LCF - Alouettes - Des problèmes du Sud

Written By Unknown on Kamis, 10 Oktober 2013 | 16.10

Des problèmes du Sud

Aucun Alouette questionné sur le sujet n'avait vu le documentaire-choc de PBS sur une NFL qui cache les effets des blessures à la tête à ses joueurs. Mais ils s'entendaient tous pour dire que la Ligue canadienne a adopté une approche transparente.

« Au camp d'entraînement, on a une présentation sur les commotions, relate le secondeur Marc-Olivier Brouillette, victime de deux commotions dans les rangs universitaires. Avec notre historique - Shea Emry et Étienne Boulay ont raté beaucoup de matchs ces dernières années à cause de commotions - nos médecins prennent beaucoup de temps pour nous en parler, plus que ce qui est demandé par la Ligue, je crois. »

Mieux informés, plus précautionneux. Elle s'éloigne, l'époque où la capacité à jouer malgré la douleur et les blessures était glorifiée.

Les athlètes sont maintenant conscients des possibles risques à long terme des blessures à la tête. Des tests sur d'anciens de la NFL ont révélé un vieillissement accéléré du cerveau ainsi que de nombreux troubles cognitifs, dont l'encéphalopathie traumatique chronique (CTE).

« Dans le temps, c'était différent. Il y avait la mentalité du tough guy. Ce n'était pas la même approche, poursuit Brouillette. Aujourd'hui, les commotions sont un sujet chaud. Maintenant, les joueurs sont plus prudents. Quand tu vois un coéquipier passer par le processus de guérison, tu préfères te retirer par précaution que de risquer de devoir t'absenter à long terme toi aussi. »

« J'ai commencé à planifier mon après-carrière. Je travaillerai comme avocat, je vais avoir besoin de ma tête! »

Ainsi, le secondeur québécois a préféré se retirer d'un match plus tôt cette saison, contre les Eskimos en juillet, après un contact sévère.

« J'ai demandé une pause par précaution. J'avais mal à la tête, même si je n'avais pas perdu connaissance. Personne ne m'a mis de pression pour revenir dans le match. J'ai subi les tests et je n'avais aucun symptôme d'une commotion. »

Période de transition

À la Ligue canadienne, on refuse de commenter le documentaire de PBS puisqu'il concerne la NFL. On précise au passage que la santé des joueurs est au cœur des préoccupations de la Ligue, qui a introduit un protocole unique en cas de blessure à la tête en 2010, un an avant la NFL.

Avec la publication d'informations concernant les commotions et leurs effets, les mentalités également changent, mais cela peut prendre du temps dans un sport aux traditions aussi fortes que le football.

« L'approche des joueurs a changé beaucoup depuis quelques années, estime Shea Emry, qui en est à sa sixième année dans la LCF. On fait attention, dans nos célébrations, pour ne pas se frapper la tête comme on avait l'habitude de le faire. »

« Pour ce qui est de la façon de jouer, c'est dur de changer, car on a appris à se servir de notre tête pour frapper. Les jeunes, par contre, doivent apprendre autrement. »

Emry, comme Brouillette, vante la capacité des Alouettes à faire sentir leurs joueurs à l'aise de prendre des décisions sur leur santé sans pression externe. Il croit beaucoup sur la responsabilisation des joueurs.

« Les soigneurs ne peuvent pas aller voir tous les joueurs individuellement après chaque jeu pour leur demander comment ils se sentent. Il incombe aux joueurs de signaler leurs maux pour à tout le moins se faire examiner et se soumettre au protocole. »

« Je ne veux pas que mes enfants jouent au football »

Les commotions, Emry connaît. Il a raté plus de la moitié de la saison 2011 à cause du mal de l'heure. Une commotion qui s'est accompagnée d'une dépression.

Malgré les risques sur sa santé, il a choisi de revenir au jeu la saison suivante.

« J'ai fait plusieurs recherches. J'ai pris la décision consciente de revenir à un sport qui peut potentiellement altérer mes fonctions cognitives et ma vie. J'ai changé mon style de jeu. Je ne frappe plus avec la tête. J'ai aussi modifié mes habitudes hors terrain. Je mange mieux, je ne bois plus après les matchs, je fais des exercices pour stimuler mon cerveau. »

Malgré l'amélioration des règlements et l'encadrement approprié, Emry redoute le sport qui le fait vivre.

« Pour être honnête, non, je ne veux pas que mes enfants jouent au football. Il y a plusieurs autres sports à pratiquer. J'espère être assez chanceux pour avoir un enfant, tout d'abord. Et rendu là, il choisira. Mais je préférerais qu'il ne joue pas. »


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