Tour de France - 1re étape - Kittel en jaune dans le chaos

Autobus, caribou et maillot jaune

Marcel Kittel (Argos) a remporté la première étape du Tour de France, samedi, et s'est emparé du maillot jaune dans une arrivée marquée par une chute... et un bus accroché dans la banderole finale.

L'autobus de l'équipe Orica GreenEdge est resté pris pendant de longues minutes sur la ligne à Bastia, au point où les organisateurs avaient annoncé que l'arrivée se ferait trois kilomètres plus tôt.

Au moment où le bus s'est finalement dépris, il s'est produit à quelques kilomètres de l'arrivée une chute massive dans le peloton. Les sprinteurs Mark Cavendish et Peter Sagan ainsi qu'Alberto Contador n'ont pu éviter l'accident. Mais l'Allemand Tony Martin a été le coureur le plus touché, et il ne devrait pas être du départ de la deuxième étape.

La nervosité dans le peloton devant l'incertitude liée au final est responsable de la chute, selon plusieurs.

« Dans Radio-Tour, on nous annonce que l'arrivée serait jugée sous la banderole des trois kilomètres et on prévient immédiatement nos coureurs. Il n'y a pas de soucis, on comprend qu'il y a un problème et on s'organise. Deux kilomètres plus loin, on nous dit que finalement l'arrivée serait jugée comme cela était prévu initialement », a expliqué, fou de rage, le directeur sportif de la Française des Jeux Marc Madiot.

« Mais dans ces circonstances, on ne change jamais d'avis. Les équipes emmenaient déjà le sprint, les coureurs prenaient déjà des risques. Le président du jury des commissaires n'a pas fait son boulot, c'est n'importe quoi! », s'est-il emporté.

L'arrivée a finalement été jugée à la ligne initiale.

L'Allemand Kittel, qui est âgé de 25 ans, a remonté le Norvégien Alexander Kristoff, qui a pris la 2e place dans un sprint privé d'un grand nombre des acteurs attendus.

Le Canadien Ryder Hesjedal a été retardé par une légère chute avec une dizaine de kilomètres à parcourir, mais il a pu rentrer sans encombre dans le peloton.

Le Québécois David Veilleux, premier natif de la Belle Province à prendre part à la plus importante épreuve cycliste, a conclu l'étape au 84e rang.

Les organisateurs ont cependant annoncé que tous les coureurs seraient crédités du même temps en raison de la confusion causée par le bus d'Orica GreenEdge. 

« La décision, dans un esprit sportif, a été prise de classer les coureurs dans le même temps », a confirmé Jean-François Pescheux, directeur de course.

L'équipe Orica a aussi écopé d'une sanction de 2000 francs suisses (2227 dollars canadiens) pour « non-respect des horaires prévus par l'organisation pour les véhicules d'équipes auxiliaires, pour les arrivées d'étapes ».

Le Tour de France, dont le départ a été donné samedi matin à Porto-Vecchio en Corse, célèbre ses 100 ans d'existence. Aucune étape de la Grande Boucle n'avait eu lieu auparavant sur l'Île de la Beauté.

Étape historique pour Veilleux

« J'étais un peu fébrile. C'est quand même un accomplissement en soi. C'était spécial d'être là, de vraiment le vivre finalement », a commenté David Veilleux après l'étape.

Le cycliste d'Europcar a donné samedi ses premiers coups de pédale dans le Tour de France. L'étape pour sprinteur ne comportait toutefois pas de réelles difficultés.

« Aujourd'hui, c'était assez tranquille dans le peloton. J'ai eu le temps de penser à plein de choses. Les gars me disaient d'en profiter parce qu'il n'y en a pas souvent des étapes comme ça. »

Mais la chute collective dans le final lui a donné un avant-goût de comment une paisible journée du Tour pouvait vite se muer. « Dès qu'il y a eu la chute, on nous a annoncé que nous aurions le même temps que le vainqueur, mais c'était assez intense comme finale », a précisé Veilleux.

Classement de la première étape du Tour de France, disputée samedi entre Porto-Vecchio et Bastia, et classement général:

• 1. Marcel Kittel (GER/ARG) les 213,0 km en 4:56:52 (moyenne: 43,0 km/h)
• 2. Alexander Kristoff (NOR/KAT) même temps
• 3. Danny van Poppel (NED/VAC) m. t.
• 4. David Millar (GBR/GRM) m. t.
• 5. Matteo Trentin (ITA/OPQ) m. t.
• 6. Samuel Dumoulin (FRA/ALM) m. t.
• 7. Greg Henderson (NZL/LTB) m. t.
• 8. Jürgen Roelandts (BEL/LTB) m. t.
• 9. José Joaquin Rojas (ESP/MOV) m. t.
• 10. Kris Boeckmans (BEL/VAC) m. t.
• ...
• 84. David Veilleux (CAN/EUC) m. t.
• 91. Ryder Hesjedal (CAN/GRM) m. t.
• 167. Svein Tuft (CAN/ORI) m. t.

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LNH - Canadien - Le silence sur Lecavalier

Le silence de Bergevin

SHORT HILLS, NJ - Pendant que Mike Gillis crie haut et fort ses intentions sur le marché des transactions à Vancouver, pendant que l'information fuit de partout à Boston quant aux plans de Peter Chiarelli, l'information circule moins librement dans l'entourage du Canadien...

Un texte de Guillaume Lefrançois

Rien n'a vraiment filtré du point de presse de Marc Bergevin samedi après-midi, à la veille du repêchage. Et il a fallu lui tordre un bras pour qu'il confirme le départ d'un attaquant de quatrième trio, soit Colby Armstrong.

Que ce soit sur Vincent Lecavalier, P.K. Subban ou le repêchage, le directeur général du Tricolore s'est donc montré avare de commentaires.

« On a tous vu ce qui est arrivé à Vinny, a répondu Bergevin au sujet de Lecavalier, devenu rapidement un des joueurs autonomes les plus en vue du marché depuis le rachat de son contrat. Pour moi, en ce moment, l'important est le repêchage.

« Beaucoup de choses peuvent survenir jusqu'au 5 juillet. D'autres contrats peuvent être rachetés et on n'est pas au courant. On va attendre de voir ce qui est disponible. »

Le réseau ESPN avançait plus tôt samedi que le Canadien faisait partie de la quinzaine d'équipes qui se sont informées des demandes de Lecavalier. Questionné à ce sujet, Bergevin a esquivé la question et a indiqué qu'il n'avait « aucune idée de ce qu'il recherche ». Après le point de presse, diverses sources ont affirmé que le Tricolore était une des quatre premières équipes rencontrées par le clan Lecavalier.

Le DG du CH a été tout aussi opaque quant au dossier P.K. Subban. Même si le défenseur a signé un contrat il y a cinq mois, Bergevin et l'agent de Subban, Don Meehan, pourraient déjà se rasseoir à la table pour négocier une prolongation de contrat. L'entente du numéro 76 du Tricolore expire à l'été 2014.

« Ça fait partie des négociations. Je vais garder ça entre moi et Don Meehan », a sèchement répondu Bergevin.

Il ne fallait donc pas compter sur Bergevin pour alimenter la machine à rumeur, déjà en marche avec des joueurs comme Cory Schneider, Tyler Seguin et voire même Kristopher Letang prétendument disponibles pour une transaction.

Armstrong en coup de vent

L'aventure de Colby Armstrong à Montréal n'aura pas duré longtemps, puisque Bergevin a confirmé qu'il n'offrira pas une nouvelle entente à l'ailier.

En revanche, Bergevin a dit n'avoir pas pris de décision au sujet de Jeff Halpern, un autre attaquant admissible à l'autonomie complète dans quelques jours.

Armstrong, 30 ans, a amassé 5 points en 37 matchs avec le CH en 2013. Il était vu comme un joueur apprécié par l'entraîneur-chef Michel Therrien, qui l'avait aussi dirigé à Pittsburgh il y a quelques années. Le Saskatchewanais était également une figure populaire parmi ses coéquipiers.

« Ce fut un rêve réalisé pour moi de porter le CH, a écrit Armstrong sur Twitter. Merci beaucoup Montréal de m'avoir accueilli. »

Le défenseur Yannick Weber, joueur autonome avec compensation, n'aurait quant à lui toujours pas reçu d'offre qualificative, selon Bergevin. « Quand j'aurai pris ma décision, il sera le premier à le savoir », a dit le DG.

Weber n'a disputé que six matchs la saison dernière et a été laissé de côté par Therrien pour l'écrasante majorité des rencontres.

Le Canadien dispose de neuf millions de dollars de marge de manoeuvre salariale, avec 20 joueurs déjà embauchés pour 2013-2014. Un 21e, Ryan White, aurait reçu une offre qualificative, si bien que l'équipe disposerait d'environ huit millions pour ajouter deux joueurs à sa formation.

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LNH - Canadien - Un gardien, prise 2

SHORT HILLS, NJ - L'an passé, Trevor Timmins et Marc Bergevin disaient que repêcher un gardien était une « option », pour finalement sélectionner six attaquants, un défenseur et aucun gardien.

Le langage a changé cette année, si bien qu'on se demande si cette fois sera la bonne.

« Il y a de bonnes chances. Je disais la même chose l'an passé et ça n'a pas adonné, ce n'est pas évident. Mais c'est notre intention », a assuré Bergevin lors d'une rencontre avec la presse, samedi, à l'hôtel où logent les membres de l'état-major du Tricolore.

« Comme vous le savez, nous n'avons pas beaucoup de profondeur dans notre système à la position de gardien. Si le bon gardien est disponible au bon moment, on y pensera longtemps », a ajouté Timmins, le directeur du recrutement du Canadien.

