Les Rangers prennent l'avance

Derick Brassard et Ryan McDonagh ont marqué en première période et Henrik Lundqvist s'est chargé du reste pour permettre aux Rangers de remporter le premier match de leur série face aux Penguins de Pittsburgh par la marque de 2-1, jeudi, à New York.

Les Rangers ont muselé les meilleurs attaquants adverses, Sidney Crosby et Evgeni Malkin, pour signer une quatrième victoire de suite contre les Penguins en éliminatoires. Les Rangers avaient gagné les trois derniers matchs de la série de deuxième tour, l'an dernier, pour combler un retard de 3-1.

En conservant la meilleure fiche dans la LNH, les Rangers ont terminé avec 15 points d'avance sur les Penguins au classement de l'Est. Après la première période, les deux équipes semblaient être de forces égales, et les deux gardiens ont été très solides. Lundqvist a terminé la rencontre avec 24 arrêts tandis que Marc-André Fleury a repoussé 36 tirs.

Blake Comeau a touché la cible au deuxième engagement pour les Penguins.

Le deuxième match aura lieu samedi, à New York.

Brassard donne le ton

Brassard a donné le ton au match avec seulement 28 secondes d'écoulées lorsque Fleury a donné un long retour qui a abouti sur la palette de Rick Nash, qui se trouvait dans l'enclave. Brassard a eu tout le temps voulu pour décocher un tir des poignets avant de voir son coéquipier compléter le travail.

« Je donne beaucoup de crédit à Rick, a déclaré Brassard. Il n'a pas tiré pour marquer. Il a tiré pour le retour, c'était prévu. La rondelle est arrivée juste là. »

Avant la fin de la période, l'unité d'avantage numérique des Rangers, qui connaissait des difficultés, s'est mise en marche. Lors du troisième de quatre avantages numériques au premier vingt, le tir frappé de McDonagh s'est frayé un chemin jusque dans le filet.

« Nous avons marqué quelques buts en première période et la foule s'est mise derrière nous, a déclaré le capitaine des Rangers. Il faut chasser la nervosité et se mettre en marche. Je crois que les gars ont été très bons avec la rondelle pour la majorité du match. »

Même si les Rangers ont gardé le contrôle de la rencontre tôt au deuxième tiers, Comeau a réduit l'écart en profitant d'un retour. Il s'agissait du premier but de sa carrière en séries. Ce filet a fouetté les Penguins, mais Lundqvist a tenu le fort en frustrant notamment Malkin et Maxim Lapierre de la jambière droite.

Fleury a aussi été solide à l'autre bout, et les Rangers ont été incapables de profiter de quelques généreux retours.

La dernière fois qu'ils ont gagné le Trophée des Présidents, en 1993-1994, les Rangers ont aussi mis la main sur la Coupe Stanley. La formation de cette année ne peut peut-être pas compter sur Mark Messier ou sur Brian Leetch, mais elle a beaucoup de profondeur.

Le fait d'avoir participé à la finale de la Coupe Stanley, l'an dernier, face aux Kings de Los Angeles, leur a procuré la confiance dont ils avaient besoin. Ils l'ont bien démontré, jeudi, en ayant le dessus sur Crosby et Malkin.

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Microfracture pour Mark Stone des Sénateurs

Le porte-couleurs des Sénateurs d'Ottawa Mark Stone souffre d'une microfracture au poignet droit. 

Son retour dans les séries reste hypothétique.

« Il a été l'un des cinq meilleurs joueurs de la ligue dans les deux derniers mois, a dit le directeur général Bryan Murray qui a tenu à rencontrer les journalistes pour faire le point. Même s'il pouvait revenir plus tard dans la série, c'est une grande perte pour notre club. »

Bryan Murray a ajouté que Stone éprouvait de la difficulté à bouger son poignet en raison de ligaments déchirés.

L'impact du coup de Subban dans le camp des Sénateurs. Reportage de Jonathan Jobin.

Un peu plus tôt jeudi, on avait annoncé que P.K. Subban ne serait pas suspendupour le coup de bâton qui a provoqué la blessure de Stoneen deuxième période du premier match de la série, mercredi, au Centre Bell.

« Je suis troublé que la ligue n'ait pas pris une journée pour entendre les deux parties avant de prendre la décision, a confié Murray. Ce qui est inquiétant à mes yeux, c'est que Subban a menacé Stone avant de poser ce geste. Avant sa blessure, il avait été victime de deux ou trois coups de hache. »

Les coéquipiers de Stone sont sous le choc.

« Il a compté des buts super importants, dit Alex Chiasson. C'est un gars très respecté dans la chambre. Même à son jeune âge, son leadership est imposant. »

Le vétéran Marc Méthot a résumé la pensée de ses coéquipiers.

« Il y avait beaucoup d'émotions après le match, mais aujourd'hui est une nouvelle journée. On ne peut laisser ça devenir une distraction. »

Cameron prône la discipline

 L'entraîneur des Sénateurs, Dave Cameron, ne sera pas sanctionné  pour avoir réclamé une suspension et laissé entendre que ses joueurs pourraient se faire justice eux-mêmes au prochain match. La LNH l'aurait invité à faire preuve de plus de retenue dans ses commentaires.

Le principal intéressé a insisté sur l'importance de rester discipliné d'ici la fin de la série.

« C'est très important qu'on ne tombe pas dans l'indiscipline par souci de vengeance, a indiqué Cameron. Il faut privilégier la discipline à l'émotion et jouer du hockey robuste sans prendre de mauvaise punition. »

Cameron est d'avis que P.K. Subban ne sera pas le seul à sentir une pression de la part de ses joueurs.

« J'espère qu'on sera robuste avec P.K., avec Markov et tous les autres joueurs. On ne va pas se cacher. Mais je serais déçu que mes joueurs pourchassent un adversaire et qu'on perde la série parce qu'on n'est pas capable de passer outre un incident. »

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Petr Mrazek et les Red Wings surprennent le Lightning

Le gardien Petr Mrazek a bloqué 44 des 46 tirs auxquels il a fait face et il a permis aux Red Wings de Détroit de renverser le Lightning 3-2 lors du premier match de leur série de premier tour, jeudi soir, à Tampa Bay.

La deuxième rencontre aura lieu samedi après-midi, dans le domicile du Lightning.

Mrazek a repoussé les 17 tirs du Lightning en deuxième période et n'a cédé qu'une seule fois sur 19 tirs au troisième vingt. Le Lightning a été blanchi en sept tentatives en avantage numérique et Steven Stamkos a été tenu en échec même s'il a amassé huit tirs au but.

Pendant que Mrazek se dressait devant Steven Stamkos et compagnie, le vétéran Pavel Datsyuk a pris l'attaque en main avec un doublé contre Ben Bishop, qui n'a fait face qu'à 14 tirs.

Datsyuk a ouvert la marque à 9:03 de la première période avec son 40e but en matchs éliminatoires. Il a ensuite rompu l'égalité de 1-1 après seulement huit secondes d'écoulées en deuxième période, lors d'une supériorité numérique.

Luke Glendening a inscrit le filet victorieux à 5:50 de la troisième période, pendant que les Red Wings jouaient à court d'un homme. Darren Helm a ajouté deux passes.

Brian Boyle, en désavantage numérique en première période, et Nikita Nesterov, au troisième vingt, ont riposté pour le Lightning, qui a subi un sixième revers d'affilée en matchs éliminatoires.

La dernière victoire du Lightning en séries remonte au 6e match de la finale de l'Association de l'Est contre les Bruins de Boston, le 25 mai 2011. Le Lightning l'avait emporté 5-4 à domicile avant de s'incliner 1-0 lors de la rencontre décisive, à Boston. L'an dernier, le Lightning a subi l'élimination dès le premier tour aux mains du Canadien.

Le Lightning a mené la LNH cette saison avec 262 buts et a établi des records d'équipe pour le nombre de victoires (50), de points (108) et de gains à domicile (32).

En saison, les hommes de Jon Cooper ont remporté trois de leurs quatre duels face aux Red Wings. Ils avaient inscrit cinq buts en 15 tirs contre Mrazek lors d'un gain à domicile, le 29 janvier, mais ont été blanchis 4-0 face à Mrazek le 28 mars à Détroit. Il s'agit du seul jeu blanc réussi contre Lightning en saison.

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Subban blesse Stone, mais évite une suspension

P.K. Subban ne sera pas suspendu pour le coup de bâton qu'il a asséné à Mark Stone. Et Max Pacioretty n'a pas encore reçu le feu vert des médecins.

Voilà les deux sujets les plus chauds à l'entraînement du Canadien au lendemain de sa victoire de 4-3 contre les Sénateurs.

Le cas de Subban a d'abord alimenté les conversations, même si la ligue n'a fait aucune annonce officielle.

Le vice-président à la sécurité des joueurs de la LNH, Stéphane Quintal, a jugé que l'expulsion et la punition majeure de 5 minutes infligée au défenseur du CH sont suffisantes.

Reportage d'Antoine Deshaies

Les Sénateurs ont après coup confirmé que Stone souffrait d'une microfracture du poignet droit et son retour au jeu dans la série était incertain.

Le directeur général des Sénateurs, Bryan Murray, qui a rencontré la presse à midi, aurait souhaité que ce diagnostic incite Quintal à faire volte-face et à suspendre Subban.

Après l'entraînement du Tricolore, P.K. Subban a reconnu ses torts.

« L'arbitre a pris la bonne décision, a dit le défenseur étoile du Canadien. Oui, je l'ai cinglé, mais j'ai déjà reçu des coups plus violents. »

Subban a réfuté les allégations de Bryan Murray. Le DG soutenait que Subban avait proféré des menaces à Stone avant l'incident malheureux.

« Je n'ai fait de menaces à personne », a affirmé l'assaillant de Stone, qui n'avait pas l'intention de lui parler.

Michel Therrien croit que son jeune défenseur va tirer profit de cette expérience.

« Il y a assez longtemps que je suis dans le hockey, a-t-il dit en réaction aux propos de Bryan Murray. J'en ai entendu des vertes et des pas mûres. Ce qui se dit sur la glace devrait rester là. Subban est un bon joueur d'équipe. Il va apprendre et ça ne se reproduira pas. »

Jeff Petry, lui, a tenté de minimiser l'importance du geste de son coéquipier.

« Ce genre d'incident se produit, a-t-il dit. Ça fait partie du jeu. »

Pacioretty avec Desharnais et Smith-Pelly

Max Pacioretty, qui a raté le premier match de la série, s'est entraîné avec David Desharnais et Devante Smith-Pelly. Il portait à nouveau une visière teintée. Michel Therrien a indiqué que son meilleur attaquant attendait l'accord des médecins pour revenir au jeu.

Sonné, Pacioretty a raté les deux dernières rencontres de la saison après une mauvaise chute contre la rampe en Floride.

Pierre-Alexandre Parenteau n'était pas présent à l'entraînement. L'équipe a indiqué qu'il était incommodé par une blessure au haut du corps.

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Perry et les Ducks gardent le meilleur pour la fin

Corey Perry a marqué deux buts en troisième période, dont celui de la victoire, et les Ducks d'Anaheim ont battu les Jets de Winnipeg 4-2, jeudi, pour prendre l'avance 1-0 dans la série.

Sami Vatanen a ouvert la marque à 1 min 57 s de la première période pour les Ducks, et Ryan Getzlaf a ajouté le but d'assurance en avantage numérique.

Adam Lowry a aussi touché la cible au premier tiers pour les Jets et Drew Stafford a inscrit le deuxième des siens en période médiane.

Frederik Anderson a repoussé 25 des 27 tirs dirigés vers lui devant la cage des Ducks, tandis que Ondrej Pavelec a réalisé 29 arrêts de l'autre côté.

Le deuxième match de la série aura lieu samedi, à Anaheim.

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De l'action à revendre, à la faveur du Canadien

Le Canadien aura besoin de la contribution de tout son monde afin de connaître un fructueux parcours en séries éliminatoires.

Mercredi, en l'absence de Max Pacioretty, c'est le quatrième trio qui a pris les choses en main à l'attaque, et le Tricolore a défait les Sénateurs d'Ottawa 4-3 au Centre Bell, en lever de rideau de la série quart de finale de l'Association de l'Est entre les deux équipes.

Fort discrets depuis qu'on avait fait leur acquisition des Sabres de Buffalo, au début de mars, Torrey Mitchell et Brian Flynn - jumelés à Brandon Prust - ont réussi leur premier but chacun à titre de porte-couleurs du « bleu-blanc-rouge ». Flynn a de plus amassé deux aides.

Sénateurs-Canadien : faits saillants et les réactions avec Diane Sauvé

« Ç'a été une soirée particulière, a affirmé le Québécois Mitchell, en soulignant qu'il avait pu réaliser un rêve en présence de ses parents et des membres de sa famille. Nous avons joué de la bonne façon, mais ce n'est qu'un match. La série ne fait que commencer », a-t-il ajouté, en esquissant un sourire quand on lui a demandé si le directeur général Marc Bergevin pouvait s'enorgueillir de les avoir obtenus.

