Alain Vigneault est maintenant prêt pour son nouveau défi. Le nouvel entraîneur-chef des Rangers a été présenté aux médias new-yorkais, vendredi, au prestigieux Radio City Music Hall.
Le Québécois n'est donc pas resté bien longtemps sans emploi, après avoir été congédié par les Canucks de Vancouver en mai.
« Je pensais à l'occasion que j'avais de diriger les Rangers de New York, une des six originales, dans cette grande ville, et il était hors de question que je laisse passer cette chance. Je viens pour gagner et cette organisation veut atteindre ce but », a commenté le nouvel homme de confiance.
À New York, Vigneault héritera d'une équipe qui a remporté trois séries éliminatoires au cours des deux dernières saisons. Malgré ces succès, des interrogations subsistaient quant à la faible production offensive des plus hauts salariés de l'équipe.
Marian Gaborik, par exemple, avait été limité à 19 points en 35 matchs quand il a été échangé aux Blue Jackets de Columbus. Et Brad Richards, avec un seul point en 10 matchs éliminatoires, a été laissé de côté pour les deux dernières rencontres des séries.
Le directeur général des Rangers, Glen Sather, n'a pas manqué de souligner l'urgence d'un réveil de l'attaque new-yorkaise, dans ce qui pourrait être perçu comme une flèche vers l'ancien entraîneur John Tortorella.
« Il est intelligent, bien organisé, il aime le jeu offensif et j'apprécie ce style de jeu, mais ce n'est pas pour critiquer le style défensif, qui demeure nécessaire », a commenté Sather.
« Je crois que les joueurs d'élite doivent avoir de la liberté pour créer quelque chose lorsque le jeu est fermé, a ajouté Vigneault. Au début, à Vancouver, on était orientés vers la défense, car nos habiletés étaient limitées. Ensuite, notre niveau d'habiletés a augmenté, donc nous sommes devenus une excellente équipe offensive. »
Feuille de route bien garnie
Successeur du bouillant John Tortorella, Vigneault devient le 35e entraîneur-chef de la longue histoire des Rangers. Il a été choisi parmi une liste préliminaire de 13 candidats. Du lot, Sather en a passé six en entrevue, dont deux en personne.
L'homme de 52 ans en sera à un troisième emploi d'entraîneur-chef dans la Ligue nationale, après le Canadien (1997-2000) et les Canucks (2006-2013). Il a aussi été adjoint dans les premières années des Sénateurs d'Ottawa.
Son séjour chez les Canucks s'est terminé abruptement, après que les Canucks eurent été éliminés au premier tour pour une deuxième saison de suite. Il venait de mener sa troupe à un cinquième titre de la Division nord-ouest de suite.
Le mot pour rire
Les points de presse de Vigneault devraient être aux antipodes de ceux de Tortorella et on en a eu un premier exemple lors de cette conférence.
Vigneault, rappelons-le, faisait également partie des candidats des Stars de Dallas, qui ont finalement choisi Lindy Ruff.
« J'ai appris que c'était plus facile de négocier un contrat quand deux équipes te convoitent! », a lancé Vigneault en tapant l'épaule de Sather.
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