La relève devant le filet est effectivement mince derrière Carey Price. Il y a l'énigmatique Robert Mayer, dont le statut pour l'an prochain est incertain. Il y a aussi Dustin Tokarski, que le Lightning a accepté de sacrifier pour obtenir un autre gardien de la Ligue américaine, Cédrick Desjardins. Peter Delmas, un ancien choix de deuxième tour, est embourbé dans l'ECHL, et Mike Condon sort tout juste des rangs universitaires, sans avoir été repêché.

Les deux portiers repêchés depuis Carey Price, Jason Missiaen (116e en 2008) et Petteri Simila (211e en 2009), ne font plus partie de l'organisation.

Plusieurs rêvent de voir le Tricolore sélectionner Zachary Fucale, le meilleur espoir québécois devant le filet depuis Marc-André Fleury. Comme le portier des Mooseheads d'Halifax est considéré comme le meilleur gardien disponible cette année, il serait toutefois surprenant qu'il attende encore son tour après les 30 premiers choix.

Le Canadien pourrait-il tenter sa chance sur Fucale?

« Je ne sais pas, je n'ai pas de boule de cristal. Est-ce que c'était possible de repêcher un gardien 5e? », a lancé Timmins à la blague, en référence à Price en 2005.

Selon une source, les Sabres et les Flames, deux équipes qui comptent plus d'un choix au premier tour, feraient partie des équipes ayant démontré un fort intérêt pour Fucale. À moins d'une transaction pour améliorer son rang de sélection, il serait surprenant que le Canadien puisse mettre la main sur Fucale au 25e rang.

De l'action

Si Bergevin, justement, demeure sur ses positions et n'effectue pas de transaction, les noms vont défiler rapidement à la table du Tricolore dimanche.

Dans les trois premiers tours, le CH détient les choix 25, 34, 36, 55, 71 et 86. Et contrairement aux autres années, les sept tours auront lieu le même jour. Les équipes ne pourront pas revoir leur stratégie pour les tours 2 à 7 pendant la nuit.

« Ça serait bien, surtout avec les choix 34 et 36, non pas de changer nos plans, car on sait ce qu'on veut faire, mais d'avoir le temps de recevoir des appels des autres équipes. Nous devrons prendre des décisions rapides », a admis Timmins.

Pour Timmins, ces deux choix hâtifs au deuxième tour représentent pratiquement des sélections de premier tour, un peu comme en 2012 quand Sebastian Collberg, projeté comme un choix de premier tour, n'avait pas été réclamé parmi les 30 premiers joueurs. Timmins avait sauté sur l'occasion au 33e rang.

« Entre les rangs 20 et 40, il y a beaucoup de parité. On parle pratiquement de choix de premier tour », a rappelé Timmins.

Les critères

On a par ailleurs demandé à Timmins d'établir ses critères de sélection lorsque vient le temps de faire un choix.

« Le sens du hockey, la combativité et le caractère. Si son coup de patin représente une faiblesse, ça se travaille, mais le sens du hockey, ça ne s'enseigne pas. »

Et même si, avec 6 choix parmi les 86 premiers, le Canadien dispose d'une certaine marge d'erreur, il est hors de question de déroger de ce plan pour choisir un joueur sur qui l'équipe entretient un doute.

« Je n'aime pas le mot gamble, a mentionné Bergevin. On doit être à l'aise avec le choix, il faut qu'on aime le joueur. Mais à n'importe quel niveau, il y a toujours un petit risque à courir, parce que tu ne sais jamais. »

Les choix du Canadien

• 1er tour : 25
• 2e tour : 34 (choix des Predators), 36 (choix des Flames), 55
• 3e tour : 71 (choix des Stars), 86
• 4e tour : 116
• 5e tour : aucun choix (échangé aux Kings contre Davis Drewiske)
• 6e tour : 176
• 7e tour : 206

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Impact 3 - Rapids 4 - À trop vouloir...

À trop vouloir...

L'Impact cherchait la victoire à tout prix. Il s'est brûlé.

Les Montréalais tentaient de convertir un pointage nul de 3-3 en gain dans les arrêts de jeu, mais une contre-attaque a permis aux Rapids du Colorado d'infliger à l'Impact une première défaite à domicile, 4-3, samedi.

Les Rapids ont profité d'un revirement de Davy Arnaud pour s'amener en surnombre. Tony Cascio a ensuite semé la consternation dans le stade Saputo, qui perdait depuis quelques instants plusieurs de ses 20 383 spectateurs.

« J'ai pris une mauvaise décision. J'ai tenté un jeu à l'intérieur et je me suis fait prendre, a admis Arnaud. Ça nous a coûté le dernier but et j'en assume l'entière responsabilité. »

Le capitaine aurait espéré un meilleur dénouement pour son retour au jeu après neuf matchs d'absence en raison d'une commotion cérébrale.

« On voulait peut-être trop la victoire, a reconnu l'entraîneur Marco Schällibaum. Les joueurs voulaient vraiment les trois points. Il y a eu un peu de chance pour l'autre équipe et un peu de malchance de notre côté, mais c'est ça, le soccer. »

Schällibaum devra répéter ce message à ses joueurs, car ils ne partagent pas tous son avis.

« On ne peut jamais être trop affamé en fin de match, a estimé le défenseur latéral Jeb Brovsky. Une équipe faible ferait ce constat. Si tu n'es pas affamé, pourquoi joues-tu? Même si le FC Barcelone était ici, on tenterait tout pour gagner. Ce match nous a échappé, c'est tout. »

Les deux premiers de Paponi

Comme l'a constaté l'entraîneur, l'Impact a été bon, offensivement à tout le moins. L'inspiration a pris du temps à se concrétiser en résultats, mais elle ne laissait aucun doute.

Dans la première demi-heure, Felipe, Daniele Paponi et Marco Di Vaio peinaient tantôt à se trouver, tantôt à mener leurs actions à terme.

Il aura fallu que Hassoun Camara réinvente la bicyclette, un hommage bien personnel au 100e Tour de France, pour que l'Impact active sa portion du tableau indicateur. Le Français, couché sur le dos dans la surface de réparation adverse, a frappé à la renverse un ballon dont personne ne semblait vouloir pour créer l'égalité 1-1 à la 38e minute.

Redynamisés, les Montréalais ont recommencé à se dessiner des lignes d'attaque inspirées. Daniele Paponi a profité d'une passe de Di Vaio pour étirer la défense et enrouler une frappe imparable pour son premier but en MLS (42e).

Paponi a complété son doublé en deuxième demie (72e) quand il a concrétisé l'effort désespéré d'Arnaud pour porter le pointage à 3-2 pour l'Impact. Quelques instants plus tôt, Camara avait maintenu l'attaque de l'Impact en vie avec une réception spectaculaire.

Mais Paponi a également nui aux Montréalais. Au sol, il réclamait l'assistance d'un soigneur à la 77e minute quand Deshorn Brown, seul dans la surface, a expédié un centre de Chris Klute au fond du filet pour créer la parité 3-3. L'Impact a paru déstabilisé par la situation et aurait certainement souhaité que les Rapids arrêtent le jeu comme le demande l'éthique du jeu franc.

Après le but, Schällibaum a d'ailleurs vivement manifesté son insatisfaction à son vis-à-vis Oscar Pareja. L'entraîneur montréalais avait un peu changé d'avis après le match. « On demande un peu de fair play, mais cette règle n'existe pas. Je ne peux pas dire que c'était 100 % injuste ce qu'ils ont fait. »

Erreurs individuelles

Cet incident ne doit pas détourner l'attention de la couverture défensive déficiente, responsable des quatre buts des Rapids. À la 59e minute, Dillon Powers a nivelé le pointage quand, seul à l'entrée de la surface, il a récupéré le savant centre de Nathan Sturgis.

Ce même Powers a frappé le coup franc à l'origine du premier but. À partir de l'entrée du territoire montréalais, il a envoyé un ballon qu'Atiba Harris, posté dans la surface et débarrassé de son couvreur, a habillement fait dévier dans les cordages (24e).

« J'ai vu une équipe avec beaucoup de volonté. Mais j'ai aussi vu beaucoup de fautes individuelles », de conclure Schällibaum.

Des fautes qui ont coûté un match qui, sur papier, semblait acquis contre une formation qui occupait le 7e rang dans l'Ouest.

L'Impact, toujours 1er dans l'Est, affrontera le Toronto FC dans la Ville Reine, mercredi.

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FIFA - Coupe des confédérations - Finale de rêve

RIO DE JANEIRO - C'est le match de finale dont bien des amateurs rêvaient au début de cette Coupe des confédérations.

Le pays hôte, chancelant au cours des derniers mois, affrontera l'équipe à battre, l'Espagne, invaincue à ses 27 derniers matchs. Pour certains, c'est un duel entre la meilleure nation de l'histoire et possiblement la meilleure génération.

« Ce match a tout pour passer à l'histoire », a dit Neymar en conférence de presse, vendredi. L'attaquant de 21 ans vivra sans aucun doute la soirée la plus marquante de sa jeune carrière.

Auteur de trois buts et deux passes décisives en quatre matchs jusqu'ici, le Brésilien pourrait éblouir son pays une dernière fois avant de traverser l'Atlantique. Il joindra le FC Barcelone dès la saison prochaine.

Pour atteindre la finale, le Brésil a vaincu l'Uruguay 2-1 mercredi, en demi-finale. Un jour plus tard, les Espagnols ont souffert dans la chaleur et l'humidité pour finalement venir à bout des Italiens 7-6 aux tirs au but.

Le Brésil a donc un net avantage côté fraîcheur.