Tomas Plekanec et Lars Eller ont également résolu l'énigme du « Hamburglar », le gardien recrue Andrew Hammond, tandis que Carey Price a maîtrisé 30 tirs devant le filet. Hammond a terminé sa première soirée de travail en séries avec 35 arrêts.

« C'est important pour la confiance d'avoir obtenu quatre buts, a avoué l'entraîneur Michel Therrien. J'ai apprécié notre rendement à cinq contre cinq. Nous avons imposé le rythme. Nous avons provoqué des revirements. En général, ç'a été un bon premier match. »

Milan Michalek, Kyle Turris et Mika Zibanejad ont été les marqueurs des Sénateurs, qui ont démontré qu'ils seront tout sauf une proie facile.

On a déjà hâte à la deuxième rencontre de la série vendredi.

Sans P.K.!

Le Canadien menait 4-3 à l'issue d'une deuxième période débridée, marquée par l'expulsion du défenseur P.K. Subban.

En l'espace de 30 secondes de jeu, entre 7:53 et 8:23, les hôtes ont fait mouche deux fois avant d'écoper de deux pénalités. La seconde, controversée, a été une pénalité majeure imposée à Subban pour un coup de bâton à la main droite de Mark Stone. À voir Stone détaler vers le vestiaire des siens, on a cru que l'attaquant recrue des Sénateurs avait subi une fracture. Mais il est revenu au jeu peu de temps après.

Avant d'être chassé, Subban avait récolté des aides sur les buts de Mitchell et de Plekanec, inscrits dans un intervalle de 15 secondes.

Les visiteurs ont créé l'égalité en supériorité numérique grâce au tir imparable de Turris, à 10:36.

Mais Eller a fait 3-2 en infériorité au terme d'une échappée à 11:42, avant que Zibanejad ne recrée l'impasse en supériorité à 12:36. Ce n'était pas terminé. Flynn a redonné l'avance aux siens à 17:17, après avoir surgi du coin gauche devant Hammond.

« Nous avons manqué de discipline en deuxième et ç'aurait pu nous coûter le match. Heureusement, les gars ont bien réagi », a mentionné Therrien.

Markov : contre son camp

Le Tricolore était gonflé à bloc d'entrée de jeu et les Sénateurs ont montré qu'ils ne s'en laisseraient pas imposer.

L'arrêt que Hammond a réalisé face à Mitchell, qui s'est échappé à partir de la ligne bleue adverse, a permis aux Sens de passer au travers de la tempête.

Les visiteurs allaient ouvrir la marque aidés par la chance, à 12:25. En voulant bien faire, à la suite d'une longue remise des Sénateurs derrière le but de Price, le vétéran défenseur Andrei Markov a logé le disque par inadvertance derrière son gardien. Un but contre son camp, comme on dit au soccer. Michalek en a été crédité.

Défense hermétique

En troisième, le Canadien s'est serré les coudes en défense, mais pas de façon exagérée, en l'absence évidemment de Subban qui ne devrait pas être sanctionné davantage pour son geste.

Curtis Lazar et Erik Condra ont raté les plus belles occasions de créer l'égalité.

La meilleure chance du Tricolore a été celle de Devante Smith-Pelly en supériorité. La foule a cru qu'il avait touché la cible, mais la révision vidéo a prouvé le contraire.

Les Sénateurs ont attaqué à six au cours de la dernière minute et demie, mais ils n'ont guère pu s'approcher de Price.

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Les Flames, sur le tard

Kris Russell a fait bouger les cordages avec 29,6 secondes à jouer en troisième période et les Flames de Calgary ont vaincu les Canucks de Vancouver 2-1, mercredi, lors du premier match de leur série de premier tour dans l'Ouest.

Le tir de la pointe du défenseur s'est faufilé à travers la circulation après une longue présence des Flames dans le territoire des locaux.

David Jones a inscrit l'autre but des Flames, alors que Jonas Hiller a effectué 29 arrêts dans ce premier match des Flames en séries éliminatoires depuis 2009.

Bo Horvat a touché la cible et Eddie Lack a stoppé 28 tirs pour les Canucks, qui sont de retour dans le tournoi printanier après avoir sauté leur tour pour une première fois en six ans l'an dernier.

Les Canucks accueilleront le deuxième match, vendredi.

Horvat a brisé la glace à 12 min 8 s du deuxième engagement après que Lack, qui effectuait un premier départ en éliminatoires, eut réussi quelques arrêts importants à l'autre bout. La recrue de 20 ans a vu son premier tir être bloqué, mais il a ensuite poussé la rondelle du revers et elle a dévié sur le patin du défenseur des Flames Dennis Wideman avant de toucher la cible.

Les Flames, qui ont gagné 10 matchs cette saison après avoir tiré de l'arrière après 40 minutes de jeu et qui ont inscrit 99 buts en troisième période, un sommet dans la LNH, ont créé l'égalité avec 12 min 1 s à faire en troisième. Lors d'une montée à trois contre deux, Jones a décoché un bon tir qui a surpris Lack.

Les Canucks n'ont pas gagné à domicile en séries éliminatoires depuis le cinquième match de la finale de la Coupe Stanley en 2011 face aux Bruins de Boston, une séquence de sept défaites.

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Eugenie Bouchard veut faire mieux

Eugenie Bouchard contente de jouer à Montréal

La Québécoise Eugenie Bouchard croit qu'elle doit mieux maîtriser ses émotions sur le terrain.

« Il faut que je me mette moins de pression et que je sois patiente » a-t-elle déclaré en conférence de presse mercredi en prévision du match de Fed Cup qui opposera le Canada à la Roumanie ce week-end à Montréal.

« Après la défaite de Charleston, nous avons eu une réunion d'équipe. Nous avons tous convenu, les thérapeutes, l'entraîneur et moi la première qu'on pouvait tous faire mieux. Il faut se fixer des petits objectifs à court terme », a précisé Bouchard.

« Les gens trouvent que c'est normal quand je gagne. Mais quand je perds, ils ne comprennent pas », a-t-elle ajouté.

Elle est également revenue sur son nouvel entraîneur, le Français Sam Sumyk, qui a remplacé Nick Saviano.

Entrevue avec Sam Sumyk, l'entraîneur d'Eugenie Bouchard

« J'adore les idées de Sam. Nous avons convenu de garder mon jeu agressif. Il a l'expérience d'avoir travaillé avec des joueuses qui ont gagné des épreuves du grand chelem. »

Sharon Fichman, Gabriela Dabrowski et Françoise Abanda seront aussi de la partie pour le Canada dans ce match de barrage du groupe mondial de la Coupe Fed à l'aréna Maurice-Richard.

Si le Canada s'incline contre les Roumaines, il sera évincé du Groupe mondial et évoluera dans le Groupe mondial II en 2016.

« C'est sûr qu'on aimerait bien rester dans le Groupe mondial, mais ceci dit, se concentrer sur la victoire ou la défaite n'est pas le chemin à prendre », a affirmé le capitaine de la délégation canadienne, Sylvain Bruneau.

Abanda veut améliorer son classement

Ce n'est que dimanche dernier que Bouchard a confirmé qu'elle participerait au duel contre la Roumanie, une décision qui a évidemment enchanté les dirigeants de Tennis Canada et Bruneau.

« Jusqu'à février dernier, j'ai joué dans chaque rencontre de la Fed Cup auxquelles j'ai été invitée, et j'ai toujours été fière de représenter mon pays. Je sais aussi que je dois jouer une autre fois en 2015 ou 2016 pour être admissible aux Jeux olympiques. Ç'a fait partie de ma décision ». a admis Eugenie Bouchard. 

La Roumanie sera privée de Simona Halep, troisième raquette mondiale.

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Les Islanders prennent les commandes

Ryan Strome a dénoué l'impasse en début de deuxième période et les Islanders de New York ont défait les Capitals 4-1, mercredi à Washington, prenant ainsi les devants 1-0 dans la série.

Strome a fait mouche avec un tir haut à 3:50 au deuxième vingt, à la suite d'une mise au jeu remportée par John Tavares.

Brock Nelson (deux fois) et Josh Bailey ont aussi marqué pour les Islanders, qui ont vu Jaroslav Halak faire 24 arrêts, un de plus que Braden Holtby.

Marcus Johansson a été le seul à déjouer Halak.

Nelson a inscrit le premier but du match à 6:06 en première période, d'un tir des poignets du cercle gauche.

Johansson a nivelé la marque avec 57 secondes à disputer à l'engagement, à la suite d'un revirement causé par Brooks Laich.

Après la réussite de Strome, Bailey a ajouté un but d'assurance, à mi-chemin au deuxième tiers, et Nelson a complété dans un filet désert, à 18:41 en troisième période.

Tous les marqueurs des Islanders ont été des choix de premier tour de l'organisation: Bailey en 2008, Nelson en 2010 et Strome en 2011.

Le deuxième match sera présenté vendredi soir, encore une fois dans la capitale américaine.

Les Islanders en sont à leur dernière campagne au Nassau Coliseum, eux qui vont déménager au Barclays Center de Brooklyn, la saison prochaine. Ils tentent de franchir le premier tour pour la première fois depuis 1993.

Parmi 14 marchés où coexistent la LNH et la NBA, seuls Washington et Chicago peuvent se targuer d'une double présence en séries. Les Wizards amorceront leur série de premier tour samedi, à Toronto ou à Chicago.

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Le coup de la discorde

Au-delà de la victoire, au-delà des quatre buts marqués par le Canadien, un sujet transcendait tous les autres après le match. Le coup de bâton de PK Subban à la main de Mark Stone qui a mené à l'expulsion du défenseur du Canadien.

La victime du geste était d'avis que le défenseur du Canadien mérite une suspension.

« C'était une tentative de blesser. Il m'a donné un coup de hache (lumberjack et tomahawk en anglais). C'est à la ligue de décider, mais je crois qu'il en mérite une ».

L'entraîneur des Sénateurs, Dave Cameron, est allé plus loin. Beaucoup plus loin.

La réponse cinglante de Dave Cameron

« C'était un coup vicieux destiné à une partie du corps non protégée. La solution facile pour la Ligue, c'est de suspendre Subban. Sinon, nous allons faire la même chose à leur meilleur joueur au prochain match et recevoir une pénalité de cinq minutes. »

L'entraîneur-chef ne savait pas si Stone serait en mesure de jouer vendredi.

« Il n'est pas à 100 %, ça, c'est certain. »

Plusieurs joueurs des Sénateurs qui ont rencontré les journalistes dans le vestiaire n'avaient pas vu le coup de Subban.

L'attaquant Kyle Turris a vu la réaction. « J'ai vu mes coéquipiers crier et j'ai ensuite vu Mark se tordre de douleur ».

Pour l'entraîneur du Canadien, Michel Therrien, ce bon coup de « Sherwood » valait une pénalité, mais pas une expulsion.

« Ce coup méritait deux minutes, pas cinq. Mais c'est à la discrétion de l'arbitre. »

Point de presse d'après-match de Michel Therrien

PK Subban n'était pas dans le vestiaire après le match. Il aurait quitté en coup de vent dès la fin du match, selon le Canadien.

Andrew Hammond chancelant

Le gardien Andrew Hammond, à son premier match de séries éliminatoires dans la Ligue nationale, a été chancelant, surtout en 2e période.

Le « Hamburglar » a donné 4 buts sur 19 tirs. C'est seulement la troisième fois depuis son arrivée dans la LNH que le gardien de 27 ans accorde quatre buts ou plus à l'adversaire lors d'un match.

« Tout s'est écroulé en deuxième, a dit Hammond, repentant. Nous avons donné trop de bonnes lignes de tirs. Un gardien veut toujours faire les gros arrêts, mais je n'ai pas été en mesure de le faire ce soir ».

Ses coéquipiers étaient toutefois moins sévères. « Nous sommes tous derrière Hammond » a dit l'attaquant Clarke MacArthur.

L'entraîneur Dave Cameron a ajouté que toute l'équipe avait joué mollement devant le gardien.

« Il n'est pas à blâmer pour la défaite. »

Michel Therrien, lui, se réjouissait de la performance de son attaque et particulièrement de son quatrième trio.

« C'est bon pour notre confiance de déjouer Hammond à plusieurs reprises dès le premier match. Nous avons bien joué à cinq contre cinq. »

La soirée des plombiers

Le directeur général du Canadien, Marc Bergevin, devait sourire après le match. Deux de ses récentes acquisitions ont marqué leur premier but avec le Tricolore.

Torrey Mitchell a réveillé la foule avec le premier but du Canadien en deuxième période, avant de voir Brian Flynn marquer le but vainqueur en plus d'amasser deux aides.

C'était le premier but de la carrière de Flynn en séries dans la LNH. C'était d'ailleurs son premier match.

