attaquants Matt Moulson et John Scott.

Le réveil des Leafs est survenu en deuxième période lorsque Jake Gardiner, Peter Holland et Phil Kessel ont coup sur coup fait scintiller la lumière rouge.

Avec seulement 24 s à écouler au troisième vingt, le capitaine Steve Ott a nivelé le pointage et a poussé l'affrontement en prolongation.

Le duel s'est finalement soldé en séance de tirs de barrage lorsque Joffrey Lupul et le gardien Jonathan Bernier ont joint leurs efforts pour procurer un 19e gain aux Torontois.

Les Sabres ont quant à eux baissé pavillon pour une 28e fois (10-24-4) cette saison.

Wild 4 - Jets 6

Début de match difficile pour les gardiens de but à Winnipeg.

Le portier des Jets Ondrej Pavelec a encaissé trois filets après seulement 7:06 de temps de jeu et a par la suite été retiré de la rencontre. Au cumulatif, le Tchèque a enregistré trois arrêts.

Niklas Backstrom a aussi éprouvé des difficultés au cours du premier tiers. Il a cédé en quatre occasions et n'a stoppé que cinq des neuf tirs dirigés vers lui.

Au total, dans la première période, Pavelec, Backstrom et Alvaro Montoya ont effectué 17 arrêts sur 24 lancers.

Les gardiens ont finalement retrouvé leurs repères et le tout est revenu à la normale.

Mikko Koivu a créé l'égalité dans la deuxième, puis Blake Wheeler a scellé l'issue du match dans la troisième. Le défenseur Tobias Enstrom a complété l'équation dans une cage déserte.

Autres résultats :

• James Neal a tranché le débat en prolongation et a permis aux Penguins de Pittsburgh de défaire les Hurricanes de la Caroline 4-3. Le principal intéressé a conclu sa soirée de travail avec une récolte de trois points (1-2).

• Les Capitals ont fait plaisir à leurs supporteurs contre les Rangers de New York. Les protégés d'Adam Oates ont prévalu 3-2. Alex Ovechkin a été blanchi de la feuille de pointage pour une deuxième rencontre d'affilée.

• Le jeune ailier droit des Blue Jackets de Columbus Cam Atkinson est le seul à avoir fait bouger les cordages en fusillade et les représentants de l'État de l'Ohio ont eu le dessus 2-1 sur les Devils du New Jersey. Artem Anisimov et Adam Henrique ont marqué de part et d'autre.

• Les attaquants vedettes des Blackhawks ont sonné la charge, à Chicago, contre l'Avalanche du Colorado. Patrick Sharp (à trois reprises) et Jonathan Toews (deux fois) ont permis aux siens de savourer une victoire de 7-2.

16.10 | 0 komentar | Read More

LCF - Alouettes - Bilan 2013 - Transition en cours

Pour les Alouettes, 2013 revêtait des allures de renaissance avec l'arrivée d'un nouveau groupe d'entraîneurs. Au final, la dernière saison semble plutôt avoir marqué la conclusion d'un immense chapitre de l'histoire de l'équipe.

Anthony Calvillo, coeur et âme des Oiseaux auxquels il s'est joint en 1998, n'a pas encore confirmé sa retraite. Mais les chances de le revoir sur le terrain étaient minces à l'entendre parler au bilan annuel de l'équipe, en novembre.

Le quart vedette a raté la majorité des matchs de la saison à cause d'une commotion cérébrale subie le 17 août. À 41 ans, les risques pour la santé d'un retour au jeu pèsent plus lourdement que jamais.

Retraite ou pas, les Alouettes ont sérieusement préparé l'après-Calvillo pour la première fois en 2013. Trois quarts se sont relayés aux commandes de l'attaque. Les trois ont gagné. Et les trois ont gaffé. Entre Tanner Marsh et Josh Neiswander, Troy Smith, ancien gagnant du trophée Heisman, s'est imposé comme le plus crédible successeur au plus prolifique passeur de l'histoire du football professionnel.