« L'Espagne est spectaculaire, mais a aussi quelques défauts, a noté Luiz Felipe Scolari, sélectionneur brésilien. C'est une équipe qui a tout gagné depuis six ans avec le même noyau de joueurs. Mais nous avons retrouvé la crédibilité auprès de nos partisans. Nous pouvons les battre avec le bon état d'esprit. »

Livre d'histoire mince

Brésil et Espagne s'affronteront seulement pour une sixième fois en compétitions officielles et pour la première fois en 27 ans. La dernière fois, à la Coupe du monde mexicaine de 1986, le Brésil l'avait emporté 1-0.

Les deux nations s'étaient également retrouvées en match amical en 1999 et avaient clos le débat sur un terne 0-0.

Plus de 78 000 spectateurs sont attendus au mythique stade Maracana, véritable château fort de l'équipe nationale brésilienne. La Seleçao a remporté 74 des 104 matchs qu'elle a disputés dans son stade national depuis l'inauguration en 1950.

Le Brésil s'est incliné sept fois seulement au Maracana.

« C'est du Brésil que viennent les pères du football, a dit le sélectionneur espagnol Vicente Del Bosque. Ce stade a vécu tellement de moments extraordinaires. Nous sommes très heureux d'y disputer la finale et nous espérons être aussi de la finale de la Coupe du monde l'an prochain. »

Finale sous haute tension

Pendant que le match de la finale sera joué sous le signe du suspense, une tension d'un tout autre ordre pourrait régner à l'extérieur de la mythique enceinte.

Des milliers de manifestants se sont donné rendez-vous à Rio de Janeiro pour protester contre la corruption du gouvernement et pour dénoncer la privatisation du Maracana.

Un contingent de 11 000 policiers assurera la sécurité autour du stade. Depuis le début du tournoi, plusieurs manifestations en marge des matchs ont tourné à l'affrontement entre manifestants et forces policières.

La présidente Dilma Roussef, en chute libre dans les sondages depuis deux semaines, n'assistera pas à la grande finale.

Aux côtés de Sepp Blatter, le président de la FIFA, la présidente brésilienne avait été copieusement huée par la foule de Brasilia lors du premier match du tournoi.

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Wimbledon - Raonic triomphe à son tour

Milos Raonic a montré la porte de sortie à Carlos Berlocq, 74e raquette mondiale, 6-4, 6-3 et 6-3.

L'Ontarien a ainsi signé son premier affrontement de la saison sur la surface gazonnée, mardi, à Londres. La 17e tête de série avait perdu d'entrée de jeu aux tournois de Halle et d'Eastbourne, plus tôt ce mois-ci, respectivement contre Gael Monfils et Ivan Dodig.

« Mon jeu est nettement meilleur que la semaine dernière. Nous avons travaillé à améliorer plusieurs choses. Aussi, il s'agit d'un tournoi du Grand Chelem et vous travaillez plus fort », a affirmé le Canadien.

« J'ai constamment gardé la pression sur lui (Berlocq). J'ai connu des moments dans le passé où je doutais de moi, mais je suis maintenant plus en paix et confiant », a mentionné celui qui est sorti du match avec 19 as et 18 fautes directes.

Raonic atteint le deuxième tour pour une quatrième fois en quatre occasions à Wimbledon. Il n'a cependant jamais triomphé à son second duel.

Au prochain tour, le Canadien croisera le fer avec le Néerlandais Igor Sijsling. Les deux joueurs ne se sont jamais rencontrés sur le circuit de l'ATP.

Djokovic facilement

Le numéro un mondial a amorcé sa quête d'un deuxième titre sur le gazon londonien de belle façon. Djokovic a eu le dessus sur Florian Mayer 6-3, 7-5 et 6-4.

C'est la deuxième année de suite que l'Allemand doit plier bagage contre le Serbe. L'an dernier, la défaite est survenue en quarts de finale.

« Pour un premier match sur la surface, je suis satisfait. C'était un match piège face à Florian, dont le jeu est parfaitement adapté au gazon. Il y a encore des choses à améliorer, je peux servir mieux, mais globalement mon jeu est en place », a dit le « Djoker ».

Il sera opposé à l'Américain Bobby Reynolds au deuxième tour.

Le malheur des uns...

Jesse Levine s'est battu avec acharnement. Mais c'est finalement une blessure visiblement sérieuse à son adversaire qui lui a permis d'accéder au deuxième tour.

Le Canadien était aux commandes 4-3 à la cinquième manche de son match face à Guido Pella quand ce dernier a été forcé à l'abandon.

« J'ai eu une baisse d'énergie et j'ai abandonné mon plan de match, a déclaré le principal intéressé. Je ne parvenais plus à lui faire mal avec mes coups. » 

Levine avait remporté les deux premières manches 6-4 et 6-2 avant de voir l'Argentin arracher les deux suivantes 6-4 et 6-3.

« Il est bon sur la terre battue et sur les surfaces lentes, je voulais donc le forcer à accélérer. Dans la première et la deuxième manche, j'y suis parvenu. Je ne voulais pas me lancer dans de longs échanges. Je suis finalement revenu au style qu'il fallait et je suis heureux d'accéder au deuxième tour », a-t-il ajouté.

Levine, 107e au monde, aura un autre Argentin sur sa route au prochain tour en la personne de Juan Martin del Potro, classé 8e.

Autres résultats de premier tour :

• Bobby Reynolds (USA) bat Steve Johnson (USA) 1-6, 7-6 (7/4), 6-3, 6-7 (4/7), 6-4
• Jan-Lennard Struff (GER) bat Blaz Kavcic (SLO) 6-4, 6-1, 6-3
• Jérémy Chardy (FRA/no 28) bat Ryan Harrison (USA) 7-6 (7/4), 4-6, 7-5, 6-2
• Feliciano Lopez (ESP) bat Gilles Simon (FRA/no 19) 6-2, 6-4, 7-6 (13/11)
• Paul-Henri Mathieu (FRA) bat Ricardas Berankis (LTU) 7-6 (7/4), 7-5, 6-7 (3/7), 6-4
• Yeu-Tzuoo Wang (TPE) bat Wayne Odesnik (USA) 7-6 (7/5), 4-6, 6-2, 3-6, 7-5
• Tommy Haas (GER/no 13) bat Dmitry Tursunov (RUS) 6-3, 7-5, 7-5
• Richard Gasquet (FRA/no 9) bat Marcel Granollers (ESP) 6-7 (2/7), 6-4, 7-5, 6-4
• Go Soeda (JPN) bat Andreas Haider-Maurer (AUT) 7-6 (8/6), 7-5, 6-1
• James Blake (USA) bat Thiemo de Bakker (NED) 6-1, 6-3, 6-2
• Bernard Tomic (AUS) bat Sam Querrey (USA/no 21) 7-6 (8/6), 7-6 (7/3), 3-6, 2-6, 6-3
• Kevin Anderson (RSA/no 27) bat Olivier Rochus (BEL) 6-4, 6-2, 6-1
• Michal Przysiezny (POL) bat Philipp Petzschner (GER) 6-3, 7-6 (8/6), 6-0
• Daniel Brands (GER) bat Daniel Gimeno (ESP) 7-6 (7/5), 6-7 (4/7), 6-7 (5/7), 6-1, 6-4
• Tomas Berdych (CZE/no 7) bat Martin Klizan (SVK) 6-3, 6-4, 6-4
• David Ferrer (ESP/no 4) bat Martín Alund (ARG) 6-1, 4-6, 7-5, 6-2
• Roberto Bautista (ESP) bat Teimuraz Gabashvili (RUS) 6-3, 6-4, 7-6 (7/3)
• Santiago Giraldo (COL) bat Horacio Zeballos (ARG) 3-6, 7-6 (7/4), 6-7 (6/8), 6-1, 6-3
• Oleksandr Dolgopolov Jr. (UKR/no 26) bat Gastão Elias (POR) 6-1, 7-6 (7/2), 6-2
• Igor Sijsling (NED) bat Alex Kuznetsov (USA) 6-3, 6-4, 6-4
• Denis Kudla (USA) bat James Duckworth (AUS) 6-4, 6-2, 3-6, 4-6, 6-1
• Ivan Dodig (CRO) bat Philipp Kohlschreiber (GER/no 16) 4-6, 6-7 (6/8), 7-6 (7/3), 6-3, 2-1 (abandon)
• Kei Nishikori (JPN/no 12) bat Matthew Ebden (AUS) 6-2, 6-4, 6-3
• Leonardo Mayer (ARG) bat Aljaz Bedene (SLO) 6-2, 6-3, 6-4
• Michaël Llodra (FRA) bat Jarkko Nieminen (FIN) 7-6 (7/3), 6-4, 6-3
• Andreas Seppi (ITA/no 23) bat Denis Istomin (UZB) 7-6 (8/6), 7-6 (7/3), 5-7, 3-6, 6-3
• Grigor Dimitrov (BUL/no 29) bat Simone Bolelli (ITA) 6-1, 6-4, 6-3
• Grega Zemlja (SLO) bat Michael Russell (USA) 6-7 (3/7), 6-4, 6-4, 6-1
• Juan Martín Del Potro (ARG/no 8) bat Albert Ramos (ESP) 6-2, 7-5, 6-1

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LNH - Canucks - Tortorella confirmé

Reportage de Richard Thériault

John Tortorella est officiellement devenu le 17e entraîneur-chef de l'histoire des Canucks.

Si tout se passe sans vague sur la côte du Pacifique, Tortorella sera le pilote des Vancouvérois pour les cinq prochaines années. La formation britanno-colombienne a confirmé la mise sous contrat de Tortorella mardi. 

Présenté aux médias en après-midi, Tortorella s'est montré égal à lui-même.