« C'est génial d'obtenir des points, mais plus encore, c'est la victoire. »

« C'est spécial de réussir ça devant mes parents et ma conjointe », a ajouté Mitchell, natif de Greenfield Park sur la rive sud de Montréal.

La bourde de Markov

Ironiquement pour le Canadien, c'est le joueur le plus âgé de l'équipe qui semblait le plus nerveux.

Andrei Markov a été brouillon à quelques reprises durant le match. Il a causé quelques revirements, mais surtout, il a marqué contre son camp.

« C'est fait et déjà oublié, a dit Carey Price. On a gagné, c'est tout ce qui compte. »

« C'est de la malchance, a ajouté Michel Therrien. Ça arrive. »

Les amateurs du Canadien espèrent que ça n'arrivera pas trop souvent. 

Avec la collaboration de Jonathan Jobin 

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La douleur et la motivation

Affligés par la mort de l'entraîneur adjoint Mark Reeds, les Sénateurs espèrent que son souvenir sera une source de motivation supplémentaire.

L'ombre de Mark Reeds planait au-dessus des joueurs et des entraîneurs à l'entraînement des Sénateurs, mardi. 

À la veille du premier match de leur série contre le Canadien, les Sénateurs doivent traverser l'épreuve de la disparition d'un membre de la famille pour lequel ils avaient la plus grande affection.

« Mark avait cette faculté de toujours alléger l'atmosphère, a confié l'attaquant Kyle Turris. C'est difficile, mais il nous faudra continuer à gagner pour lui. C'est ce qu'il aurait voulu. C'est le message qu'il nous a laissé. »

Le défenseur Marc Méthot a épanché sa peine devant les journalistes. « Le courage qu'il a montré est une leçon d'humilité, a dit Méthot.  Comme Bryan [Murray, le directeur général, qui livre lui aussi un combat contre le cancer], Mark nous aide à mettre les choses en perspective. Nous, les joueurs, on peut se compter chanceux d'avoir la santé pour jouer au hockey. Les coups que l'on reçoit et les blessures subies dans le feu de l'action ne sont rien comparés à ce qu'ils ont enduré. »

Point de presse de Marc Méthot des Sénateurs d'Ottawa

Le point de presse de l'entraîneur-chef Dave Cameron a été très émouvant.

Cameron s'est plusieurs fois interrompu, laissant le silence emplir la salle pendant qu'il réprimait des sanglots.

« Nous avions le coeur lourd depuis quelque temps. Aujourd'hui, il est transpercé, a témoigné Cameron. Mark était un être humain exceptionnel, d'une grande humilité. J'aimerais rappeler aussi que c'était un génie du hockey. Il connaissait les subtilités du jeu qui échappent à la grande majorité. Perfectionniste et travailleur acharné, il travaillait de près avec les joueurs et malgré le sérieux qu'il déployait, on entendait toujours des rires fuser autour de lui. On avait l'impression que ce n'était plus du hockey, mais de la vie, tout simplement. »

L'entraîneur a fait courir les frissons dans l'assemblée à plusieurs occasions. Notamment quand il a été question de conjuguer le deuil qu'il faut vivre et le métier qu'il faut exercer.

« Nous pouvons trouver réconfort lors des matchs et des entraînements. Parce que la patinoire est notre espace de liberté. C'est là que nous parviendrons à surmonter cette épreuve. »

Point de presse de Dave Cameron, entraîneur des Sénateurs (en anglais)

Karlsson encore absent

Comme lundi, le capitaine Erik Karlsson s'est absenté de la séance d'entraînement.

Pour une deuxième journée d'affilée, le défenseur suédois a bénéficié d'un congé thérapeutique.

Il sera toutefois à son poste au premier match, mercredi.

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L'équipe canadienne ravie de compter sur Eugenie Bouchard

Le capitaine de l'équipe canadienne de la Fed Cup, Sylvain Bruneau, ne cherche pas à comprendre les raisons qui ont incité Eugenie Bouchard à disputer le match de barrage contre la Roumanie ce week-end, et il est ravi de pouvoir compter sur elle.

Après avoir sauté son tour en février quand le Canada s'est incliné face à la République tchèque à Québec, Bouchard a confirmé seulement dimanche qu'elle serait à Montréal pour le duel éliminatoire du Groupe mondial, qui aura lieu samedi et dimanche à l'aréna Maurice-Richard.

« Je ne le vois pas d'une manière différente qu'avec n'importe quelle autre joueuse du top-10 mondial qui ne joue pas toujours en Fed Cup, a expliqué Bruneau. Simona Halep (une Roumaine classée troisième au monde) n'est pas ici. C'est toujours comme ça.

« On a été gâté parce qu'Eugenie a participé au tournoi plusieurs fois de suite et elle a peut-être habitué les gens à ça. Mais ce ne sera plus le cas et je vais être heureux de l'accueillir à chaque fois qu'elle va vouloir venir. Et lorsqu'elle ne sera pas présente, je ne porterai pas de jugement et je ne chercherai pas à comprendre pourquoi. »

Objectif Rio?

Il est facile de spéculer sur les raisons pouvant justifier la présence de Bouchard, septième raquette mondiale, à Montréal ce week-end.

D'abord, elle ne connaît pas la meilleure des séquences, n'ayant gagné que deux matchs depuis les Internationaux d'Australie. Elle a perdu dès sa première sortie à trois reprises lors des quatre derniers tournois auxquels elle a participé. La garantie de pouvoir disputer deux matchs ce week-end est donc une bonne chose pour elle, afin de reprendre confiance sous la tutelle de son nouvel entraîneur, Sam Sumyk.

De plus, sa présence à Montréal ce week-end lui permet d'être admissible pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016.

Mais Bruneau préfère ne pas penser à tout ça. Il est simplement heureux de compter sur l'une des meilleures jeunes joueuses au monde.

« Ça fait une énorme différence d'avoir Eugenie dans notre alignement, a-t-il admis. Elle a seulement 21 ans, mais elle a beaucoup d'expérience en Fed Cup. C'est notre leader, c'est notre joueuse no 1. Non seulement elle peut aller chercher des points, mais sa confiance est contagieuse. »

Bruneau a aussi bon espoir de la voir mettre de côté sa série d'insuccès.

« Elle a subi quelques défaites, mais ça vient avec le territoire, a-t-il rappelé. Espérons que le fait de jouer à Montréal, derrière une foule partisane lui offrant des conditions gagnantes, lui permettra de jouer du bon tennis. »

La jeune Françoise Abanda, 18 ans, ainsi que Sharon Fichman et Gabriela Dabrowski seront les autres représentantes du Canada.

Irina-Camelia Begu, 36e au monde, Alexandra Dulgheru, 68e, Andreea Mitu, 107e, et Raluca Olaru, 58e au monde en double, sont disponibles pour la Roumanie.

Le pays gagnant obtiendra une place en quarts de finale du Groupe mondial, l'an prochain. Le perdant chutera au sein du Groupe mondial II.

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Canadien-Sénateurs : Comme en 2013, mais pas vraiment

Sénateurs d'Ottawa (43-26-13, 99 points) c. Canadien de Montréal (50-22-10, 110 points)

Pour la deuxième fois seulement depuis le retour d'Ottawa dans la LNH, Sénateurs et Canadien s'affrontent dans les séries.

En 2013, l'animosité s'était installée dès le premier match quand Eric Gryba avait assommé Lars Eller d'un coup d'épaule. On avait entendu quelques joutes verbales entre Michel Therrien, Brandon Prust et Paul MacLean, l'entraîneur des Sénateurs à l'époque.

La rivalité qui avait tardé à s'installer, malgré la proximité géographique, est plus vivante que jamais.

Ottawa a eu le dessus cette saison contre Montréal trois fois en quatre matchs. Au total, les Sénateurs ont marqué 14 buts, dont 2 dans un filet désert, contre 9 pour le Canadien.

Les Sénateurs forment l'équipe de l'heure dans la LNH. Ils ont connu une irrésistible poussée lors des deux derniers mois de la saison.

En retard de 14 points pour une place dans les séries le 10 février, Ottawa a remporté 23 de ses 31 derniers matchs pour se qualifier in extremis.

La remontée des Sénateurs coïncide avec l'arrivée du gardien Andrew Hammond. La recrue de 27 ans a montré une fiche de 20-1-2 à ses 24 premières présences entre les poteaux.

Son taux d'efficacité de ,941 et sa moyenne de buts alloués de 1,79 sont comparables à celles de Price (,933 et 1,96). Mais là s'arrêtent les comparaisons pour l'instant. L'échantillon est trop faible.

Hammond fera ses débuts en éliminatoires dans la LNH devant un public survolté et hostile mercredi soir. Price, lui, disputera un 43e match éliminatoire. Il est considéré comme un aspirant légitime aux trophées Vézina et Hart.

À Montréal, le Tricolore a semblé perdre de la vitesse en fin de calendrier. Cela dit, le Canadien n'a perdu que 2 de ses 10 derniers matchs en temps réglementaire (5-2-3). Ottawa en a perdu le même nombre (6-2-2).

Bien que Michel Therrien répète que son équipe est jeune, les Sénateurs le sont davantage. Avec une moyenne d'âge de 26,39 ans, Ottawa est 5e dans la ligue. Montréal est 23e avec une moyenne de 27,89 ans.

Bien sûr, la présence de Sergei Gonchar (41 ans), Mike Weaver (36 ans) et Manny Malhotra (34 ans), trois réservistes, gonfle la moyenne du CH. Les jeunes du Canadien ont toutefois beaucoup d'expérience dans les éliminatoires.

Reste que les recrues des Sénateurs roulent à plein régime. Mark Stone a marqué 14 buts et amassé 21 aides dans les 31 derniers matchs des Sénateurs.

Mike Hoffman, lui, a inscrit 21 buts et 27 passes au cours de la saison. Du 10 février au 8 mars, il a maintenu une moyenne supérieure à un point par match avec 14 en 13 rencontres.

Quant au Canadien, Max Pacioretty pourrait jouer un rôle déterminant dans la série. Il a inscrit quatre des neuf buts du Canadien contre les Sénateurs cette saison.

Joueurs à surveiller
Erik Karlsson 21-45-66, +7 en 82 matchs	P.K. Subban 15-45-60, +21 en 82 matchs
Marc Methot 1-10-11, +22 en 45 matchs	Andrei Markov 10-40-50, +22 en 82 matchs
Kyle Turris 24-40-64, +5 en 82 matchs	Max Pacioretty 37-30-67, + 38 en 80 matchs
Mark Stone 26-38-64, +21 en 80 matchs	Tomas Plekanec 26-34-60, +8 en 82 matchs
Andrew Hammond 20-1-2 ,941 1,79 2 jeux blancs	Carey Price 44-16-6 ,933 1,96 9 jeux blancs

Duel précédent
2013 : Victoire des Sénateurs en 5 matchs

 

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« Je serais surpris qu'il soit là » - Therrien

Parenteau en mission

Comme la veille, Max Pacioretty a pris part à l'entraînement du Canadien mardi matin à Brossard. Sauf que le prolifique attaquant du CH ne se retrouvait sur aucun des trios formés par Michel Therrien.

En fait, il attend toujours le feu vert des médecins, a dit l'entraîneur-chef.

« Je n'ai pas eu de confirmation de l'équipe médicale comme quoi il va être de retour pour le match de demain, explique Therrien. Est-ce qu'il va y avoir une confirmation demain? Je ne le sais pas encore. Je serais surpris qu'il soit là. »

Toujours vêtu de son chandail rouge et muni de sa visière teintée, Pacioretty, qui avait renoué avec ses coéquipiers lundi, n'a pas pris part aux exercices avec contacts mardi. Et ça, même si Therrien affirme qu'il a reçu l'autorisation des médecins pour participer à un entraînement avec mises en échecs, ce qu'il n'avait pas la veille.

Ainsi, Tomas Plekanec pilotait un premier trio au centre d'Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher en vue du premier match de la série contre les Sénateurs d'Ottawa mercredi soir au Centre Bell. David Desharnais et Pierre-Alexandre Parenteau étaient toujours entourés de Devante Smith-Pelly.

À la ligne bleue, Sergei Gonchar, Greg Pateryn et Mike Weaver figuraient comme extra.

Une retraite à Mont-Tremblant

D'autre part, le CH a indiqué que Therrien et ses hommes effectueront une retraite fermée de quelques jours dans le secteur de Mont-Tremblant après le troisième match de la série à Ottawa. Comme le quatrième match n'a lieu que mercredi, l'équipe s'entraînera à Saint-Jovite mardi prochain.

« J'ai crû que ce serait bénéfique, d'un point de vue du voyagement, de demeurer dans la région de Mont-Tremblant, a expliqué Therrien. De plus, je crois que ça nous aidera à développer la chimie et à conserver notre concentration sur la tâche que nous avons à accomplir, en évitant les distractions. »

La décision de Therrien a semblé plaire aux joueurs rencontrés dans le vestiaire. « C'est bon qu'on puisse se retrouver et passer quelques jours tous ensemble », a résumé Dale Weise.