Ces expérimentations ne se sont pas faites sans heurt. L'attaque, fierté des Montréalais depuis de longues années, a été un boulet tout au long de la saison. Les nouveaux quarts ne sont pas les uniques responsables de ces déboires. Anthony Calvillo lui-même n'était pas parvenu à faire fructifier le système du nouveau coordonnateur offensif Mike Miller, ni celui de Doug Berry, appelé à prendre le relais.

Et puis, il y a eu les blessures majeures de Brandon Whitaker et de Jamel Richardson. Perdre son quart étoile, son porteur de ballon désigné et son meilleur receveur en une saison n'annonce rien de bon. Surtout quand tout cela s'échafaude sur des fondations à peine cimentées.

Commencer dans l'incertitude

L'année 2013 s'est en effet amorcée dans le tumulte. Marc Trestman, grand architecte des deux dernières conquêtes de la Coupe Grey, a quitté le nid pour aller diriger les Bears de Chicago, emmenant ce qu'il restait d'entraîneurs adjoints.

Son départ tardif, à la mi-janvier, combiné au fait que le directeur général Jim Popp était lui aussi en processus d'entrevues pour un emploi dans la NFL, a retardé la nomination d'un entraîneur, le bassin de candidats potentiels étant limité.

Les Alouettes se sont donc rabattues sur Dan Hawkins, un homme qui n'avait jamais dirigé de professionnels, avec les résultats que l'on sait. Les Alouettes ont remporté seulement deux de leurs cinq premiers matchs avant que Popp ne prenne la place de Hawkins sur les lignes de côté.

Popp a peiné à redresser la barque et les Alouettes ont conclu 2013 avec une fiche perdante (8-10) pour la première fois depuis 2007. Au premier tour éliminatoire, les joueurs ont connu un match à l'image de leur saison. La défense a brillé, mais l'attaque n'en a pas profité, avec comme résultat une défaite en prolongation aux mains des Tiger-Cats, éventuels finalistes.

Pour 2014, peu de garanties

Aujourd'hui, les Alouettes se retrouvent dans la même posture inconfortable qu'en janvier 2013. L'année 2014 se pointe le nez et l'identité du pilote n'a pas été confirmée. Jim Popp aimerait bien que son statut d'entraîneur passe d'intérimaire à permanent, mais ses arguments sont faibles : une fiche de 6-7 en 2013 et un dossier de 8-10 en 2007.

Dans le tourment de la dernière saison, la défense des Alouettes a constitué la seule consolation, semaine après semaine. La même brigade qui avait tant peiné en 2012 s'est imposée comme la meilleure du circuit Cohon à plusieurs chapitres. Son meneur incontesté, Chip Cox, a été auréolé du titre de joueur défensif de la saison.

La défense, voilà une stabilité sur laquelle pourra s'appuyer le prochain entraîneur pour redonner aux Alouettes leur lustre perdu.

16.12 | 0 komentar | Read More

Boxe - WBC - Adonis, la révélation

Adonis Stevenson a fait écarquiller bien des yeux en 2013, dont ceux du World Boxing Council, qui lui a décerné le titre de révélation de l'année.

« Superman » a remporté ses quatre duels cette année, dont trois combats de championnat du monde.

Après avoir vengé la seule défaite de sa carrière face à Darnell Boone en mars, Stevenson (23-1, 20 K.-O.) a mis la main sur la ceinture WBC des mi-lourds. Il n'a eu besoin que de 76 secondes pour terrasser Chad Dawson d'une percutante gauche à la tête au Centre Bell, en juin.

Il a ensuite vaincu Tavoris Cloud et Tony Bellew en défense de titre.

Le protégé du Groupe Yvon Michel vient également d'être nommé boxeur de l'année par le magazine Sports Illustrated et la chaîne câblée HBO. Son nom figure aussi parmi les finalistes au titre remis par l'Association des chroniqueurs de boxe d'Amérique.