Questionné sur sa relation avec les médias, qu'il a fuis la semaine dernière à l'aéroport de Vancouver, il dit comprendre leur importance dans la ville canadienne. « Quand tu perds ton emploi, tu te réévalues, tu tentes d'apprendre », a mentionné l'entraîneur. Est-ce que j'ai fait des erreurs? Absolument. J'ai fait ma propre marque avec la perception de moi qui se reflète dans les médias. Mais je connais leur importance surtout dans cette ville et cette province. »

L'Américain dit réaliser un rêve en dirigeant une équipe canadienne.

Sous son joug, les joueurs devront prendre leurs responsabilités. L'entraîneur dit vouloir beaucoup leur demander, les vedettes Henrik et Daniel Sedin ne seront pas épargnées.  

« Nous avons un bon groupe de meneurs, mais nous n'avons pas gagné la Coupe Stanley. Il va y avoir plus de demandes et cela commencera avec les jumeaux », a laissé entendre Tortorella.

Il succédera à Alain Vigneault, embauché par les Rangers la semaine dernière. Les deux hommes ont eu le temps de se parler et de glisser quelques conseils à l'oreille de l'autre.

Tortorella a été en poste à New York de 2009 à 2013. En saison, il a maintenu une fiche de 171 victoires, 115 défaites et 29 défaites en prolongation ou en fusillade.

Il revendique une conquête de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004. Il a en plus mené les Rangers à la finale de l'Association de l'Est en 2012. Ce printemps, les New-Yorkais se sont inclinés au deuxième tour devant les Bruins.

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LNH - Flyers - Au tour de Bryzgalov

Daniel Brière n'est plus la seule victime de la reconstruction des Flyers. Ilya Bryzgalov ne sera pas de retour à Philadelphie l'an prochain.

Le directeur général Paul Holmgren a annoncé mardi que le contrat du gardien russe sera racheté.

« J'ai rencontré Ilya ce matin et l'ai informé que nous allions racheter son contrat, a déclaré Holmgren dans un communiqué. C'était une décision d'affaires très difficile et nous voulons remercier Ilya et lui souhaitons ce qu'il y a de mieux pour la suite de sa carrière. »

Bryzgalov a paraphé une entente de 9 saisons d'une valeur de 51 millions de dollars en juin 2011. Son jeu dans la Ville de l'Amour fraternel n'a jamais été à la hauteur de l'immensité de son contrat.

Après deux saisons décevantes, au cours desquelles il a signé 52 victoires en 99 matchs, la direction des Flyers a décidé de mettre un terme à son association avec l'athlète de 33 ans.

En guise de compensation, les Flyers devront lui vers la somme totale de 23 millions, soit 1,643 million pour les 14 prochaines saisons.

« Évidemment, c'est une erreur coûteuse que nous avons faite, a expliqué Holmgren en conférence de presse. Vous connaissez Ilya, c'est difficile de lui en vouloir. Je pense encore qu'il a plutôt bien joué, mais avec le plafond salarial, vous vous devez de prendre des décisions de temps en temps qui vous placera dans une meilleure situation. »

Le départ de Bryzgalov permettra à Holmgren d'économiser 5,667 millions sous le plafond salarial au cours des 7 prochaines saisons. Avec le rachat du contrat de Brière, les Flyers seront soulagés de 12,17 millions ces deux prochaines saisons.

Il s'agit du plus gros rachat de contrat de l'histoire de la LNH. Les Islanders ont congédié Alexei Yashin en juin 2007 et devaient lui rembourser plus de 17 millions pendant 8 ans.

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Basketball - Clippers - Doc à L.A.

L'ère Doc Rivers est terminée à Boston. L'entraîneur des Celtics a signé un contrat de trois ans, d'une valeur de 21 millions de dollars américains, avec les Clippers de Los Angeles.

Boston recevra cependant une compensation pour la perte de celui qui était à la barre de la franchise depuis 2004. Les Clippers ont donné leur choix de premier tour au repêchage de 2015, sans protection, en échange de Rivers.

Ce n'est pas la première fois qu'un entraîneur est échangé contre un choix au repêchage dans la NBA. Dernièrement, Stan Van Gundy était ainsi passé du Heat de Miami au Magic d'Orlando, en 2007, contre un choix de deuxième tour.

Pendant son règne à la barre de l'équipe, les Celtics ont montré une fiche de 416 victoires contre 305 défaites. Rivers a remporté un championnat à Boston, en 2008, en plus de perdre une fois en finale, en 2010.

Il remplace à Los Angeles Vinny Del Negro, qui n'a pas été reconduit dans ses fonctions même s'il a mené les Clippers à la meilleure saison de l'histoire de la franchise (56-26). Les Clippers se sont inclinés au premier tour des séries éliminatoires contre les Grizzlies de Memphis en six matchs.

Rivers, qui a joué une saison pour les Clippers en 1991-1992, sera présenté à la presse mercredi et devrait s'adresser par la suite aux médias bostonnais.

Selon diverses sources, les Clippers et les Celtics tenteront maintenant de procéder à un échange qui verrait Kevin Garnett prendre la direction de la Californie, et DeAndre Jordan celle du Massachusetts. Une telle transaction devrait cependant être examinée par la ligue. En effet, il est prohibé dans la NBA d'inclure un entraîneur dans un échange, et la ligue pourrait considérer que les deux transactions n'en sont en fait qu'une seule.

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Baseball - Blue Jays - Retour du balancier

Radio-Canada avec Associated Press

La séquence de 11 victoires consécutives des Blue Jays de Toronto avait pris fin lundi. Mardi, les hommes de John Gibbons ont encaissé une deuxième défaite d'affilée.

Les Rays ont défait Toronto 5-1, à Tampa Bay.

Le lanceur des Rays Matt Moore (10-3) a surmonté ses problèmes de contrôle au monticule et il n'a qu'un seul point en six manches de travail. Le gaucher n'a alloué que quatre coups sûrs.

Mark Buehrle (4-5) a quant à lui concédé quatre points, huit coups sûrs et quatre buts sur balles en cinq manches pour les Blue Jays.

Toronto (38-38) tentera d'éviter le balayage mercredi.

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LNH - Repêchage - William Carrier: une question de poids

On a beau dire que la Ligue nationale est désormais accessible aux plus petits joueurs, en rappelant constamment les exemples de Martin St-Louis, David Desharnais et, peut-être dans quelques années, Brendan Gallagher, certaines idées sont tenaces.

William Carrier, par exemple, croyait que malgré sa respectable charpente de 1,88 m (6 pi 2 po), il devait grossir, grossir et encore grossir pour faire sa place.

« J'étais à 215 lb il y a deux ans. L'an passé, j'ai complètement changé mon entraînement, j'ai commencé le cross-fit et je suis retombé à 192 lb, raconte l'attaquant des Screaming Eagles du Cap-Breton. Une fois au camp, je me sentais mieux, et c'est peut-être pour ça que je visais une saison de 100 points. Tout le monde me disait que tu dois être gros pour jouer dans la Ligue nationale. Mais si tu te sens bien à 200 lb et que tu frappes, c'est correct. »

C'est donc dans ce corps de 200 lb que Carrier attendra patiemment, le 30 juin à Newark, qu'une des 30 équipes appelle son nom.

Carrier aurait bien aimé arriver au New Jersey avec une saison de 100 points comme carte de visite. Et avec 40 points à ses 24 premiers matchs en 2012-2013, l'athlète de Pierrefonds était certainement en voie de réaliser son objectif. Mais une entorse à la cheville l'a ralenti, pour finalement mettre un terme à sa saison le 14 décembre.

Avant d'abdiquer, Carrier a tenté de jouer malgré la douleur, la cheville enrubannée par le thérapeute. Mais il a fait un pivot de trop pendant un match...

« J'aurais aimé continuer pour l'équipe, surtout qu'on n'a pas participé aux séries pour la première fois en 15-16 ans », rappelle-t-il.

« Je l'ai seulement vu jouer trois fois en raison de sa blessure, mais il sortait du lot au Cap-Breton, explique Christian Bordeleau, dépisteur pour la Centrale de recrutement de la LNH. Il me fait penser à Patrice Bergeron. Il est bon dans toutes les zones, il fait tout. Et il ne jouait pas dans un environnement idéal, avec tous les changements. »

Rencontre (s) inattendue (s)

Cette blessure a mené Carrier dans une clinique de Montréal. Son agent, Gilles Lupien, a fait en sorte que son client soit notamment soigné par le Dr Mulder, également au service du Canadien et des Alouettes.

« Anthony Calvillo recevait des traitements pour son épaule à la même clinique. On guérissait ensemble!, raconte-t-il au sujet du quart des Alouettes.

« Je n'écoute pas trop le football, il n'écoute pas trop le hockey. Donc on jasait d'autre chose! On a plus parlé de Montréal, il me demandait comment était le Cap-Breton. Et j'ai eu droit à un autographe pour mon petit frère! »

C'était une première rencontre insoupçonnée par Carrier. L'autre est survenue en entrevue au camp d'évaluation de la Ligue nationale.

« Un des recruteurs autour de la table me demande : jouais-tu souvent au hockey dans la rue chez toi? Quand j'étais petit, j'étais toujours dans la rue en train de tirer dans un but, sur des autos, sur n'importe quoi! Il m'a dit : je te reconnais, j'ai habité sur ta rue pendant 15 ans! »

Malgré cette rencontre, Carrier n'a aucune idée où il aboutira au repêchage. Secrètement, il ne dirait pas non au Canadien, l'équipe qu'il a été voir jouer à plusieurs reprises au Centre Bell.