Trios du Canadien :

• Galchenyuk-Plekanec-Gallagher
• Parenteau-Desharnais-Smith-Pelly
• De La Rose- Eller-Weise
• Prust-Mitchell-Flynn

Duo de défenseurs :

• Markov-Subban
• Emelin-Petry
• Beaulieu-Gilbert

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Gonchar, la carte cachée de Therrien

Sergei Gonchar s'est présenté dans le vestiaire avec son calme habituel. Peut-être parce qu'il sait qu'il ne sera pas sur la glace mercredi à l'ouverture de la série contre les Sénateurs d'Ottawa au Centre Bell.

Michel Therrien a laissé entendre en fin de point de presse mardi que son vétéran, tout comme Mike Weaver et Manny Malhotra, sera en complet cravate lors du premier match.

Pourtant, le défenseur, qui a eu 41 ans lundi, connaît bien Ottawa. Il jouait pour les Sénateurs en 2013 lorsqu'ils ont sorti le Canadien en cinq petits matchs. Selon lui, l'équipe a beaucoup changé depuis.

« Je vois une grande différence. Ils ont bien développé leurs jeunes, raconte le Russe. Leur vitesse ne me surprend pas. Déjà quand j'étais là, ils rappelaient ces jeunes. Même s'ils ne jouaient pas beaucoup, j'ai patiné avec eux. Je savais à quel point cette équipe deviendrait rapide. »

Celui qui compte 142 buts en avantage numérique au cours de sa carrière servira d'éminence grise au Canadien.

« On l'utilise aussi beaucoup plus que les gens peuvent penser à l'interne. On va avoir des bonnes discussions sur le jeu de puissance. C'est un gars qui a gagné sa vie à être un bon quart-arrière sur le jeu de puissance », explique Michel Therrien.

Sergei Gonchar est un professionnel dans l'âme, mais il avoue qu'il pensera à son ancienne équipe au premier match de cette série. Surtout avant la première mise au jeu, car la rivalité s'est bien installée entre les deux clubs en 2013.

« Ce sera une série spéciale. Il existe une rivalité maintenant. En ce moment, nous nous concentrons sur notre préparation. Mais quand nous sauterons sur la glace, nous allons la ressentir [cette rivalité]. J'en suis sûr. »

Gonchar parle d'expérience. Il est le seul chez le Canadien à avoir déjà remporté le Saint-Graal, à avoir bu dans la Coupe Stanley. Et Therrien souhaite le voir partager son expérience.

« Il faut travailler beaucoup et fort. Il faut être patient également, estime le Russe. Tu ne gagneras pas la série en un match. Je dirais que c'est une des choses les plus difficiles à gagner dans le sport professionnel. »

Entre-temps, le vieux sage se tient prêt à sauter dans la mêlée quand on lui fera signe.

« Le jeu sera plus intense, plus robuste. Il y aura beaucoup de mises en échec. Il faut toujours être prêt. »

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L'importance de l'expérience pour le Tricolore

Michel Therrien dirigera une équipe de la Ligue nationale en séries pour un soixantième match mercredi. Son vis-à-vis, Dave Cameron, vivra son baptême.

Le pilote du Canadien a vu neiger. La prudence l'animait dans son point de presse lundi. Chaque fois qu'un journaliste lui posait une question sur les Sénateurs, Therrien offrait la même réponse.

« Je ne veux pas parler des Sénateurs, on se concentre sur ce qu'on doit faire. »

Il a bien sûr évoqué l'incroyable sprint final des Ottaviens, mais a aussi souligné le fait que chacune des 16 équipes en éliminatoires avait dûment mérité son billet.
Therrien a aussi refusé de jouer au jeu des favoris ou négligés.

« C'est le jeu des journalistes ça, on n'embarque pas là-dedans. On se concentre sur ce qu'on doit faire. Je peux vous dire qu'on est prêt pour ce défi. »

« Nous avons une équipe jeune, une équipe en transition. Mais notre noyau de joueurs a l'expérience des séries l'an passé. Ils ont vécu beaucoup d'adversité et savent à quoi s'attendre. »

L'avantage de la glace, même s'il est discutable statistiquement, pourrait aider le Canadien mercredi, selon l'entraîneur.

« Montréal, c'est la meilleure place pour les séries dans la Ligue. La province et la ville vivent au rythme du hockey. C'est le meilleur temps de l'année et les joueurs sont fébriles. »

Michel Therrien affrontera les Sénateurs pour une quatrième fois en éliminatoires. Il n'a remporté qu'une seule série.

Se rappeler de 2014, oublier 2013

Les amateurs n'ont pas oublié l'élimination du Tricolore en cinq matchs contre les Sénateurs. Les joueurs non plus.

« Je n'étais pas là et beaucoup de visages ont changé depuis 2013, mais c'est une source de motivation quand même, affirme Pierre-Alexandre Parenteau. Personne ne veut perdre deux fois en trois ans contre la même équipe. »

Quand un journaliste a demandé à Carey Price si l'échec de 2013 servait de motivation, la réponse a été claire et sans appel.

« Pas du tout, on se concentre sur le présent. »

Lars Eller, lui, ne garde aucun bon souvenir de cette sortie du Canadien en cinq matchs. Ses séries n'ont duré qu'une période, le temps de se faire assommer par une mise en échec d'Eric Gryba.

« Je ne regarderais pas trop ce qui s'est passé il y a deux ans, explique le Danois. On doit surtout regarder ce qu'on a fait l'an passé pour connaître du succès et s'en inspirer. Une fois qu'on connaît du succès, on en veut encore plus. »

Eller, qui a marqué cinq buts et huit passes lors des séries 2014, ne s'inquiète pas non plus des succès d'Ottawa contre Montréal cette année.

« L'histoire montre souvent que la saison ne veut rien dire. »

« On avait beaucoup de blessés en 2013 », rappelle Tomas Plekanec.

En plus d'Eller, Max Pacioretty, Brian Gionta et Carey Price avaient aussi raté des matchs.

Deux gardiens de 27 ans

La série mettra aux prises deux gardiens du même âge. Carey Price est né à peine six mois avant Hammond. Leur curriculum vitae en séries est toutefois à des années-lumière l'un de l'autre.

Price participera mercredi à son 43e match en séries. C'est 19 matchs de plus que l'expérience totale d'Andrew Hammond dans la LNH.

« C'est sûr que l'expérience du gardien est importante, rappelle Plekanec. Cela dit, c'est un facteur parmi tant d'autres. »

« Nous avons l'expérience des séries et nous connaissons les émotions que les joueurs vivent, explique Price, particulièrement avare de commentaires en ce lundi matin. On doit rester concentré et compliquer la vie au gardien adverse. »

Difficile de demander meilleur duel de gardien pour ce premier tour des séries.

Price reconnaît que les Sénateurs seront difficiles à arrêter, parce qu'ils jouent avec émotion et avec l'énergie du désespoir depuis le mois de février.

Reste que le joueur le plus important du Tricolore ne changerait de vestiaire pour rien au monde.

« On est un groupe tissé très serré. On aime jouer l'un pour l'autre. C'est encore plus vrai lors des séries. »

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Pacioretty retrouve ses coéquipiers

Canadien-Sénateurs : un duel très attendu

La première séance d'entraînement du Canadien en préparation à sa série contre les Sénateurs d'Ottawa a été marquée par le retour de Max Pacioretty.

Au lendemain d'une séance en solitaire de près d'une heure, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, Pacioretty s'est joint à ses coéquipiers sur la glace du complexe de Brossard lundi matin.

« Je me sens bien. Ça a été dur d'être à l'écart de ses coéquipiers, a expliqué Pacioretty devant un imposant groupe de journalistes. Je suis un plan précis et on verra demain si je réagis bien aux contacts. »

Le reportage de Diane Sauvé

Max Pacioretty et Michel Therrien n'ont pu confirmer si l'attaquant sera de la formation pour le premier match mercredi.

« On veut rien précipiter, dit Pacioretty. Le succès de mon jeu passe par la confiance. Je dois être remis à 100% pour être un joueur efficace. »

« On va le prendre quand il sera prêt, a répondu laconiquement Michel Therrien. Que ce soit mercredi, vendredi ou dimanche. Je vous assure qu'il ne jouera pas tant qu'il ne sera pas prêt. »

Prochaine étape, les contacts

Le 67 portait un maillot rouge, ce qui en principe lui ouvrait la porte aux contacts physiques. L'entraînement était toutefois entièrement consacré aux unités spéciales, ce qui fait que les contacts ont été rares.

D'ailleurs, les médecins ne lui ont pas encore donné le feu vert pour encaisser des mises en échec.

Pacioretty portait aussi une visière teintée qui laissait présumer qu'il est peut-être encore ennuyé par les éclairages trop intenses, un symptôme lié à une commotion cérébrale.

Il a remis les pendules à l'heure en s'amusant de la réaction des journalistes. « J'ai décidé de porter cette visière simplement parce que ça me donne un air branché. »

« Les Sénateurs méritent amplement d'être dans les séries » - Michel Therrien

Il a toutefois refusé, lui aussi, de préciser la nature de sa blessure.

« À ce moment-ci de la saison, je suis obligé de vous dire que c'est une blessure au haut du corps, a dit l'Américain. Je ne veux pas donner des informations à l'adversaire, alors je m'en tiendrai à ça. Cela dit, je vous confirme que les traitements sont positifs. »

Sans rancune envers Kulikov

Max Pacioretty n'en veut aucunement à Dmitry Kulikov qui lui a asséné la mise en échec le 5 avril. Il a visionné une vidéo de l'incident.

« J'avais seulement un patin sur la glace et j'étais en déséquilibre quand il m'a frappé. C'est de la malchance parce que Kulikov n'est pas un joueur vicieux. Ça arrive. »

Peter Mansbridge, journaliste-présentateur à CBC, s'entretient avec Carey Price (en anglais).

Dans le vestiaire, les coéquipiers de Pacioretty se réjouissaient bien sûr de son retour à l'entraînement.

« C'est réconfortant de le voir de retour, a dit Pierre-Alexandre Parenteau. C'est notre meilleur attaquant, on ne peut pas demander mieux de le revoir en santé. Je ne suis pas surpris de le revoir si rapidement, c'est un joueur reconnu pour sa résistance et sa capacité de récupérer rapidement. »

(Avec la collaboration d'Antoine Deshaies)

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Michalek de retour au premier match contre le Canadien

Milan Michalek, absent depuis le 21 mars en raison d'une commotion cérébrale, reviendra au jeu pour le premier match contre le Canadien.

Milan Michalek, absent depuis le 21 mars dernier en raison d'une commotion cérébrale, s'est entraîné lundi matin à aux côtés de Mika Zibanejad et de Bobby Ryan. On le verra dans la formation mercredi. Il prendra la place de Zack Smith.

Chris Neil est également prêt à revenir dans le feu de l'action, mais Dave Cameron ne compte pas l'utiliser. Le rugueux attaquant de 35 ans s'etait fracturé le pouce gauche lors d'un combat le 14 février dernier.

Une absence notable, celle du capitaine Erik Karlsson. Le défenseur avait reçu une journée de congé thérapeutique.

Réactions d'Andrew Hammond, Jean-Gabriel Pageau et Dave Cameron

Andrew Hammond sera évidemment le gardien des Sénateurs et il était le centre d'attraction dans le vestiaire après l'exercice. 

« C'est évidemment excitant de se retrouver en séries, mais nous sommes en mode "éliminatoires" depuis deux mois, a commenté Hammond, l'un des grands responsables de la présence des Sénateurs en séries. Ça ne changera pas beaucoup notre approche. Pour ma part, je dois continuer à ne pas me laisser distraire, comme j'ai réussi à le faire jusqu'ici. »

L'entraîneur-chef Dave Cameron a reconnu que même si son équipe est engagé depuis deux mois dans une course contre la montre, les choses ne seront pas tout à fait les mêmes à compter de mercredi.

« La présence médiatique, l'intérêt accru des partisans, tout ça augmente le niveau d'énergie et d'émotion. Et il n'y a rien de plus ardue qu'une série de premier tour éliminatoire. Tout le monde est gonflé à bloc et personne ne ressent encore l'usure qui se manifeste plus tard en séries. »

Quant à l'incidence que pourraient avoir les succès des Sénateurs (trois victoires, une défaite) contre le Canadien cette saison, Cameron a refusé de servir aux scribes une réponse toute faite.

« Je ne pense pas que c'est un facteur important, mais ça nous donne sûrement confiance en nos chances », a lancé l'entraîneur.

À noter que la recrue Mark Stone a été choisie la troisième étoile de la dernière semaine de la saison dans la LNH.

Sans surprise, la direction de l'équipe a annoncé que tous les billets pour le premier tour éliminatoire avaient trouvé preneurs.

Les trios des Sénateurs à Kanata :

MacArthur-Turris-Stone
Michalek-Zibanejad-Ryan
Condra-Pageau-Lazar
Hoffman-Legwand-Chiasson
Smith, Neil, Green.