Par ailleurs, le titre de boxeur de l'année du World Boxing Council a été remis à Floyd Mayweather Jr., alors que le K.-O. de l'année a été décerné à Jhonny Gonzalez, pour sa victoire au premier round sur Abner Mares.

16.12 | 0 komentar | Read More

IIHF - Championnat du monde junior - La logique ébranlée, mais respectée

Le Canada a amorcé le Championnat du monde de hockey junior avec une victoire facile de 7-2 contre l'Allemagne, jeudi. Le Québécois Anthony Mantha a inscrit un tour du chapeau.

L'entraîneur Brent Sutter souhaitait un meilleur effort de sa troupe après des matchs préparatoires en deçà des attentes.

Les Canadiens n'ont toutefois pas répondu à l'appel en début de match. Les Allemands les ont surpris lorsqu'ils ont brisé la glace seulement 1 min 34 s après le coup d'envoi. Le défenseur Dorian Saeftel a pris en défaut Jake Paterson d'un tir de la pointe.

La réplique canadienne est provenue du bâton de Josh Anderson. Sur une belle montée, Mathew Dumba a décoché un tir, et Anderson a déjoué Marvin Cüpper sur le retour.

Mantha allait ensuite procurer l'avance aux siens avec son premier but du match. Avance qui n'a cependant pas duré.

Les Allemands ont créé l'égalité après une bévue défensive d'Adam Pelech. Il s'agissait là des dernières réjouissances germaniques de la journée.

Mantha et Bo Hovart ont redonné l'avantage au Canada avant la fin de la première période. Pas moins de six buts ont été marqués au premier vingt.

Le Canada a été intraitable par la suite. Après une réalisation de Sam Reinhart, Mantha a complété son tour du chapeau en avantage numérique, bien posté à l'embouchure du filet.

Son compagnon de trio Jonathan Drouin récoltait ainsi sa troisième passe du match. Toutes ses passes ont d'ailleurs été inscrites sur les buts du joueur des Foreurs de Val-d'Or et espoir des Red Wings de Détroit.

« Anthony (Mantha) est un gros bonhomme et c'est difficile de lui faire face dans les coins de patinoire. J'essaie d'utiliser mes mains et ma vitesse. Je crois qu'on se complète plutôt bien », a relaté Drouin.

« C'est une très bonne sensation. Je me devais de connaître un gros match et c'est ce que j'ai fait », a pour sa part déclaré l'auteur de trois filets.

Nic Petan a mis la touche finale à la victoire canadienne en troisième période. Le gardien Jake Paterson, qui a été préféré à l'espoir du Canadien Zachary Fucale, a réalisé 22 arrêts, contre 23 pour Marvin Cüpper.

Anthony Mantha a évidemment été choisi comme meilleur joueur du match du côté du Canada. Le défenseur Janik Möser a quant à lui reçu la même distinction pour l'Allemagne.

Le Canada se mesurera à la République tchèque le 28 décembre pour son deuxième match du tournoi à la ronde, en Suède.

16.12 | 0 komentar | Read More

Patinage | Longue piste - Un couteau entre les dents

Laurent Dubreuil - Jeudi 26 décembre 2013 13 h 31

Samedi, je vais tenter de me qualifier pour les Jeux olympiques de Sotchi.

J'aborde ces sélections olympiques avec un couteau entre les dents. Cette expression, je pense la tenir de Jacques Villeneuve. J'ai toujours été un grand amateur de formule 1 et j'adore la vitesse. Cette fois, c'est à mon tour de négocier les virages en piste et d'être affamé de victoire. Voilà mon état d'esprit à la veille de ce moment crucial de ma saison.

À compter de samedi, je vais essayer de me tailler une place au sein de l'équipe nationale de patinage de vitesse qui se rendra à Sotchi. C'est ma toute première tentative olympique et je suis vraiment fébrile à l'idée d'offrir ma meilleure performance.