William Carrier en rafale

• Équipe en 2012-2013: Screaming Eagles du Cap-Breton
• Fiche : 16 buts, 26 passes, 42 points en 34 matchs
• Classement : 18e patineur nord-américain selon la Centrale de recrutement de la LNH (14e à la mi-saison)
• Taille : 1,88 m (6 pi 2 po)
• Poids : 90 kg (198 lb)
• Numéro : 28 (« Mon frère Alexandre est né le 28 mars et j'ai toujours été proche de lui. On a même joué ensemble au Cap! »)

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LNH - Kings - Bernier à Toronto

Le gardien de but des Kings de Los Angeles Jonathan Bernier a été échangé aux Maple Leafs de Toronto en retour de Matt Frattin, Ben Scrivens et d'un choix de 2e tour (2014 ou 2015).

Le gardien de Laval a été un choix de premier tour, 11e au total, en 2006.

« Je suis vraiment content, c'est une belle occasion de me rapprocher de la maison. Toronto est une équipe jeune avec beaucoup de talent », a déclaré Bernier à Radio-Canada Sports.

Auxiliaire de Jonathan Quick, il n'a pris part qu'à 62 matchs dans la Ligue nationale de hockey. Il montre une fiche de 29 victoires, 20 défaites, 6 défaites en prolongation et 6 blanchissages. Par ailleurs, il détient une moyenne de buts accordés de 2,36 et un pourcentage d'arrêts de ,912.

« J'ai parlé à Dave Nonis [ndlr : le DG des Maple Leafs]. Comme il m'a dit, si j'avais voulu un back-up (gardien auxiliaire), j'aurais payé moins cher! La porte sera grande ouverte », a précisé Bernier.

Les Maple Leafs possèdent en effet un autre gardien d'avenir dans la formation, James Reimer, 25 ans, qui a eu 19 victoires en 33 matchs la saison dernière. 

« Quand j'ai été au Championnat mondial avec l'équipe canadienne (en 2011), j'étais avec Reimer. Nonis était DG de l'équipe. James Reimer était mon adjoint », a ajouté le gardien québécois.

Bernier sera joueur autonome avec compensation le 5 juillet. Il est logique de croire que les Maple Leafs se sont informés de ses demandes contractuelles avant de procéder à la transaction.

« Dean Lombardi [DG des Kings] m'avait confirmé pendant la saison et après la saison qu'il me laisserait partir. Il me disait que je le méritais, que j'avais été une bonne personne, a-t-il raconté. Je savais quelles équipes étaient intéressées et je savais que Toronto avait essayé de venir me chercher. Une entente était presque intervenue en début de saison. Dave Nonis essaie depuis longtemps de m'avoir. »

En retour de Bernier, 24 ans, Los Angeles reçoit deux joueurs dans la mi-vingtaine.

Matt Frattin est un ailier droit de 25 ans qui a 15 buts et 13 passes en 82 matchs dans la LNH.

Quant à Ben Scrivens, 26 ans, il a joué deux saisons comme gardien auxiliaire avec les Maple Leafs. En 32 matchs, il cumule un dossier de 11-14-0-2 avec 2 blanchissages.

Il appartient aux Maple Leafs de choisir quand le choix de deuxième tour pourra être utilisé par les Kings, en 2014 ou en 2015.

Toronto conserve également 500 000 dollars en salaire.

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Baseball - Blue Jays - Séquence historique pour les Jays

Séquence historique pour les Jays

Les Blue Jays ont défait les Orioles de Baltimore 13-5 samedi, à Toronto, pour compléter le balayage et signer leur 11e victoire d'affilée, ce qui égale un record de concession.

Les Jays ont pris leur envol dès les trois premières manches avec neuf points grâce, entre autres, à un circuit d'Edwin Encarnacion.

Encarnacion est d'ailleurs passé à un triple d'un carrousel, mais a tout de même produit quatre points pour Toronto.

Josh Johnson (1-2), le lanceur gagnant, a accordé sept coups sûrs et quatre points en six manches de travail. Freddy Garcia (3-5) des Orioles essuie le revers.

Les Jays avaient également connu deux autres séquences aussi victorieuses dans leur histoire, soit en 1987 et 1998.

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FIFA - Coupe des confédérations - Aucune surprise en demi-finales

L'Espagne a blanchi le Nigeria 3-0 pour terminer au 1er rang du groupe B de la Coupe des confédérations. L'équipe championne du monde affrontera l'Italie en demi-finales.

Jordi Alba a inscrit deux buts dans la victoire, dont le premier après seulement trois minutes de jeu à Fortaleza, au Brésil. Le défenseur du FC Barcelone a driblé avec le ballon jusque dans la surface de réparation et a profité d'une bévue du Nigérian Kenneth Omeruo pour ouvrir la marque.

Son deuxième est survenu à la toute fin du match lorsqu'il s'est échappé et a savamment déjoué le gardien Vincent Enyeama.

Fernando Torres, qui a pris part à la rencontre en tant que substitut, avait doublé l'avance espagnole d'une tête à la 62e minute.

L'Espagne clôt donc la phase préliminaire invaincue. Elle retrouvera le finaliste de l'Euro 2012, l'Italie, qu'elle avait écrasé 4-0.

L'Italie devra cependant se défendre sans son meilleur buteur du tournoi, Mario Balotelli, qui a subi une déchirure musculaire au quadriceps de la jambe gauche.

L'Uruguay y sera aussi

Dans un match inégal à Recife, l'Uruguay a laminé Tahiti 8-0 grâce à un quadruplé d'Abel Hernandez.

Luis Suarez, qui n'avait pas été titularisé, a inscrit deux buts pour devenir le plus prolifique marqueur de l'histoire de son pays. Il a ainsi surpassé son coéquipier Diego Forlan avec sa 35e réalisation.

L'Uruguay, 2e du groupe B, retrouvera son rival d'Amérique du Sud et meneur du groupe A, le Brésil, en demi-finales.

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LNH - Canadien - Kaberle écarté

Le Canadien de Montréal aurait confirmé dimanche qu'il procédera au rachat du contrat du défenseur Tomas Kaberle au terme de la saison, selon de nombreuses sources.

Le Tricolore en aurait d'ailleurs informé le principal intéressé. Kaberle deviendrait donc joueur autonome sans compensation.

Il ne restait qu'une seule saison à écouler à son contrat de trois ans d'une valeur de 12,75 millions de dollars. Le Canadien allègerait ainsi sa masse salariale de 4,25 millions $.

Le Tchèque de 35 ans n'aura disputé que 53 matchs dans l'uniforme du Canadien, dont 10 seulement en 2013. Il n'a pris part à aucune rencontre en séries éliminatoires contre les Sénateurs d'Ottawa.

Kaberle a inscrit 3 buts et récolté 22 passes avec le Canadien. Il avait été acquis des Hurricanes de la Caroline la saison dernière contre le vétéran Jaroslav Spacek.

Il a également joué pour les Maple Leafs de Toronto et les Bruins de Boston, où il a remporté la Coupe Stanley en 2011.

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24 Heures du Mans - Tragédie au troisième tour

Le pilote danois Allan Simonsen est décédé à la suite d'un accident survenu au troisième tour des 24 Heures du Mans, samedi. Il était âgé de 34 ans.

L'Aston Martin de Simonsen est entrée en collision avec les rails de sécurité au virage du Tertre Rouge, une portion très rapide du circuit routier. L'épreuve d'endurance n'était en cours que depuis 10 minutes.

Il a été immédiatement transféré dans un état grave au centre médical du circuit, où il a succombé à ses blessures peu après son arrivée, ont expliqué les organisateurs de l'épreuve dans un communiqué.

Simonsen, père d'un enfant, participait pour la septième fois aux 24 Heures du Mans.

La course a été neutralisée pendant une heure pour que les commissaires réparent les rails de sécurité, mais a repris par la suite.

Le dernier pilote mort en course aux 24 Heures du Mans est l'Autrichien Jo Gartner en 1986. Le Français Sébastien Enjolras avait perdu la vie en 1997 pendant les essais préqualificatifs.

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Baseball - Blue Jays - La tête des Jays hors de l'eau

Les Blue Jays ont défait les Orioles de Baltimore 4-2 samedi, à Toronto, pour remporter leur 10e victoire d'affilée. Les Jays présentent une fiche supérieure à ,500 pour la première fois de la saison.

À 2-2 en 8e manche, le frappeur de puissance Jose Bautista a départagé les deux équipes grâce à un coup de circuit de deux points. Il s'agissait de son 16e coup de plus de quatre buts de la présente campagne.

Taylor Teagarden des Orioles avait préalablement créé l'égalité au début de la 8e avec un circuit solo.

Le lanceur partant des Jays, Chien-Ming Wang (1-0), n'a accordé qu'un seul point et quatre coups sûrs en six manches et un tiers de travail. La victoire a toutefois été concédée au releveur Darren Oliver (3-1). Miguel Gonzalez (5-3) a quant à lui été le lanceur perdant.

Le dernier match de la série aura lieu dimanche.

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Italie 2 - Brésil 4 - Magnifique Brésil

Le Brésil a vaincu l'Italie 4-2 samedi, dans son dernier match de phase préliminaire de la Coupe des confédérations. L'équipe hôtesse termine ainsi au 1er rang du groupe A.

Il aura fallu attendre les arrêts de jeu de la première demie avant de voir une équipe s'inscrire au pointage à Salvador. Sur un coup franc de Neymar, Fred a redirigé le ballon de la tête vers le gardien Gianluigi Buffon. Ce dernier a effectué l'arrêt, mais a accordé un retour aux pieds de Dante. Le défenseur brésilien n'a eu qu'à pousser le ballon dans le filet pour soulever la foule une première fois.

