Patinage | Longue piste - Nesbitt a retenu les leçons de Vancouver

Written By Unknown on Kamis, 23 Januari 2014 | 16.11

Difficile de croire que Christine Nesbitt n'a pas disputé l'une des meilleures courses de sa vie aux Jeux de Vancouver, même si elle a été couronnée la première championne olympique canadienne du 1000 m. 

Autant les Jeux lui ont laissé un souvenir indélébile, autant ils l'ont presque rendue malade. Elle a été incapable de les apprécier à leur juste valeur, tellement la pression était grande. 

«J'étais tellement stressée autant pendant les Jeux que durant les semaines qui les ont précédés. C'était difficile de patiner à mon meilleur niveau parce que je n'étais pas capable de relaxer et d'avoir un sourire sur le visage», raconte la patineuse de vitesse sur longue piste. 

Avec le recul, l'Ontarienne de 28 ans avoue qu'elle ne possédait pas encore la maturité ni la concentration pour gérer un événement d'une telle envergure. De plus, avec la présence des autres vedettes de l'équipe comme Clara Hughes et Kristina Groves, qui donnaient leurs derniers coups de patin, Nesbitt a négligé la pression reliée à son statut de favorite. 

«Je me disais qu'il n'y avait pas de pression. J'ai mal interprété l'ampleur de Jeux à la maison. J'ai tiré des leçons de Vancouver. Maintenant, j'ai appris à reconnaître la pression et je la gère mieux. J'ai appris à me détendre. Je suis mieux préparée et plus mature.» 

Selon Nesbitt, il y aura tout autant de pression à Sotchi, mais elle se gérera plus facilement, distance oblige. Bonne nouvelle parce qu'avec les départs de Hughes et Groves, les espoirs de médaille reposent essentiellement sur ses épaules. 

D'ailleurs, ses anciennes coéquipières ne sont jamais loin. Souvent, Nesbitt se tourne vers elles pour de précieux conseils. Car en plus de la pression, la spécialiste du 1000 et 1500 m a dû mal à assumer son rôle de chef de file. 

Plutôt perfectionniste et intense, elle est du genre à intimider les jeunes recrues. 

«Je ne suis pas une meneuse née, avoue l'étudiante en géographie environnementale à l'Université de Calgary. Je suis réservée, je ne parle pas beaucoup. Pour moi, la meilleure façon dont je puisse les aider, c'est de prêcher par l'exemple en me concentrant sur mon entraînement. J'aime avoir du plaisir, mais je ne veux pas perdre mon temps et compromettre mon programme.» 

Le message passe cependant. Alex Janssens l'a compris après ses premiers Championnats du monde toutes distances l'an dernier. 

«Il est venu me voir à la fin de la saison et il m'a dit : "J'avais tellement peur de toi. Je ne comprenais pas pourquoi tu étais si intense à l'entraînement au cours de l'été. Maintenant, je le sais."» 

L'équilibre avant tout 

Avec ses 32 victoires en Coupes du monde et ses 8 titres mondiaux, difficile de dire que le modèle ne fonctionne pas. 

À l'approche de Sotchi, l'ex-patineuse de vitesse sur courte piste, qui a fait la transition sur longues lames à 18 ans après avoir été refusée à l'Université McGill, s'entraîne avec autant d'ardeur, mais de façon plus équilibrée. La saison dernière, elle a payé pour son excès de zèle. 

Épuisée avant même le début des compétitions, Nesbitt n'a pas connu une saison à la hauteur de ses attentes. Championne de la Coupe du monde sur 1000 et 1500 m en 2012, elle a dû se «contenter» des 4e et 2e rangs. Même scénario aux Championnats du monde par distances à Sotchi, où elle a été incapable de défendre ses deux titres (1000 et 1500 m). Malgré tout, elle a quitté la Russie avec une médaille de bronze au 1500 m, en plus de décrocher quatre victoires en Coupe du monde. 

«Je ne me sentais pas bien physiquement et je me suis mise à douter et à perdre confiance. Ensuite, le stress a augmenté et la spirale infernale s'est mise en branle. Rendue à la mi-saison, je n'avais plus confiance. C'était une question de limiter les dommages. Nous avons pris trop de temps à reconnaître le problème et à essayer de le résoudre.» 

Le réveil est tombé à point. Après sa saison de rêve en 2011-2012, où elle a gagné tous les 1000 m auxquels elle a pris part et a brisé la marque mondiale sur la distance (record qui a été abaissé le 17 novembre 2013 par l'Américaine Brittay Bowe), Nesbitt se croyait pratiquement invincible. 

«Ça m'a ramené sur terre et prouvé que je devais encore travailler très fort. Je dois être capable d'être la meilleure même lors d'une mauvaise journée.» 

Comme sa forme musculaire acquise en gymnase l'an dernier s'est maintenue, Nesbitt s'est donc attaquée, au cours de l'été, à ses départs et à sa concentration. Ce dernier aspect fait d'ailleurs parfois défaut quand la fatigue prend le dessus en fin de course. 

Pour l'instant, le travail est loin de donner les résultats escomptés. Nesbitt n'a réussi à s'approcher qu'à 1,5 s de son meilleur chrono sur 1000 m (1:12,68). De quoi semer le doute dans son esprit. 

Mais la médaillée d'argent en poursuite des Jeux de Turin garde le cap. Il lui reste trois semaines avant l'objectif ultime : devenir la deuxième femme de l'histoire, après Bonnie Blair en 1992 et 1994, à défendre son titre olympique au 1000 m. 

Ensuite, il lui restera à décider si elle se lance dans un autre cycle olympique ou si elle passe le flambeau. Par contre, il n'est pas question de prendre une décision qui pourrait nuire à sa concentration d'ici les Jeux.


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