Ma spécialité est le 500 m et je suis compétitif au 1000 m. Si je suis dans une forme splendide, on ne sait jamais ce qui pourrait se produire au 1500 m même si j'accorde moins d'importance à cette épreuve. Je veux surtout me classer dans le top 4 au sprint pour me rendre en Russie.

J'ai de bonnes vibrations. J'ai réalisé récemment mon meilleur chrono au 500 m. Ça s'est produit à la dernière Coupe du monde à Salt Lake City. Je n'avais pas battu de record personnel depuis 2 ans. Ce chrono de 34,62 s me procure un élan. De plus, j'ai l'habitude d'être plus rapide dans la deuxième moitié de la saison. Ma machine est bien huilée…

Il n'y aura donc aucune excuse en piste. L'entraîneur ne dispose d'aucun choix discrétionnaire pour recruter un patineur qui, par malheur, offrirait une contre-performance au mauvais moment.

Aucun d'entre nous n'a obtenu sa préqualification pour les Jeux. Il fallait terminer parmi les cinq premières positions aux Championnats du monde et obtenir une médaille au cours d'une étape de la Coupe du monde en 2013. C'est ce qu'on appelle des standards élevés…

En passant, l'équipe n'a pas connu un début de saison à couper le souffle. Nous devons rehausser nos performances d'ici les Jeux. Les Américains et les Néerlandais nous ont repoussés aux 4^e et 5^e places. Ils sont extrêmement forts jusqu'à présent cette saison…

À l'entraînement vendredi dernier, j'ai patiné le 500 m en 34,85 s après avoir été ennuyé par un rhume. La peur d'être malade le jour de la compétition est toujours omniprésente dans l'esprit des patineurs. La direction nous a prévenus par écrit. Il faut se méfier de tout pour rester en santé. Un petit malaise peut faire toute la différence. Il ne faut pas craindre le repos durant la semaine qui précède la compétition. C'est essentiel à la réussite.

Au 500 m, environ une douzaine de patineurs ont de réelles chances d'être sélectionnés. L'autre moitié du groupe participe à la compétition pour gagner de l'expérience. C'est le cas de mon frère cadet de 19 ans, qui va aussi prendre part à sa première sélection olympique au 1000 m, 1500 m et 5000 m.

Daniel sait qu'il n'a pas de chance de se qualifier cette fois-ci. On n'abaisse pas son meilleur chrono de 2 ou 3 secondes comme par magie. Mais ça pourrait être une autre paire de manches en vue des Jeux en 2018. Daniel est ici pour préparer l'avenir, comme plusieurs jeunes patineurs…

Si je me qualifie, ça voudra dire simplement que j'aurai ouvert la porte de la maison olympique. Moi, ce que je veux, c'est de me rendre au deuxième étage de la maison. Ce n'est pas très glorieux de participer aux Jeux et de terminer au 50^e rang. À mes yeux, ça ne vaudrait pas la peine.  Il me restera beaucoup de travail à accomplir si j'obtiens mon laissez-passer pour Sotchi.

Je vais demeurer dans ma bulle même si ma famille est dans les parages. Outre mon frère, ma mère et mon père, deux athlètes olympiques en patinage de vitesse sur course piste en 1988 et 1992, sont à Calgary pour assister aux sélections. 

Dans le cas de mon père Robert, c'est également par devoir professionnel puisqu'il est le directeur général de la Fédération québécoise de patinage de vitesse.  Compte tenu de son rôle, il a toujours un parti pris pour les Québécois, mais je pense que cette fois, il court le risque de vivre ces sélections olympiques plus intensément!

16.12 | 0 komentar | Read More

Coupe Spengler - Piuze-Roy hors de lui

Frédérick Piuze-Roy, fils de Patrick Roy, a complètement perdu son calme à la Coupe Spengler, en Suisse, jeudi.

