Les derniers mois se sont avérés périlleux pour l'industrie de la boxe professionnelle au Québec. Une victoire de Jean Pascal sur Sergey Kovalev, samedi soir, serait la bienvenue pour les promoteurs d'ici.
Jean Bédard est le premier à le reconnaître. Les 18 derniers mois ont été cruels. Les promoteurs québécois qui ont vu nombre de leurs plans tomber à l'eau pour diverses raisons, souvent hors de leur contrôle.
Dès le printemps 2013, une blessure à la main gauche de Lucian Bute forçait GYM et InterBox, alors nouvellement unis, à repousser le face-à-face que les amateurs réclamaient contre Pascal.
Il leur aura fallu attendre janvier 2014 pour finalement assister à un affrontement à sens unique entièrement dominé par le Lavallois. Repartis déçus, les spectateurs ont commencé à se faire tirer l'oreille. Bute n'a pas boxé depuis et il est passé au sein de l'équipe du promoteur américain Al Haymon.
La dernière sortie de Pascal face à l'Argentin Roberto Bolonti a tourné à la farce et depuis, les acheteurs de billets restent frileux, même devant une offre de championnat du monde avec trois ceintures (IBF, WBA, WBO) à l'enjeu.
À peine 13 000 amateurs se pointeront au Centre Bell, samedi soir pour ce que plusieurs considèrent comme le plus gros événement pugilistique international à être présenté à Montréal depuis le combat du 20 juin 1980 entre le Panaméen Roberto Duran et l'Américain Sugar Ray Leonard.
Ils seront beaucoup plus nombreux devant leur écran de télé dans le confort de leur salon ou dans un resto-bar sportif.
Guère plus reluisant chez GYM
Entre-temps, Adonis Stevenson est devenu champion du monde WBC des mi-lourds en expédiant l'Américain Chad Dawson en l'espace de 76 secondes en juin 2013.
À peine le temps de deux défenses fructueuses (contre Tavoris Cloud et Tony Bellew), Stevenson sautait la clôture pour signer lui aussi avec l'écurie de Haymon.
Il faut savoir que le nouveau champion a quitté GYM à la suite d'une dispute avec Yvon Michel au sujet de la bourse qu'il aurait dû toucher lors d'une de ses défenses.
À moins d'une demi-heure du combat, le promoteur avait revu à la baisse le montant qu'il s'était engagé à verser au champion. Ça en était trop. Stevenson est parti. Et Yvon Michel n'a plus qu'un rôle secondaire de vendeur de billets dans la suite de sa carrière.
Depuis, GYM est aussi entré en guerre ouverte avec David Lemieux qui a claqué la porte pour s'entendre avec Eye of the Tiger Management et la Golden Boy aux États-Unis.
Les parties s'accusent mutuellement et l'affaire est devant les tribunaux. Au grand dam d'Yvon Michel, Lemieux s'apprête à livrer un combat de championnat du monde, sans lui.
Il y a aussi des négociations difficiles avec Artur Beterbiev pour faire de Haymon un associé dans la promotion de la sensation russe de 29 ans. Parions aussi qu'Eleider Alvarez a hâte que l'on s'occupe de lui...
Et pour finir le plat, le mariage entre InterBox et GYM a pris fin au cours des dernières semaines sur fond de désaccord financier entre les deux groupes.
On voit donc pourquoi la victoire de Pascal est essentielle au retour à la santé de la boxe professionnelle au Québec. Avec un nouveau champion (lui-même devenu promoteur), InterBox remonterait dans le fauteuil du conducteur.
Dans le cas contraire, tout l'avenir de la boxe au Québec reposerait sur le résultat du combat d'unification entre Kovalev et Stevenson annoncé pour la rentrée et pour l'inauguration du nouvel amphithéâtre à Québec.
C'est donc beaucoup plus qu'un titre de champion du monde qui se jouera dans le ring samedi soir.
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