Les enfants sont de plus en plus nombreux à participer à des camps de jour pendant la relâche scolaire, une occasion pour les équipes professionnelles de Montréal de se rapprocher de leurs partisans et d'en acquérir de nouveaux.
L'Impact, les Alouettes et le Canadien se sont tous lancés dans l'aventure. L'Impact accueille 200 jeunes, les Alouettes 130, des joueurs de 14 à 17 ans soigneusement sélectionnés, et le Canadien 120, les premiers à s'inscrire.
« Beaucoup sont des partisans. Ils viennent de partout en province. On a des gens de Sept-Îles, Val-d'Or, Trois-Rivières. Malheureusement, on doit refuser des inscriptions », affirme Stéphane Verret, chef du secteur développement hockey mineur du Canadien.
Reportage de Jacinthe Taillon
En plus de parcourir la distance, les parents n'hésitent pas à investir. Il en coûte 315 $ pour une semaine avec l'Impact, 415 $ pour le camp du Canadien et 700 $ pour celui des Alouettes, qui comprend aussi l'hébergement complet pendant la semaine.
Dans les trois cas, les profits sont minimes.
Si les familles choisissent les camps chapeautés par les équipes professionnelles, c'est notamment pour la qualité des activités offertes.
« Ça leur permet de développer leurs habiletés techniques, ça leur permet aussi de développer leur travail d'équipe et quand ils retournent dans leur club, ça leur donne un plus finalement », dit Caroline Saint-Pierre, maman de Laurie-Anne, qui prend part au camp de l'Impact.
Les parents optent aussi pour ces camps afin de permettre à leurs enfants de rêver un peu, de goûter à une expérience qui se rapproche du quotidien des professionnels.
« Il avait hâte de venir voir la chambre des joueurs, de regarder où ils pratiquent, comment ils pratiquent, voir les trucs de Pacioretty », ajoute Michel Vézina, dont le petit-fils, Jessy Jobin, participe au camp du Tricolore.
Créer un lien avec les jeunes
Et pas de doute, les jeunes aussi apprécient.
« C'est la première fois que je viens ici et je trouve ça vraiment hot », lance Yann-Erick.
« On voit tous les joueurs, leur casquette. Et aussi comment s'appelaient les anciens joueurs. Ça, je ne le savais pas! », renchérit Jessy Jobin.
Pour les équipes, ces camps font partie de leur engagement communautaire. Mais ils sont aussi l'occasion de se rapprocher de leur jeune clientèle. Le forfait comprend d'ailleurs un éventail d'articles promotionnels.
Les inscrits aux camps de l'Impact et des Alouettes reçoivent même des billets pour un match.
« C'est certain que les jeunes s'attachent à l'équipe. C'est le but, c'est la relève. On veut que ces jeunes-là s'intéressent, viennent au match, profitent de l'expérience, rencontrent les joueurs », affirme David Messier, directeur principal, communication et images de marque Alouettes.
« On sait que la plupart des gens qui ont des billets lors des camps reviennent une à deux fois au stade dans la saison », poursuit Nicolas Gaillard, directeur des écoles de soccer de l'Impact de Montréal
Une semaine de relâche qui profite donc aux parents comme aux enfants... et aux trois équipes professionnelles montréalaises!
D'après un reportage de Jacinthe Taillon
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