Les duos de défenseurs :

Méthot-Cowen
Wiercioch-Ceci
Borowiecki-Gryba
Karlsson (congé)

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« Le ménage ne fait que commencer » - Brendan Shanahan

Les congédiements de l'entraîneur-chef, Peter Horacek, et du directeur général, Dave Nonis, ne marquent que le début du grand ménage chez les Maple Leafs de Toronto.

C'est ce qu'a laissé entendre lundi après-midi le président de l'équipe, Brendan Shanahan, qui rencontrait les médias torontois pour expliquer sa décision et parler de la suite des choses.

D'entrée de jeu, Shanahan a donné une indication des changements à venir.

« Durant cette saison difficile, j'ai reconnu qu'il y aurait des changements. Nous avons toujours l'intention de bâtir une équipe qui peut gagner la Coupe Stanley. »

Reportage de Jean-François Poudrier

Après avoir publiquement remercié Nonis et Horacek pour leurs services rendus et les partisans les Maple Leafs pour leur soutien, Shanahan a renchéri sur son plan pour raviver son équipe.

« Au fur et à mesure que la saison avançait, il est devenu de plus en plus clair qu'il nous faudrait y aller avec des choix profonds. Mon premier geste concret : l'embauche de Mark Hunter, qui a observé le fonctionnement interne et notre façon de dépister le talent. »

Toutes les options ouvertes

Shanahan a refusé de définir le portrait-robot de celui qui sera le prochain directeur général.

« Je ne veux pas éliminer qui que ce soit. Nous avons plusieurs bons candidats. Je cherche quelqu'un qui partage notre vision. La pression est grande quand on joue à Toronto, mais les récompenses aussi. »

Réactions de Jonathan Bernier et Stéphane Robidas

Shanahan a été très clair sur son évaluation de la saison de misère que viennent de connaître les Leafs. « Les joueurs en tant que groupe n'ont pas fait le travail. Les changements d'hier ne sont que le début et tout le monde dans ce vestiaire comprend ça. »

Shanahan a précisé qu'il n'avait aucune intention de cumuler les postes de président et de directeur général.

Pour lui, il n'y a pas de recette magique. « Le succès et les traditions gagnantes se bâtissent par le biais du repêchage, du développement et de la patience. Rester fidèle à ce plan représente le vrai défi. Il n'y a pas de raccourcis vers le succès », a conclu Shanahan.

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Les Blue Jays perdent leur match inaugural à Toronto

Les Rays ont marqué deux fois sur des buts sur balles de R.A. Dickey et cela a suffi pour gâcher le match inaugural des Blue Jays à la maison, lundi. Tampa Bay a défait Toronto 2 à 1.

Dickey a fait cadeau des points en quatrième, avec deux buts sur balles quand les buts étaient remplis.

À la manche suivante, Kevin Pillar a frappé un double et Devon Travis l'a poussé au marbre avec un simple. Les Jays allaient toutefois en rester là.

Jake Odorizzi (2-0) a limité Toronto à un point et deux coups sûrs en huit manches, puis Brad Boxberger a récolté son troisième sauvetage de la saison.

« Il place bien ses lancers, a dit le gérant des Blue Jays John Gibbons, à propos d'Odorizzi. Son bras est bon. Il est irrégulier dans l'emplacement de ses tirs, mais d'une façon efficace. Il a aussi un bon changement de vitesse qu'il a commencé à développer l'an dernier. Il n'est pas commode du tout. »

Dickey (0-1) a permis cinq buts sur balles en six manches, cédant deux points et trois coups sûrs. Il a retiré six frappeurs sur des prises.

Avant la rencontre, les anciens cogneurs George Bell et Carlos Delgado ont pris part à une cérémonie soulignant le troisième Bâton d'argent de Jose Bautista.

Le match a attiré une salle comble de 48 414 personnes au Rogers Centre.

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Le Canada pourra compter sur Bouchard à la Fed Cup

Eugénie Bouchard a confirmé dimanche se présence au sein de l'équipe canadienne pour la prochaine étape du tournoi de la Fed Cup à Montréal.

Le Canada affrontera la Roumanie les 18 et 19 avril prochains dans une rencontre de barrage pour le Groupe mondial à l'aréna Maurice-Richard. 

L'annonce a été faite par Tennis Canada. Eugénie Bouchard avait raté le dernier rendez-vous des Canadiennes à la Fed Cup contre la République tchèque, suscitant ainsi plusieurs critiques négatives à son égard. 

« Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur Eugenie pour la prochaine rencontre de la Fed Cup, a déclaré le capitaine Sylvain Bruneau. Elle est une grande leader et une pierre angulaire de notre équipe. Le fait de pouvoir miser sur notre joueuse la mieux classée et de jouer à la maison est un avantage notable qui nous a bien servis en 2014. »

L'an dernier, Bouchard a grandement aidé le Canada à se tailler une place au sein du Groupe mondial pour la première fois de son histoire. En effet, elle a conservé une fiche parfaite de deux victoires en autant de matchs contre la Serbie, ne concédant que quatre jeux à ses adversaires. Puis, en avril dernier, elle s'est de nouveau montrée intraitable en produisant deux points contre la Slovaquie.

Son absence en février avait fait très mal aux Canadiennes qui s'étaient inclinées 4-0 contre les Tchèques. 

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Purge à Toronto, les Leafs congédient Nonis et Horachek

Les Leafs congédient Nonis et Horachek

Les Maple Leafs de Toronto ont remercié leur directeur général Dave Nonis et l'entraîneur-chef par intérim Peter Horachek dimanche.

Kyle Dubas, directeur général adjoint, et Mark Hunter, directeur du personnel des joueurs, assureront provisoirement la relève au poste de directeur général.

Steve Spott, Chris Dennis et Rick St-Croix, trois entraîneurs adjoints, ont également été congédiés. Steve Kasper, directeur du recrutement professionnel, et Jim Hughes, directeur du développement des joueurs, ont connu le même sort.

Le président Brendan Shanahan demeure en poste. Il s'adressera d'ailleurs à la presse pour expliquer sur ces décisions et faire le bilan de la saison lundi.

Les Leafs congédient Nonis et Horachek

Les Leafs ont conclu, face au Canadien samedi, une autre saison de misère. Ils n'ont remporté que 30 de leurs 82 matchs et ont terminé au 27e rang du classement général. Ils ratent ainsi les séries éliminatoires pour la 9e fois dans les 10 dernières saisons. Ils ont accumulé 68 points, leur pire total depuis 1996-1997. 

Horachek aura eu une demi-saison pour se faire valoir, mais sa désignation d'entraîneur-chef par intérim après le congédiement de Randy Carlyle en janvier n'aura qu'empiré le cas des Leafs. Avec Horachek aux commandes, les Leafs n'ont remporté que 9 matchs sur 42.

Nonis quitte le navire après trois saisons comme directeur général. Il avait pris la relève de Brian Burke à l'aube de la saison écourtée en 2013. C'est d'ailleurs la seule fois où les Leafs ont atteint les séries dans la dernière décennie. 

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Parenteau salive à l'idée de vivre ses premières séries à Montréal

Pierre-Alexandre Parenteau salive à l'idée de vivre ses premières séries à Montréal

Pierre-Alexandre Parenteau a vécu les dernières séries éliminatoires à Montréal comme spectateur,  Cette fois-ci, il sera sur la glace plutôt que dans les estrades du Centre Bell lorsque les Sénateurs seront les visiteurs à Montréal.

Le Québécois de 32 ans a réalisé son rêve d'enfance l'automne dernier en portant l'uniforme du Canadien. Aujourd'hui, il a hâte de vivre la fièvre des séries qui frappera Montréal de plein fouet dans les prochains jours.

« Ça va être quelque chose d'incroyable, estime Parenteau. J'ai vraiment hâte de vivre ça avec mes coéquipiers et les autres joueurs québécois qui sont dans l'équipe. On en parle souvent. Depuis un mois, on en parle à chaque jour. Ils me disent que c'est la chose la plus intense qu'ils ont vécue. »

David Desharnais est le premier à rappeler à son compatriotre qu'il en aura pour son argent durant son expérience du printemps à Montréal.

« J'ai bien hâte qu'il le vive par lui-même, précise Desharnais. Parce que peu importe ce que je vais lui dire, il ne sera pas prêt à ça. »

L'entreveue de Diane Sauvé avec Pierre-Alexandre Parenteau

Pierre-Alexandre Parenteau a un souvenir précis de la conquête de la Coupe Stanley par le Canadien en 1993.

« Mon plus beau souvenir, c'est 1993, avoue l'attaquant du Canadien. J'avais 10 ans et je me souviens où j'étais quand ils ont gagné. De la première, de la deuxième et de la troisième ronde. J'habitais chez mes parents à Ste-Julie, chez mes parents, on était dans la cave et on écoutait ça. »

La série entre les Sénateurs et le Canadien commencera mercredi à Montréal. 

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Jordan Spieth héroïque à Augusta

Jordan Spieth est non seulement le champion du tournoi des Maîtres 2015, il est aussi devenu dimanche le premier golfeur à abaisser son pointage à -19 à Augusta. Le Texan a cependant complété le tournoi à -18 en raison d'un bogey au dernier trou.

Spieth a ramené une carte de 70 (-2) lors de la ronde finale, ce qui a lui a permis de devancer par quatre coups Justin Rose et Phil Mickelson. 

« C'est la semaine la plus incroyable de ma vie, a dit Spieth. Je suis encore un peu sous le choc. »

C'est un oiselet au 15e trou qui lui avait permis d'atteindre le plateau magique des 19 coups sous la normale. Le golfeur de 21 ans réussissait alors à faire ce que Tiger Woods, au même âge en 1997, n'avait pu accomplir lors de sa première victoire sur ce célèbre parcours. Woods avait gagné le tournoi à -18 mais sans pouvoir retrancher un 19e coup à la normale.  

Détenteur d'une priorité de quatre coups sur Justin Rose, Spieth n'a jamais donné espoir à son partenaire de jeu lors de la ronde finale. 

Rose, auteur d'une 4e ronde de 70, termine le tournoi à -14, à égalité avec Phil Mickelson qui a joué 69. C'est la 10e fois de sa carrière que Mickleson termine au 2e rang d'un tournoi du Grand Chelem.

Le numéro un mondial Rory Mcllroy a connu une dernière journée digne de sa réputation. L'Irlandais du Nord a retranché six coups à la normale (66) pour un pointage final de -12.

« Ce qu'il a accompli est vraiment impressionnant, a affirmé Mcllroy. C'est bon pour notre sport. Je suis convaincu qu'il gagnera plusieurs autres tournois majeurs. »

Spieth, dont la performance lui permet de se hisser au 2e rang mondial, est le premier golfeur depuis Raymond Floyd en 1976 à mener le tournoi des Maîtres de bout en bout. 

Il détient aussi le record du plus grand nombre d'oiselets pendant un tournoi des Maîtres (28). 

Tiger Woods n'a pas connu une dernière ronde à la hauteur de ses attentes. Il a joué 73 (+1) et termine le tournoi avec une fiche de -5, 13 coups derrière Spieth. 

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Les Sabres congédient Ted Nolan

Ted Nolan n'est plus l'homme de confiance des Sabres de Buffalo. L'entraîneur-chef de la pire équipe de la LNH a été congédié dimanche.

Le directeur général Tim Murray avait pourtant consenti à Nolan un contrat de trois ans à l'aube de la nouvelle saison devenue un autre cauchemar pour les Sabres.

Buffalo a conservé une fiche de 23-51-8 et terminé au 30e et dernier rang de la LNH pour une deuxième année d'affilée.

Nolan avait dirigé les Sabres pendant les 20 derniers matchs de la saison 2013-2014 à la demande du propriétaire Terry Pegula qui souhaitait son retour à Buffalo.

Il avait été auparavant l'entraîneur des Sabres pendant deux saisons et avait même gagné le trophée Jack-Adams remis au meilleur entraîneur de la LNH en 1997.

Son adjoint Danny Flynn perd lui aussi son emploi tandis que les deux autres alliés de Nolan derrière le banc, Bryan Trottier et Tom Coolen, n'obtiendront pas de renouvellement de contrat.  

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Boston éliminé, Pittsburgh en séries à l'arraché

Les Penguins de Pittsburgh ont blanchi les Sabres de Buffalo samedi et du même coup provoqué l'élimination des Bruins de Boston.

Le blanchissage de Marc-André Fleury, son 10e de la saison, est survenu au bon moment parce que son équipe avait besoin de cette victoire pour s'assurer de la 8e place dans l'Association Est. Brandon Sutter a marqué les deux buts des Penguins qui joueront contre les Rangers de New York au premier tour.

Les Bruins ont subi un revers de 3 à 2 en tirs de barrage à Tampa Bay. Ils savaient déjà avant la fin de la rencontre qu'ils ne pouvaient plus éviter l'élimination. 

