La dernière affiche de ces quarts de finale mettait aux prises les Pays-Bas, finalistes de la dernière Coupe du monde, à la surprise du Mondial 2014, le Costa Rica.
Les Ticos ont montré la porte de sortie tour à tour à l'Angleterre, l'Italie et la Grèce. Allait-on assister à la sortie d'une quatrième puissance européenne?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, la première demie s'est soldée par un verdict nul de 0-0. La deuxième a été l'affaire des Néerlandais, qui se sont littéralement fait voler des buts par le gardien costaricain Keylor Navas, impérial.
Les Pays-Bas se sont acharnés sur ce rempart latino-américain pendant 120 minutes. La défense costaricaine fait des miracles et on se demande à maintes reprises comment se fait-il que le ballon ne soit pas rentré.
C'est l'incrédulité dans le camp des Oranjes. Puis, c'est l'arbitre qui s'en mêle en oubliant une faute d'Arjen Robben dans la surface de réparation, qui aurait dû mener à un tir de pénalité.
Dans la seconde période de prolongation, ce sont deux équipes au bout de leur souffle qui s'affrontent. Le Costa Rica, tout comme les Pays-Bas, essaye de faire basculer le match à son avantage, mais rien n'y fait.
Les quelques Costaricains qui ont fait le voyage en ont pour leur argent. Soudainement, alors qu'il reste deux minutes à écouler au cadran avant les fatals tirs au but, Robin van Persie frappe la barre transversale. C'est du délire!
Autour de moi, les supporteurs costaricains sont en feu, partagés entre l'angoisse et le rêve d'un autre exploit. Et puis, les Pays-Bas, qui envisagent déjà le supplice d'une séance de tirs de barrage, changent de gardien. Tim Krul est plus expérimenté dans cet exercice.
Ça y est, l'incroyable se produit. L'arbitre siffle la fin de la deuxième période de temps supplémentaire. Ce sera la cruelle loterie des tirs au but, mais les supporteurs du Costa Rica parlent déjà d'une journée extraordinaire pour ce petit pays de 4,6 millions d'habitants.
Mettre en échec durant deux heures les finalistes de la dernière Coupe du monde, c'est inouï. Mais les amener jusqu'au dernier retranchement, c'est tout simplement phénoménal.
Pendant que les joueurs se font masser sur la pelouse, José et Maria me disent qu'ils ont mis de côté toutes leurs économies afin de venir ici, qu'ils sont le couple le plus heureux du monde et remplis de fierté pour leur équipe.
Jamon, lui, me mentionne : « Es incredible, podemos ganar (NDLR : C'est incroyable, nous pouvons gagner). »
Le reste sera une dure et cruelle réalité. Deux tirs au but ratés par les Costaricains, et les Oranjes s'envolent pour les demi-finales. Ils rejoignent ainsi l'Argentine au tour suivant.
Maria est en pleurs et José tente de la consoler comme il le peut. Il lui dit : « Regarde comme ils nous ont fait rêver, et puis on pourra dire qu'on est venus à bout de trois nations européennes, ce n'est pas rien. »
Jamon, les yeux quelque peu rougis, me dit : « Il ne faut rien regretter. Ils ont fait un beau parcours et il s'en est fallu d'un rien. »
Ce soir, c'est le cœur un peu triste que les Ticos sortent de ce Mondial, mais on ne pourra jamais leur enlever leur courage et leur ténacité.
Tels des guerriers, ils ont eu comme victimes l'Angleterre, l'Italie et la Grèce. Tout un tableau de chasse, qu'en dites-vous?
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