Piuze-Roy a déclenché une bagarre avec Cody Almond, mais elle a rapidement été arrêtée par l'arbitre. Le joueur des Americans, club-école des Sabres de Buffalo, a été escorté à l'extérieur de la patinoire. Avant de se diriger vers le vestiaire, il s'est énervé et aurait menacé son adversaire.

Il a poursuivi sa crise dans le couloir et a répété à plusieurs reprises qu'il allait le « tuer », en plus de lancer un bâton et de frapper sur le mur.

Son équipe, les Americans de Rochester, était tout juste sur le point de subir une défaite de 5-0 contre Genève-Servette lorsque le tout s'est produit.

Cody Almond est originaire de Calgary et joue avec Genève-Servette depuis 2012.

Les conséquences de cet incident ne sont pas connues pour le moment.

L'incident (avertissement : langage vulgaire)

16.12 | 0 komentar | Read More

Hockey | Canada - Nash a des choses à prouver

Lundi 23 décembre 2013 15 h 34 HNE

Notre classement hebdomadaire des 30 meilleurs joueurs canadiens dans la LNH

Nos journalistes Guillaume Lefrançois et Tim Wharnsby, de Radio-Canada Sports et CBC Sports, poursuivent leur discussion hebdomadaire sur les candidats potentiels de l'équipe canadienne de hockey masculin pour les Jeux de Sotchi.

Pour cette dernière semaine, Tim et Guillaume discutent de l'attaquant RickNash.

Plus bas, Guillaume passe en revue le rendement de la dernière semaine de 20 attaquants et de 10 défenseurs canadiens de la LNH.

Il s'agit donc du dernier classement hebdomadaire de nos deux spécialistes. Ils feront relâche la semaine prochaine puis, dans les premiers jours de janvier, ils présenteront chacun leurs choix pour l'équipe canadienne de hockey masculin.

Guillaume :

La pente a été abrupte pour Rick Nash en ce début de saison. Il a d'abord dû s'ajuster à son quatrième entraîneur-chef de la Ligue nationale depuis octobre 2011, avant de subir une deuxième commotion cérébrale en huit mois dès le troisième match de la saison.

Après avoir produit à un rythme intéressant à ses sept premiers matchs à son retour au jeu, Nash a vu sa production ralentir et ne compte que 5 points à ses 10 derniers matchs. La situation est telle qu'Alain Vigneault a même proposé quelques changements à son schéma d'avantage numérique pour relancer son ailier vedette.

Tim :

J'ai toujours été un grand fan de Rick Nash, il n'est plus le même joueur depuis la commotion cérébrale dont il a été victime en début de saison. Il a encore 16 jours devant lui pour se ressaisir avant que Steve Yzerman présente la formation canadienne et sept semaines avant que le tournoi olympique s'amorce. Mais Nash doit démontré qu'il est complètement remis de sa blessure à la tête au cours des prochaines semaines. 

S'il n'y arrive pas, le Canada a beaucoup de profondeur du côté droit avec les Corey Perry, Steven Stamkos, Martin St. Louis, Claude Giroux, Jeff Carter et même James Neal. Je sais que Neal n'a pas été épargné par les blessures en début de saison et qu'il a été frappé d'une suspension de cinq matchs ce mois-ci, mais il a fait la preuve qu'il pouvait marquer des but lorsqu'il joue en compagnie de joueurs de premier plan. On ne doit certes pas négliger sa récolte de 10 buts en 18 matchs.

Guillaume :

Un Rick Nash en santé a malgré tout sa place dans Équipe Canada. Il est difficile de se prononcer sur ses deux expériences en séries, dans des contextes difficiles (les jeunes Blue Jackets en 2009, l'attaque en panne des Rangers la saison passée). Mais ses succès à Vancouver et son aisance sur la patinoire internationale (plusieurs Championnats du monde et 17 matchs avec le HC Davos pendant le lock-out) sont des atouts inestimables.