C'est la première fois depuis la saison 2006-2007 que les Bruins ne participent pas aux séries. 

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Les 200 coups de Spieth

Jordan Spieth ne laisse personne lui souffler dans le cou au tournoi des Maîtres même si Justin Rose, Phil Mickelson et Tiger Woods ont démontré qu'ils avaient encore de bons trucs dans leur sac à Augusta.

L'Américain de 21 ans, détenteur d'une priorité record de cinq coups à la mi-tournoi, n'a que légèrement ralenti la cadence. Spieth a ramené une carte de 70 (-2) qui lui procure un coussin de quatre coups sur Justin Rose. Il a commis son premier véritable faux pas de la compétition au 17e trou lorsqu'il a dû se contenter d'un double bogey après avoir atteint un pointage cumulatif de -18 au trou précédent. Après 54 trous, Spieth montre donc une fiche de -16 et détient maintenant le record pour le plus petit nombre de coups (200) de l'histoire tournoi des Maîtres après trois rondes. 

Justin Rose, qui accompagnera Spieth lors de la ronde finale, s'est invité tardivement parmi les meneurs. L'Anglais a réussi cinq oiselets lors des six derniers trous pour terminer la journée avec une carte de 67 (-5) et un pointage de -12 pour le tournoi. 

Troisième avec une fiche -11, Phil Mickelson s'était rapidement rapproché du meneur en réussissant trois oiselets d'affilée entre le 2e et le 4e trou. Tout comme Rose, il a terminé la troisième ronde avec un pointage de 67 (-5). Charley Hoffman occupe le quatrième rang à -10 après un effort louable de 71 (-1) lors de la troisième ronde. 

Woods est en forme

Accusant 10 coups de retard après deux rondes, Woods a lui aussi réussi trois oiselets de suite au début de la troisième ronde ( 2e, 3e et 4e trou). Woods a joué 68 (-4) et sa fiche cumulative de -6 est identique à celle de Rory Mcllroy. L'Irlandais du Nord a lui aussi ramené une carte de 68 samedi..Le quadruple champion du tournoi des Maîtres et le joueur classé numéro un au monde formeront une paire dimanche. 

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Le Canadien bat Toronto et jouera contre Ottawa en séries

Le Canadien est champion de sa division et jouera contre les Sénateurs au premier tour des éliminatoires. Une victoire de 4 à 3 en tirs de barrage contre les Maple Leafs, samedi, a confirmé la confrontation entre Montréal et Ottawa

Alex Galchenyuk et David Desharnais ont déjoué Jonathan Bernier en fusillade pour confirmer le gain du Tricolore, le 44e de Carey Price cette saison. 

Le Canadien n'avait besoin que d'un seul point à son dernier match pour devancer le Lightning de Tampa Bay. Ce qu'il avait déjà accompli avant la début de la prolongation.

Montréal a perdu ses trois dernières parties contre Ottawa, l'équipe de l'heure dans la Ligue nationale de hockey. Le gardien Andrew Hammond, grand responsable de la remontée au classement des Sénateurs, a d'ailleurs remporté son premier match en carrière dans le circuit Bettman le 18 février contre le Canadien, un gain de 4-2 dans lequel le Hamburglar avait réalisé 44 arrêts. Montréal a une fiche d'une victoire et trois défaites contre les Sénateurs cette saison.

En 2013, les Sénateurs avaient éliminé le Canadien en cinq parties au premier tour éliminatoire. Le gardien Craig Anderson avait été phénoménal devant le filet des Sénateurs. 

Outre la série Montréal-Ottawa, les Rangers se mesureront aux Penguins, le Lightning affrontera les Red Wings et les Capitals se frotteront aux Islanders.

Le match contre les Leafs

Carey Price a été surpris par Phil Kessel en début de rencontre. L'attaquant des Maple Leafs a contourné le filet avant de tromper le gardien du Canadien qui n'a pas paru alerte sur le jeu.

À l'autre bout de la patinoire, à peine 16 secondes plus tard, une sortie hasardeuse de Jonathan Bernier a coûté un but aux Torontois. La passe imprudente devant le filet du gardien des Leafs s'est retrouvée sur la palette du bâton de David Desharnais qui a aussitôt provoqué l'égalité.

Casey Bailey a ensuite vécu le moment le plus heureux de sa carrière dans la Ligue nationale. Il a marqué son premier but en faisant dévié un tir.

Moins d'une minute après le début de la deuxième période, Thomas Plekanec a inscrit son 26e but de la saison, mais Tyler Bozak n'a pas tardé a redonner une avance d'un but à son équipe.

Puis, juste avant que les deux équipes ne rentrent au vestiaire, Jacob De La Rose a inscrit le but égalisateur. Il restait à peine 8 secondes à écouler au cadran. 

En troisième période, Brendan Gallagher pensait avoir marqué le 4e but du Canadien mais l'arbitre lui a refusé parce qu'il jugeait que le petit attaquant était coupable d'obstruction envers le gardien Jonathan Bernier. Il a fallu attendre la séance de tirs barrage pour faire un maître. 

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« La vraie saison va commencer » - David Desharnais

Michel Therrien a préféré ne pas trop parler des Sénateurs, premiers adversaires du Canadien en séries, mais David Desharnais a bien résumé l'état d'esprit qui règne dans le vestiaire de son équipe. 

« La vraie saison va commencer, a-t-il dit. Ce sera difficile contre les Sénateurs mais ça l'aurait été contre une autre aussi. Il y a de la parité. »

L'entraîneur du Canadien, lui, a insisté sur le brio de son équipe durant la saison.

« Je suis fier de la constance de mes joueurs, a affirmé avec conviction Therrien. Carey Price nous a aidés, mais nous sommes quand même une équipe en transition avec plusieurs jeunes joueurs. La série contre les Sénateurs sera exigeante. Ils méritent amplement leur place en séries mais ce soir, je vais me concentrer sur la saison. Nous aurons amplement le temps de reparler des éliminatoires. »

Michel Therrien est aussi devenu le premier entraîneur du Canadien depuis Pat Burns à remporter 50 amtchs. Un exploit dont il n'avait pas été informé avant sa rencontre avec les journalistes.

« Je suis à court de mots », a-t-il simplement dit. Il avait auparavant insisté sur la difficulté pour une équipe de gagner tant de matchs dans une division si forte, 

« Trois équipes dans notre division ont gagné 50 matchs et les Sénateurs ont obtenu 99 points. Il faut donner crédit aux joueurs. »

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De gros ennuis à Houston pour l'Impact

Si l'Impact de Montréal enchaîne les succès en Ligue des Champions de la CONCACAF, il semble avoir les mêmes ennuis que la saison dernière en MLS.

L'Impact s'est incliné 3-0 face au Dynamo, samedi à Houston, et il n'a toujours pas gagné sur les pelouses adverses en championnat depuis le 8 septembre 2013.

L'Impact (0-2-2) a inscrit seulement deux buts en MLS cette saison et n'a pas été particulièrement menaçant dans le tiers offensif, se contentant de seulement cinq tirs cadrés.

Giles Barnes, à la 15e minute, ainsi que Ricardo Clark et Rob Lovejoy en deuxième demie ont fourni l'offensive du Dynamo (2-2-2), qui avait inscrit seulement deux buts lors de ses cinq premiers matchs cette saison.

L'entraîneur de l'Impact Frank Klopas avait décidé d'envoyer principalement ses joueurs réguliers dans la mêlée même si son équipe retournait sur le terrain seulement quatre jours après un match éprouvant au Costa Rica en demi-finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF. Le capitaine Patrice Bernier avait obtenu un premier départ cette saison comme milieu de terrain défensif.

Par ailleurs, l'Impact a remis son match de samedi prochain face au Fire de Chicago au 23 septembre, ce qui signifie qu'il disputera sa prochaine rencontre seulement le 22 avril. Il s'agira alors du match aller de la finale de la Ligue des Champions de la CONCACAF contre Club América, à l'Estadio Azteca de Mexico.

Tendance renversée

Contrairement à ce à quoi la troupe de Klopas nous avait habitué cette saison, c'est l'Impact qui a dominé la possession en première demie. Le Dynamo a toutefois obtenu les plus belles occasions en contre-attaque.

Après une belle occasion ratée par le milieu de terrain montréalais Andrés Romero à la 10e minute, le Dynamo a ouvert le pointage à la 15e minute. Lors d'un coup franc près de la ligne de touche, Brad Davis a rejoint Barnes qui a battu Victor Cabrera au ballon et Barnes a dévié la frappe dans le petit filet du côté éloigné.

L'Impact a continué à contrôler le jeu, mais il a dû se contenter de quelques frappes imprécises.

Barnes a obtenu une occasion en or de doubler l'avance du Dynamo à la 41e minute quand il a filé seul sur le flanc droit. Il a tenté de lober le ballon par-dessus le gardien Evan Bush, mais sa frappe a raté la cible.

L'Impact a ensuite cogné à la porte deux fois tôt en deuxième demie, mais le gardien Tyler Deric a d'abord stoppé la frappe de Jack McInerney sur un angle serré à la 50e minute, puis le coup franc de Bernier est passé tout juste par-dessus le filet à la 58e minute.

Le Dynamo a ensuite confirmé son emprise sur le résultat avec des salves productrices à la 72e et à la 80e minute.

Clark a inscrit le deuxième des locaux quand il a glissé le ballon entre les jambes du défenseur Bakary Soumare à l'entrée de la surface. Il l'a récupéré derrière le défenseur et avant qu'Eric Alexander n'intervienne et il a pu déjouer Bush.

Lovejoy a ensuite enfoncé un dernier clou dans le cercueil de l'Impact en marquant son premier but en carrière dans la MLS à l'aide d'une frappe parfaite à l'approche de la surface de réparation.

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Pospisil, le meilleur Canadien en double... malgré lui

Une page de la grande histoire du tennis canadien s'est tournée lundi matin. Pour la première fois depuis le 20 novembre 2000, Daniel Nestor n'est pas le Canadien le mieux classé en double sur le circuit de l'ATP.

À la plus récente publication du classement, Vasek Pospisil occupait le 5e rang, deux unités devant Daniel Nestor. La dernière fois que le roi du double de 42 ans avait cédé son trône national, c'était à Sébastien Lareau, il y a plus de 14 ans.

En fait, Nestor avait dépassé Lareau quelques mois après leur triomphe aux Jeux de Sydney.

« C'est spécial pour moi, a admis Pospisil en entrevue à Radio-Canada. Daniel est une légende du double depuis des années. Je suis surpris d'atteindre ce classement si rapidement parce que le double est loin d'être ma priorité. »

Le reportage d'Antoine Deshaies

En fait, cette montée vers le sommet du classement s'est amorcée à Wimbledon l'été dernier un peu par hasard. L'Américain Jack Sock, aujourd'hui 46e mondial en simple, lui a demandé de faire équipe.

« Il m'a envoyé un texto. On ne se connaissait pas, mais dès notre premier match tout a cliqué. Notre jeu se complète bien. Je suis à l'aise au filet et j'aime couvrir du terrain. Sock, lui, sert bien et possède l'un des meilleurs coups droits du circuit. Et le plus important? On s'amuse sur le terrain. »

Contre toute attente, ils ont gagné Wimbledon. Puis en mars, ils ont gagné le prestigieux Masters d'Indian Wells en Californie avant d'atteindre la finale à Miami, deux tournois de la même envergure que la Coupe Rogers.

Entrevue avec Vasek Pospisil

Le simple dans la mire

Mais ne comptez pas sur Pospisil pour imiter Daniel Nestor et devenir un spécialiste du double. Pas maintenant du moins. À 24 ans, le Britanno-Colombien dit consacrer toutes ses énergies au simple, sa priorité. Il occupe présentement le 59e rang au classement mondial.

« Je m'y concentre à 100 %, a répété plusieurs fois Pospisil au court de l'entretien. Je ne m'entraîne jamais en double. Je n'hésiterais pas à me retirer d'un tournoi en double si je connaissais du succès en simple au même moment. »

Reste que Pospisil reconnaît les retombées bénéfiques de ses succès en double.

« Je joue en double parce que ça m'aide en simple, affirme le joueur de tennis. C'est une façon de m'entraîner, surtout au filet où je voulais être plus agressif. Ça me permet aussi d'améliorer mes retours de service. Chaque minute passée sur le terrain vise à améliorer mon simple. Il y a toujours des éléments de jeu à améliorer. »

Objectif gagner un titre en simple

Vasek Pospisil a gagné 8 de ses 16 matchs en simple depuis le début de l'année. Pourtant, il estime être un bien meilleur joueur qu'au début de 2014. Il était à ce moment 25e du monde.

Mais l'année 2014 a été marquée par les blessures, au dos notamment. Le joueur de 24 ans touche du bois pour l'instant. Il est en santé.

Pospisil ne manque pas de régularité. Il n'a pas perdu un seul match cette année contre les joueurs moins bien classés que lui. Quatre de ses huit défaites sont d'ailleurs survenues contre des joueurs classés parmi les dix premiers.