À la 51e minute, Buffon a remis le ballon en jeu au centre du terrain. D'une tête, Christian Maggio l'a envoyé vers Mario Balotelli, qui lui, l'a passé à la volée à Emanuele Giaccherini à l'entrée de la surface de réparation. Le milieu italien a enfin déjoué Julio Cesar à sa droite pour créer l'égalité.

Moins de cinq minutes plus tard, Neymar a concrétisé un coup franc de 20 m pour redonner l'avance au Brésil.

Fred en a rajouté à la 66e minute. Le défenseur Marcelo a effectué une longue passe à Fred à l'entrée de la zone interdite. Fred s'est ensuite défait de Giorgio Chiellini pour propulser le ballon dans la lucarne. Le Brésil menait alors 3-1.

Chiellini s'est toutefois repris pour ramener les deux équipes à un seul but d'écart, mais la deuxième réalisation de Fred en fin de match a scellé l'issue du duel.

Avec trois victoires, le Brésil demeure donc invaincu dans ce tournoi. En demi-finales, il affrontera l'équipe qui terminera en 2e position du groupe B.

L'Italie se mesurera à la nation qui se positionnera en 1re place du groupe B.

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Bruins 1 - Blackhawks 3 - Les Hawks frôlent la coupe

Les Blackhawks l'ont emporté 3-1 contre les Bruins de Boston dans le cinquième match de la série finale de la Coupe Stanley, à Chicago.

Patrick Kane a haussé son jeu d'un cran samedi et a marqué les deux premiers buts des siens.

En première période, Johnny Oduya a effectué un tir de la ligne bleue qui a été partiellement arrêté par le bâton de Dennis Seidenberg et qui a trompé Tuukka Rask. Kane a sauté sur la rondelle libre et a profité de la mauvaise posture du gardien adverse pour procurer l'avance à Chicago.

Dans une montée offensive au deuxième vingt, Bryan Bickell a tiré sur Rask, a récupéré le retour pour ensuite contourner le filet et refiler la rondelle à Kane dans l'enclave. Kane a creusé l'écart grâce à sa neuvième réalisation du tournoi printanier.

Les Bruins ont répliqué tôt au dernier tiers. Zdeno Chara, qui était présent sur la glace lors des deux buts des Hawks, a déjoué Corey Crawford d'un tir de la pointe.

Dave Bolland a toutefois assuré la victoire chicagolaise avec un but dans un filet désert.

Rask a été bombardé de 32 tirs au cours de la rencontre. Crawford a quant à lui réalisé 24 arrêts.

Patrice Bergeron a dû quitter le match en deuxième période et a été transporté dans un hôpital pour y subir des examens plus approfondis. La nature de sa blessure n'est cependant pas connue.

Les Blackhawks pourraient également se passer des services de Jonathan Toews pour le prochain match. Le capitaine a reçu un coup à la tête de la part de Johnny Boychuck. Toews n'a pas pris part à la troisième période, mais il est tout de même demeuré sur le banc des siens.

Le match no 6 aura lieu lundi, à Boston.

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Championnats canadiens - Bell, le meilleur Canadien sur route

Au terme d'un sprint final, le cycliste Zach Bell a remporté le titre sur route des Championnats canadiens, à Saint-Georges-de-Beauce.

Bell (Procontinentale Champion System Pro Cycling ) a fini 1er d'une échappée à sept coureurs. Il a complété l'épreuve de 180 km en 4 h 13 min 51 s.

« C'est assez surréaliste, a souligné le cycliste. Aujourd'hui, le tout s'est joué exactement comme je le voulais. J'ai énormément travaillé dans ce groupe pour essayer de faire avancer les choses. Je connaissais personnellement de nombreux cyclistes du groupe de l'échappée, et nous avons vraiment bien travaillé ensemble. Nous savions qu'il y avait beaucoup de talent dans le peloton aussi. »

Bell a tout juste devancé Ryan Anderson (Optum-Kelly Benefit Strategies) et Antoine Duchesne (Bontrager), qui ont tous deux enregistré le même chrono que le vainqueur.

Il s'agit de la première médaille d'or à ces championnats pour Bell.

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LNH - Coyotes - Tippett reste

Les Coyotes de Phoenix ont accordé une prolongation de contrat de cinq ans à leur entraîneur-chef Dave Tippett.

La nouvelle jette un éclairage nouveau sur la situation des Coyotes à Phoenix. Jeudi encore, le directeur général Don Maloney admettait que l'incertitude entourant l'avenir des Coyotes l'empêchait de s'entendre avec Tippett.

La Ligue nationale de hockey, propriétaire des Coyotes, a approuvé le contrat. 

Par ailleurs, la Ville de Glendale et le groupe Renaissance Sports and Entertainment (RSE) ne se sont toujours pas entendus sur une contribution publique de l'ordre de 15 millions de dollars pour la gestion du Jobing.com Arena. C'est ce qu'a déclaré la porte-parole de la Ville Julie Watters à Fox Sports, vendredi.

Les deux parties espèrent communiquer les résultats des négociations au début de la semaine prochaine.

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LNH - Rangers - La troisième vie d’Alain Vigneault

Alain Vigneault est maintenant prêt pour son nouveau défi. Le nouvel entraîneur-chef des Rangers a été présenté aux médias new-yorkais, vendredi, au prestigieux Radio City Music Hall.

Le Québécois n'est donc pas resté bien longtemps sans emploi, après avoir été congédié par les Canucks de Vancouver en mai.

« Je pensais à l'occasion que j'avais de diriger les Rangers de New York, une des six originales, dans cette grande ville, et il était hors de question que je laisse passer cette chance. Je viens pour gagner et cette organisation veut atteindre ce but », a commenté le nouvel homme de confiance.

À New York, Vigneault héritera d'une équipe qui a remporté trois séries éliminatoires au cours des deux dernières saisons. Malgré ces succès, des interrogations subsistaient quant à la faible production offensive des plus hauts salariés de l'équipe.

Marian Gaborik, par exemple, avait été limité à 19 points en 35 matchs quand il a été échangé aux Blue Jackets de Columbus. Et Brad Richards, avec un seul point en 10 matchs éliminatoires, a été laissé de côté pour les deux dernières rencontres des séries.

Le directeur général des Rangers, Glen Sather, n'a pas manqué de souligner l'urgence d'un réveil de l'attaque new-yorkaise, dans ce qui pourrait être perçu comme une flèche vers l'ancien entraîneur John Tortorella.

« Il est intelligent, bien organisé, il aime le jeu offensif et j'apprécie ce style de jeu, mais ce n'est pas pour critiquer le style défensif, qui demeure nécessaire », a commenté Sather.

« Je crois que les joueurs d'élite doivent avoir de la liberté pour créer quelque chose lorsque le jeu est fermé, a ajouté Vigneault. Au début, à Vancouver, on était orientés vers la défense, car nos habiletés étaient limitées. Ensuite, notre niveau d'habiletés a augmenté, donc nous sommes devenus une excellente équipe offensive. »

Feuille de route bien garnie

Successeur du bouillant John Tortorella, Vigneault devient le 35e entraîneur-chef de la longue histoire des Rangers. Il a été choisi parmi une liste préliminaire de 13 candidats. Du lot, Sather en a passé six en entrevue, dont deux en personne.

L'homme de 52 ans en sera à un troisième emploi d'entraîneur-chef dans la Ligue nationale, après le Canadien (1997-2000) et les Canucks (2006-2013). Il a aussi été adjoint dans les premières années des Sénateurs d'Ottawa.

Son séjour chez les Canucks s'est terminé abruptement, après que les Canucks eurent été éliminés au premier tour pour une deuxième saison de suite. Il venait de mener sa troupe à un cinquième titre de la Division nord-ouest de suite.

Le mot pour rire

Les points de presse de Vigneault devraient être aux antipodes de ceux de Tortorella et on en a eu un premier exemple lors de cette conférence.

Vigneault, rappelons-le, faisait également partie des candidats des Stars de Dallas, qui ont finalement choisi Lindy Ruff.

« J'ai appris que c'était plus facile de négocier un contrat quand deux équipes te convoitent! », a lancé Vigneault en tapant l'épaule de Sather.

16.10 | 0 komentar | Read More

LNH - Canucks - Tortorella débarque

John Tortorella serait l'homme des Canucks. L'ancien entraîneur des Rangers, connu pour son tempérament bouillant, est arrivé à Vancouver vendredi après-midi.

Il a tenté de se faufiler dans la foule à son arrivée pendant que quelques journalistes et photographes le pourchassaient. Accompagné par une femme et un garde de sécurité qui a aussi servi de chauffeur, il a refusé de répondre aux questions et est embarqué dans une voiture avant de quitter l'aéroport.

Selon le Winnipeg Free Press, les Canucks auraient déposé une offre à Tortorella et les deux parties seraient sur le point de s'entendre.

Tortorella a dirigé les Rangers de 2009 à 2013. En saison, il a maintenu une fiche de 171 victoires, 115 défaites et 29 défaites en prolongation ou en fusillade.

Tortorella, qui revendique une conquête de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004, a mené les Rangers à la finale de l'Association de l'Est en 2012. Ce printemps, les New-Yorkais se sont inclinés au deuxième tour devant les Bruins.

L'officialisation de l'embauche de Tortorella viendrait compléter une journée riche en contrats pour les entraîneurs de la Ligue nationale.

Alain Vigneault, ancien pilote des Canucks, s'est entendu avec les Rangers. Dave Tippett a obtenu une prolongation de contrat avec les Coyotes de Phoenix. Les Stars de Dallas ont quant à eux annoncé leur nouveau partenariat avec Lindy Ruff.

