Il a 17 ans et le basketball dans le sang. Le Torontois Andrew Wiggins est le meilleur joueur de niveau secondaire du continent.
Son nom apparaît déjà au premier rang de la liste du repêchage de la NBA de 2014. On évalue son talent inné encore plus important que celui de LeBron James au même âge.
Mais Andrew Wiggins vient d'ici. Il est Canadien.
Un texte de Marie Malchelosse
Wiggins écoule des jours paisibles à Huntington, en Virginie occidentale. C'est là que nous avons récemment passé quelques jours avec lui.
Son emploi du temps se résume à ses études secondaires, qu'il terminera au printemps, et au basketball. Dans son édition du 15 novembre, le USA Today a d'ailleurs décerné à Huntington Prep le titre de meilleure équipe secondaire aux États-Unis.
C'est sous les couleurs de Huntington Prep que le jeune prodige de 2,03 m (6 pi 8 po) et de 91 kg (200 lb) a choisi, l'an dernier, de terminer ses études secondaires. Choisi, enfin pas tout à fait parce que l'entraîneur-chef Rob Fulford l'a courtisé sans relâche pendant plusieurs mois.
« Il ne comprend pas encore jusqu'à quel point il est bon. Pour ce qui est du talent, c'est un athlète d'élite. Il possède un don inné. Ce qu'il a, ça ne s'enseigne pas. Il a l'intuition du jeu. Ça dépasse la simple génétique parce que son intelligence du jeu est exceptionnelle. »
La génétique explique, en effet, une part du phénomène Andrew Wiggins. Son père Mitchell a joué six saisons dans la NBA, dont quatre avec les Rockets de Houston. Sa mère Marita Payne a remporté deux médailles d'argent pour le Canada, en athlétisme, aux Jeux olympiques de Los Angeles.
Andrew a quitté le nid familial torontois pour Huntington à l'âge de 16 ans. Mais Huntington Prep, c'est comme de la famille. Trois de ses coéquipiers sont aussi canadiens : Nevell Provo, Montaque Gill-Ceasar et Xavier Rathan-Mayes.
Pendant notre passage à Huntington, Xavier Rathan-Mayes a signé sa lettre d'engagement avec l'Université Florida State, l'alma mater de son père et aussi de celui de Mitchell Wiggins.
L'embarras du choix
Pour Andrew, le choix viendra seulement en avril. Il vise un poste d'arrière (shooting guard) ou d'ailier (small forward).
« La saison universitaire vient de commencer alors ça me donne le temps de regarder les équipes qui m'intéressent, de voir lesquelles correspondent à mon style de jeu et de voir évoluer les entraîneurs. Au printemps, j'irai faire mes visites et on verra », analyse sagement Wiggins.
Évidemment, les programmes universitaires les plus prestigieux se l'arrachent : Kentucky, la Caroline du Nord, Kansas, Ohio State et, héritage familial oblige, Florida State.
La fin d'une époque
La petite vie paisible de Wiggins achève.
« La vie telle qu'il la connaît s'arrête en juin. Quand il sera à l'université, les gens vont lui demander un autographe ou une photo partout où il va aller, que ce soit au McDonald's ou à l'épicerie », prévoit Rob Fulford.
D'ailleurs, son compte Twitter dépasse déjà les 22 000 abonnés. Parmi eux, on trouve un certain LeBron James, du Heat de Miami! Pas mal pour un gars ordinaire, comme il se décrit lui-même sur son compte.
« Les gens pensent que parce qu'il est numéro un au pays, il aime être sous les projecteurs, mais ce n'est pas lui. Il n'aime pas beaucoup les caméras », ironise Rathan-Mayes, son ami d'enfance.
En fait, c'est un euphémisme. Wiggins a une aversion évidente pour les caméras et les micros... Il s'est même réfugié dans les toilettes de son école pour fuir notre caméra qui l'avait suivi dans la salle de classe.
« J'ai toujours été un gars discret. Je me tiens loin des entrevues et de ces trucs-là. Je veux être un ado ordinaire et vivre ma vie », reconnaît le prodige.
Son entraîneur en rajoute. « Il sera de toute évidence pris au tout premier rang du repêchage de la NBA de 2014 et je ne serais même pas surpris qu'il n'assiste pas à l'événement. Je le vois très bien à la maison familiale à Toronto recevoir un coup de fil d'un directeur général quelconque pour lui annoncer que l'équipe vient de le repêcher. »
Aucune comparaison ne tient
LeBron James, Kobe Bryant? Avec qui comparer Andrew Wiggins?
« Sa façon de jouer est tellement différente de celle des autres gars. Il possède des aptitudes athlétiques exceptionnelles. Il n'est pas aussi imposant que LeBron. De Kobe, il a l'habileté d'être hermétique en défensive. Mais je déteste faire des comparaisons et de mettre une pression indue sur les épaules d'un si jeune athlète. Andrew doit être Andrew et être le premier Andrew Wiggins », précise, avec raison, l'entraîneur Fulford.
Devant le tourbillon de la célébrité qui s'annonce, Andrew demeure terre à terre.
« Je suis presque né avec un ballon dans les mains. Je chéris chaque minute qui m'est donnée quand je joue au basketball. Je veux juste offrir à ma famille une meilleure qualité de vie et réussir dans la vie. »
Et en ce qui a trait à ses aspirations de carrière : « Être le meilleur joueur de la NBA un jour. J'espère que c'est possible... »
En langage de basketball, on appelle ça un slam dunk!
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