Le coup de sifflet final de l'arbitre mexicain Marco Rodriguez est venu mettre fin au calvaire des Brésiliens. Humiliés 7-1 et n'eut été des prouesses du gardien Julio César, le score aurait pu être plus lourd.
Une débâcle incompréhensible. Les Brésiliens tout de jaune et vert vêtus avaient envahi la plage de Copacabana de bonne heure et chaque mètre carré était précieusement
protégé. Ce qui devait être une fête va se transformer en vingt petites minutes en véritable cauchemar. À la mi-temps les gens se pincent pour être sûrs que ce qui a défilé devant leurs yeux est véritable. Une femme me dit que, si le Dieu rédempteur qui surplombe Rio est avec nous depuis le début, il doit mettre fin à ce calvaire!
Les regards sont sombres, les yeux sont rougis, José-Luis lui, laisse échapper sa colère : « C'est la faute de l'arbitre qui n'a pas vu le penalty après le premier but allemand, c'est la faute à Scolari ( l'entraîneur brésilien) avec son alignement de m....
Pédro, lui rappelle la suspension injustifiée du capitaine Thiago-Silva avant de se faire reprendre par Manuella qui dit : « Et Neymar vous l'oubliez peut être, sorti de la Coupe
du monde par un agresseur, un type qui ne devrait même plus jouer au football. Imagine, Suarez et sa morsure suspendu de la Coupe du monde et Zuniga qui brise la troisième vertèbre de Neymar, rien...Tous des salauds à la FIFA! ».
On s'en prend également à la présidente Dilma Rousseff en des termes peu élogieux! Le match a repris et les tables se sont vidées au rythme des buts qui étaient encaissés. Un sixième but vient rajouter à l'Insulte, puis un septième à l'Injure. Finalement Oscar sauvera l'honneur perdu tout un peuple en inscrivant le seul but brésilien, on applaudit quand même, mais si le cœur n'y est plus.
Puis comme si les dieux étaient eux aussi remplis de tristesse, il se met à pleuvoir sur Rio. Pendant que les Brésiliens cherchent à s'abriter comme ils peuvent, la télévision nous montre une autre tristesse, celle des joueurs, qui tombent sur la pelouse, d'autres qui s'étreignent pour faire passer leur chagrin. David Luiz, qui avait été le héros du dernier match, se présente en pleurs devant le journaliste de la télévision brésilienne, ne se rendant pas encore tout à fait compte de l'ampleur de la défaite.
Pendant ce temps dans le ciel de Rio, les hélicoptères de la police se font de plus en plus présents, car on craint les débordements. La Fan-fest, le lieu de rassemblement pour chaque match sur la place de Copacabana, continue de jouer sa musique devant un maigre public. On se demande si c'est la défaite ou la pluie qui les a fait fuir? Les musiciens n'ont pas l'air d'avoir non plus le cœur à la fête. Ce soir Rio de Janeiro et tout le Brésil ne danseront pas la samba ou alors une samba triste!
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