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LCF - Alouettes - Boulay a sa place, pas Porter

Nicolas Boulay a fait un pas de géant, vendredi. Il est passé directement des rangs universitaires à la Ligue canadienne après s'être taillé un poste avec les Alouettes pour la saison.

Le secondeur fait partie des 46 joueurs de l'équipe qui affronteront les Blue Bombers au premier match de la saison, le 27 juin, à Winnipeg.

L'ancien de l'Université de Sherbrooke, sélectionné au 4e tour du dernier repêchage de la LCF, s'attend à jouer principalement sur les unités spéciales. 

Les deux choix de premier tour des Alouettes, le secondeur Mike Edem et le demi offensif Steven Lumbala, restent également avec l'équipe, selon ce que rapportent différents médias.

Porter et Williams écopent

Les Alouettes ont cependant retranché 11 joueurs vendredi soir. Le quart Quinton Porter, qui s'était signalé dans la défaite contre les Tiger-Cats de Hamilton en match hors-concours, n'a pas été retenu par l'organisation. Les Alouettes lui ont préféré Josh Neiswander et Tanner Marsh.

Le demi de coin Seth Williams, qui a passé les deux dernières campagnes à Montréal, a aussi été retranché.

Montréal a jusqu'à 22 h samedi pour faire connaître officiellement sa formation.

Autres coupures :

• Damone Blackman, receveur
• Michael Campbell, receveur
• Matt Cleveland, garde
• Phillip Livas, receveur
• Mike Lockley, ailier défensif
• Cyril Obiozor, ailier défensif
• Scott Paxson, plaqueur défensif
• B.J. Scott, demi défensif
• Devon Torrence, demi défensif

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Championnats canadiens - Crevaison et championnat pour Numainville

La cycliste Joëlle Numainville a surmonté une crevaison vendredi pour décrocher le titre sur route aux Championnats canadiens, disputés à Saint-Georges-de-Beauce.

Numainville (Optum Pro Cycling) avait déjà été sacrée championne canadienne du contre-la-montre la veille. Cette fois, la Québécoise a trimé dur pour rattraper ses comparses d'échappée et s'imposer finalement au sprint.

« Lorsque j'ai souffert de la crevaison en fin de course, je croyais que ma course était terminée. J'ai essayé de ne pas trop analyser la situation et je me suis dit que je devais tout donner. J'ai pris un risque en poursuivant et j'ai rejoint le groupe au 500m. Je crois que les filles étaient un peu surprises de me voir là, mais je devais de me concentrer sur la tâche à accomplir pour remporter la course, s'est exprimée Numainville, épuisée après la course.

« Je me sentais quand même en forme. Il y a des jours que tu le sais si la forme est là. Après 50 kilomètres j'étais en excellente forme. J'essayais de ne pas trop dépenser d'énergie, mais je ne voulais pas laisser gagner n'importe qui, donc j'essayais de contrôler mes énergies et d'être dans les bons groupes. »

Sa coéquipière Leah Kirchmann ainsi que Lex Albrecht (Now and Novartis for MS) ont respectivement conclu en 2e et 3e places.

L'épreuve sur route masculine d'une distance de 187 km aura lieu samedi.

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Canada - St-Louischef de mission adjointe

Un redoutable trio

L'ancienne joueuse de hockey France St-Louis a de nouveaux compagnons de trio. Elle sera aux côtés de Jean-Luc Brassard et de Steve Podborski à la tête de la délégation canadienne à Sotchi.

Le président du Comité olympique canadien Marcel Aubut a annoncé en grande primeur à l'émission RDI Matin mardi que France St-Louis a été nommée chef de mission adjointe pour les prochains Jeux olympiques.

« Je suis très enchantée, très heureuse, a avoué France St-Louis. C'est vraiment un point culminant dans ma carrière. Moi, je suis enseignante depuis une trentaine d'années. J'ai mes écoles de hockey, je suis entraîneuse, donc j'ai toujours été dans un rôle de motivation, de meneuse. Emmener mes étudiants à avoir le désir de vouloir s'améliorer, de se surpasser. Je suis tellement heureuse de pouvoir mettre à profit mon expérience et mes connaissances auprès des athlètes. »

Bachelière en éducation physique, elle enseigne depuis plus de 25 ans aux niveaux primaire, secondaire et collégial. Elle a fondé sa propre école de hockey en 1998, qu'elle dirige toujours.

St-Louis a remporté la médaille d'argent avec l'équipe féminine canadienne de hockey sur glace aux Jeux olympiques de Nagano. En 1998, le hockey féminin faisait sa première apparition aux Olympiques. St-Louis avait alors 39 ans.

« C'est une pionnière, une légende, a souligné Marcel Aubut. Les qualités de meneur, c'est ce que l'on recherche pour être capable de motiver le groupe. Quand tu l'as accompli et puis tu leur dis comment faire, ils écoutent plus. »

Les deux équipes de hockey du Canada s'apprêtent à défendre leur titre olympique en Russie. Il est important dans ce contexte de retrouver une athlète de ce sport dans le trio de mentors.

« Les équipes masculine et féminine de hockey sont des équipes qui attirent beaucoup l'attention, a souligné Jean-Luc Brassard. Ça prend quelqu'un d'expérience qui va pouvoir réunir tous ces gens ensemble et qui pourra répondre aux questions. Ces deux équipes-là attirent près de la moitié de toute l'attention sur l'équipe canadienne. La formule avait fonctionné à merveille avec Joé Juneau aux Jeux de Vancouver. »

Membre de l'équipe nationale de 1990 à 1999, elle a aussi été championne du monde à cinq reprises, dont deux comme capitaine.

En plus d'être une hockeyeuse d'exception, St-Louis a été nommée athlète de la décennie 1980-1990 au Québec à la crosse.

Elle a été intronisée au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec en 2003.

Podborski sera le chef de mission pour le Canada à Sotchi en février prochain. St-Louis et Brassard seront ses adjoints.

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LNH - Repêchage - Jonathan Drouin: un 3e de qualité

En 2006, les équipes de la Ligue nationale ont eu 21 chances de repêcher Claude Giroux, avant que les Flyers de Philadelphie appellent son nom au 22e rang. Il semble qu'on a appris la leçon.

C'est pourquoi, malgré une carrure plus ou moins imposante, Jonathan Drouin fait tourner les têtes depuis deux ans. Et selon toute vraisemblance, l'attaquant des Mooseheads d'Halifax, nommé joueur junior de l'année 2012-2013 au Canada, entendra son nom au 3e rang au prochain repêchage.

Si on vous parle de Giroux, c'est qu'il s'agit d'un nom qui revient souvent lorsqu'il est question de Drouin. C'est ce qui est arrivé lorsqu'on a demandé à Christian Bordeleau à quel joueur de la Ligue nationale il comparerait Drouin.

« Il a le talent de Claude Giroux, mais il est encore plus rapide, avec de meilleures mains, répond le dépisteur pour la Centrale de recrutement de la LNH. Son style ne sera pas de frapper les gars. Et de toute façon, il a toujours la rondelle! Et je crois qu'il peut encore grossir, son père mesure 6 pi 1. »

« Plusieurs me comparent à Claude Giroux, soutient Drouin, avant même que le nom de l'attaquant des Flyers soit mentionné. Je ne suis pas le plus gros, je suis un fabricant de jeu plus qu'un marqueur, je pense à créer des chances pour mes coéquipiers avant de tirer au but. »

Pour l'instant, les comparaisons entre Giroux et Drouin s'arrêtent à leur style de jeu. Pour ce qui est du parcours, Drouin a laissé sa marque dans les rangs juniors avec une performance de neuf points (un but, huit passes) en quatre matchs à la Coupe Memorial.

Et pour ceux qui croient que Drouin a bénéficié de la présence de Nathan MacKinnon à ses côtés, un dépisteur a sa réponse.

« Nathan MacKinnon fait bien paraître les joueurs autour de lui, donc si vous faites bien paraître MacKinnon, c'est énorme. Et ce n'est pas comme si les gens pensent que MacKinnon le rend meilleur. [Drouin] a les habiletés pour jouer à ses côtés au même niveau que lui », avance David Gregory, lui aussi dépisteur pour la Centrale de recrutement de la LNH.

Les yeux sur Tampa Bay

Drouin ne veut pas le reconnaître, mais à l'entendre parler, il semble déjà prêt à prendre la route de Tampa Bay.

À moins d'une transaction, le Lightning parlera au 3e rang au prochain repêchage, derrière l'Avalanche du Colorado et les Panthers de la Floride. Et deux des trois repêchages simulés du site Internet de la LNH envoient Drouin à Tampa, derrière Seth Jones et MacKinnon.

« Plein de choses peuvent se passer, mais je suis classé 3e, Tampa Bay devrait me prendre, mais je n'ai aucun contrôle sur ça. Nous sommes trois bons joueurs, nous aiderons tous notre équipe. Mais le Lightning a de bons prospects, et avec de bons joueurs offensifs comme Steven Stamkos et Martin St-Louis, ce serait une bonne destination. »

En outre, Drouin estime avoir bien paru lors de son entrevue avec les dirigeants du Lightning.

« C'était l'équipe avec laquelle j'étais le plus à l'aise, avance-t-il. Et ça ne me dérangerait pas d'aller au morning skate en sandales! »

Ironiquement, s'il se retrouve avec Vincent Lecavalier, Drouin pourrait avoir comme rival de division son coéquipier des Mooseheads MacKinnon, qui pourrait bien aboutir avec les Panthers de la Floride.