Si on regarde la hiérarchie des ailiers droits, il vient évidemment derrière un Stamkos en santé. Perry, en transe cette saison, mérite le titre de numéro 2. Il s'agit ensuite de choisir deux joueurs parmi Nash, St-Louis, Giroux et Neal. Choix difficile, vous dites?

LES ATTAQUANTS
		1. Sidney Crosby Classement précédent : 1 Statistiques-clés : 8 autres points pour porter sa séquence de matchs de suite avec au moins un point à 10. Guillaume : Lu sur Twitter cette semaine : on croit avoir trouvé un centre pour Chris Kunitz!
		2. Ryan Getzlaf Classement précédent : 2 Statistiques-clés : Semaine tranquille jusqu'à ce qu'il explose samedi avec trois buts et une passe. Guillaume : On connaissait ses talents de fabricant de jeu, mais sa production de 19 buts est surprenante.
		3. Corey Perry Classement précédent : 3 Statistiques-clés : A marqué son 7e but gagnant de la saison, un sommet dans la LNH. Guillaume : Avec six buts et trois passes, il contribue grandement à la séquence de huit victoires des Ducks.
		4. Jonathan Toews Classement précédent : 4 Statistiques-clés : Aucun but cette semaine, un seul à ses 13 derniers matchs Guillaume : Se rend utile de bien d'autres façons en jouant régulièrement plus de 20 minutes par matchs.
	↑	5. Claude Giroux Classement précédent : 8 Statistiques-clés : A participé à 11 des 21 derniers points des Flyers! Guillaume : Le rouquin est redevenu le joueur dangereux qu'il était depuis quelques saisons.
		6. Patrice Bergeron Classement précédent : 6 Statistiques-clés : Deux passes, 13 minutes de pénalité et un combat… contre Tyler Myers! Guillaume : Une semaine atypique pour l'excellent centre défensif.
		7. John Tavares Classement précédent : 7 Statistiques-clés : Un seul point en trois matchs au sein d'une équipe qui s'engouffre. Guillaume : Sera intéressant à observer dans l'environnement plus positif d'Équipe Canada.
	↓	8. Eric Staal Classement précédent : 5 Statistiques-clés : A obtenu son troisième point de la saison en désavantage numérique. Partage le 1er rang de la LNH à ce chapitre. Guillaume : Il se maintient dans la course pour un poste d'ailier.
	↑	9. Patrick Sharp Classement précédent : 10 Statistiques-clés : Une passe en deux matchs Guillaume : Les succès des Blackhawks ne lui nuiront pas dans sa tentative de se faire une place avec Équipe Canada.
	↑	10. Martin St-Louis Classement précédent : 11 Statistiques-clés : A obtenu un point dans un quatrième match de suite samedi. Guillaume : Seul Sidney Crosby est plus utilisé que lui parmi les attaquants canadiens.
	↓	11. Logan Couture Classement précédent : 9 Statistiques-clés : Maintenant cinq matchs de suite sans point. Guillaume : Un passage à vide offensif pour le jeune attaquant : 3 points en 10 matchs en décembre.
	↑	12. Matt Duchene Classement précédent : 17 Statistiques-clés : Neuf points en quatre matchs, toutes des performances de plus d'un point. Guillaume : Le jeune attaquant s'est assuré qu'on ne prononce plus le mot "léthargie".
	↓	13. Tyler Seguin Classement précédent : 12 Statistiques-clés : Deux autres matchs de deux points. C'est comme s'il est incapable de s'arrêter à un! Guillaume : Il fait tout en son possible pour forcer la main des dirigeants.
	↑	14. Chris Kunitz Classement précédent : 15 Statistiques-clés : Trois matchs de suite de deux points. Guillaume : Il pourrait difficilement en faire plus prouver sa chimie avec Crosby.