« Je joue bien ces temps-ci, mais j'ai souvent des tirages difficiles. Je dois juste être patient et continuer à m'améliorer. J'aimerais gagner un premier titre en simple d'ici la fin de l'année. Je suis passé près l'an dernier à Washington (défaite en finale contre Raonic). »

Et pourquoi pas à Montréal au mois d'août. Que ce soit en Coupe Davis ou à la Coupe Rogers, Pospisil carbure aux encouragements d'un public partisan.

« J'aime me servir de l'énergie de la foule. »

Et il lui rend bien. Pospisil avait conquis le cœur des Montréalais en atteignant la demi-finale en 2013. Sa fougue, son sourire et surtout son jeu avait fait bonne impression.

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Les Penguins encaissent un 5e revers de suite

John Tavares a brisé l'égalité avec son 37e but de la saison tôt en troisième période et les Islanders de New York ont défait les Penguins 3-1, vendredi, à Pittsburgh.

Tavares a déjoué Marc-André Fleury sur un retour de tir et Michael Grabner a ajouté son huitième de la saison avec moins de quatre minutes à écouler, aidant les Islanders à améliorer leur position au classement.

Les Islanders sont maintenant assurés de terminer dans le pire des cas au troisième rang de la Division métropolitaine. Ils affronteront les Capitals de Washington au premier tour des séries éliminatoires.

Jaroslav Halak a effectué 37 arrêts devant le filet des Islanders.

Rob Scuderi a inscrit un premier but en plus de deux ans pour les Penguins, qui ont toutefois gaspillé une occasion de s'assurer d'une place en éliminatoires pour une neuvième saison de suite. Les Penguins peuvent toujours confirmer leur place dans le tournoi printanier de plus d'une manière, mais la plus simple serait avec une victoire face aux Sabres de Buffalo, samedi.

« C'est pour ça que nous jouons 82 matchs, afin de savoir quelles sont les meilleures équipes à la fin de la saison, a dit l'attaquant des Penguins Patric Hornqvist. Nous avons un match important demain (samedi) et tout le monde sera gonflé à bloc. Un match sans lendemain. J'ai hâte. »

Les Islanders peuvent toujours grimper au deuxième rang de leur division et obtenir l'avantage de la patinoire lors du premier tour éliminatoire grâce à une victoire face aux Blue Jackets de Columbus samedi, ainsi qu'une défaite des Capitals face aux Rangers de New York.

Peu importe, les Islanders seront de la danse. C'est loin d'être certain dans le cas des Penguins.

Il s'agit d'un scénario qui paraissait impossible il y a un mois, mais les Penguins ont un dossier de 3-9-2 à leurs 14 derniers matchs. Un jour après avoir été élu joueur par excellence par ses coéquipiers, Fleury a stoppé 23 tirs, mais les Penguins ont continué de connaître des problèmes à l'attaque. Ils ont inscrit seulement 11 buts à leurs sept dernières rencontres à domicile.

Casey Cizikas a été l'autre buteur des Islanders. Il a fait mouche en deuxième période, quelques instants après que les arbitres eurent déterminé que Halak avait empêché la rondelle de franchir la ligne des buts quand Patric Hornqvist avait frappé à la porte.

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Jordan Spieth bat un record vieux de 39 ans à Augusta

Toujours aussi dominant, l'Américain Jordan Spieth a établi non pas une, mais deux nouvelles marques, vendredi, au Tournoi des maîtres.

D'abord, son score de 130 (-14) après deux parcours est le meilleur jamais réalisé sur le mythique terrain d'Augusta. Du coup, le golfeur de 21 ans a brisé le record de 131 que Raymond Floyd avait réalisé en 1976.

Puis, personne dans l'histoire du golf n'a affiché pareil différentiel (-14) après deux parcours dans un tournoi du grand chelem.

« C'est vraiment cool, a déclaré Spieth, qui a enchaîné avec une carte de 66, vendredi, après sa spectaculaire ronde de 64 la veille. Chaque fois que tu établis un record, c'est cool, mais de le faire ici, c'est pas mal incroyable. »

Le record de Tiger Woods de -18 pour les quatre jours au Tournoi des maîtres, établi en 1997... à 21 ans aussi, est maintenant à la portée de Spieth.

Cette année-là, Woods avait décroché le veston vert pour devancer son plus proche rival par 12 coups.

Vendredi, Spieth a accentué son avance avec des oiselets aux 2e, 5e, 8e, 10e, 13e et 15e trous, sans commettre aucun boguey, pour remettre une carte de 66, deux coups de plus que celle de la veille.  Il a disputé son deuxième parcours en compagnie du Suédois Henrik Stenson (+2) et de son compatriote Billy Horschell (+4).

Spieth détient cinq coups d'avance sur son plus proche poursuivant, l'Américain Charley Hoffman (-9), auteur d'un 68 vendredi.

Justin Rose (67), Dustin Johnson (70) et Paul Casey (69) suivent à égalité au 3e rang avec des fiches de -7. Phil Mickelson(70) est seul au 6e rang à -6

Tiger Woods a amélioré son sort. Il a commencé son second parcours avec un oiselet d'entrée de jeu et en a ajouté trois autres aux 7e, 8e et 11e trous. Il pointe à -2 après avoir joué +1 jeudi.

Rory McIlroy est aussi à -2 après avoir joué la normale 71, vendredi, tout comme le champion en titre Bubba Watson (-2), qui aura également fort à faire pour réduire l'écart qui le sépare du meneur.

Le Canadien Mike Weir (+19) a connu un autre journée atroce avec une carte de 81 qui s'est ajoutée à son 82 de jeudi. Son compatriote Corey Conners (+5) a terminé sa journée de travail avec trois oiselets à ses quatre derniers tours, mais ce ne fut pas suffisant lui non plus pour décrocher un billet pour le week-end.

La journée de vendredi a aussi marqué le chant du cygne pour le vétéran Ben Crenshaw. Après une ronde de 91, jeudi, le Texan a joué 85 vendredi. Malgré un cumulatif de 176, le double vainqueur du Tournoi des maîtres a eu droit à une chaleureuse ovation sur le 18e vert.

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Price pour une 44e victoire

« On va essayer de finir le plus haut possible » - Michel Therrien

Au lendemain de la victoire en prolongation du Canadien contre les Red Wings de Détroit, Michel Therrien n'a apporté aucun changement à sa formation, vendredi, à l'entraînement matinal à Brossard.

Ainsi, Manny Malhotra alternait au centre du quatrième trio avec Torrey Mitchell.

Tom Gilbert, qui subit des traitements pour une blessure au haut du corps, et Max Pacioretty étaient absents. L'entraîneur-chef a indiqué que le défenseur fera le voyage à Toronto, mais pas le meilleur attaquant du club. L'état de santé de Gilbert sera réévalué quotidiennement.

Carey Price, qui a établi un record d'équipe avec sa 43e victoire en une saison jeudi, tentera d'améliorer sa marque samedi au dernier match du calendrier contre les Maple Leafs.

Michel Therrien ne partage visiblement pas l'opinion de bien des amateurs qui souhaitaient voir Price en congé.

« On veut finir le plus haut possible [au classement]. Ce sera un troisième match en neuf jours pour Carey, a déclaré Therrien. Ce n'est pas trop. Il y a quatre jours de congé après. Avec l'enjeu, c'est important. »

À plein régime contre Toronto

Le discours était le même chez tous les joueurs après l'entraînement vendredi. L'équipe s'en va à Toronto pour gagner.

« C'est important pour nous de finir en première place de notre division, affirme Pierre-Alexandre Parenteau. On n'a pas travaillé fort comme ça toute l'année pour perdre le dernier match de l'année. Je pense que tout le monde va faire ce qu'il faut pour gagner. »

Ne comptez pas sur les joueurs pour lever le pied le moindrement pour éviter les blessures.

« Un joueur de hockey ne pense jamais à ça, ajoute Parenteau, catégorique. Quand on saute sur la glace, on ne pense qu'à bien jouer. »

« Pas question d'être plus prudent qu'à l'habitude, ajoute Dale Weise. On tient vraiment à entrer dans les séries sur une bonne note. »

Des Leafs motivés

Bien sûr l'enjeu au classement est nul pour les Maple Leafs.

Les Torontois sont exclus des séries depuis un bon moment, mais ne sont pas assez atroces pour espérer terminer au dernier rang du classement et ainsi augmenter leurs chances de repêcher Connor McDavid au premier rang.

Reste quoi alors comme source de motivation?

« Ils vont vouloir terminer la saison du bon pied, dit Pierre-Alexandre Parenteau. Il y a assurément des joueurs qui veulent impressionner les patrons pour mériter un poste l'an prochain. »

Il y a aussi un certain Colton Orr qui fera visiblement ses adieux à l'Air Canada Centre. Bien sûr, son héritage n'a aucune commune mesure avec celui de son homonyme Bobby, mais il a été un joueur apprécié pendant ses cinq saisons en bleu et blanc. C'est pourquoi les Leafs l'ont rappelé de la Ligue américaine jeudi et lui feront jouer un premier match cette saison.

Est-ce que l'homme fort du Canadien Brandon Prust s'attend à une invitation au combat? Les deux pugilistes n'ont d'ailleurs jamais croisé le fer.

« Je ne crois pas qu'il soit rappelé pour se battre à tout prix, affirme Prust. On veut surtout lui offrir un dernier tour de piste. Je crois qu'il respecte assez notre sport. Cela dit, j'espère simplement qu'il ne se lèvera pas du mauvais pied. »

Les amateurs du Canadien, eux, espèrent simplement qu'il se tiendra loin de Carey Price.

(Avec la collaboration d'Antoine Deshaies)

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Un quatuor canadien en séries... en attendant les Sénateurs

Les supporteurs s'arrachent les chandails des Jets. Reportage de Gabriel Gosselin.

Winnipeg, Calgary, Vancouver et Montréal sont en mode séries. Ottawa est prête à rejoindre les rangs. Cinq villes canadiennes dont les équipes participeraient aux éliminatoires, ce serait du jamais vu en 11 ans.

Au fil des ans, le Canadien et les Canucks ont gâté leurs partisans au printemps. Ces deux formations n'ont raté les séries qu'une seule fois au cours des six dernières années.

Les Jets et les Flames, eux, quittent enfin leur costume de spectateurs pour s'aventurer sur le parcours qui mène à la coupe Stanley. Calgary a attendu 6 ans, tandis que Winnipeg s'est résignée à son sort pendant 19 ans après le départ de ses Jets en 1996, suivi d'un retour en 2011.

« C'est formidable, déclare l'attaquant du Canadien Dale Weise. Nous étions la seule équipe canadienne en séries l'an dernier. Le hockey au Canada va en tirer profit. De toute façon, les amateurs vont s'intéresser aux matchs quand même. »

Son coéquipier Pierre-Alexandre Parenteau abondait dans le même sens.

« C'est le fun de voir ça. Plus qu'il y a d'équipes canadiennes, mieux c'est pour nous. Le hockey est populaire et c'est le fun de voir des équipes canadiennes faire les séries. »

Ottawa au bord de l'exploit

Les Sénateurs n'ont jamais été si vivants. Contre toute attente, Ottawa contrôle dorénavant sa destinée avec un seul match à disputer. Une victoire à Philadelphie, samedi, confirmerait la présence des Sénateurs en séries.

Un accomplissement de taille étant donné qu'il y a deux mois à peine, cette équipe était à peine visible sur le radar des prétendants à une place en séries.

Les Sénateurs ont gagné 22 de leurs 30 derniers matchs avec la complicité inattendue d'Andrew Hammond, un gardien perçu à son arrivée à Ottawa comme une bouée de sauvetage suspecte. Le « Hamburglar » est pourtant devenu le joueur le plus populaire d'une équipe dont la balloune ne s'est jamais dégonflée.

Brandon Prust, du Canadien, se réjouit pour les amateurs de hockey au Canada, qui ne laissent jamais tomber leur équipe.

« Les amateurs de hockey canadiens sont des gens fiers et passionnés. Que leur équipe soit bonne ou mauvaise, ils remplissent l'amphithéâtre. Les Canadiens méritent de vivre les éliminatoires. »

Edmonton et Toronto rateront encore les séries en 2015.

En 2004, les Maple Leafs, le Canadien, les Canucks, les Sénateurs et les Flames s'étaient qualifiés pour les éliminatoires. Cette année-là, les Flames ont même atteint la finale remportée par.... le Lightning de Tampa Bay, qui avait éliminé le Canadien en quatre matchs au deuxième tour!

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Jordan Spieth en tête, Weir à la dérive

Jordan Spieth a réalisé des oiselets sur quatre des cinq premiers trous du neuf de retour et il s'est propulsé au premier rang grâce à une ronde de 64, jeudi, au Tournoi des maîtres.