Jonathan Drouin en rafale

• Équipe en 2012-2013 : Mooseheads d'Halifax
• Fiche : 41 buts et 64 passes en 49 matchs (12-23 en 17 matchs en séries)
• Classement : 3e patineur nord-américain selon la Centrale de recrutement de la LNH (3e à la mi-saison)
• Taille : 1,80 m (5 pi 11 po)
• Poids : 84 kg (186 lb)
• Numéro : 27 (« Aucune signification particulière. Quand je suis arrivé dans le midget, il n'y avait plus énormément de choix. Et à Halifax, il était libre. »)

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Coupe des confédérations - Les Brésiliens disent c'est assez!

SAO PAULO - Les images des violentes manifestations de lundi soir à Rio ont fait le tour de la planète. Les dizaines de manifestants qui s'en sont pris aux policiers qui protégeaient un édifice gouvernemental avaient de quoi choquer.

Mais l'image la plus parlante, c'était celle des manifestants grimpés sur le toit du parlement dans la capitale de Brasilia, entonnant l'hymne national du pays. C'est un symbole fort. Les Brésiliens en ont assez de se faire « piler » dessus par leurs dirigeants.

Depuis quelques jours, je répète la même question aux Brésiliens que je rencontre : quoi penser de ces manifestations? Opportunisme médiatico-sportif ou légitimité? Les réponses convergent vers un ras-le-bol quasi généralisé.

Les manifestations ont d'abord été organisées pour s'opposer à la hausse du prix des billets dans le transport en commun. Une hausse marginale, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Depuis, ceux qui reprochent au gouvernement d'être corrompu les ont rejoints dans les rues. Ils étaient plus de 200 000 lundi soir dans une dizaine de villes du pays.

Si des manifestations du genre sont communes dans plusieurs pays, ce n'est pas coutume ici. En fait, c'est la première fois en plus de 20 ans qu'une telle mobilisation se produit au Brésil, où les inégalités sociales sont bien visibles.

« C'est bon de voir que le peuple montre enfin un peu de fierté, racontait Ricardo, notre chauffeur. Les Brésiliens ne sont culturellement pas revendicateurs, il était temps que ça change. »

« Longtemps les Brésiliens ne pensaient qu'à leur petit bonheur et au football, me dit Rodolpho Canavesi, le directeur d'une prestigieuse académie de soccer. Enfin, le pays se réveille. »

Les manifestants reprochent au gouvernement de gaspiller des milliards dans la construction de nouveaux stades pour répondre aux exigences de la puissante FIFA en vue de la Coupe du monde de 2014.

Des milliards qu'ils jugeraient mieux investis dans des infrastructures utilisées par l'ensemble de la population. Ou encore en santé et en éducation. Les Brésiliens doivent aussi vivre avec une inflation galopante, surtout à Rio de Janeiro.

Pour l'instant, les grandes manifestations n'approchent pas les stades.

Le président de la FIFA, Sepp Blatter, et la présidente du Brésil, Dilma Roussef, ont toutefois été copieusement hués lors du match d'ouverture de la Coupe des confédérations. Des huées qui ont pris de l'ampleur quand Blatter a demandé à la foule de montrer un peu de respect et de fair-play.

Et si le peuple trouvait que c'était un jeu qui devait maintenant se jouer à deux?

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Arts martiaux mixtes - Une étoile montante des arts martiaux mixtes

Les arts martiaux mixtes peuvent désormais compter sur de jeunes talents qui ont grandi avec les combats ultimes. Rory MacDonald, 23 ans, assure l'avenir de l'octogone.

« Plus jeune, je regardais les vidéos de l'Utimate Fighting Championship avec mon père et mon frère, explique Rory MacDonald.

« Dans ma ville, à Kelowna, j'ai eu la chance de m'entraîner dans un gymnase qui offrait des cours d'arts martiaux mixtes. »

À 14 ans, il trouve sa voie... et commence à pratiquer toute une gamme d'arts martiaux, et ce, en même temps.

Il n'a pas à se déplacer d'un gymnase de boxe à un gymnase de Jiu-jitsu ou de lutte. Rory a accès aux divers arts martiaux sous un même toit.

« En pratiquant plusieurs disciplines dès mes débuts, je suis devenu un combattant plus complet. Ça m'a donné un avantage.

« Les arts martiaux sont devenus essentiels dans ma vie. Ils ont exercé une influence positive et m'ont procuré une base sur laquelle me concentrer. Ils m'ont donné des objectifs dans la vie et l'énergie pour les atteindre. J'ai toujours été très concentré sur mon but principal : devenir un combattant professionnel. »

La volonté inébranlable de Rory

À 16 ans, avec l'accord de ses parents, il fait le saut chez les pros.

« À mes premiers combats professionnels, je gagnais 50 $, 100 $. Je ne faisais pas d'argent. »

Peu d'argent, jusqu'à ce qu'il signe un contrat avec l'UFC devenant, à 20 ans, son plus jeune protégé. Il déménage à Montréal et se joint au célèbre gym Tristar, où s'entraîne Georges St-Pierre.

« Rory est extrêmement, extrêmement dédié, souligne l'entraîneur-chef d'arts martiaux mixtes au gym Tristar, Firas Zahabi.

« Il vient chaque jour au gym. Il est attentif à tous les détails. Il n'y a pas un sacrifice qu'il n'est pas prêt à faire. »

Rory est même prêt à laisser sa vie dans l'octogone.

« Si un combattant n'est pas prêt mentalement à mourir pendant d'un combat, c'est peut-être parce qu'il manque de confiance ou qu'il est nerveux, explique Rory MacDonald.

« J'essaie de me préparer à un combat comme si c'était le dernier jour de mon existence. »

Sa plus récente victoire, contre B.J. Penn, en a convaincu plusieurs : l'athlète de 23 ans pourrait succéder à Georges St-Pierre.

« Il peut être champion du monde », croit Firas Zahabi.

Un sport populaire qui doit être encadré

L'objectif de Rory? Être le meilleur combattant de tous les temps. D'ailleurs, son ascension coïncide avec celle de son employeur.

« L'Ultimate Fighting Championship a fait des arts martiaux mixtes le sport qui connait la croissance la plus rapide au monde, explique Rory.

« L'UFC a aussi contribué à la popularité des arts martiaux auprès des enfants. »

Populaire, oui. Mais encore faut-il que les jeunes aient une plateforme pour se développer.

Présentement au Québec, le gouvernement ne reconnait aucun organisme amateur d'arts martiaux mixtes et donc, ne réglemente pas les combats amateurs.

« À la base, se battre, c'est illégal, rappelle l'arbitre d'arts martiaux mixtes Yves Lavigne.

« Donc, je me dis qu'il faut que ce soit encadré. On frappe un autre humain. On ne parle pas d'aller jouer à la pétanque ou de faire du tricot. Oui, il faut que ce soit encadré. Il faut faire un suivi médical avec chaque athlète qui participe à un combat. »

« C'est un peu ridicule, soutient Firas Zahabi. Les plus jeunes qui font des arts martiaux mixtes ne vont pas avoir la chance de compétitionner contre les autres villes, ou les autres États ou les autres pays qui ont droit d'organiser des combats amateurs. Ça existe, l'amateur. Donc, ça nous retarde comme athlète, parce qu'on n'a pas la chance de se développer dans les amateurs. Il faut aller tout de suite dans les pros. »

Yves Lavigne renchérit : « Quand les combattants arrivent chez les professionnels, là on se demande combien de combats amateurs ont-ils remportés? Quelles sont ses blessures? Ça a été quoi son parcours? »

On n'est pas capable de le déterminer. Alors oui, ça prend un encadrement, et ça prend un encadrement beaucoup plus sévère que ce qu'on a présentement... parce qu'on n'en a pas. »

Potentiel inestimable

Firas Zahabit pense que le mouvement de popularité envers les arts martiaux mixte est irréversible.

« Je crois qu'on va y arriver et qu'il va y avoir une ligue amateur officielle, comme c'est arrivé avec la boxe, comme c'est arrivé avec le kickboxing, explique Firas Zahabi. C'est trop populaire. Le sport est trop populaire. On ne peut plus l'ignorer. »

Et ce n'est que la pointe de l'iceberg. Firas Zahabi estime que les jeunes propulseront les arts martiaux mixtes vers de nouveaux sommets.

« Je pense qu'ils vont les amener au niveau de la NFL ou au niveau de la NBA. »

L'arbitre Yves Lavigne croit plutôt qu'on n'a pas atteint l'âge d'or des arts martiaux mixtes.

« Attendez que ce soit populaire en Chine, en Inde, en Arabie Saoudite, en France et dans tous les pays d'Europe, conclut Lavigne. On n'a rien vu encore. Ça fait juste commencer. »

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Spurs 100 - Heat 103 (P) - Miami toujours en vie

Le Heat a évité l'élimination en défaisant les Spurs de San Antonio 103-100 en prolongation, mardi soir, à Miami. Il y aura donc un 7e match dans la finale de la NBA, jeudi soir, à Miami.

LeBron James a surmonté un début de rencontre difficile pour terminer la rencontre avec 32 points, 11 assistances et 10 rebonds.

Ray Allen a réussi un panier de trois points avec 5,2 secondes à jouer au 4e quart pour forcer la prolongation.

James a raté 9 de ses 12 premiers lancers, mais il s'est bien repris avec 16 points au 4e quart pour aider le Heat à combler un retard de 10 points.

Le Heat était mené 94-89 avec 28 secondes à jouer, mais James a enfoncé un panier de trois points avec 20 secondes à écouler, et Allen en a ajouté un autre pour créer l'égalité.

Le layup de James avec 1:43 à jouer en prolongation a donné les devants 101-100 au Heat, et Allen a scellé l'issue de la rencontre en réussissant deux lancers francs.

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