	↓	15. Rick Nash Classement précédent : 13 Statistiques-clés : Un seul but à ses huit derniers matchs, et 0 en 2 en tirs de barrage. Guillaume : Il tarde à retrouver sa touche et les insuccès de son équipe n'aident pas.
	↓	16. Mike Richards Classement précédent : 14 Statistiques-clés : Pas de point à ses cinq derniers matchs, un but à ses 20 derniers. Guillaume : Malgré sa léthargie, il maintient un excellent différentiel. +6 en décembre
	↓	17. Joe Thornton Classement précédent : 16 Statistiques-clés : Deux autres passes pour Jumbo Joe. Guillaume : 2e dans la LNH parmi les joueurs canadiens avec 32 passes. Est-ce que ce sera suffisant pour lui faire une place?
		18. James Neal Classement précédent : 18 Statistiques-clés : Deux points en deux matchs, malgré l'absence d'Evgeni Malkin. Guillaume : Sa suspension a-t-elle eu un impact sur l'opinion que se font les dirigeants d'Équipe Canada à son sujet?
		19. Jamie Benn Classement précédent : 19 Statistiques-clés : Un point et -2 en quatre matchs. Guillaume : Malheureusement pour lui, Steve Yzerman l'a épié lors de la défaite de 6-2 des siens aux mains de l'Avalanche.
		20. Steven Stamkos Classement précédent : 20 Statistiques-clés : Sur la liste des blessés depuis le 11 novembre. Guillaume : A recommencé à patiner, mais ne jouera pas avant février.
LES DÉFENSEURS
		1. Drew Doughty Classement précédent : 1 Statistiques-clés : Sur la glace pour six des neuf buts des Kings la semaine dernière, pour un beau différentiel de +5. Guillaume : Martin Jones ne connaîtrait pas un tel début de carrière sans la présence du numéro 8 devant lui.
		2. Duncan Keith Classement précédent : 2 Statistiques-clés : Une "petite" soirée de 28 minutes vendredi contre les Canucks. Guillaume : Avec 32 points et un différentiel de +15, déjà un candidat sérieux au trophée Norris.
		3. Shea Weber Classement précédent : 3 Statistiques-clés : Quatre points en trois matchs, et des tonnes de minutes. Guillaume : A joué un rôle crucial dans la remontée des Predators contre le Canadien samedi.
	↑	4. Jay Bouwmeester Classement précédent : 6 Statistiques-clés : Une fiche de +4 à ses deux dernières sorties. Guillaume : Toujours aussi efficace avec Alex Pietrangelo.
	↑	5. Alex Pietrangelo Classement précédent : 7 Statistiques-clés : Deux points la semaine dernière, et quatre à ses 13 derniers matchs. Guillaume : La baisse de sa production offensive ne le met pas en danger pour autant.
	↓	6. Brent Seabrook Classement précédent :4 Statistiques-clés : Un point en deux rencontres. Guillaume : Son différentiel de +18 est le 2e de la LNH parmi les défenseurs canadiens.
	↓	7. P.K. Subban Classement précédent : 5 Statistiques-clés : Sur la glace pour un seul des neuf buts accordés par le Canadien, même s'il a joué plus de 26 minutes chaque fois. Guillaume : A resserré son jeu défensif depuis deux semaines, ce qui devrait plaire aux décideurs.
		8. Marc-Édouard Vlasic Classement précédent : 8 Statistiques-clés : Une aide en trois matchs, fiche de +1. Guillaume : Il continue discrètement à lutter pour un poste.
		9. Dan Boyle Classement précédent : 9 Statistiques-clé : Blanchi en trois sorties après avoir connu une semaine incroyable. Guillaume : À 37 ans, pourra-t-il rester productif toute la saison?
	↑	10. Mark Giordano Classement précédent : - Statistiques-clés : Deux autres points pour un total de 15 en 18 matchs cette saison. Guillaume : S'il ne s'était pas blessé, on parlerait peut-être davantage de lui.

16.10 | 0 komentar | Read More