Le jeune Américain a retranché huit coups à la normale et il détenait une avance de trois coups sur un quatuor international formé de l'Australien Jason Day, du Sud-Africain Ernie Els, de l'Américain Charley Hoffman et de l'Anglais Justin Rose. Els a même momentanément occupé le sommet du classement après avoir inscrit un aigle au 15e trou, une normale-5.

À un certain moment, Day est parvenu à grimper jusqu'en deuxième place, deux coups derrière Spieth, grâce à cinq oiselets consécutifs à compter du 12e trou. Mais un boguey au 17e trou l'a fait reculer d'un cran au classement.

Quant à Spieth, il a connu une spectaculaire séquence de six oiselets en sept trous, à compter du huitième.

Mais alors qu'il menaçait d'égaler le record à un tournoi majeur pour le meilleur score, qui est de 63, Spieth a commis une bourde au 15e trou, une normale-5. Il a expédié son coup d'approche au-delà du vert et presque dans le lac du 16e trou. Il a finalement dû se contenter d'un boguey avant d'ajouter des normales aux 16e et 17e trous.

« Je devais choisir entre un bois hybride et un fer 4, a expliqué Spieth au sujet de ses problèmes au 15e trou. Je savais que si je pouvais réussir un oiselet, je pourrais me rendre à (moins) 10 pour la journée, et je n'a jamais présenté un score de 10 sous la normale lors d'une ronde professionnelle de toute ma carrière. Il n'y a pas de doute que c'aurait été très spécial, ici. Malheureusement, j'ai choisi le mauvais bâton. »

Superbe roulé au 18e trou

Spieth a complété sa journée avec panache, calant un long roulé pour un oiselet au 18e trou pour un score final de 64. Nick Price, en 1986, et Greg Norman, en 1996, sont les deux seuls golfeurs à avoir ramené des cartes de 63 à l'issue d'une ronde du Tournoi des maîtres.

Du coup, le Texan de 21 ans a édité une nouvelle page du livre des records du Tournoi des maîtres en devenant le plus jeune golfeur à détenir les devants après le premier parcours.

« De réussir neuf oiselets sur ce parcours, il s'agit d'une ronde de rêve pour moi, a déclaré l'étoile montante de la PGA. J'ai eu beaucoup de plaisir.

Une telle prestation ne devrait étonner personne. Spieth s'est présenté à Augusta fort d'une victoire, d'une deuxième place et d'une défaite en prolongation à ses trois tournois précédents. Et il y a un an, au Tournoi des maîtres, il s'était faufilé jusqu'à la première position, le dimanche, avant de connaître certains ennuis qui l'ont fait glisser au deuxième rang du classement final, derrière Bubba Watson.

Dans l'histoire du Tournoi des maîtres, il existe une longue liste de golfeurs ayant détenu l'avance après 18 trous avant de disparaître du tableau des meneurs. Mais ce serait étonnant si Spieth était victime d'un tel mauvais sort.

« J'avais les devants mais les choses n'ont pas tourné à mon avantage. Je sais que beaucoup de choses peuvent se produire à un tournoi majeur. Je vais tenter d'apprendre de l'an dernier, et rester patient pendant les trois prochaines rondes. »

Tiger Woods en dents de scie

L'Espagnol Sergio Garcia et l'Américain Russell Henley ont tous deux joué 68, un coup de mieux que les Américains Bill Haas, Webb Simpson, Ryan Palmer et que l'Anglais Paul Casey.

Le top 15 incluait aussi les noms de Dustin Johnson (70) et de Phil Mickelson (70), mais pas ceux du champion en titre Bubba Watson, de Rory McIlroy et de Tiger Woods.

Watson et McIlroy ont inscrit des scores identiques de 71, un coup sous la normale, tout comme le vénérable Tom Watson, qui est âgé de 65 ans.

De son côté, Woods a connu un neuf d'aller en dents de scie, commettant trois bogueys comparativement à deux oiselets. Après 16 trous, il présentait une fiche d'un coup au-dessus de la normale.

Les Canadiens, eux, ont peiné grandement. Mike Weir, vainqueur en 2003, a connu une journée cauchemardesque. Auteur de six bogueys et deux doubles bogueys, il a conclu le parcours avec un désastreux 82 (+10). L'autre Canadien en lice, Corey Conners, n'a guère fait mieux avec un score de 80.

Tôt sur le coup de 8 h, trois légendes du golf, Jack Nicklaus, Gary Player et Arnold Palmer, ont donné le coup de départ symbolique sur le mythique parcours d'Augusta.

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Une victoire et un record pour Carey Price

Le Canadien et les Red Wings ont été nez à nez pendant toute la soirée, jeudi, au Centre Bell. Rien de plus normal donc qu'on ait dû aller en prolongation afin de faire un vainqueur.

Lars Eller a marqué tôt au cours de la période supplémentaire et le Tricolore a vaincu les Red Wings 4-3. Le Danois a trompé la vigilance du gardien Jimmy Howard à l'aide d'un long tir des poignets. Ce faisant, il a permis au gardien Carey Price de s'approprier seul du record de victoires en une saison, soit 43. C'est une de plus que Jacques Plante et Ken Dryden.

« Je suis très fier de ça, a affirmé Price, rayonnant en présence des journalistes. J'avais commencé à croire en mes chances d'améliorer le record au cours des derniers matchs. Je suis content que ce soit fait. Je pourrai maintenant diriger toute mon attention vers les séries éliminatoires. »

Il faut cependant souligner qu'il n'y avait pas de prolongation du temps de Plante et Dryden.

Faits saillants et les réactions avec Diane Sauvé

La foule a réservé à Price une ovation monstre après qu'il eut été choisi la première étoile du match. Elle a par la suite scandé « MVP » pendant l'entrevue qu'il accordait une entrevue sur la patinoire. À la fin, Price a été entarté par le défenseur Alexei Emelin.

Price s'est dit très touché par l'ovation. « C'est sans doute la plus bruyante réaction des partisans que j'ai entendue pour une marque établie en saison régulière », a-t-il dit, avant d'ajouter à la blague qu'il ne s'attendait pas à ce qu'un de ses coéquipiers les moins bavards lui balance une tarte à la crème à raser au visage.

« Il ne parlait pas du record avec nous et nous n'en parlions pas, a commenté le défenseur P.K. Subban. Mais nous savions qu'il voulait l'améliorer et nous voulions l'aider à réussir. C'était une grosse affaire, et nous sommes heureux que ce soit chose faite. Il mérite tout ce qui lui arrive. C'est un sapré beau record à avoir à son palmarès. »

L'entraîneur Michel Therrien a tenu des propos fort élogieux à l'endroit de Price.

« Nous avons été privilégiés d'être partie prenante de ça parce que ça n'arrive pas à toutes les saisons, a-t-il déclaré. Je suis très fier pour lui, c'est amplement mérité. C'est un exploit phénoménal. Nous voulions tous qu'il puisse le réaliser. »

Andrei Markov, Jeff Petry, qui a récolté un point dans une sixième rencontre d'affilée, et Tomas Plekanec, ont réussi les autres buts du Canadien.

Les deux anciens des Sabres de Buffalo, Torrey Mitchell et Brian Flynn, ont sans doute livré leur meilleur match depuis leur arrivée à Montréal au début de mars. Le Québécois Mitchell a amassé un premier point dans son nouvel uniforme.

Tomas Tatar, son 29e, Pavel Datsyuk, son 26e, et Darren Helm, son 15e, ont été les marqueurs des Red Wings (42-25-14), qui ont dirigé 27 tirs vers Carey Price, un de plus que le Canadien vers Howard.

Mais s'il y a un élément de consolation pour les Red Wings, c'est qu'ils sont assurés de participer aux séries éliminatoires pour une 24e saison de suite, à la suite de la défaite des Bruins de Boston en temps réglementaire, face aux Panthers de la Floride.

Le CH (49-22-10) a conclu la saison à domicile avec une fiche de 24-13-4. Il lui reste un match à jouer à Toronto, samedi.

Jeu égal

C'était l'égalité 1-1 et 9-9 dans les tirs à l'issue de la première période. C'était le fidèle reflet du déroulement du premier tiers, si ce n'est que le Canadien a eu l'avantage au chapitre des occasions de marquer.

Les visiteurs ont ouvert la marque à 10:19. Tatar a profité de l'efficacité le long de la bande des vétérans Zetterberg et Datsyuk. S'amenant du banc des siens à la suite d'un changement, Tatar a soulevé le disque dans le haut de l'objectif après avoir reçu la passe de Datsyuk.

Markov a fait 1-1 à 17:36 à la suite de la mise au jeu remportée par David Desharnais en zone adverse. Le défenseur a décoché un tir d'une précision chirurgicale.

Même scénario

Le scénario s'est répété au deuxième vingt: chacune des équipes a marqué et aucune ne s'est véritablement imposée dans un style plus hermétique en défense.

Cette fois, le CH a pris les devants à 6:24. Petry a été le bénéficiaire de l'énergique poussée de Mitchell, redirigeant la passe reçue entre les jambières du gardien.

Datsyuk a vu à recoller les siens au score à 8:07. Après avoir saisi le relais de Zetterberg, le Russe a pu décocher un tir des poignets bas en provenance de l'enclave.

Le Tricolore a par la suite résisté à deux situations d'infériorité numérique.

Une touchette interdite

En troisième, les Red Wings ont d'abord rompu l'égalité à 3:34 en infériorité. Markov a effectué une passe transversale directement sur la lame du bâton de Helm qui a filé de sa zone jusqu'à Price, qu'il a habilement déjoué.

Le Canadien a ensuite pu créer l'égalité pendant une double supériorité numérique, à 11:39. Le geste irréfléchi du défenseur Ben Smith a pavé la voie au but de Plekanec, à cinq contre trois. Smith a poussé la rondelle du gant hors du territoire des siens, au moment où il se trouvait assis au banc. Le geste a été impuni sur le coup, mais les arbitres se sont ravisés après qu'on eut montré la séquence sur l'écran géant.

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Victoire cruciale des Sénateurs à New York

Les Sénateurs continuent de faire tout ce qu'ils peuvent pour se tailler une place en séries.

Andrew Hammond a signé un troisième jeu blanc en faisant 26 arrêts, guidant Ottawa vers un gain de 3-0 face aux Rangers, jeudi soir, à New York.

Le dossier du gardien de 27 ans est maintenant de 19-1-2.

À la suite du revers de 4-2 de Boston à Sunrise, Ottawa a détrôné les Bruins d'une des places additionnelles en séries, dans l'Est.

Clarke MacArthur, Kyle Turris et Jean-Gabriel Pageau ont fait mouche pour les Sénateurs, qui ont un match à disputer et 97 points. Boston a 95 points.

Les Sénateurs ont porté leur fiche à 22-4-4 depuis le 10 février.

La formation de Dave Cameron va conclure la saison régulière samedi après-midi, à Philadelphie. Après leur match face aux Panthers, les Bruins vont finir la saison régulière samedi soir, à Tampa.

La deuxième place supplémentaire va pour l'instant aux Penguins, qui ont 96 points en 80 matchs.

MacArthur a battu Henrik Lundqvist avec un fulgurant tir sur réception de l'enclave, à 17:31 au premier vingt.

Une minute et quatre secondes plus tard, Turris a fait dévier un tir de la pointe d'Eric Gryba.

Pageau a complété dans un filet désert avec 1:39 au cadran, en troisième période. Les Rangers avaient retiré Lundqvist environ une minute plus tôt.

Lundqvist a stoppé 24 tirs pour les Rangers, qui avaient gagné leurs cinq dernières rencontres.

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Les Jets en séries, les Kings, champions en titre, éliminés

Les Jets se sont qualifiés pour les éliminatoires pour la première fois depuis leur retour à Winnipeg, jeudi soir, à Denver.

Les Jets se sont inclinés 1-0 en tires de barrage devant l'Avalanche du Colorado, mais le point acquis, combiné à la défaite des Kings de Los Angeles 3-1 à Calgary, les a assurés d'une place dans les éliminatoires.

Les Kings, champions en titre de la coupe Stanley, subissent ainsi l'élimination. De leur côté, les Flames obtiennent une place en séries pour la première fois depuis six ans. Ils affronteront les Canucks de Vancouver au premier tour.

C'est la première fois que les champions en titre sont écartés des séries depuis 2006-07, quand cela est arrivé aux Hurricanes de la Caroline.

Dans la rencontre au Colorado, les Jets ont bombardé Reto Berra de 41 tirs, tandis qu'Ondrej Pavelec a fait face à 21 tirs.

Pavelec a cédé devant Ryan O'Reilly et Matt Duchene lors des tirs de barrage, tandis qu'à l'autre bout, Berra a repoussé Blake Wheeler et Andrew Ladd.

Les Jets, qui ont remporté leurs quatre dernières rencontres, atteignent donc les séries pour la première fois depuis le retour dans la capitale manitobaine, pour la saison 2011-12.

Les partisans des Jets n'ont pas vu leur équipe locale en séries depuis 1996.

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